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454. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre II : Philosophie politique de Tocqueville »

De là vient que les uns réclamaient la liberté de la commune, la liberté de l’enseignement, la liberté de l’association, espérant ressaisir, ainsi leur influence perdue ; les autres, au contraire, que leurs principes auraient dû conduire à défendre toutes les libertés, ne voyaient dans certaines d’entre elles qu’un piège de la féodalité, du clergé et de l’aristocratie. […] Tandis que les écoles politiques de son époque combattaient pour ou contre le suffrage universel, il pénétrait plus avant, et, montrant dans la commune le noyau de l’État, il voyait dans la liberté communale la garantie la plus solide et de la liberté politique et de l’ordre public. […] C’était là, comme il le dit lui-même dans une lettre à M. de Kergorlay, « la plus vitale de ses pensées… Indiquer, s’il se peut, aux hommes ce qu’il faut faire pour échapper à la tyrannie et à l’abâtardissement en devenant démocratiques, telle est l’idée générale dans laquelle peut se résumer mon livre… Travailler en ce sens, c’est à mes yeux une occupation sainte. » Ce n’est pas seulement la liberté de l’individu, la liberté de la pensée, la liberté de la commune, que Tocqueville croyait menacées dans les sociétés démocratiques, c’est encore la liberté politique.

455. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Fervaques et Bachaumont(1) » pp. 219-245

C’est par ce milieu social que sont venus, des horizons les plus éloignés, deux esprits différents, qui se sont pénétrés pour cette assimilation incompréhensible d’une collaboration qui est un fait commun en littérature, mais auquel répugnera éternellement tout être d’une puissante originalité. […] L’un des plus réussis, c’est l’orgie des pétroleuses sous la Commune, au palais de la Légion d’Honneur, pendant que leurs hommes sont à la bataille. […] Il l’a crânement engagée ; car il y a toujours crânerie à publier, dans un pays de routine et d’idées communes, où les rabâcheries ont si souvent force de loi, un livre neuf d’inspiration et d’un accent jusqu’alors inconnu.

456. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lavergne, Antonin (1863-1941) »

Antonin Lavergne, m’ont plu par une certaine grâce facile et pourtant élégante, qui n’est pas commune chez les versificateurs d’aujourd’hui.

457. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 325

L'Histoire de ses Voyages est peu intéressante pour le commun des Lecteurs, parce qu'il parcourut peu de pays, & que la découverte des Livres rares, soit imprimés, soit manuscrits, fut son principal objet.

458. (1767) Salon de 1767 « Dessin. Gravure — Le Bas et Cochin »

Le Bas et Cochin Deux estampes de la IVe suite des ports de France, peints par Vernet . gravures médiocres, faites en commun par deux habiles gens, dont l’un aime trop l’argent, et l’autre trop le plaisir.

459. (1809) Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle

Gresset n’offre guère que des idées communes, mais sa position dans le monde faisait que ces idées étaient pour lui neuves et piquantes. Aussi ses vers, loin de paraître communs, ont-ils le charme du naturel et de la grâce. […] Tout cela ne lui est-il pas commun avec ceux qu’il n’approuvait pas ? […] Pendant toute sa vie, il s’occupa à leur trouver un centre commun, et en lisant ses ouvrages on voit combien cette importante question pesa sur son âme. […] Les journaux mirent la conversation en commun entre des milliers d’hommes ; ils leur apprirent à penser facilement et sans maturité.

460. (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492

Il est impossible de méconnaître le principe commun qui les anime, l’unité de leur méthode. […] Les lois qui président à son exercice composent la législation commune de tous les êtres intelligents. […] Ainsi les arts ont un but commun et des moyens entièrement différents. De là les règles générales communes à tous, et les règles particulières à chacun d’eux. […] Leur mère commune est la liberté.

461. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 173

On doit savoir gré à ce Naturaliste, de s’être chargé d’un ministere obscur dans l’idée du commun des Lecteurs, qui cependant suppose des connoissances propres à lui attirer l’estime des Savans.

462. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 210

Cette Histoire n’est cependant pas dépourvue de recherches, de méthode, de netteté ; qualités peu suffisantes pour attacher le commun des Lecteurs, & encore moins ceux qui ne goûtent les faits, qu’autant qu’ils sont présentés vivement & avec un coloris propre à les faire valoir.

463. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 505

Il est vrai que sa plume s’est beaucoup exercée sur des discussions théologiques, logiques, & que ces Productions ont subi le sort commun à tous les enfans de la dispute & de l’humeur, qui ne devroient pas naître & meurent toujours avec la honte d’avoir existé ; mais il n’est pas moins vrai que M.

464. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article »

Sa Dissertation, intitulée le Comédien, quoique sur un sujet peu intéressant pour le commun des Lecteurs, a eu la plus grande vogue, & est encore très-estimée aujourd’hui.

465. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais. Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie  siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. Paris, Firmin Didot, 1856. » pp. 376-411

En général, lorsqu’on peut étudier les proches parents d’un grand personnage ou d’un homme distingué, soit ses père et mère et aïeux, soit ses frères et sœurs, soit ses enfants, on est plus à même de le bien connaître, car on connaît la souche et la race ; on peut mieux juger de ce qu’il a dû au fonds commun, à la trame commune, et de ce qu’il y a ajouté ou de ce qu’il en a développé. […] Il ajoutait d’ailleurs, dans un sentiment très judicieux : L’Académie, en vous adoptant si jeune, non seulement s’assure une plus longue jouissance de vos talents, mais elle donne en votre personne un exemple propre à réveiller dans notre jeune noblesse le goût des belles-lettres, qui semble s’y éteindre peu à peu ; c’est ce qui nous fait craindre pour l’avenir un temps où la noblesse ne se distinguera plus du commun des hommes que par une férocité martiale. […] C’est ainsi qu’un petit-maître de l’ancien régime se transportait à Londres à grand bruit pour connaître les Anglais : il considérait curieusement ce qui se faisait à la Chambre des communes, ce qui se faisait à la Chambre des pairs ; il aurait pu donner l’heure précise de chaque séance, le nom de la taverne fréquentée par les membres influents, le ton de voix dont on portait les toast : mais sur tout cela il n’avait que des remarques puériles. […] Et parlant d’une de ces séances les plus goûtées : « M. le duc de Nivernais a lu une demi-douzaine de fables d’une moralité juste, mais commune, et d’une versification aussi mince que sa voix est flûtée : l’une semble être faite pour l’autre.

466. (1914) Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne pp. 13-101

  De toutes les idées qui ont jamais été mises en forme de maximes je crois que la plus fausse est sans aucun doute celle-ci, (et elle a ceci de commun avec une autre qui viendra que elle aussi elle n’est pas de Barbey d’Aurevilly), que pour la passion tout le monde est bon. […] « Même je remarquais, touchant les expériences qu’elles sont d’autant plus nécessaires qu’on est plus avancé en connaissance ; car, pour le commencement, il vaut mieux ne se servir que de celles qui se présentent d’elles-mêmes à nos sens, et que nous ne saurions ignorer pourvu que nous y fassions tant soit peu de réflexion, que d’en chercher de plus rares et étudiées : dont la raison est que ces plus rares trompent souvent, lorsqu’on ne sait pas encore les causes les plus communes, et que les circonstances dont elles dépendent sont quasi toujours si particulières et si petites, qu’il est très malaisé de le remarquer. […] Après cela, j’ai examiné quels étaient les premiers et les plus ordinaires effets qu’on pouvait déduire de ces causes ; et il me semble que par là j’ai trouvé des deux, des astres, une terre, et même sur la terre de l’eau, de l’air, du feu, des minéraux, et quelques autres telles choses, qui sont les plus communes de toutes et les plus simples, et par conséquent les plus aisées à connaître. […]   Nous qui avons vu tout le progrès et les développements de la physique depuis Descartes et qui les voyons tous les jours, que pouvons-nous penser d’une telle qualification et, par suite, d’une telle affirmation que les cieux, les astres, une terre, et même sur la terre de l’eau, de l’air, du feu, des minéraux et quelques autres telles choses seraient les plus communes de toutes et les plus simples, et par conséquent les plus aisées à connaître. […] Cette proposition de Descartes que les cieux, les astres, une terre, de l’eau, de l’air, du feu, des minéraux et quelques autres telles choses seraient les plus communes de toutes et les plus simples, et par conséquent les plus aisées à connaître nous paraît aussitôt saugrenue.

467. (1920) Action, n° 3, avril 1920, Extraits

La rage à classifier crée des cloisons étanches entre les diverses apparences et nos démagogues en profitent pour assurer aux couches inférieures qu’elles n’ont rien de commun avec les couches supérieures. […] Ce qu’il détruit, sans porter la responsabilité de ce qu’il fait, c’est une série de notions et de servitudes qui n’a pas besoin de lui pour disparaître comme ce que détruit sur le plan matériel la hiérarchie bourgeoise c’est sa fausse conception de la répartition des richesses communes. […] Aux fous eux-mêmes, la folie apparaît comme quelque chose de très ordinaire et très commun, car elle est très vraie. […] En un mot, la singularité n’étonne que les hommes communs, C’est pourquoi on oublie si vite nos romans contemporains qui représentent des fous raffinés dans une ambiance de vide, tandis que nous gardons dans notre mémoire le souvenir des vieux contes sur les hommes communs dans un monde fou.

468. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre I. Du comique en général »

Que trouverait-on de commun entre une grimace de pitre, un jeu de mots, un quiproquo de vaudeville, une scène de fine comédie ? […] Le rire doit répondre à certaines exigences de la vie en commun. […] Au contraire, beaucoup de comédies portent un nom commun : l’Avare, le Joueur, etc. […] Une fois écartées ces infériorités qui intéressent le sérieux de l’existence (et elles tendent à s’éliminer elles-mêmes dans ce qu’on a appelé la lutte pour la vie), la personne peut vivre, et vivre en commun avec d’autres personnes. […] Toute raideur du caractère, de l’esprit et même du corps, sera donc suspecte à la société, parce qu’elle est le signe possible d’une activité qui s’endort et aussi d’une activité qui s’isole, qui tend à s’écarter du centre commun autour duquel la société gravite, d’une excentricité enfin.

469. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 502

A peine son nom est-il aujourd’hui connu du commun des Littérateurs ; on a oublié du moins qu’il a été un des beaux esprits du siecle dernier ; cependant ses Ouvrages offrent plus de talent, une Littérature plus étendue que les Productions d’un grand nombre d’Ecrivains qui brillent dans celui-ci & sont destinés au même sort.

470. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » p. 399

Le style est aussi médiocre que le fond des pensées est commun.

471. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 376

Par-là, il en a rendu la lecture commune & sûre pour tous les âges & toutes les personnes.

472. (1761) Salon de 1761 « Sculpture —  Challe  » pp. 161-162

Le reste est commun.

473. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 459

Malgré la bassesse du style, cet Ouvrage a été recherché, parce que la satire est piquante pour le commun des esprits, & encore plus pour ceux qui y applaudissent sans discernement.

474. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 216-217

D'ailleurs, un Militaire qui paroît cultiver la Poésie, moins pour la gloire que pour son amusement, ne doit point être jugé à la rigueur, d'autant plus que celui-ci a eu des succès mérités dans un genre où les chutes sont communes.

475. (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155

Une des erreurs les plus communes dans les écoles réalistes et naturalistes, c’est de croire qu’il suffit de voir, et de rendre ce qu’on a vu, sans se soucier d’autre chose. […] Nous n’admettons pas que tant de sensibilités, d’intelligences et d’expériences diverses, réunies sans concert préalable dans une commune impression, ne soient pas de plus sûrs garants du possible et du réel que le génie particulier d’un homme. […] Tous les genres que Boileau énumère ont cela de commun, que leur base constante et leur élément essentiel, c’est le vers. […] Il en est des genres comme des langues : ce qui se fixe, c’est ce qui meurt, et les genres ne vivent que par une adaptation, c’est-à-dire une transformation continuelle ; dans cette évolution, ils semblent périr lorsque leur principe de vie abandonne la forme qui les caractérisait pour en revêtir une autre, qui fera la même fonction, sans pourtant avoir rien de commun en apparence avec ce qu’elle remplace.

476. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre VI. Premiers pas hors de Saint-Sulpice  (1882) »

Elle se figurait ma position encore plus difficile qu’elle ne l’était, et, comme, en me gâtant malgré notre pauvreté, elle m’avait rendu très délicat, elle croyait qu’une vie rude et commune ne pourrait jamais m’aller. « Toi, qu’une pauvre petite souris empêchait de dormir, m’écrivait-elle, comment vas-tu faire ? […] Nous mîmes en commun tout ce que nous savions ; il en résulta une petite chaudière où cuisaient ensemble des pièces assez disparates, mais où le bouillonnement était fort intense. […] Notre amitié consista en ce que nous nous apprenions mutuellement, en une sorte de commune fermentation qu’une remarquable conformité d’organisation intellectuelle produisait en nous devant les mêmes objets. […] L’étranger même m’a aidé dans mon œuvre autant que mon pays ; je mourrai ayant au cœur l’amour de l’Europe autant que l’amour de la France ; je voudrais parfois me mettre à genoux pour la supplier de ne pas se diviser par des jalousies fratricides, de ne pas oublier son devoir, son œuvre commune, qui est la civilisation.

477. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre IV. Conclusions » pp. 183-231

Ces groupes s’étendent, semblables à des cercles concentriques, depuis la famille jusqu’à l’humanité, en passant par le clan ou la tribu, la commune, la province ou le canton, la nation… ; très variables dans leur intensité et leur homogénéité, ils peuvent exister simultanément, l’un dans l’autre, quoique leur importance relative ou actuelle dépende de révolution historique. […] Or, si nous écartons, comme il faut le faire, les groupements artificiels, dus à la conquête brutale (l’empire d’Alexandre, l’empire romain, celui de Napoléon), et si nous constatons qu’il y a des groupes disparus par leurs propres discordes, nous voyons que l’importance des groupes de contiguïté s’en va chronologiquement du plus étroit au plus vaste, de la famille à la tribu, de la tribu à la commune, de la commune à la province, de la province à la nation ; il y a agrégation progressive ; les groupes anciens, tout en subsistant, se subordonnent nécessairement au groupe nouveau, de sorte que, arrivés aujourd’hui à l’étape nationale, nous entrevoyons déjà, par l’union de quelques États, une marche lente vers l’humanité. […] Si les groupes primitifs ont perdu peu à peu leur autorité politique, législative, coercitive, si par exemple le pater familias n’est plus qu’un souvenir, cela est dans la nécessité des choses, et c’est par une conception nouvelle des devoirs que nous conserverons à la famille, à la commune, à la province leur efficacité dans le développement total.

478. (1892) Les idées morales du temps présent (3e éd.)

Il me semble donc que nous marchons — quoique d’allures différentes — sur un terrain commun. […] Brunetière est un esprit rigoureux, et il y a toujours un plaisir malicieux à découvrir chez un homme de sa trempe des faiblesses communes. […] Leur unité et leurs traits communs. […] De même, en y regardant de près, on finit aussi par distinguer des traits communs entre des œuvres très diverses, signées de noms très différents. […] si, grâce à eux, déplus simples ne finiront pas par accepter tout entières les « vérités » devant lesquelles ils se révoltent encore   Eux aussi, donc, forment un groupe à la fois divers et homogène, un groupe dont les éléments, disparates à première vue, sont pourtant tenus ensemble et comme cimentés par un mortier d’idées communes et de caractères communs.

479. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 173-174

Ils n’ont fait, en cela, que dévoiler l’inquiétude & la manie qui les portent à adopter ce qui contredit les opinions communes.

480. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre I. Les origines du dix-huitième siècle — Chapitre I. Vue générale »

Elle exprime sereinement, impartialement, le monde et la vie, dans leur commune réalité, sans aspirer à en changer les conditions actuelles. […] Il cache son tempérament intime, les mouvements de sa sensibilité, s’il en a : il ne doit offrir à la société que ce qu’il a de commun avec elle, et de communicable, sa raison, ses idées.

481. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Édouard Rod »

Sans doute il se demande si la vie en commun ne leur ménage pas des surprises, s’ils ne vont point faire l’un chez l’autre des découvertes fâcheuses. […] Leur lune de miel est exquise : il en fait lui-même l’aveu… — Et je me dis, presque avec colère : « Est-ce qu’il croit qu’un pareil bonheur est chose commune ?

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