Calcraft, le bourreau » : — « Il y a des localités dans ce pays éclairé où, si vous prononcez le nom de Shakespeare, on vous répondra : « Je ne sais pas quel peut être ce Shakespeare autour duquel vous faites tout ce bruit, mais je parie que Hammer Lane de Birmingham se battra avec lui pour cinq livres. » Mais on ne se trompe pas sur Calcraft. » (Daily-Telegraph, 13 janvier 1864.) […] Des hommes éminents de tous les pays, représentants de l’intelligence en France, en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en Italie, complètent ce comité, à tous les points de vue excellent et compétent.
Une affaire judiciaire et politique, après avoir bouleversé le pays, marqua une division nouvelle des esprits. […] Remy de Gourmont disait autrefois : « L’instinct abolit le génie… » Nous pourrions ajouter : « la France est un pays de tradition, d’élégance, de méthode… Elle a préparé la victoire d’un art aux lignes parfaitement délimitées… » Gardons-nous de l’oublier.
Plus vers la gauche à côté d’elle, nonchalamment étendu sur un bout de sopha, son mari ou son amant, les maris de ce pays-là ressemblent peut-être mieux qu’ici à des amans. […] Substituez aux figures de Le Prince des français ajustés à la mode de leur pays, et vous verrez combien les mêmes tableaux exécutés de la même manière perdront de leur prix, n’étant plus soutenus par des détails, des accessoires aussi favorables à l’artiste et à l’art. à la jolie petite femme du concert substituez une de nos élégantes avec ses rubans, ses pompons, ses falbalas, sa coëffure ; et vous verrez le Bel effet que cela produira, combien ce tableau deviendra pauvre et de petite manière.
Notre premier mouvement que la politesse même a peine à reprimer en beaucoup de pays, est de rire de lui et de le contrefaire. […] Il est vrai que cette uniformité de rithme n’a point empêché le succès de nos poëmes dramatiques en France et dans les pays étrangers ; mais ces poëmes qui n’ont que deux mille vers sont assez excellens pour le soutenir contre ce dégoût.
Dans les traités diplomatiques le français n’a jamais eu à lutter que contre le latin ; à présent cette langue est celle de tous les pays policés, de la bonne compagnie de tous les états de l’Europe. […] Nos soldats laissent partout la langue française, et ne rapportent de nulle part les langues des pays où ils ont séjourné.
Le Pays, 20 février 1862. […] il aima mieux « pleurer sur son pays ».
Toutefois, sous l’empreinte originale des personnalités, il sera possible de retrouver, dans les œuvres d’un pays et d’un temps, les traces d’un même esprit ; ces notions communes qui, malgré les divergences des pensées personnelles, se seront imposées aux unes comme aux autres, on dira légitimement qu’elles « règnent ». […] À quel résultat nous conduit en effet l’histoire des partis et des formes politiques au xixe siècle dans les différents pays d’Europe ?
Ce livre s’appelle Don Quichotte de la Manche, et la popularité durable qu’il s’est acquise est à la fois la gloire et le châtiment du pays qui l’a produit. […] Est-ce parce qu’elles sont trop exclusivement espagnoles, qu’elles nous ramènent trop obstinément à un passé disparu, qu’elles peignent trop partialement un certain homme particulier qui n’a été que d’un temps et d’un pays ? […] On a là sous les jeux la topographie vivante, pour ainsi dire, du pays où vécut et combattit don Quichotte. […] Rappelez-vous encore l’histoire du captif et les louanges prodiguées à la belle Zoraïde pour avoir trahi son pays, son père et sa religion. […] D’un œil clairvoyant, il découvrit la misère profonde de toute cette grandeur et la folie de ce dévouement à des chimères, et il n’osa pas condamner son pays.
Le vrai bénéfice de l’expérience devrait être de savoir distinguer, dans des cas qui sembleront toujours différents, ce qu’il y a au fond de semblable, et de démêler la bonne voie dans un pays neuf.
Cette fois, ils pourraient rencontrer la gloire et mériter la reconnaissance du public : car, il ne faut pas s’y tromper, malgré ses goûts positifs et ses dédains apparents, le public a besoin et surtout avant peu de temps aura besoin de poésie ; rassasié de réalités historiques, il reviendra à l’idéal avec passion ; las de ses excursions éternelles à travers tous les siècles et tous les pays, il aimera à se reposer, quelques instants du moins, pour reprendre haleine, dans la région aujourd’hui délaissée des rêves, et à s’asseoir en voyageur aux fêtes où le conviera l’imagination.
Si, par ces deux Chambres, organes de deux intérêts divers, il entendait seulement : 1° une Chambre représentant plus particulièrement la propriété, l’âge, les grands services rendus au pays, l’illustration acquise, tout ce qui fait qu’on se rattache plus ou moins directement à la conservation ; 2° une Chambre active, énergique, renouvelée souvent, retrempée dans le peuple, sans aucun cens d’éligibilité, résultant de l’adjonction des capacités et d’un cens électoral très bas, que chaque progrès nouveau, apporté dans l’instruction et la moralité des masses, permettrait de baisser encore ; si M.
Croyons-en la gratitude de Montaigne : « Surtout je lui sais bon gré, dit-il d’Amyot, d’avoir su trier et choisir un livre si digne et si à propos, pour en faire présent à son pays.
Toutefois que, à suivie la propriété de la langue française, elle est si diverse en soi selon les pays et régions, voire selon les villes d’un même diocèse, qu’il est bien difficile de pouvoir satisfaire à toutes oreilles et de parler à tous intelligiblement.
Donnons une analyse sommaire de cette pièce, où nous nous trouverons, du reste, en pays de connaissance.
» En somme, la France reste encore le pays de Voltaire.
La vie, qui est là devant vous comme un pays inconnu et sans limites, je l’ai parcourue ; je n’en attends plus grand chose d’imprévu ; ce terme, que vous croyez à l’infini, je le vois très près de moi.
Le triomphe de ces étrangers sur la littérature ethnique de nos pays nous semble plus terrible et mauvaise que l’invasion dos conquérantes armées allemandes.
Il faudrait pour cela une hardiesse d’imagination, une force d’esprit dont on ne trouve guère d’exemples que parmi les inventifs bourreaux du Japon, et peut-être de quelque autre pays.
Ce qui perdit celui-ci, ce fut moins sa philosophie huée sur le théâtre, ce furent moins ses maximes tournées en ridicule, que sa façon libre de s’expliquer sur la religion & sur le gouvernement de son pays.
Il y a un coquillage dans la mer de mon pays qu’on appelle le Bernard l’Ermite.
Il est du pays de Rousseau, de Tronchet, de madame Necker, de M.
Dans un pays de la forte nationalité du nôtre, qui est tout l’univers avant d’être français, et dont les gentilshommes — s’il y a encore des gentilshommes — mettent pour courir les culottes d’un jockey anglais, il y a dix poètes pour le moins, à cette heure, de la force ou plutôt de la faiblesse de Leopardi, et dont on ne s’occupe pas, avec raison, du reste, mais par la seule raison qu’ils ne sont pas des Italiens !
Les Chants du Passé (Pays, 20 juillet 1854).
Mais c’est une des meilleures parties de l’originalité de Victor Hugo que la façon dont il a su parler des enfants, et cela dans un pays où les enfants tiennent beaucoup de place dans la famille, mais où ils n’en tiennent aucune dans la littérature. […] Et je n’attache pas plus d’importance qu’il n’en faut au pays d’origine d’un écrivain : deux écrivains peuvent être nés dans le même pays ou dans la même ville, et être extrêmement différents, ou même n’avoir entre eux aucun point commun. Mais si l’influence du pays d’origine, du terroir, est quelque chose de difficile à démêler, il y a une influence qui est très certaine, qu’on voit s’appliquer constamment : c’est l’influence du milieu, l’influence de l’atmosphère dans laquelle on a vécu. […] Aussi, la poésie philosophique, dans tous les pays, n’a-t-elle donné lieu qu’à un nombre d’œuvres fort restreint. […] Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits, Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve, Sans repos, sans sommeil, il atteignit la grève Des mers, dans le pays qui fut depuis Assur.
Fernand Xau, en préparant le repas du soir, se plaint vivement qu’il n’y ait ni cafés, ni bureaux télégraphiques dans le désert et se répand en plaisanteries gaies contre la routine de ces pays incomplètement civilisés. […] Il s’est fait de son art un refuge sourd à toutes les petites passions, à tous les intérêts mesquins, aux luttes stériles dans lesquelles vont s’épuisant et s’écroulant la dignité et la force et la gloire d’un pays. […] Sous prétexte d’analyse, de psychologie, de morale, de saine littérature, ils s’installent dans les œuvres d’autrui, à peu près comme des soldats envahisseurs dans un pays qu’ils ont ravagé et conquis. […] Donc je ne demanderais pas mieux que de faire amende honorable et, pour rentrer en grâce auprès des jeunes de mon pays, je serais assez décidé à biffer, publiquement, d’un trait de plume — qu’est-ce que cela me coûterait ? […] Un homme important du pays m’accompagnait.
Sans doute l’imbécillité de l’empire nous lançait sans préparation suffisante dans une guerre qui répugnait au pays. […] C’est pourquoi un climat, un pays, un horizon, une chambre, ont souvent une importance décisive. […] Reste, il est vrai, à examiner si les cordonniers et les tailleurs, par exemple, n’auraient pas le droit de se plaindre ; eux aussi parfois n’arrivent qu’à la misère, après trente ans de travail, sans pourtant se croire en droit de dire au pays : « Je n’ai pu amasser du pain, donne-m’en ! […] À cette heure, l’idée la plus haute que nous nous faisons d’un écrivain est celle d’un homme libre de tout engagement, n’ayant à flatter personne, ne tenant sa vie, son talent, sa gloire, que de lui-même, se donnant à son pays et ne voulant rien en recevoir. […] La mère, une Bohémienne, meurt la première, dans le regret de sa race et de son pays.
Le roi se fait le mercenaire de Louis XIV, et vend son pays pour une pension de 200000 livres. […] Un don surnage pourtant, la force, qui ne manque jamais dans ce pays, et y donne un tour propre aux vertus comme aux vices. […] Celui-ci, dans sa retraite à Sheen, puis à Moor-Park, s’amuse à écrire ; et il écrit comme parle un homme de son état, c’est-à-dire fort bien, avec dignité et avec aisance, surtout lorsqu’il parle des pays qu’il a visités, des événements qu’il a vus, des divertissements nobles qui occupent ses heures604. […] Et, pour tout couronner, il a prononcé ce fameux discours sur Warren Hastings, la meilleure harangue qu’on ait jamais composée ou entendue en ce pays. » Toutes les règles ordinaires se renversaient pour lui. […] I hear he pays as many annuities as the Irish tontine ; and that, whenever he is sick, they have prayers for the recovery of his health in all the synagogues.
C’est le colosse de Pors-Aven, un pays où les petits hommes ont cinq pieds six pouces. […] Mais si elle ne se modifie pas essentiellement, elle se transforme avec le milieu, avec l’époque, avec le pays. […] Pour décrire cette nature une et diverse des pays de France, chacun d’eux a trouvé l’épithète vraie, le verbe et le mot qui peignent, et M. […] Marius Topin, que leurs œuvres appartiennent si bien aux pays décrits par eux qu’ils semblent traduits de la langue même de ces pays. […] La Moderne Babylone, Jacques Bonhomme chez John Bull, Au pays des brouillards, etc.