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2647. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « II. M. Capefigue » pp. 9-45

Capefigue, finissant sa carrière d’historien sensé, grave et religieux, par des amours de jeune homme, ont porté coup à son aplomb et à sa confiance, et que ces reproches venant jusque de voix amies (car nous aimons M. 

2648. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Michelet » pp. 167-205

Le gouvernement du temps le suspendit et il ne fut pas repris, mais il avait été préparé dans l’hypothèse où il pourrait l’être… Ce Cours, que ses amis n’auraient pas dû publier, nous apprend mieux, à nous, ce que nous savions en le résumant, en nous montrant en une seule fois le bloc d’idées de Michelet, qui n’est pas bien gros, comme vous le voyez… L’éclatant et criminel historien qu’est souvent Michelet quand il tient les faits sous sa plume et qu’il les colore à son gré, cachait, avant ce Cours, l’inanité du philosophe, de ce pauvre inventeur en ressources et en médications sociales qui n’a pas de système, mais de vagues aspirations vers une fraternité que le Christianisme a pu, seul, établir, dans un monde si évidemment en chute, qu’en y faisant intervenir Dieu.

2649. (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -

Huet, leur ami commun, les attribue uniquement au dernier.

2650. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIII. »

Puisses-tu les faire briller propices à tes amis !

2651. (1896) Essai sur le naturisme pp. 13-150

Mais un jour que ses amis le sollicitaient d’exprimer ses opinions esthétiques, il écrivit avec une douce ironie les quelques strophes de l’art poétique ; De la musique encore et toujours ! […] Dirais-je comment elle se passe au milieu de quelques amis qui l’entourent d’une affection familiale et admirative.

2652. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre huitième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Victor Hugo »

Les apparents désordres de la nature et ceux de l’humanité ne sont que des occasions de courage et de lutte pour l’homme, du devoir, des symboles de notre destinée, telle qu’un Corneille l’a conçue : …                               … Quand la tempête gronde, Mes amis je me sens une foi plus profonde ; Je sens dans l’ouragan le devoir rayonner, Et l’affirmation du vrai s’enraciner. […] — Il ajouta après un silence : Mes amis, retenez ceci, il n’y a ni mauvaises herbes, ni mauvais hommes.

2653. (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184

Il prend un jour un exemplaire des Orientales ouvert à la page où se trouve La Captive, il lit les vers de Hugo, et immédiatement, se tournant vers un ami : « Si j’avais là du papier réglé, j’écrirais la musique de ce morceau, car je l’entends 10. » Une autre fois, voulant composer une cantate avec chœurs sur le Cinq mai de Béranger il se trouve arrêté court au refrain : Pauvre soldat, je reverrai la France, La main d’un fils me fermera les yeux. […] N’a-t-il pas dit lui-même, un jour, à un de ses amis fort absorbé par un travail : “Que faites-vous donc là, mon cher, avec votre front dans vos deux mains ? […] Legouvé, après quelques essais d’ébauche générale où je la trouvais hésitante et incertaine, elle s’arrête tout à coup et me dit : « Mon cher ami, savez-vous ce qu’il faut faire ? […] Pour les uns le génie est une maladie, une névrose, disent certains, et, ajoutent des esprits plus amis de la précision, une névrose de la nature de l’épilepsie.

2654. (1930) Physiologie de la critique pp. 7-243

Pour emprunter une image à André Gide, ou à son ami Édouard, le libéral va et vient dans un salon garni de tables où se jouent passionnément des parties. […] Mais, précisément, que sont les Essais, sinon le livre d’un homme qui, ayant perdu de bonne heure le seul ami avec qui il pût vraiment causer, enfermé dans une retraite rustique avec des visages féminins un peu austères et un voisinage assez rude, tourmenté cependant par le besoin de parler à quelqu’un, de parler, non d’un sujet déterminé, mais de tout et de rien, et surtout de lui-même, ce qui est proprement causer, a fait comme le barbier du roi Midas, a creusé un trou dans sa terre de Montaigne pour lui confier ses secrets, — et dans ce trou ont poussé tous ces roseaux qui, causant aujourd’hui avec nous de façon si diverse, portent vraiment en eux les esprits transfigurés de la parole ? […] Il eût sans doute parlé en ces termes : « Mon ami, à qui, toi qui ignores une science, parleras-tu de cette science mieux que ceux qui la connaissent ? […] Intermédiaire par sa date entre les Lettres Persanes et les Lettres Philosophiques, elle marque qu’une nouvelle période française s’ouvre, que le libre esprit du xvie  siècle reparaît sous une figure nouvelle, et que le groupe des amis de Montaigne va se reconstituer, se multiplier et vivre.

2655. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VII. Repos »

Tout à l’heure « sur le tertre des chapelles vêtues de lierre », des bardes amis composaient ensemble des chants naïfs et surchargés d’images inattendues, « toiles de ciel et de verdure où chacun tissait sa fleur ».

2656. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VII. M. Ferrari » pp. 157-193

« Nouveau Charlemagne, il se passionne pour la justice… Les faibles sont protégés contre les forts, les petits contre les grands ; pas un évêché, pas une abbaye où le peuple ne soit sûr d’avoir dans le nouveau César de la fédération un ami envers et contre tous les tyrans, clercs ou laïques, etc. » La volte-face a été rapide, et on ne se soufflette pas mieux soi-même.

2657. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Victor Hugo »

Reconnu par tous ses amis pour avoir dans l’esprit quelque chose d’immense qui sentait son chef, ils l’enlevèrent sur le pavois romantique, et les premiers retentissements de sa renommée furent mieux que les premiers bruits du talent : ils furent des scandales.

2658. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre V. La philosophie. Stuart Mill. »

Je m’en plaignais à mon ami, et le soir, sous sa lampe, dans ce grand silence qui enveloppe là-bas une ville universitaire, nous en cherchions tous deux les raisons. […] —  Non certes ; Condillac n’enseigne qu’à bien écrire. —  Alors quels sont ses amis ?

2659. (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill

Je m’en plaignais à mon ami, et le soir, sous sa lampe, dans ce grand silence qui enveloppe là-bas une ville universitaire, nous en cherchions tous deux les raisons. […] — Non certes : Condillac n’enseigne qu’à bien écrire. — Alors quels sont ses amis ?

2660. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre I. Les chansons de geste »

Je n’en veux pour preuve que le morceau, si souvent cité et avec raison, de la mort de Raoul : cet Ernaut de Douai qui fuit devant Raoul, la main coupée, demandant grâce à son impitoyable ennemi, secours à tous les amis qu’il rencontre, reprenant haleine, chaque fois qu’un baron de son parti arrête Raoul, piquant son cheval avec désespoir, dès qu il voit son défenseur abattu, cette poursuite sans cesse interrompue et reprise, acharnée, haletante, puis Bernier enfin s’interposant, le combat de Bernier contre Raoul, et la mort de Raoul, combat et mort décomposés en chacun de leurs moments avec une vigoureuse précision, la tristesse du vainqueur, et la rage féroce d’Ernaut qui, se voyant sauvé, se venge de ses terreurs récentes sur son ennemi abattu, voilà, à coup sûr, une scène neuve, rare, émouvante.

2661. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « M. Deschanel et le romantisme de Racine »

Assurément elles ne sentent ni ne parlent comme dans un temps où l’on pouvait être petite-fille du Soleil et fille du Juge des morts (Phèdre) ou petite fille de la Terre (Aricie), et où le dieu des mers mettait des monstres à la disposition de ses amis.

2662. (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110

Car ce mot, la mélodie, je l’ai si souvent entendu prononcer, et par des bouches qui lui donnaient des significations si diverses, que je n’oserais permettre à mon meilleur ami de l’employer devant moi sans le définir.

2663. (1857) Articles justificatifs pour Charles Baudelaire, auteur des « Fleurs du mal » pp. 1-33

Je serais bien heureux, mon cher ami, si cet article avait un peu d’influence sur l’esprit de celui qui va vous défendre et sur l’opinion de ceux qui seront appelés à vous juger.

2664. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »

Dans une page bien connue de son livre sur l’Intelligence, Taine a analysé cette aptitude, d’après les indications fournies par un de ses amis 72.

2665. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74

Le caractère des peuples est d’abord cruel, ensuite sévère, puis doux et bienveillant, puis ami de la recherche, enfin dissolu.

2666. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre II. Dryden. »

. —  « Non, par le ciel, je ne le veux pas ; et ce n’est pas pour vous survivre. » — « Tue-moi d’abord, tu mourras après ; sers ton ami, avant toi-même. » — « Alors, donnez-moi la main. […] S’il est mon ennemi, qu’il triomphe ; s’il est mon ami (et je ne lui ai donné aucune occasion personnelle d’être autrement), il sera content de mon repentir763. » Une telle pénitence relève ; pour s’abaisser ainsi, il faut être grand.

2667. (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France

Dans les longues promenades que ce profond connaisseur de toutes les gloires françaises me faisait faire dans les rues de Paris de la rive gauche, m’expliquant l’histoire de chaque maison et de ses propriétaires au xviie  siècle, il me disait souvent ce mot : « Mon ami, on ne comprend pas encore quel crime a été la révolution de février ; le dernier terme de cette révolution sera peut-être le démembrement de la France. »  Le coup d’état du 2 décembre nous froissa profondément. […] Rétablissons la royauté, rétablissons dans une certaine mesure la noblesse ; fondons une solide instruction nationale primaire et supérieure ; rendons l’éducation plus rude, le service militaire obligatoire pour tous ; devenons sérieux, appliqués, soumis aux puissances, amis de la règle et de la discipline.

2668. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »

Dans l’enthousiasme de leur succès, les amis de Jodelle offrirent au jeune poète le bouc de l’antique tragédie, et en firent, dit-on, un sacrifice, à la mode des païens.

2669. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « III »

La duchesse promit, et le mariage fut célébré… « Bien des gens peuvent encore, en Brabant, parler de ces événements extraordinaires de l’arrivée de Loherangrin et de son départ, lorsque la question fut prononcée… Tristement il s’en alla ; son ami le cygne était revenu avec une nacelle.

2670. (1878) La poésie scientifique au XIXe siècle. Revue des deux mondes pp. 511-537

Il faut chercher ailleurs les motifs de cette résistance, ceux que les meilleurs amis du poète doivent lui indiquer pour l’aider à la vaincre une autre fois, bien convaincus d’ailleurs que le poète ne sort pas diminué de cette difficile épreuve, qu’il en doit sortir au contraire fortifié, mais en même temps éclairé sur les conditions, la puissance et les limites de son art.

2671. (1856) La critique et les critiques en France au XIXe siècle pp. 1-54

Un ami est-il coupable d’une œuvre médiocre, louez s’il le faut, mais louez faiblement, et blâmez par sous-entendu.

2672. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre IV. La philosophie et l’histoire. Carlyle. »

. —  Mon ami, est-ce que cela ne te fait jamais réfléchir, cette autre portion de la chose, je veux dire que ces hommes-là avaient une âme, —  non par ouï-dire seulement, et par figure de style, —  mais comme une vérité qu’ils savaient et d’après laquelle ils agissaient1413. » Et là-dessus il essaye de faire revivre devant nous cette âme ; car c’est là son trait propre, le trait propre de tout historien qui a le sentiment du réel, de comprendre que les parchemins, les murailles, les habits, les corps eux-mêmes ne sont que des enveloppes et des documents ; que le fait véritable est le sentiment intérieur des hommes qui ont vécu, que le seul fait important est l’état et la structure de leur âme, qu’il s’agit avant tout et uniquement d’arriver à lui, que de lui dépend le reste. […] Son ami Sterling lui envoie de longues dissertations pour le ramener au Dieu personnel.

2673. (1925) Dissociations

Cela devait ressembler quelque peu au légendaire « Guillotiné par persuation » d’Eugène Chavette : « Restez donc avec nous, mon ami, nous vous ferons un gentil procès, après quoi on vous coupera le cou fort proprement. […] Précisément un de mes amis a eu l’occasion d’assister, ces jours derniers, à une audience correctionnelle et il m’avouait en être sorti un peu effaré, tellement tombaient drus, sur les pauvres diables, les jours, les mois, les années de prison.

2674. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Introduction, où l’on traite principalement des sources de cette histoire. »

Je l’arrêterais vers l’an 100, au moment où les derniers amis de Jésus sont morts, et où tous les livres du Nouveau Testament sont à peu près fixés dans la forme où nous les lisons.

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