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687. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mauclair, Camille (1872-1945) »

Il y a aussi un volume presque de ces poésies éparses (Sonatines d’automne) dans différentes publications, parmi lesquelles ces inoubliables vers libres publiés par la Revue blanche.

688. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Renaud, Armand (1836-1895) »

Sainte-Beuve, subtilement, discernait dans l’œuvre de ce poète, trois « manières » très différentes.

689. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 245-247

Nous pouvons prédire, d’après les différens morceaux qu’il nous en avoit lus, & d’après sa maniere d’écrire en François, qui approche beaucoup de celle de Tacite en latin, que cette Traduction sera digne de l’original.

690. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 400-402

Bien différent de ces esprits qui errent au hasard, voltigent sur tous les objets, l’imagination n’a jamais égaré sa plume.

691. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 418-420

On peur, par cette raison, le placer entre Quinault & la Mothe, en distinguant les différentes nuances qui les caractérisent tous trois.

692. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 134-135

Il étoit naturel que l’Abbé Desfontaines fût sensible à la dégradation des Lettres ; personne ne connoissoit mieux que lui les regles & les raisons des regles ; personne ne les développoit avec plus de finesse, d’agrément & de clarté ; personne ne saisissoit avec autant de précision les différens degrés du beau & les moindres nuances du ridicule ; l’œil sans cesse ouvert sur les moindres défauts, il les sentoit vivement, & ne faisoit grace à rien.

693. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 280-282

Il voulut encore innover dans le Sonnet, en composant les deux quatrains sur des rimes différentes.

694. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 328-330

Par ce moyen, en jugeant des différens symptomes, en comparant le caractere des Ouvrages d’un temps avec le caractere de ceux d’un autre, il seroit facile de savoir au juste si la maniere actuelle est préférable à celle qui l’a précédée.

695. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — O. — article » pp. 430-432

L’Auteur y développe, y discute, avec autant de sagacité que de justesse, tous les événemens, toutes les intrigues, toutes les manœuvres, tous les motifs, toutes les ressources, toutes les passions qui ont produit tant de vicissitudes dans cette Isle célebre, & dont le Gouvernement a fourni tant de tableaux différens.

696. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 84-86

Si ses talens littéraires n'égalent pas ses talens politiques, c'est qu'il est difficile d'être supérieur dans deux genres différens.

697. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 180-182

Ses Romans, bien différens de cette foule de Productions bizarres, prodiguées avec tant de fécondité, parce qu’il est aisé d’être fécond en ce genre, sont des chef-d’œuvres d’instruction & d’amusement.

698. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 346-348

Ces sentimens, trop marqués en différens endroits dans son Histoire, firent naître des doutes sur sa catholicité, & le firent accuser par plusieurs Ecrivains, d'être secrétement du parti pour lequel il montroit tant d'indulgence.

699. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Mystères. » pp. 35-37

Ces pèlerins, allant par troupes et s’arrêtant dans les places publiques, où ils chantaient, le bourdon à la main, le chapeau et le mantelet chargés de coquilles et d’images peintes de différentes couleurs, faisaient une espèce de spectacle qui plut, et qui excita quelques bourgeois de Paris à former des fonds pour élever un théâtre où l’on représenterait ces moralités les jours de fêtes, autant pour l’instruction du peuple que pour son divertissement.

700. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre premier. De l’Écriture et de son excellence. »

Le Nouveau Testament, si différent de l’Ancien par le ton, partage néanmoins avec celui-ci cette étonnante originalité.

701. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre IV. Suite des Philosophes chrétiens. — Publicistes. »

Nous avons fait, dans ces derniers temps, un grand bruit de notre science en politique ; on dirait qu’avant nous le monde moderne n’avait jamais entendu parler de liberté, ni des différentes formes sociales.

702. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »

Ce sont là des éléments communs à toutes les langues ; elles s’en servent de mille façons différentes ; chacune a ses lois et ses usages particuliers, son alphabet, son vocabulaire et sa syntaxe. […] Des considérations qui précèdent il résulterait que la musique intérieure seule, à l’exclusion de la parole intérieure proprement dite, est souvent et volontiers impersonnelle, que seule elle s’enrichit volontairement d’un grand nombre de timbres différents, étrangers à nos facultés productrices. […] Au lieu d’observer directement notre état présent, interrogeons nos souvenirs ; ce mode d’observation, qui échappe à l’objection précédente142, nous donnera un résultat tout différent : toutes les fois que je me suis remémoré mes paroles intérieures les plus récentes, je les ai trouvées pures de tout élément tactile. […] Nous arrivons maintenant à un dernier caractère, tout différent des précédents, à une association d’idées tout autre que l’association d’une sensation à une autre sensation ou d’une image à une autre image. […] Aussi, presque toujours nos phrases sont nouvelles, au moins comme phrases, et quand même la pensée n’a rien de nouveau ; les mots, au contraire, sont répétés pour la millième fois ; ils ont déjà servi souvent dans des phrases différentes.

703. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XXIII. Des sympathies anarchistes de quelques littérateurs » pp. 288-290

(Je prends ces noms sans arrière ni ironique pensée, comme d’esprits d’à peu près même force mais d’orientation différente.)

704. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 340-342

Depuis la derniere, il a publié différentes Pieces de Poésie, qui prouvent que ses talens ont fait des progrès sensibles vers la perfection.

705. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 441-443

L’Abbé de Villiers étoit bien différent, en cela, de nos Auteurs modernes, qui esperent toujours effacer ceux qui les ont précédés, & croient écrire pour la postérité, sans s’appercevoir que leur Siecle commence déjà à rougir des suffrages qu’une premiere surprise lui avoit arrachés.

706. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre premier. Que la poétique du Christianisme se divise en trois branches : Poésie, Beaux-arts, Littérature ; que les six livres de cette seconde partie traitent spécialement de la Poésie. »

influence qui a, pour ainsi dire, changé l’esprit humain et créé dans l’Europe moderne des peuples tout différents des peuples antiques.

707. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Sur les exercices, des. Cadets russes. » pp. 549-546

Sans cesse mêlés, conduits, éduqués par des instituteurs de différentes nations, ils apprendront, sans s’en apercevoir, à distinguer les hommes, non par leur croyance, mais par leurs vertus ; et comme dans les courtes instructions que le pope grec et le pasteur luthérien leur donnent, il n’est question ni de diable ni d’enfer, vos enfants n’auront pas le torticolis des nôtres. » FIN DU TOME TROISIÈME.

708. (1763) Salon de 1763 « [À mon ami Monsieur Grimm. » pp. 171-182

Toutes les sortes de goût, un cœur sensible à tous les charmes, une âme susceptible d’une infinité d’enthousiasmes différents, une variété de style qui répondît à la variété des pinceaux ; pouvoir être grand ou voluptueux avec Deshays, simple et vrai avec Chardin, délicat avec Vien, pathétique avec Greuze, produire toutes les illusions possibles avec Vernet.

709. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (2e partie) » pp. 177-248

III Sous le Directoire la proscription avait cessé, les différents clergés professaient librement chacun leur foi, et, se faisant une libre concurrence par la persuasion dans l’esprit des populations chrétiennes, étaient également inviolables dans l’exercice purement spirituel de leur ministère. […] Enfin, après mille manœuvres de ses confidents contrariés par ce qui restait de décorum républicain dans les différents corps représentatifs, la douce violence est opérée, et, après avoir deux fois repoussé la couronne comme César au Cirque, le général Bonaparte passe du titre de premier Consul au titre de Consul à vie, et du titre de consul à vie à la prochaine proclamation de l’empire héréditaire. […] Nous avons écrit nous-même cette tragédie historique d’après les témoignages les plus irrécusables ; d’autres témoignages surgissent tous les jours des Mémoires posthumes des confidents du gouvernement consulaire ; ces Mémoires laissent peu de doute sur les vrais motifs du meurtre, motifs très différents de ceux que prête trop complaisamment M.  […] Thiers peint les évolutions des différents corps constitués pour se prêter aux desseins secrets du maître, pour le devancer ou pour revenir sur leurs pas au signe souvent énigmatique de sa physionomie, n’est que l’histoire des bassesses des peuples, égales, hélas ! […] Thiers ici ne peint pas d’un mot, comme Tacite, mais il produit par un autre procédé le même effet que l’historien romain : il décompose si bien les différents mobiles de toutes ces abjections de caractère et de toutes ces apostasies de principes, dans les républicains assouplis de la Convention, qu’il rassasie son lecteur d’indignation, de dégoût et de mépris, ce supplice de l’histoire.

710. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juillet 1885. »

Théoriquement, la différence est donc telle, absolue : eussent ils été écrits en la même époque, Lohengrin et Tristan seraient, par leur forme, Wagner l’a dit, plus différents que le Barbier et Lohengrin. […] Ainsi Wagner, aujourd’hui, dans ce pessimisme de tous les esprits « différents » nous apporte le Saint-Gral splendide de la consolante Vérité. […] Si nous considérons, dans son impression totale la plus profonde, le monde si complexe des formes créées par Shakespeare, avec l’extraordinaire relief des caractères que ce monde contient et qui s’y meuvent ; puis si nous comparons à ce monde le monde, également complexe, des motifs de Beethoven, avec leur expression si poignante et leur extraordinaire précision ; nous sentirons, alors, que chacun de ces mondes recouvre l’autre, entièrement, de telle sorte que nous verrons chacun d’eux contenu dans l’autre, bien qu’ils paraissent se mouvoir en des sphères absolument différentes. […] La science analyse son objet d’étude en séparant ses différents éléments constitutifs. […] Cette opposition se manifeste sous des termes différents : intelligence et sensibilité, intellect et intuition, cœur et tête, entendement et intuition.

711. (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286

Figurez-vous un certain nombre d’instruments de musique qui tous, à tour de rôle, donneraient la même note sur des timbres différents. […] Une autre personne trouverait pour illustrer le même texte des images toutes différentes. […] Lorsque nous regardons des figures qui se détachent en silhouette sur un fond de couleur différente, il nous semble qu’elles seules ont une forme. […] Si les anciens ont parfois atteint la perfection, nous pouvons l’atteindre aussi en nous engageant dans des voies différentes. […] On ne s’interdira pas de faire entrer dans une même composition divers objets dessinés à une échelle différente.

712. (1920) Essais de psychologie contemporaine. Tome II

Comme Schopenhauer et par des chemins à peine différents, M.  […] Les frères de Goncourt, si différents d’ailleurs de Beyle, lui ressemblent par ce paradoxe d’une imagination antidatée. […] Celui qui voudrait étudier chez ces auteurs des types d’âmes différents et curieux ne les rencontrerait pas dans leurs livres. […] Tout au plus, cette reconnaissance une fois faite, sera-t-il permis de chercher un principe de classement qui permette, non pas d’assigner des rangs, mais de distribuer en groupes les différentes formes de la pensée, comme les naturalistes distribuent en groupes les différentes formes de la vie animale. […] Tourguéniev nous présente un spectacle différent et dont l’analogue se trouve en Angleterre dans les romans de George Eliot.

713. (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Avant-propos »

Puis remontant de l’œuvre à l’ouvrier, nous nous proposions, en une seconde partie, de détailler les différents modes d’observation technique par lesquels un littérateur soucieux du vrai et désireux de science scrupuleuse, pouvait en acquérir les exactes notions.

714. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 285-288

Soit qu’il énonce les oracles du Très-Haut, soit qu’il fasse gronder le tonnerre sur la tête des Rois coupables, soit-qu’il entr’ouvre les abîmes sous les pieds des sujets rebelles ; soit que, sous un jour plus touchant, il dévoile les richesses de la miséricorde divine, il développe les routes de la Providence, il étale la magnificence de ses bienfaits : tous ces différens tableaux font éprouver au Lecteur des mouvemens qui élevent l’ame, un feu qui la pénetre, une sensibilité qui l’attendrit ; par-tout il voit une éloquence qui l’entraîne, des graces qui l’enchantent, une harmonie qui le séduit.

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