/ 2092
1114. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre IV. Chateaubriand »

Bonaparte le vit, et voulut en décorer la France qu’il reconstruisait : Chateaubriand se prêta au bien qu’un autre grand homme lui voulait ; il se laissa nommer premier secrétaire à l’ambassade de Rome, puis ministre dans le Valais. […] Joubert (1754-1824)) fut nommé par son ami Fontanes inspecteur général de l’Université.

1115. (1889) Les premières armes du symbolisme pp. 5-50

……………………………………………………………………………………………… Parmi les écrivains français dont vous voulez restaurer la langue, vous nommez François Rabelais, Philippe de Comynes (et non point Commines, ainsi que vous l’écrivez), Villon et Rutebœuf, « écrivains libres, dites-vous, et dardant le terme acut du langage, tels des toxotes de Thrace leurs flèches sinueuses ». […] Parmi ceux-ci vous nommez Vaugelas et Boileau.

1116. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre cinquième »

La nouveauté, ce fut d’en avoir fait un troisième pour Cléonice, suivi d’un quatrième pour diverses beautés qu’il ne nomme pas. […] Ailleurs, parlant du plaisir pieux que trouvait saint Louis à lire les Écritures, et comparant son respect pour les livres sacrés au respect d’Alexandre pour les poèmes d’Homère, il dit : Il les tenoit enclos comme un riche trésor Dans un coffre odorant de cèdre et de fin or : Il les vouloit nommer la fleur de ses délices L’aiguillon des vertus et la bride des vices.

1117. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre dixième. »

Je ne sais si c’est la tyrannie ou la liberté qui donna naissance à l’apologue ; je me borne à remarquer qu’on a goûté ce genre dans des pays et dans des temps fort divers, et que de toutes les conventions littéraires qu’on nomme genres, il n’en est aucune dont s’accommode un plus grand nombre d’esprits. […] Le fabuliste n’a qu’une épithète pour peindre un personnage ; souvent même il se borne à le nommer.

1118. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « I »

Sa doctrine éthique est la Résignation, ce qu’il nomme volontiers la Sainteté ; il explique l’amour passionné qui mène à la mort quand il ne peut assouvir ses désirs, comme une aberration, comme un manque d’équilibre entre les forces de l’individu et la nécessité de perpétuer le genre (II, 636). […] Dans la patrie même d’Isolde, en Irlande, il y a près de Dublin un village qui se nomme Chapel Isolde.

1119. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XII, les sept chefs devant Thèbes. »

À chaque chef nommé par l’Espion, Étéocle oppose le guerrier qu’il juge capable de lui résister ; à chaque signalement démesuré qu’il en trace, il fait une fière réponse de soldat habitué à mépriser les bravades. […] Certes l’auguste Justice serait mal nommée si elle venait en aide à cet homme ; mais elle ne l’a jamais jugé digne de son regard.

1120. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur de Latouche. » pp. 474-502

Ces fleurs se nomment en allemand Wergiss mein nicht, Ne m’oubliez pas ! […] M. de Latouche avait toujours soin d’entrer au balcon au moment de ces deux scènes, pour déplorer ces murmures, pour s’en étonner ; puis il s’évanouissait avant le premier bravo qui n’allait pas tarder ; de sorte que le lendemain, quand il revoyait son cher ami l’auteur, il avait droit de le désoler, tout en s’irritant devant lui de l’injustice de ce sot public. — Mme Sophie Gay, très liée dans un temps avec M. de Latouche, ne le nommait jamais que mon ennemi intime.

1121. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1856 » pp. 121-159

Il nous parle très curieusement de la religion laissée par Robespierre chez des amis, nous donnant des détails sur un nommé Henri Clémence, juré au Tribunal révolutionnaire, et qui, devenu maître d’école sous la Restauration, avouait, dans le vin, son culte pour l’Incorruptible, mélangé de l’apologie franche de la guillotine. […] 21 novembre Nous allons voir aujourd’hui un nommé Chambe, un ferrailleur auvergnat qui demeure rue de l’École-Polytechnique.

1122. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre III. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. » pp. 32-86

Il parle de la résurrection d’un nommé Lisan, qui s’étoit pendu parce qu’il avoit perdu un procès qu’il avoit avec son frere. […] Le Grand Maître de l’Ordre de Malthe, l’avoit nommé en 1715.

1123. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’avenir du naturalisme »

Cette cause prochaine, comme il la nomme, n’est rien autre chose que la condition physique et matérielle de l’existence ou de la manifestation des phénomènes… Les corps vivants… sont tour à tour ramenés et réduits au mécanisme général de la matière. »‌ Nous pouvons saisir par ces quelques phrases du savant, éclairées par le commentaire de l’homme de lettres, la pensée même de Claude Bernard. […] On nomme les choses et les êtres par dos vocables artistement choisis, et l’art ne manque jamais d’accorder les plus rudes créatures au bon ton de la société.

1124. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Charles Nodier après les funérailles »

Nommé il y a dix ans à l’Académie française, il y trouva une carrière toute préparée et enfin régulière pour ses facultés sérieuses, pour ses études les plus chéries.

1125. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre III. Du récit des faits. — Antécédents et conséquents. — Causes et effets »

Mais tenons-nous-en à l’usage commun de la langue : sans prétendre mesurer à la rigueur à quel point ce que nous nommons cause est vraiment cause, il suffit, pour notre sujet, que notre raison n’est pas satisfaite, tant qu’elle n’a pas expliqué bien ou mal pourquoi les choses sont comme elles sont et ce qui en résulte.

1126. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre I. Les origines du dix-huitième siècle — Chapitre I. Vue générale »

On nomme encore les anciens avec éloge : c’est que l’éducation classique subsiste dans les collèges, et fait partie des « perfections » nécessaires à l’homme du monde.

1127. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre I. Les origines du dix-huitième siècle — Chapitre II. Précurseurs et initiateurs du xviiie  siècle »

Mais Fontenelle trouva sa vraie voie lorsqu’il composa ses Entretiens sur la pluralité des Mondes (1686), puis lorsque, ayant été nommé secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences (1697), il écrivit l’Histoire de l’Académie et les Éloges des Académiciens : il entra alors tout à fait dans son rôle, qui était d’être le maître de philosophie des gens du monde, d’introduire la science dans la conversation des femmes.

1128. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre II. La tragédie »

Voici l’affadissement : Zénobie se fait nommer Isménie ; Pharasmane et Arsame ignorent qu’ils l’ont, l’un pour belle-fille, et l’autre pour belle-sœur.

1129. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Édouard Rod »

Rod le nomme de son vrai nom : « Ah !

1130. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236

La duchesse de Richelieu fut nommée dame d’honneur à la place de madame de Montausier, peu de temps après sa mort.

1131. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — II. La versification, et la rime. » pp. 257-274

Le Télémaque a fait renouveller la première question agitée, en 1663, par un écrivain obscur, nommé Pierre de Bresche, dans son ouvrage intitulé, le Mont-Parnasse.

1132. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340

Les peintres mêmes diront qu’il est en eux un sentiment subit qui dévance tout examen, et que l’excellent tableau qu’ils n’ont jamais vû, fait sur eux une impression soudaine qui les met en état de pouvoir, avant aucune discussion, juger de son mérite en general : cette premiere apprehension leur suffit même pour nommer l’auteur du tableau.

1133. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre II. Mme Le Normand »

Tout le monde la nomme, c’est Mme Le Normand, la nièce de Mme Récamier.

1134. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « La Société française pendant la Révolution »

., et d’en nommer successivement les personnages ?

1135. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « César Daly »

Moi aussi, je pense comme Daly que l’art est un symbole, — l’expression symbolique des hautes convenances d’ordre et de vérité souveraine, la prescience universelle des choses qu’il faut nommer et connaître, l’inventaire innocent du bien et du mal, de ce qu’il faut imiter et de ce qu’il faut écarter.

1136. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Antoine Campaux » pp. 301-314

dit-il, voilà juste la molécule qui a produit tel grand homme qu’il vous nomme sans peur.

1137. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Maintenon » pp. 27-40

Ici, qui n’a pas nommé madame de Maintenon ?

1138. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVI. M. E. Forgues. Correspondance de Nelson, chez Charpentier » pp. 341-353

Si on lit son livre d’aujourd’hui comme nous venons de le lire, après celui d’un autre que nous allons nommer, on reconnaît en son ouvrage bien moins présente la Correspondance qu’il affirme que la vieille biographie de Southey dont il ne parle pas.

1139. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Nelson »

Si on lit son livre après celui d’un autre que nous allons nommer, on reconnaît, en son ouvrage, bien moins présente la Correspondance qu’il affirme que la vieille biographie de Southey dont il ne parle pas.

1140. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Collé »

Honoré Bonhomme a dans ses jugements sur Collé un embarras et des timidités inconnus aux éditeurs, ces gaillards d’aplomb (et quelquefois de plomb), qui ne doutent de rien, qui vont toujours ravir le monde avec le livre qu’ils publient et se faire nommer comme Titus : les délices du genre humain !

1141. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Mademoiselle de Condé »

Mademoiselle de Condé se retira en Lithuanie ; mais, avec la permission de ses supérieures, elle rejoignit en Angleterre son père et son frère, après neuf années de séparation… Seulement, toujours religieuse, plus religieuse encore que fille et sœur, elle entra, là, dans un couvent de Bénédictines, qu’elle ne quitta que pour revenir en France, où elle fut nommée Supérieure de l’Ordre du Temple sous le nom de Marie-Joseph de la Miséricorde.

/ 2092