Raymond de la Tailhède, tout en hochant la tête, par intervalles, en signe de courtoisie pour les orateurs dont il semblait suivre les disputes, s’absorbait en réalité dans une sorte de contemplation muette et ne se départait pas d’ourdir, au milieu du bruit, la trame de son éternel songe éveillé. […] Mendès parlait, laissant tomber ses mots comme des oracles, la tête renversée en arrière, avec, par intervalles, le geste de secouer sa crinière léonine ou de rajuster les plis de sa cravate flottante. […] Quand Baudelaire blasphémait, quand Wilde colportait de salons en salons ses épigrammes d’athée27, ils n’encouraient que la disgrâce des auditeurs dévots, ce dont ils pouvaient aisément se consoler ; quand Brummel dictait ses arrêts, il risquait sa tête et l’on peut dire qu’il eût la gloire de la risquer en beau joueur.
Madame, après son dîner, aimait à se coucher sur des carreaux ; elle s’approchait de Mme de La Fayette, « en sorte que sa tête était quasi sur ses genoux », et, dans cette position familière et charmante, elle lui racontait le détail de son cœur, ou elle en écoutait l’histoire écrite d’après elle, et elle se regardait au miroir que son amie lui en offrait. […] C’était dans le milieu de l’été : Madame s’allait baigner tous les jours ; elle partait en carrosse à cause de la chaleur, et revenait à cheval, suivie de toutes les dames, habillées galamment, avec mille plumes sur leur tête, accompagnées du roi et de la jeunesse de la Cour. […] Madame aimait l’esprit, le distinguait en lui-même, l’allait chercher, le réveillait chez les vieux poètes, comme Corneille, le favorisait et l’enhardissait chez les jeunes, comme Racine ; elle avait pleuré à Andromaque, dès la première lecture que le jeune auteur lui en fit : « Pardonnez-moi, madame, disait Racine en tête de sa tragédie, si j’ose me vanter de cet heureux commencement de sa destinée. » Dans toutes les cours qui avaient précédé de peu celle de Madame, à Chantilly, à l’hôtel Rambouillet et à l’entour, il y avait un mélange d’un goût déjà ancien, et qui allait devenir suranné : avec Madame, commence proprement le goût moderne de Louis XIV ; elle contribua à le fixer dans sa pureté.
Le grand malheur des révolutions fréquentes et périodiques auxquelles notre France s’est vue sujette depuis quarante ans, a été de faire de vastes coupes réglées dans les générations qui formaient la tête de la société, de les déposséder presque en masse du pouvoir en un seul jour, et de donner aux générations survenantes le caractère d’une conquête et d’une invasion. […] « Nous sommes les représentants du droit, de la justice, de la vérité et de la légitimité sociale ; vous, au contraire, enfants de la Révolution, vous êtes des usurpateurs et des hommes du fait. » Cela nous faisait sourire, car nous raisonnions sur ce grand fait révolutionnaire, nous montrions qu’il avait été provoqué, justifié en partie, qu’il avait ses raisons d’être ; et les plus fortes têtes d’entre nous poussaient cette logique des événements jusqu’à établir par maximes une sorte de loi et de fatalité historique inévitable. […] Alors sa belle-fille, Mme de Voyer, allait bien vite s’asseoir auprès de lui, le pressait dans ses bras, le caressait ; et lui, comme un enfant, laissant tomber sa tête sur le sein ou sur les genoux de sa consolatrice, les baignait de ses larmes, et ne s’en cachait point.
Il semble alors qu’un signe de sa tête vénérable me réponde et me serve de prix. […] Il n’était pas de ceux à qui il faut demander une grande logique ou une suite exacte dans les idées et dans les actions : « son âme était plus forte que sa tête », et, pourvu que sa conscience fût nette, il n’en était pas à une contradiction près. […] Campenon, qu’étant allé le voir à Versailles par une assez froide journée de janvier, je le trouvai dans sa chambre à coucher, monté sur une chaise, et tout occupé à disposer avec une certaine pompe, autour de la tête de l’Eschyle anglais, une énorme touffe de buis qu’on venait de lui apporter : « Je suis à vous tout à l’heure », me dit-il comme j’entrais, et sans se déranger ; et, remarquant que j’étais un peu surpris de l’attitude où je l’avais trouvé : « Vous ne voyez donc pas que c’est demain la Saint-Guillaume, fête patronale de mon Shakespeare ?
Mayne Reid et Fenimore Cooper, lui inspirent l’amour de la vie sauvage et avec des plumes dans la tête, un arc et des flèches, l’enfant s’élance sur le sentier de la guerre : aux Champs-Élysées, aux Tuileries, ou dans le jardin provincial de ses parents, il rencontre des serpents et des lions, toute la faune des forêts vierges. […] L’adhésion de tous ceux-ci déjà lui hausse la tête au-dessus d’une multitude. […] C’est un geste, une coiffure, c’est un port de tête, un mot, une piété en commun pour un nom d’artiste nouveau ou oublié, et ce signe, qui symbolise leur supériorité, reçoit son efficacité et sa puissance de suggestion de l’unanimité de leur accord.
. — Journalistes et romantiques, poètes et polémistes, qui vaquaient sans défiance à leur besogne littéraire, sont assaillis pêle-mêle… Victor Hugo et Villemessant, Th. de Banville et Monselet, tous reçoivent sur la tête le buste de Voltaire. — Ils se contentent d’abord de s’étonner, puis finissent par se fâcher sérieusement. […] Mon cher Valentin, Ta dernière équipée a désolé profondément notre famille ; la cousine Madeleine, qui est toujours prête à défendre son Valentin, — même quand il attaque les autres, — ne sait plus où donner de la tête depuis ton incroyable article de L’Opinion nationale. […] Sa perruque à marteaux s’agita comme une chevelure romantique et secoua un nuage de poudre à l’entour de sa tête… Il donna violemment du poing contre un guéridon marqueté, en lâchant un juron formidable, — le même qu’affectionnait Ajax quand il causait politique avec Achille ; — du coup, le tabac d’Espagne qui parfumait la boîte d’écaille illustrée par Boucher se répandit sur le parquet.
Qui n’a pas, dans la tête, Un petit grain d’ambition ? […] Elle tourna la tête à tout le monde, cette femme, qui entrait dans la littérature, Dieu sait par quelle brèche. […] Thiers, qui a toujours triomphé de la tête de mulet des bourgeois par le prudhommisme, Mme Sand a, pour se faire goûter d’eux, de fortes teintes de prudhommisme dans le langage, lesquelles ne me paraissent pas absolument nécessaires à la composition des styles immortels.
Et encore faut-il ajouter, pour être juste, que cette poésie physique et maladive d’une époque si désespérément décadente, cette poésie du spleen et du spasme, de la peur, de l’anxiété, de la rêverie angoissée, du frisson devant l’invisible, — cette poésie adorée dans leurs œuvres par des générations qui n’ont plus que des nerfs et qui est la poésie habituelle d’Edgar Poe et de Baudelaire, — n’en est pas moins, malgré l’effroyable perversion des têtes dont elle est sortie, le dernier cri — noble quand on le compare à tant d’autres cris ! […] C’était aussi bête que de lui reprocher d’avoir des cheveux noirs… Si Shakespeare, que ces imbéciles admirent par lâcheté de tradition, donnait aujourd’hui son Hamlet, le plus beau de ses drames, ils diraient de la scène du cimetière où Hamlet, de ses mains de prince, joue au bilboquet avec des têtes de mort fraîchement déterrées, ce qu’ils disent des peintures horribles et sépulcrales de l’auteur des Névroses ; car Hamlet et M. […] Rollinat qui jette à l’ombre les poètes actuels, je veux bien convenir de l’énorme trou que fait dans son livre et dans sa tête l’absence d’idéal religieux, de tous les idéals le plus élevé et le plus beau !
Cousin nous verse sur la tête toute une bibliothèque. […] Il divise en cinq parties toute l’argumentation, met des numéros d’ordre en tête de chaque paragraphe ; il veut « établir sur des faits certains et mettre dans une lumière irrésistible le point de vue qu’il vient d’indiquer. » Après la réfutation, l’énumération. […] Dans l’histoire et dans la biographie, il restera orateur en dépit de lui-même : ses grandes qualités employées à faux choqueront ; il paraîtra pesant et pédant ; il sera sec ou emphatique ; et à force de recherches, de travail, d’efforts de style, il ne parviendra qu’à bâtir un piédestal fragile de dissertations et de syllogismes, où il posera religieusement et contemplera amoureusement la tête moutonne et frisée de Mme de Longueville.
Montagnes, vous pleurez en vain Modred, dont le chant magique forçait le Plinlimmon de baisser sa tête vêtue de nuages ! […] Vous, tours de Jules César, opprobre durable de Londres, nourries de meurtres hideux, à l’heure de minuit, respectez la vertu fidèle de sa compagne, la renommée de son père ; épargnez la tête sainte d’un usurpateur clément. […] Je vois avec allégresse la fin différente que nos destinées nous amènent : à toi le désespoir et les soucis du sceptre ; à moi, de triompher et de mourir. » « Il dit ; et, la tête en bas, lancé du haut de la montagne dans le cours mugissant du torrent, il plongea jusqu’à la nuit éternelle. » Voilà, sous la langueur de la prose, cette ode célèbre qui fit tressaillir l’imagination anglaise, et qui suffit, depuis un siècle, à la gloire nationale d’un poëte !
Le portrait de Villars introduit à côté des leurs allait donner à ce glorieux confrère un certain air de protecteur et de tête couronnée. […] Benoît a eu la tête cassée par le cocher du marquis en se disputant la conduite d’un panier de bouteilles de cidre ; Baget a raisonné scientifiquement sur la blessure.
Ou plutôt ce monument existe, mais par fragments ; et comme un esprit, unique et substantiel est empreint en tous ces fragments épars, le lecteur attentif, qui lit Diderot comme il convient, avec sympathie, amour et admiration, recompose aisément ce qui est jeté dans un désordre apparent, reconstruit ce qui est inachevé, et finit par embrasser d’un coup d’œil l’œuvre du grand homme, par saisir tous les traits de cette figure forte, bienveillante et hardie, colorée par le sourire, abstraite par le front, aux vastes tempes, au cœur chaud, la plus allemande de toutes nos têtes, et dans laquelle il entre du Goethe, du Kant et du Schiller tout ensemble. […] Si le hasard conduit encore les pas du satyre vers elle, elle s’enfuira comme auparavant, mais plus lentement, et peut-être retournera-t-elle la tête en fuyant ; et quand le satyre l’atteindra, elle ne l’égratignera plus ; elle dira qu’elle va crier, mais elle ne criera plus ; elle n’appellera plus sa mère.
Les extravagances de d’Holbach se rapprochent beaucoup des extravagances qui fourmillent dans la tête et les écrits de ces autres philosophes si indulgemment acceptés. […] Sainte-Beuve lui-même en tête des œuvres complètes de Chateaubriand (chez MM.
Nous désirions qu’il prît la tête du progrès ; qu’il ne laissât pas la société, un instant unie dans une sympathie héroïque, se débander de nouveau et se dissoudre ; qu’il gardât, quelque temps du moins, leur prestige à ces idées de liberté qui n’avaient pas encore failli. […] Voir, sur cette Profession de foi, ce qui est dit dans l’Avertissement en tête de ces Mélanges, page 344.
Une petite famille de douteurs (ceux qui trouvent que le doute est un mol oreiller pour une tête bien faite sont rares, surtout en littérature), une petite famille de douteurs tourmente l’école dogmatique. — Nous vous mettons au défi, lui disent-ils, de prouver une seule de vos théories. […] Si vous dites, pour citer une théorie qui jouit aujourd’hui d’une faveur incroyable, non seulement parmi les pauvres sols tout éplorés qu’Alfred de Musset traîne à ses talons, mais auprès des esprits les plus graves de notre époque, si vous dites que le vrai poète doit être une espèce de don Juan fatal, victime prédestinée de cet insatiable besoin d’aimer qu’on appelle le génie, et semblable au pélican qui donne à ses petits son propre cœur en pâture, s’il vous plaît de répéter cette déclamation, nous vous laisserons faire, et, quand vous aurez fini, nous vous rappellerons simplement l’admirable possession de soi d’un Cervantes et surtout d’un Shakespeare, qui dans la force de l’âge et du talent, cesse tout à coup d’écrire et se met à cultiver son jardin, comme Candide, après avoir eu la tête traversée par un effroyable torrent d’idées et d’images, dont quelques flots auraient suffi pour faire perdre l’équilibre à la plus ferme de nos cervelles.
Soyons des savants d’abord, faisons de l’exégèse jusqu’au mal de tête inclusivement ; puis dans un état de grâce céphalalgique, entonnons un Te Deum. […] Le vrai roman de la jalousie serait : un amant vierge, une maîtresse vierge, ils se prennent, et la jalousie commence avec l’amour, parce que l’amour se voudrait un, et qu’ils sont deux, et que le spasme même divise, est jouissance, est égoïsme, parce que l’amant de la maîtresse la plus prise peut toujours serrer dans ses mains le front de son amie et dire comme un personnage de Shakespeare : « Que se passe-t-il dans cette petite tête ?
Un « avis au public » disait en tête du nº 2 de la deuxième année (10 janvier 1886) : « Le Scapin est définitivement organisé pour vivre. […] « La poésie, qui est la plus haute et la plus pure expression de l’Art, doit tenir la tête de la caravane intellectuelle… On a parlé de Déliquescence, d’Évanescence, de Décadence.
— qu’à l’historien qui voit la portée de ce mariage avilissant, et au moraliste qui sait que toute mésalliance est, sur la tête de la noblesse, un coup de hache qui coupe mieux que celle de Richelieu ! […] Du moins, il a fait un tableau du mariage du marquis de Grignan et du supplice de la malheureuse qu’il a épousée, et qui, pour l’avoir sauvé de la ruine, passa sa vie dans l’abandon et dans le mépris ; et ce tableau, digne d’un romancier, semble en promettre un… Quoiqu’il en puisse être, ces facultés d’imagination et d’observation dont le livre que voici a révélé l’existence dans un auteur qui avait paru moins brillamment et moins richement doué, ces facultés, qui ont donné à ce livre nouveau un genre de piquant qu’on n’était pas accoutumé de trouver en un livre d’histoire, prendront-elles assez de développement et de place dans la tête du mâle auteur du Cardinal de Bernis, pour l’entraîner un jour hors d’une voie marquée par un livre si ferme et si exclusivement historique, ou continuera-t-il de les consacrer à l’histoire ?
Enfantin représente la foi, la volonté, le consentement de plusieurs, en faisant la déclaration scandaleuse qu’il vient d’opposer tout à coup à l’enseignement d’un prêtre catholique, orthodoxe et respecté, nous dirons qu’il nous importe, à nous chrétiens, de savoir le danger qui nous menace, et si tout cela, comme nous le pensons bien plutôt, n’est que rêverie de visionnaire attardé qui ne peut guérir de son mal de jeunesse, il importe qu’on le sache aussi, afin que justice soit faite encore une fois de cette folie qui repousse, après vingt-trois ans, comme un polype indestructible, dans les têtes dont on le croyait arraché, et qu’enfin on n’y revienne plus ! […] Campée audacieusement à la tête d’une théorie comme l’aurait lancée Saint-Simon tout seul, ce gentilhomme impertinent et dépravé, qui se croyait sorti de la cuisse de Charlemagne, dont il descendait peut-être par Eginhart, cette idée dans sa crudité eût probablement révolté jusqu’aux vices d’un temps aussi admirablement couard que le nôtre, sans le travail de haute confusion et d’immense hypocrisie que vient lui faire subir M.
En poésie, la littérature de 1830 n’a pas dit le dernier mot des choses, et déjà, sur une tête jeune et ardente comme celle de M. Bouilhet, la longue chevelure des Samsons du Romantisme d’il y a trente ans fait l’effet à son tour de cette fameuse perruque qu’on croyait voir alors sur la tête de M.
Il retourna la tête et affecta de ne pas m’entendre. […] Il composait souvent ses pièces de tête, les apprenait par cœur et les écrivait ensuite. […] Ce qu’il y a de plus curieux, c’est que, lorsqu’on lui proposait une critique, il faisait les rat ures dans sa tête et oubliait ensuite totalement ce qu’il avait voulu effacer. […] X. nous transporte en plein désert, dans un poste avancé, dont le pauvre commandant, affolé par la coquetterie d’une infernale Parisienne, perd la tête et se suicide. […] Un prédicateur raillait certainement cet abus des énumérations et des divisions, quand il disait : « Il y a, messieurs, trois têtes coupées dans les Écritures : la première, tête en pique ou tête de Goliath, signifie l’orgueil ; la seconde, tête en sac ou tête d’Holopherne, est le symbole de l’impureté ; la troisième, tête en plat ou tête de saint Jean, est la figure de la sainteté.
Champfleury regarderait, j’en suis sûr, comme une injure la qualification de poète ; en tous cas, ce n’est pas moi qui la lui jetterai à la tête. […] … Il en sera ce que Dieu voudra ; nous sommes prêt à tout, et nous tenons dès aujourd’hui notre tête à la disposition de M. […] Le romantisme, n’ayant plus un seul cheveu sur la tête, s’en va tous les jours frapper à la porte de l’Institut pour y acheter, quoi ? […] Barbara aura beau faire : le talent de son ami, je devrais dire de son modèle, le dépassera éternellement de plusieurs têtes. […] Je ne dirai pas un mot du Rideau, billevesée sans queue ni tête, où l’auteur a essayé du fantastique à sa manière.
Outre le parti de l’opposition et le parti du ministère, il y en a un troisième qu’on peut appeler des anglicans, et à la tête duquel se trouve M. […] Cette famille, à qui l’on ne pouvait reprocher que ses malheurs, n’avait pas sur le vaste globe un seul coin de terre où elle osât reposer sa tête. […] Quand l’auteur parle ensuite des ouvrages de Rollin, et qu’il entre dans des discussions importantes, il montre un esprit nourri de bonnes doctrines, et une tête capable de concevoir des idées fortes et sérieuses. […] » Louis prit le billet, et, le jetant par-dessus sa tête, répondit à haute voix : « Quand il plaira à Dieu. […] Rien ne me pourrait persuader que Bossuet n’eût pas une tête capable de conduire un royaume, et que le judicieux et sévère Boileau n’eût pas fait un excellent administrateur.
Son Livre des Loix civiles dans leur ordre naturel, excellent dans son espece, très-estimé de ceux qui étudient le Droit & la Morale, n’est point dépourvu du mérite littéraire, par la maniere pure & lumineuse dont il est écrit, & sur-tout par l’Introduction qui est à la tête de l’Ouvrage.
Monsieur Nattier, vous ne connaissez pas les têtes de vos enfants ; certainement elles ne sont pas comme cela.
Rigoley de Juvigny en a donné une nouvelle édition avec des notes, à la tête de laquelle est un Discours préliminaire dont nous aurons occasion de parler à l’article de cet Editeur.
Il n’a cherché qu’à être utile ; & si son nom ne se trouve pas toujours à la tête de ses Ouvrages, qui ne sont que des Compilations, le Public ne doit pas ignorer qu’il lui a l’obligation de six Dictionnaires formant vingt-deux volumes.
Dumas au jeune époux assis au chevet de la jeune accouchée : « Tu baisses la tête. […] A l’heure des jalousies suprêmes, quelle idée lui traverse la tête ? […] Ce qui frappait d’abord dans cette physionomie d’une énergie singulière, c’étaient les yeux, un peu à fleur de tête, et très bleus. […] Pour certaines têtes il est la vie elle-même, et c’est la vie qui est un mauvais songe. […] Or, il n’est rien de plus différent que cette vision-là de l’incomplète, de la vague hantise d’images qui traverse la tête obscure de l’homme ordinaire.