Ce que nous aimons dans M. […] Ainsi Pétrarque, par exemple, ce poète qu’on aime à la rage quand on l’aime, — car on ne peut l’aimer qu’en raison d’une certaine dépravation de l’esprit.
Si donc il nous donne des romans à proportions étroites, ce n’est pas, lui qui se forcène pour écrire quelques lignes qu’il ne soit pas tenté d’effacer, afin de s’épargner la difficulté, — qu’il doit aimer comme on aime, lorsque l’on est fort, la résistance, pour mieux la vaincre. […] La femme aimée de Christian est une jeune fille, belle comme toutes celles qu’on aime dans les romans et dans la vie.
C'est une singulière organisation que celle de ce brillant et facile talent, et après l’avoir entendu nous-même, en ses beaux jours, et à écouter ceux qui l’ont pu mieux connaître, nous oserions dire : Villemain n’aime et ne sent directement ni la religion, ni la philosophie, ni la poésie, ni les arts, ni la nature. Qu'aime-t-il donc ? Il aime les lettres, et, par elles, tout.
Joseph Delorme en était ; il en avait les désirs, les rêves, les passions refoulées, le besoin d’arriver, l’impuissance d’atteindre, l’orgueil intérieur et le découragement amer ; il fut de ceux que les protections d’alors n’apprivoisèrent pas, et qui aimèrent mieux se ronger que s’attiédir. […] Mais ce pauvre diable de Joseph Delorme n’avait pas le choix des douleurs : ces nobles doléances ne lui allaient guère ; il n’aimait pas une dame polonaise, comme Adolphe ; il n’était pas pair du royaume, comme Byron ; il n’avait pas de château, d’aïeux en Bretagne comme René ; Werther était bien autrement philosophe que lui, bien plus avant que lui, plongé dans le sein de l’être et de la nature. […] Si Joseph Delorme avait vécu jusqu’à la fin de juillet 1830 ; si, au lieu d’être à Paris ces jours-là, il s’était trouvé quelque part à la campagne, en rêverie, à Amiens ou à Rouen ; s’il n’avait pu accourir à temps pour recevoir, comme son ami Farcy, une balle, une seule, entre toutes celles qui sifflaient en ces jours sublimes, j’aime à me figurer quel eût été le dépit de l’honnête jeune homme et son surcroît de mauvaise humeur.
Mais l’homme qui écrit par besoin, pour défendre ce qu’il croit ou ce qu’il aime, pour réaliser un idéal d’art, ou même pour satisfaire son ambition, son égoïsme ou ses vices, ne songe qu’à parler juste, et qu’à trouver les mots qui rendent sa pensée et l’approchent de son but : celui-là est aussi éloigné de concerter ses figures que l’homme du peuple, qui, en jurant, ne pense guère à faire une imprécation. […] Ainsi qui sait aimer se rend de tout capable : Il réduit à l’effet ce qui semble incroyable. […] Les joueurs aiment à appeler une partie du nom de bataille, ils livrent combat au hasard ; un coup heureux est une victoire ; un coup malheureux est une défaite, et quand ils ont tenu longtemps, quand ils se sont obstinément, stupidement acharnés à se ruiner, ils se donnent le mérite d’une héroïque résistance et ne sont pas bien sûrs de n’avoir pas déployé la même espèce de courage que Wellington à Waterloo : s’ils nommaient les choses par les mots propres, peut-être auraient-ils moins de complaisance pour leur passion ; du moins elle ne se colorerait pas à leurs yeux d’une telle beauté ; ils céderaient peut-être autant, ils s’en feraient moins honneur.
Il semblait se plaire, on l’a dit, aux compagnies « joyeuses » ; il aimait la naïveté des « Boule-de-Suif » ou des « grosses Rachel » ; parfois, avec une grande affectation de sérieux et une grande dépense d’activité, et comme si ces choses eussent été infiniment plus importantes que les livres qu’il écrivait (rarement il consentait à parler littérature), il organisait des « fêtes » compliquées, volontiers un peu brutales ; mais, sauf les minutes où il s’appliquait, jamais on ne vit pareille impassibilité en pleine fête, ni visage plus absent. […] De plus en plus il paraît compatir aux objets de ses peintures, et de plus en plus il semble se plaire à nous décrire des passions et des sentiments de telle espèce, que, de les comprendre et de les aimer comme il le fait, cela seul prouverait qu’il a dépassé sans trop savoir d’ailleurs où il va, — ce naturalisme rudimentaire par où il avait débuté si tranquillement. Fort comme la mort dit un amour « fort comme la mort » en effet, et raconte à la fois le plus noble des drames intérieurs et l’immense tristesse de vieillir Notre Coeur flétrit la femme qui ne sait pas aimer ; et si l’amoureux demande des consolations à l’amour simpliste, tel qu’il était conçu dans les Sœurs Rondoli, il est clair qu’il n’y trouvera plus jamais le repos.
Qu’importent d’ailleurs, qu’importent surtout encore ces torts de l’opinion à Stéphane Mallarmé et à ceux qui l’aiment comme il faut l’aimer (ou le détester) immensément ! […] Nous l’aimâmes, en petit nombre.
Vivre, ce n’est pas glisser sur une agréable surface, ce n’est pas jouer avec le monde pour y trouver son plaisir ; c’est consommer beaucoup de belles choses, c’est être le compagnon de route des étoiles, c’est savoir, c’est espérer, c’est aimer, c’est admirer, c’est bien faire. […] Tout est vanité, excepté aimer Dieu et le servir. » Cela est indubitable, si la science est conçue comme une simple série de formules, si le parfait amour est possible sans savoir. […] La vraie façon d’adorer Dieu, c’est de connaître et d’aimer ce qui est.
Je lui garantis l’entreprise de toutes les chapelles de Ste Reine et autres lieux tant en France qu’ailleurs, où les paysans malheureux aiment mieux mendier dans les grandes villes que de rester dans leurs villages à cultiver des terres où ils déposeraient leur sueur et qui ne rendraient pas un épi pour les nourrir ; à moins qu’il n’aime mieux exercer les deux métiers à la fois, faire la curiosité et la montrer. […] Je ne vous décris pas ce tableau, je n’en ai pas le courage ; j’aime mieux causer un moment avec vous des préjugés populaires dans les beaux-arts.
Balzac dit, dans une simple parenthèse : — « Car on hait de plus en plus, comme on aime tous les jours davantage, quand on aime. » Veut-on des exemples de la phrase inorganisée, amorphe, qu’on lise Auguste Comte. […] L’amant ne dit pas à sa maîtresse pourquoi il l’aime : il le lui répète sous toutes les formes, avec toutes les inflexions de la voix et de la pensée. […] Partout où le ciel mit deux cœurs, s’aimer est doux ! […] tu les auras trop aimées. 3. […] Ils s’aimèrent dans le désespoir de tout.
Je me rappelle ceux de mes amis, à moi, qui sont morts à vingt ans et qui resteront, à cause de cela, les plus aimés. […] Il y a dans les Violettes, une jeunesse et une fraîcheur de sentiment tout à fait charmantes… Nous sommes pleins de bienveillance pour les morts que nous avons connus et aimés.
Dans celle de l’Infant Dom-Philippe, Duc de Parme, M. de Beauvais a su tirer avec habileté le plus grand parti des circonstances, & trouver le moyen de faire aimer son Heros, par l’adresse des détails, par un naturel & un ton de sensibilité qui lui est particulier. […] Ceux qui l’ont entendu ont donc raison de le regarder comme un Orateur dont la maniere n’appartient qu’à lui seul, qui, laissant aux autres le soin de prouver les dogmes de la Religion, se borne à un objet non moins estimable, & plus utile peut-être, celui d’en développer la morale, d’en faire aimer les devoirs & respecter l’autorité.
l’amour peut être une religion et elle peut être aimée ! […] Il est le poète des hommes, des femmes, des enfants, des vaillants, des bons, des proscrits, des déshérités et de tous ceux qui aiment. […] On fut étonné d’abord et l’on rougit ensuite de trouver devant soi un génie de la taille de ceux qu’on admire depuis des siècles ; car l’orgueil humain n’aime pas à respecter les lauriers verts encore. […] Il a raison, il faut admirer et aimer, toute la force est là. […] Tacite, dont il aime l’« obscurité sacrée », Molière, Pindare,
Il semble qu’au déclin des années les littératures, comme les hommes, aiment à se replier sur elles-mêmes : le soir est l’heure des souvenirs. […] Respectez ce que vous aimez. […] Aimez ce qui est bien ; sentez ce qui est grand et jugez d’après votre émotion. […] Il ne comprend et n’aime que sa propre manière, et fait toujours, à son insu, la théorie de son talent. […] On aime à vivre à l’aise, et par conséquent sans ennemis.
pour être aimé il faut aimer en état de franchise, et, quand ils sauront, l’aimeront-ils encore ? […] Bourget aime et admire la phrase d’Amiel : un paysage est un état de l’âme. […] Bourget aime l’Angleterre et le dit. […] Lise est une fille qui aima : la voici dans l’église sous le drap noir. […] C’est l’histoire de Fleurette : là-bas, en Bourgogne, Fleurette a aimé.
On aime encore les lettres, on croit difficile de s’en passer ; mais le charme qu’elles exercent ressemble à tous ceux qu’on se reproche, auxquels on cède à regret et sans rien conclure en l’honneur de l’objet aimé. […] Serait-ce que le public aime à voir une œuvre dramatique se perdre dans les nuages ? […] Oublions même de constater que le second cahier de ce cours familier de littérature, écrit par un des quarante de l’Académie, finit par cette phrase où je suis forcé, si je veux absolument la comprendre de voir une faute de français : « Il y a des cœurs en France : j’en voudrais avoir mille pour l’aimer comme elle mérite d’être aimée par ceux qu’elle aime ! […] Soyez comme Dorine, qui aimait Lycas. […] Non ; j’aime mieux dire ce que répéteront tous ses lecteurs, ou plutôt répéter ce qu’ils ont déjà dit.
Elles aiment tantôt un Bernard, tantôt un Caverley, parce qu’ils sont beaux, honnêtes, braves, tout à fait dignes d’être aimés. […] Il aime, il aime passionnément. […] Il aime assez pour croire. […] M’a-t-il aimée, hélas ! comme je l’aimais ?
L’article était signé Unus, mot que n’aime pas et ne comprend pas Villemessant, qui, on le sait, n’avait pas fait ses humanités. […] Je sens qu’il a la frousse, et qu’en disant qu’il aime la bataille, il a une petite terreur d’une salle soulevée de dégoût. […] Au second tableau, quelques sifflets, et commencement du soulèvement de la pudeur de la salle : « Ça sent la poudre, j’aime ça ! […] J’imagine que vous ne l’aimez guère. […] Oui, j’aime votre vue nette de la vie, j’aime votre amour pitoyable de ceux qui aiment et qui souffrent, j’aime surtout la sobriété discrète et vraie de votre émotion, de vos peintures les plus poignantes.
Ceux qui aiment exclusivement les tableaux voyants, les couleurs brillantes et criardes, les éclats de la passion sensuelle, ne goûteront point ces chants, ceux qui aiment les émotions tendres, les sentiments élevés, les accents purs, les liront et les reliront avec plaisir.
Louis Tiercelin Vous m’avez dit : « Mes vers aimés Avec des fleurs sont enfermés Dans ce coffret que je vous livre. […] Ô vous qui reniez le Dieu de la jeunesse Et qui croyez pouvoir, sans qu’un jour il renaisse, Enfermer au tombeau l’immortel tant aimé !
Manuel s’était déjà fait connaître du public qui aime la poésie par un volume dont le titre indique les tendances et l’esprit : Pages intimes. […] Manuel a la franchise et la vigueur ; Boileau, qui aimait les antithèses, n’a jamais rien trouvé d’aussi beau comme alliance et opposition de mots que ces deux vers sur une fille de quinze ans que le vice précoce va rendre mère : Elle portait effrontément Le poids sacré de cette honte.
Le duc de Montausier aimait Chapelain, protégeait Cottin, maltraités par Boileau et par Molière même. […] Plaire au roi, servir ses propres amis, assurer un libre essor à leurs talents et au sien, plaire à Montausier même, furent trois succès que Molière me paraît s’être promis d’allier, en faisant le bel ouvrage dont nous parlons ; et j’aime à penser qu’il se proposa une alliance si difficile, parce que l’accomplissement de ce dessein ajoutait le mérite de la difficulté vaincue au mérite du talent le plus élevé.
Le cœur gros de soupirs, les yeux noyés de larmes, Plus triste que la Mort dont je sens les larmes, Jusque dans le tombeau je vous suis, cher époux ; Comme je vous aimai d’une ardeur sans seconde, Comme je vous louai d’un langage assez doux, Pour ne plus rien aimer, ni rien louer au monde, J’ensevelis mon cœur & ma plume avec vous.
Plaire est le symptôme d’aimer. Ils n’aiment personne ; personne ne les aime. […] Mon père, dont j’étais le seul enfant, servait complaisamment mes goûts ; il aimait à me procurer des œufs, des fleurs, des oiseaux. […] J’aimais à observer le progrès lent de quelques oiseaux vers la perfection de leur être, et à voir certaines espèces à peine écloses fuir à tire d’aile et secouer en volant les débris de leur coque transparente. […] Je retrouvais donc enfin, non il est vrai les êtres que j’aimais, et dont j’avais fait les compagnons de ma première enfance, mais leur image ressemblante.
Nous le trouvons assez inquiet de l’espèce de coup de sang qu’il a eu samedi, disant : « Je n’aime pas les choses que je ne comprends pas ! […] Il a de la sève des arbres dans le sang… Puis il parle avec un mépris colère de Feuillet, de la cour basse qu’il fait aux femmes dans ses œuvres, disant : « Ça prouve qu’il n’aime pas la femme. Les gens qui l’aiment, font des livres où ils racontent ce qu’ils ont souffert à propos d’elle, car on n’aime que ce dont on souffre. — Oui, lui disons-nous, cela explique la maternité ! […] « Non, je n’ai aimé bien réellement que mon père, ma mère, mon enfant ! […] Non, c’était la sœur qui parlait à une vieille femme avec une voix de caresse, une voix calmement impérieuse, comme on en prend avec les enfants aimés, quand on veut leur faire faire quelque chose, qu’ils ne veulent pas. « Vous souffrez du siège ?
La popularité du président Jeannin dans les Provinces-Unies était à son comble ; tous les ordres de l’État l’aimaient et le considéraient comme l’auteur de leur bien ; le peuple même le suivait avidement quand il sortait. […] Et ce même panégyriste ajoute avec assez de délicatesse que le sage vieillard, en recevant modestement ces marques publiques d’affection, ne laissait pas de témoigner par quelques signes de joie « qu’il était devenu sensible à cette seule vanité, de se voir aimé des hommes ». […] Le président Jeannin (c’est en effet un des traits de son caractère, et qui le distingue encore de Villeroi) aimait les lettres et les savants. […] Le président, lui, n’avait qu’un luxe : il aimait trop à bâtir, et il s’en est accusé comme d’un faible. […] Nous aimons trop chez nous les gloires simples, commodes, et qui se résument en un petit nombre de noms consacrés que nous faisons revenir sans cesse et dont nous abusons.
Mais, avant que le mal ait pris le dessus et que la manie s’en mêle, quand l’art tient encore chez lui le gouvernail, il se rend très bien compte de l’effet ; c’est un effet triste et assombri, il le veut tel ; c’est bien un jour d’hiver qu’il veut faire régner sur l’ensemble, et avec lequel il saura mettre en accord toutes les figures : J’aime bien voir là (à Venise) le caractère d’un jour d’hiver ; je ne veux pas faire de la neige, c’est trop froid ; mais je voudrais donner l’idée d’un de ces jours qui ont une poésie si je puis dire, et qui laissent dans l’âme une mélancolie profonde. […] Ils seront vus en même temps avec plus d’intérêt que si je les expose séparément ; car le caractère de celui qui m’occupe paraîtrait triste et monotone, si on ne pouvait faire de comparaison avec un autre où j’aimerais à exprimer le bonheur. […] J’aimerais aller m’installer pour cela sur les lieux mêmes où je voudrais trouver mes inspirations. […] Mais pour pouvoir laisser travailler mon imagination avec sûreté, j’aimerais connaître le pays où j’ai l’intention de placer cette scène. […] Peut-être est-ce le défaut des peintres : ils aiment trop à être bien, à avoir une vie qui ressemble à celle des bons propriétaires… À Venise, il se laisse peu à peu gagner à la couleur : il voudrait donner au costume de ses pêcheurs et de ses femmes quelque chose qui rappellerait les étoffes vénitiennes des siècles précédents : Les femmes en hiver ont des robes en laine avec d’immenses dessins de toutes les couleurs les plus vives.
Il dit : Mon ordre, mon cordon bleu ; il l’étale ou il le cache par ostentation ; un Pamphile, en un mot, veut être grand ; il croit l’être, il ne l’est pas, il est d’après un grand. » Puis vient Saint-Simon, qui profite beaucoup du journal de Dangeau pour établir ses mémoires, pour en fixer bien des faits et en rajuster des souvenirs, mais qui se moque constamment et de l’œuvre et du personnage ; il achève de nous peindre Dangeau en charge, en caricature, tant il donne de relief à ses ridicules et tant il efface ses bonnes qualités : C’était le meilleur homme du monde, dit-il, mais à qui la tête avait tourné d’être seigneur ; cela l’avait chamarré de ridicules, et Mme de Montespan avait fort plaisamment, mais très véritablement dit de lui qu’on ne pouvait s’empêcher de l’aimer ni de s’en moquer. […] Il y revient en toute occasion, et toujours avec jubilation et délices ; il l’appelle en un endroit une « espèce de personnage en détrempe » : « C’était un grand homme, fort bien fait, devenu gros avec l’âge, ayant toujours le visage agréable, mais qui promettait ce qu’il tenait, une fadeur à faire vomir. » Lui reconnaissant des qualités mondaines, des manières, de la douceur, de la probité même et de l’honneur, il cite de nouveau et commente ce mot de Mme de Montespan sur lui, qu’on ne pouvait s’empêcher de l’aimer ni de s’en moquer : Saint-Simon aimait donc assez Dangeau, mais quelle manière d’aimer ! On l’aimait parce qu’il ne lui échappait jamais rien contre personne ; qu’il était doux, complaisant, sûr dans le commerce, fort honnête homme, obligeant, honorable ; mais d’ailleurs si plat, si fade, si grand admirateur de riens, pourvu que ces riens tinssent au roi, ou aux gens en place ou en faveur ; si bas adulateur des mêmes, et, depuis qu’il s’éleva, si bouffi d’orgueil et de fadaises, sans toutefois manquer à personne, ni être moins bas, si occupé de faire entendre et valoir ses prétendues distinctions, qu’on ne pouvait s’empêcher d’en rire.