Les conseils de Fénelon sont donnés en des termes appropriés et vifs, qui deviennent autant de traits à recueillir pour un portrait fidèle de ce bon duc : J’ai souvent remarqué que vous êtes toujours pressé de passer d’une occupation à une autre, et que cependant chacune en particulier vous mène trop loin. […] Une lettre souvent citée qui commence ainsi : « Enfant de saint Louis, imitez votre père… », indique en termes généraux quelle largeur de piété et quelle ouverture de cœur il lui souhaitait pour se faire aimer des bons, craindre des méchants, estimer et considérer de tous. […] Ce pressentiment avant-coureur, cette sensation involontaire d’une âme qui est au terme de la route et qui arrive, perce, à n’en pas douter, dans les dernières lettres de Fénelon, et elle se communique par mille petits signes de joie au lecteur.
Et s’il parle en des termes si hauts au Clergé, il saura bientôt parler non moins ferme à Messieurs de son parlement de Paris venant lui faire, Achille de Harlay en tête, des remontrances sur le rétablissement des jésuites. […] Il nous est donc permis de nous flatter que notre ouvrage explique les termes, développe les beautés, découvre les délicatesses que vous doit une langue qui se perfectionne autant de fois que vous la parlez ou qu’elle parle de vous. » Louis XIV méritait en partie ce compliment, en tant que parlant avec justesse et propriété la plus parfaite des langues ; on dit qu’il contait à ravir ; mais cette noble et régulière politesse manquait de saillie, de relief, d’images, d’imprévu, de ce qui fait la grâce et la popularité de la langue de Henri IV. […] Le marquis d’Argenson, qui avait conseillé à l’abbé ce travail, écrivait en ces termes naïfs l’impression qu’il avait reçue à la lecture : « Excellent livre, qu’on ne peut trop lire.
Venir après deux siècles s’interposer entre une maîtresse aussi subtile et aussi coquette d’esprit, aussi versatile de cœur que la sœur des Condé et des Conti, et un amant aussi fin, aussi délié, aussi roué si l’on veut, que M. de La Rochefoucauld ; prétendre sérieusement faire entre les deux la part exacte des raisons ou des torts ; déclarer que tout le mal est uniquement d’un côté, et que de l’autre sont toutes les excuses ; poser en ces termes la question et s’imaginer de bonne foi qu’on l’a résolue, c’est montrer par cela même qu’on porte en ces matières la ferveur d’un néophyte, qu’on est un casuiste de Sorbonne ou de cour d’amour peut-être, mais un moraliste très peu. […] À y voir un système, le livre de La Rochefoucauld ne saurait être vrai que moyennant bien des explications et des traductions de langage qui en modifieraient les termes. […] Fuyons les expressions trop recherchées, les termes durs ou forcés, et ne nous servons point de paroles plus grandes que les choses 6.
Cette dernière nouvelle et celle de la prise de Privas, avec les rigueurs qui y furent exercées sur les vaincus, commencèrent seulement à lui abaisser les cornes, dit Richelieu ; et alors, prévoyant le terme prochain de la lutte, il déploya toutes ses ressources et ses expédients, il redoubla d’activité et multiplia les belles escarmouches pour finir au moins décemment, pour être compté jusqu’au bout et obtenir le plus de garanties qu’il pourrait à la généralité du parti. […] Richelieu reproche à Rohan d’avoir aidé au mécontentement des Grisons par son mauvais gouvernement et par des concussions, par des profits illicites dont il va jusqu’à nommer les intermédiaires et les porteurs ; et, flétrissant dans les termes les plus durs la capitulation finale en date du 26 mars 1637, qui fut consommée le 5 mai, et par laquelle, cédant aux Grisons révoltés, le duc leur remit la Valteline contrairement aux ordres du roi, Richelieu l’accuse d’avoir été pris d’une terreur panique : Il est certain, dit le cardinal, qu’il avait jusques alors porté à un haut point glorieusement les affaires du roi en la Valteline ; mais sa dernière action, non seulement ruina en un instant tout ce qu’il avait fait de bien les années précédentes, mais apportait plus de déshonneur aux armes de Sa Majesté que tout le passé ne leur avait causé de gloire. […] [NdA] Ces mémoires manuscrits furent naturellement connus de Sully, beau-père du duc de Rohan, et qui lui survécut ; ce qui explique que, dans les pièces trouvées dans le cabinet de Sully, et imprimées à la suite de ses Mémoires ou œconomies royales, on rencontre un Précis de la régence de Marie de Médicis et du règne de Louis XIII jusqu’en 1628, qui est en grande partie fait et compilé sur les mémoires de Rohan et dans les mêmes termes.
Mais tout d’un coup une autre pensée lui vient, et voici en quels termes elle s’en ouvre à la maréchale de Noailles, en essayant de l’y intéresser et de la tenter (27 décembre 1700) : La grande affaire dont je veux vous parler, madame, regarde le mariage du roi d’Espagne, et une vue pour moi en cas qu’il se fasse avec Mme la princesse de Savoie. […] La maréchale de Noailles, en effet, n’avait pas moins de onze filles sur vingt et un enfants ; il y avait de quoi l’allécher que de lui montrer de grands partis, et sous air de railler on venait de glisser une sorte de promesse. — C’est dans ces termes habiles et modestes que Mme des Ursins présente d’abord son idée, sa vue. […] Et dès le début, pendant la route même, à Barcelone, en quels termes affecte-t-elle de parler de ce nouvel emploi de camerera mayor qu’on vient de lui voir briguer sous main si activement (12 décembre 1701) : Dans quel emploi, bon Dieu !
Renan croit fermement que l’homme individuel a un but, « une perfection morale et intellectuelle à atteindre. » Il professe avec énergie ces hautes doctrines ; et, si on le presse, si on le chicane, si on lui oppose ses propres recherches, sa propre méthode, ce qu’il y a d’inexorable dans les résultats ou les inductions de l’analyse positive, il n’hésite pas à s’arrêter, à réserver l’avenir, à poser au terme de tout examen critique, et en présence du grand inconnu, ce qu’il appelle un doute inébranlable, mais un doute qui est tout en faveur des plus nobles suppositions et des hypothèses les plus conformes à la dignité du genre humain. […] Sous une forme ou sous une autre, il est conquis à Jésus ; il l’est surtout depuis qu’il a visité cette Palestine, objet et terme désiré de son voyage, ce riant pays de Génézareth, qui ressemble à un jardin, et où le Fils de l’Homme a passé le meilleur temps de sa mission à prêcher les petits et les pauvres, les pêcheurs et les femmes au bord du lac de Tibériade ; il faut entendre comme il parle à ravir et avec charme de ce cadre frais et de ce paysage naturel des Évangiles. […] Je suis arrivé au terme de l’espace que je me suis accordé, et je n’ai rien dit des divers, ouvrages de M.
De tels jugements ne s’élaborent pas en un jour ; il est besoin d’y faire entrer et d’y maintenir en présence bien des termes contraires. […] Les événements avaient marché plus vite que sa pensée, et son ambition ne faisait, pour ainsi dire, qu’exécuter les arrêts de sa fortune. » Et dans le récit où il a résumé les préliminaires et les causes de la guerre de Russie en 1812, il ne voit dans cette entreprise, de la part de la France, que « le dernier terme de ce vaste système de conquête et de prééminence qui a son point de départ dans le traité de Campo-Formio et qui fut reproduit plus tard dans celui de Lunéville. » Napoléon n’avait point fondé ce système, il l’avait pris à son compte et avait mis son génie et sa gloire à le faire triompher ; la Révolution, devenue toute guerrière, voulait sa revanche sur l’Europe : la partie une fois engagée sur ce pied, de revanche en revanche l’enjeu avait grossi toujours : « Il y a un fait capital, répétait M. […] « C’est une affaire à recommencer », lui répondit tranquillement l’empereur, sans que la question eût été un instant douteuse dans son esprit ; et elle était tranchée en ces termes depuis plusieurs heures lorsque M. de Talleyrand reçut communication de la nouvelle.
Ce sont ses termes. […] En même temps qu’il écrivait en ces termes au roi de Pologne, le maréchal adressait une autre lettre à la reine, une lettre non plus politique, mais domestique en quelque sorte et comme à une mère, pour lui ouvrir un jour sur l’intérieur de la famille royale et, comme il dit, sur l’intrinsèque de la Cour. […] » C’est ce que dit en propres termes le maréchal du Saxe.
J’ai désormais des devoirs plus simples et plus clairs ; le reste de ma vie sera, je l’espère, consacré à les remplir, selon la mesure de mes forces… Qu’on ne s’y trompe pas, le monde a changé : il est las des querelles dogmatiques. » Telle est la déclaration formelle que M. de La Mennais exprime aux dernières pages de ce livre ; les termes seuls dans lesquels elle est conçue montrent assez que, si le nouvel écrit est destiné à clore la série de ceux que l’auteur a publiés à partir des Réflexions sur l’État de l’Église, datant de 1808, il ne leur ressemble ni par les principes ni par le ton, et que, sinon pour le sujet et la matière, du moins dans les pensées et les conclusions, il se rattache déjà à cette série d’écrits futurs que nous promet l’illustre auteur. […] S’il déclare en 1829 une révolution imminente, usant de termes presque prophétiques, ce n’est pas du tout qu’il accuse la tendance jésuitique de la Cour et cette faveur impopulaire accordée au Clergé, c’est au contraire parce que le ministère Martignac est venu et que M. […] et les traitait en un mot comme des alliés peu conséquents de la démocratie extrême et de l’incrédulité, les voilà outre-passés tout d’un bond, enjambés en quelque sorte, sans avoir été traversés par lui ; les voilà apostrophés peut-être des mêmes termes énergiques, mais en sens contraire, s’ils hésitent ou se replient.
Ne répondit-il pas, avec toute la confiance qu’on pourrait presque prendre en Dieu même, qu’il ne voulait (ce furent ses propres termes) ni protection, ni support, ni bien, ni honneur, ni vie, qu’en la bonté de Votre Majesté, et n’employa-t-il pas sur l’heure même pour votre service tout ce qu’il avait reçu du prix de sa charge ? […] Il l’avait tiré de la province et fixé à Paris ; il lui avait donné une pension à cette condition qu’il en paierait chaque terme par une pièce de vers ; et le paresseux s’en acquitta toujours. […] En apprenant son arrestation, le gazetier Loret, l’un de ses pensionnaires, parla de lui en des termes qui firent supprimer sa pension par Colbert.
Il a une propriété de termes exacte et forte, et qui enfonce ; mais il reste rarement, quand on l’a lu, des traits marquants, isolés et comme des fragments de javelot, dans la mémoire. […] En janvier 1832, Carrel commença à ne plus marchander les termes, et le mot de république fut lâché. […] Je ne dis pas qu’il se fût rallié, je ne dis pas qu’il eût désarmé ; et je sais que, lorsqu’on écrit chaque jour et au jour le jour, les ménagements et les moyens termes sont presque impossibles à tenir.
Le jeune séminariste, mis en présence du monument inconnu, ne put que répondre : « Attendons. » Ces deux jeunes gens, compatriotes et dès lors adversaires, ne se sont jamais revus depuis ; mais l’abbé Gerbet et Jouffroy, en se combattant l’un l’autre plume en main, n’ont cessé de le faire dans les termes de la controverse la plus digne, et Jouffroy, dont le cœur, sous cette parole absolue, était si bon, ne parlait, s’il m’en souvient, de l’abbé Gerbet qu’avec les sentiments d’une affectueuse estime. […] La vie de l’abbé Gerbet est toute simple, tout unie, et elle n’eut qu’un seul épisode considérable : ce fut sa liaison avec l’abbé de Lamennais, auquel il s’était prêté et comme donné durant des années, avec un dévouement affectueux qui n’eut pour limite et pour terme que la révolte finale de ce grand esprit immodéré. […] L’Évangile a fait, dans toute la force du terme, une révolution dans l’âme humaine, en changeant les rapports des deux sentiments qui la divisent : la crainte a cédé à l’amour l’empire du cœur.
La voici dans toute son éloquence : qu’on en retienne les termes pour les comparer tout à l’heure à ceux du document, officiel celui-là, que je citerai : « En présence des malheurs qui désolent la France, et des malheurs plus grands peut-être qui la menacent encore ; « En présence des attentats sacrilèges commis à Rome contre les droits de l’Église et du Saint-Siège, et contre la personne sacrée du Vicaire de Jésus-Christ ; « Nous nous humilions devant Dieu et, réunissant dans notre amour l’Église et notre Patrie, nous reconnaissons que nous avons été coupables et justement châtiés, « Et pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l’infinie miséricorde du Sacré-Cœur de Jésus-Christ le pardon de nos fautes, ainsi que les secours extraordinaires qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France, nous promettons de contribuer à l’érection à Paris d’un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus. » Il n’y a là nulle équivoque possible : le document est nettement catholique et incontestablement papiste. […] Voici dans quels termes, au cours d’une lettre en date du cinq mars 1873, l’archevêque de Paris présenta la demande au ministre des cultes, M. […] Dans cette alliance de deux termes que nous semblons considérer comme égaux, ce que nous voulons c’est le triomphe de l’Église sur la France.
Nous n’opérons plus sur des mots vides, mais sur les choses ; si nous n’avons pas accru les faits que nous savions, nous avons contrôlé les termes dont nous usions ; si nous n’avons pas beaucoup diminué notre ignorance, nous avons beaucoup diminué nos erreurs ; nous avons refait toutes nos idées, et nous avons refondu notre esprit. […] D’où vient ce mélange de termes populaires et de termes savants de vieilleries et de néologismes ?
C’est l’opposition en apparence irréductible de ces termes qui a conduit les philosophes à supposer deux facultés différentes. Admettez d’ailleurs que ces termes soient perçus ou connus de la manière qui vous conviendra, peu importe : car, après tout, c’est toujours le même entendement qui perçoit toutes choses. […] En un mot, des deux termes que le problème oppose, le premier seulement leur présente une idée scientifique, et l’autre ne leur laisse qu’une idée vague et obscure. […] Quant aux rapports qui lient ces deux termes de la connaissance, résignons-nous à beaucoup ignorer. […] Mais le mot aufgehobene, dans la langue hégélienne, ne signifie pas supprimée, mais absorbée : c’est, dans le mouvement de la dialectique, l’état d’un terme inférieur, qui se trouve à la fois nié et affirmé dans le terme suivant, ce que le mot français supprimé n’exprime pas du tout.
Peu importe la relation entre les deux termes. […] Ainsi ont surgi des difficultés artificielles, des problèmes qui divisent les philosophes et que nous verrons s’évanouir quand nous en analyserons les termes. […] Quel est donc ici le terme, quelle est la direction de l’effort ? […] Pour en prendre conscience, il n’est pas nécessaire de se représenter un terme que l’on vise ou une perfection dont on se rapproche. […] Le nom ne s’appliquera pas seulement aux termes déjà existants de la série ainsi constituée.
Nous verrons ses termes sortir peu à peu de l’ombre, l’un après l’autre, en sortir pour y rentrer, dans ces jeux de lumière dont il ne faut d’abord rien faire qu’en éprouver patiemment et voluptueusement la suite. […] Le cas de Valéry ne saurait évidemment se comparer à celui de Hugo, et le terme d’inspiration aurait, en ce qui concerne l’un et l’autre, des sens assez différents. […] Cette vie intérieure, pour la convertir en objet de discours, nous lui faisons subir une préparation, nous la traduisons en termes logiques, et nous traduisons ensuite ces termes logiques en termes poétiques. […] Être et non-être sont dès lors des termes trop simples, et artificiels. […] Ce terme d’univers comporte, pour un philosophe, un sens propre, opposé au sens vulgaire qui est celui de tous les poètes.
Après avoir enseigné, pendant plus de vingt ans, la Rhétorique, il est étonnant que cet Ecrivain paroisse avoir perdu totalement de vue cette réflexion de Longuin :« Rien n’avilit autant le Discours, que les termes bas & vicieux ; ce sont comme autant de taches & de marques honteuses qui flétrissent l’expression. »
On est étonné des termes qu’il emploie jusque dans l’argument des Chapitres de son Ouvrage ; en voici un qui peut donner une idée de sa maniere : Bévues, faussetés, contradictions, ignorance, impudence de M.
Rien ne lui paraît évidemment plus naturel que d’employer pour la technique du métier de l’écrivain des termes qui ne s’y approprient pas, ou qui ne s’y rapportent du moins que par analogie. […] La même formule revient sans cesse sous la plume du maître, soit en des termes identiques, soit avec des variantes. […] Il est certain en revanche que ni les Poèmes antiques, ni les Poèmes barbares, ni les Poèmes tragiques ne sont arrivés à ce terme abstrait et suprême. […] Quoique les deux termes semblent s’exclure, il ne se passionnait pas moins, à son insu, pour l’analyse méticuleuse, sèche et détaillée des faits précis que pour les grandes spéculations idéalistes. […] Mais ne perdons pas de vue que le premier terme doit demeurer toujours le but suprême à atteindre, tandis que le second ne sera qu’un moyen, variable à l’infini, tantôt à peu près inutile, tantôt beaucoup plus nécessaire.
Je recommence une série nouvelle d’articles du Lundi ; je me croyais au terme de ce genre d’essais, et je continuais, d’un pas un peu ralenti, au Moniteur ce que j’avais commencé, il y a treize ans, avec vivacité dans le Constitutionnel.
Qui recule toujours sans lui jamais faillir ; N’ayant pas d’origine et n’ayant pas de terme, Il n’a pas été jeune et ne peut pas vieillir. […] Je voudrais montrer que la justice ne peut sortir ni de la science seule, qui suspecte les intuitions du cœur, ni de l’ignorance généreuse qui s’y fie exclusivement ; mais que l’application de la justice requiert la plus délicate sympathie pour l’homme, éclairée par la plus profonde connaissance de sa nature ; qu’elle est par conséquent le terme idéal de la science étroitement unie à l’amour. » C’est donc bien d’un poème scientifique et philosophique qu’il s’agit. […] Voilà donc l’âme retrouvée au terme de cette longue odyssée à travers les sommets et les abîmes de la science, une âme fille de la Terre, dernier terme et dernier effort d’un long enfantement. […] Tout change dans la seconde partie ; le cœur se réveille, la liberté se proclame, la justice retrouve ses titres, la sympathie s’éveille, et le progrès devient le terme idéal de la science unie à l’amour. — Pourquoi cela ?
Ce n’est pas qu’il y en ait moins ; c’est au contraire parce qu’il y en a davantage ; car plus la société est corrompue, plus on est attentif à proscrire tous les termes qui en rappellent les déréglemens.
Celle du Président est d’un homme nourri de la lecture des Anciens, & plus engraissé de leur substance (si on peut se servir de ce terme) que paré des graces qui leur sont si naturelles.
On est en droit d'espérer que le goût plus exercé de l'Auteur resserrera davantage son élocution quelquefois diffuse, & en écartera certaines métaphores outrées & captieuses, si l'on peut se servir de ce terme, qui, sans rendre la pensée plus vive, n'y jettent qu'un éclat plus éblouissant que lumineux.
Nous nous décidons à entreprendre la publication qu’on nous a si souvent conseillée en termes si bienveillants.
Tout terme de comparaison nous fait défaut ; elles sont pour nous toute la réalité. […] Sommes-nous arrivés au terme de notre analyse ? […] Jusqu’au terme de ma lecture, j’ai gardé ma pleine lucidité d’esprit. […] Quand on dit que le temps vole, on n’exprime pas par un terme figuré cette idée, qu’il passe ; on exprime par un terme très précis cette idée, qu’il a des ailes. […] Il en viendrait à se complaire dans les transpositions de termes, dans les à-peu-près.