Le vin rend bon. […] » Impossible de vous rendre le comique de la parole et de l’intonation, je me tordais les côtes de rire, pendant que le pauvre diable me racontait son ulcère. […] Il est impossible de rendre la grognonnerie, en même temps que la gêne du général bavarois. […] Il assure que Von der Thann a déclaré devant Vigoni, secrétaire de l’ambassade italienne, que jamais l’Allemagne ne rendrait Belfort à la France. […] Les clairons de l’armée rendent les honneurs à l’officier de la Légion d’honneur.
La forme métrique n’a pu paraître seule capable de rendre ces sentiments d’essor et d’extase que probablement parce qu’elle fut à l’origine toute la littérature et que le charme musical qu’elle possède l’a fait réserver peu à peu aux sujets les plus nobles. […] Cette distinction ne peut être rigoureusement maintenue en pratique ; comme la poésie s’efforce de s’emparer et de rendre indéfinies nombre d’images et d’idées analytiques, de même les prosateurs tondent à laisser quelque vague dans leurs énonciations précises, si bien que toutes les œuvres un peu étendues sont à la fois poétiques et prosaïques. […] Même les personnages que leurs auteurs se sont attachés à rendre médiocres et moyens, M. […] Évidemment, et cela est généralement admis, une œuvre d’art n’est telle que par ce qu’elle ajoute ou ôte à la réalité, par la marque qu’elle porte du tempérament de l’artiste, par le caractère qu’il exalte en elle de façon à la rendre mieux ordonnée, plus émouvante, concentrée et une que ne le sont les faits vrais à l’état brut où l’homme non artiste les perçoit. […] C’est ainsi que Balzac rend colossales les affaires d’argent que remuent ses héros, que Zola décuple en Son Excellence Eugène Rougon, la force de ce ministre athlétique, que les poètes et les romanciers idéalistes cachent les basses trivialités de la vie.
Le quiétisme somnolent de sa cour et de ses monastères avait assoupi son génie naturel ; mais l’invasion révoltante de son territoire, en 1810, par Napoléon, lui a rendu le patriotisme par l’indignation. Ses cortès lui ont rendu la liberté ; ses secousses révolutionnaires de 1820, et les contrecoups prolongés de ces secousses jusqu’à ce jour, lui ont rendu ce qui se réveille avant tout dans un peuple en ébullition, l’éloquence. […] Je suis l’instrument, bon ou mauvais, qui a reçu le premier souffle du siècle à travers ses cordes, et qui rend le son juste ou faux, mais sincère, et qui le rend, non pour que les autres s’accordent à sa note, mais pour qu’ils la jugent et la rectifient s’ils ont un autre diapason dans leur âme. […] Enfin le prétendant était mort de tristesse et de dégoût plus que d’années à Rome ; cette mort avait rendu la liberté à la comtesse d’Albany. […] Je me rendis avec le même habit, le même pantalon et le même gilet, que j’avais réservés pour ce grand jour de son invitation.
L’Amour supplie sa mère de rendre la vie à Psyché. […] Vous voulez bien qu’il se croie trahi parce que cela le rend intéressant : vous ne voulez pas qu’il soit trahi, parce que cela le rendrait ridicule. […] Se serait-elle rendue aux raisonnements de M. […] non, elle ne s’y est pas rendue. […] l’on s’attache plus par les services qu’on rend que par ceux qu’on reçoit !
Il rend au temporel ce qui lui est dû. […] Que régulièrement elles se rendent vers l’achèvement du dernier rendez-vous. […] Il les a rendus inhabitables pour nous. […] Il les a rendus inhabitables pour le philosophe. […] Il ne les a pas rendus inhabitables pour le monde.
Mais la question est précisément de nous rendre intéressante cette lie du peuple. […] À nous de rendre à cette matière la vie moderne et complexe. […] L’amie, ou plutôt la mère, sait rendre la vie aux sentiments amortis dans son cœur par le malheur. […] ne sauront plus regagner la liberté qu’il voudrait leur rendre. […] J’avais d’abord l’intention de rendre ridicule M.
La matière vivante rendait ondoyant ce qui nous semble trop rigide. […] à moins que, Narcisses de l’imbécillité ; ils ne contemplent la foule comme un fleuve qui leur rend leur image. […] Certainement il y aurait injustice à nier les services qu’a rendus l’école dite romantique. […] En réduisant sa tâche, il la rend plus facile. […] La pauvre humanité est rendue à sa patrie.
Une espèce d’éclat à la fois doux et terrible, une force divine, si j’ose le dire, souligne ces paroles, les détache du contexte et les rend pour le critique facilement reconnaissables. […] La mort perfectionne l’homme le plus parfait ; elle le rend sans défaut pour ceux qui l’ont aimé. […] Une grande vie est un tout organique qui ne peut se rendre par la simple agglomération de petits faits. […] Si on ne réussit pas à le rendre tel par le récit, c’est que sûrement on n’est pas arrivé à le bien voir. […] Sa gloire ne consiste pas à être relégué hors de l’histoire ; on lui rend un culte plus vrai en montrant que l’histoire entière est incompréhensible sans lui.
C’est là le juste hommage qu’il faut lui rendre, et pour cela il faut le connaître en lui donnant droit de cité chez nous. […] Je vous préviens que je vais vous faire bondir, mais après la première exaspération, tranquillement vous réfléchirez et peut-être me rendrez-vous cette justice de vous avoir fait entendre la voix du bon sens. […] Tu as horreur de Wagner, parce qu’il est Allemand ; personne ne te force à te rendre dans un théâtre où l’on joue quelqu’une de ses œuvres ; tu n’as qu’à t’abstenir. […] Avec tout cela, il eût mieux fait de ne pas écrire le ridicule pamphlet musical dont il s’est rendu coupable. […] Grâces soient donc rendues à l’Association artistique d’Angers.
Il nous reste à signaler la progression logique qui contribuait à rendre nos alarmes plus vives. […] C’est une justice à lui rendre. […] L’auteur peint ses personnages avec leurs défauts, avec leurs vices, mais il ne les rend pas odieux. […] Certes, la libre peinture de cette folle vie a des inconvénients, mais du moins l’auteur ne la rend pas aimable. […] Ce sursis accordé, il se rendit à la cour et obtint leur grâce.
Mallet du Pan a rendu à Duclos cette justice qu’il gourmanda plus d’une fois l’effervescence philosophique : « Ils en diront et en feront tant, dit-il un jour impatienté, qu’ils finiront par m’envoyer à confesse. » Ce mot est de ceux qui courent et qui restent. […] Ce n’est pas qu’à l’Académie il n’eût rendu des services, et plus même qu’on ne supposerait d’après cette ligne de conduite que j’ai indiquée ; mais chez Duclos il faut s’attendre à une ligne toujours très brisée et pleine de saccades. […] Duclos s’y singularise par une orthographe particulière qu’il prétend soustraire aux irrégularités de l’usage et rendre toute conforme aux sons. […] Duclos était resté bon et tendre fils ; le chagrin qu’il éprouva en perdant « la seule personne, dit-il, dont on puisse être sûr d’être aimé », le rendit malade.
Faisons chez le panégyriste la part des ressouvenirs de Tacite et de Cicéron : on ne saurait rendre plus dignement toutefois l’impression que produit encore sur nous le portrait du président Jeannin, recueilli parmi ceux des grands hommes de Perrault. […] Il était assez faible pour que le moindre succès l’enflât, pour qu’un secours promis par l’Espagne le rendît moins traitable ; il avait assez d’honneur pour qu’une défaite éprouvée le piquât au jeu et lui parut un motif de plus de persévérer : il avait assez de bon sens d’ailleurs et d’honnêteté pour sentir les misères et les assujettissements de sa position, et peut-être aussi les misères des peuples et de l’État. […] Le grand service que le président rendit à Mayenne, et dont celui-ci aurait dû mieux profiter, ce fut de l’éclairer au juste sur les intentions de l’Espagne et de Philippe II : les ministres et agents espagnols en France en avaient toujours fait mystère au duc, afin de se mieux servir de lui et de l’abuser. […] Le président déjoua ses menées, rendit cœur aux notables habitants, leur expliqua nettement l’intention du duc de Mayenne, qui était que le pays s’aidât du duc de Savoie contre les ennemis communs, et non qu’on se donnât à lui.
C’est en ce déguisement et avec cette bonne mine d’emprunt qu’il traverse la ville à cheval et se rend au palais où il trouve les principaux Siennois assemblés. Il les harangue en son meilleur italien, et, dans cette occasion comme dans toute autre, il montre assez quelle importance il attache à savoir bien parler la langue des divers pays où il sert, et à joindre une certaine éloquence aux autres moyens solides : « Je crois que c’est une très belle partie à un capitaine que de bien dire. » Il remonte donc par ses paroles le moral ébranlé des Siennois, leur rend toute confiance, et l’on se promet, citoyens d’une part, colonels et capitaines de l’autre, de ne point séparer sa cause et de combattre jusqu’à la mort pour sauver la souveraineté, l’honneur et la liberté. […] S’il rendit alors des services, il faudrait en aller démêler les titres sous trop de meurtres et de sang. […] Le bâton de maréchal, que Henri III lui mit en main à Lyon à son retour de Pologne (1574), ne fut qu’une récompense des services passés : Montluc, estropié et âgé de plus de soixante-dix ans, était hors d’état d’en rendre de nouveaux.
Je vous rendrai franchise pour franchise, et puisque, d’un bout à l’autre, je ne partage aucun des sentiments ou des principes qui vous l’ont inspirée, j’aurai le courage de vous le dire. […] De son côté, M. de Tocqueville le leur rendait. […] Dans cette matière si éloignée des habitudes de son esprit, Bourdaloue emploie avec une exactitude si rigoureuse, quoique non affectée, les termes justes, et ils s’appliquent si bien à ce qu’il veut dire, qu’il n’y a pas un des hommes de son temps auquel il ne rendît sensible sa pensée… L’adresse avec laquelle il varie les formes du langage pour soutenir et reposer l’attention de l’auditeur est véritablement merveilleuse. […] Aujourd’hui, que l’enveloppe délicate et frêle qu’usait et dévorait une pensée si fervente s’est brisée, je me rends mieux compte que jamais de ce qui me frappa alors ; et certes mon respect pour l’homme ne diminue pas.
Le général en chef vous rend toute la justice que vous méritez. […] Cette place ne peut se rendre que faute de vivres, et l’on est sûr qu’elle en a encore pour deux mois. […] Enfin, sur le soir, il parut décidé à la retraite ; il dit à ses généraux qu’ils pouvaient se rendre près de leurs troupes, et que d’ici à une heure ou deux il leur expédierait les ordres pour commencer le mouvement : mais ceux-ci avaient été trop longtemps témoins de cette funeste hésitation pour se persuader que le général en chef persisterait dans le parti qu’il semblait décidé à prendre ; ils se rendirent près de leurs troupes et s’occupèrent plus de dispositions de défense que de retraite.
il s’agit de littérature, il s’agit du texte d’un auteur classique ; nous avions cru jusqu’ici posséder le texte de Mme de Sévigné, et celui qu’on avait n’était pas le bon ; on vient seulement de nous le rendre : mais de telles réparations, après plus d’un siècle d’abus, ne se font pas sans secousse et sans bouleversement. […] Il avait réussi, croyait-il sincèrement, à la rendre plus parfaite, plus irréprochable de diction. […] On a commence par Pascal : on nous a rendu, en bouleversant notre texte d’habitude, toute la hardiesse et l’incohérence première de ses Pensées ; ç’a été une révolution. […] Dimanche, j’allai chez Mme de Bournonville lui dire le déplaisir que j’avais d’être obligée de lui rendre sa jolie nourrice.
L’Ariane de Thomas Corneille me rend bien plus le désespoir de Didon. […] Mais non : Racine, revenant ici, dans le dernier acte, à l’inspiration supérieure et majestueuse de la tragédie, a rendu énergiquement cette stabilité héroïque de l’âme à travers tous les orages, et n’a voulu laisser aucun doute sur ce qui demeure impossible : En quelque extrémité que vous m’ayez réduit, Ma gloire inexorable à toute heure me suit ; Sans cesse elle présente à mon âme étonnée L’empire incompatible avec notre hyménée, Me dit qu’après l’éclat et les pas que j’ai faits, Je dois vous épouser encor moins que jamais. […] L’idée de reprendre Bérénice devait venir du moment que mademoiselle Rachel était là ; et qu’à défaut de rôles modernes, elle continuait à nous rendre tant de ces douces émotions d’une scène qui élève et ennoblit. […] Un organe pur, encore vibrant et à la fois attendri, un naturel, une beauté continue de diction, une décence tout antique de pose, de gestes, de draperies, ce goût suprême et discret qui ne cesse d’accompagner certains fronts vraiment nés pour le diadème, ce sont là les traits charmants sous lesquels Bérénice nous est apparue ; et lorsqu’au dernier acte, pendant le grand discours de Titus, elle reste appuyée sur le bras du fauteuil, la tête comme abîmée de douleur, puis lorsqu’à la fin elle se relève lentement, au débat des deux princes, et prend, elle aussi, sa résolution magnanime, la majesté tragique se retrouve alors, se déclare autant qu’il sied et comme l’a entendu le poëte ; l’idéal de la situation est devant nous. — Beauvallet, on lui doit cette justice, a fort bien rendu le rôle de Titus ; de son organe accentué, trop accentué, on le sait, il a du moins marqué le coin essentiel du rôle, et maintenu le côté toujours présent de la dignité impériale.
Ce n’est pas d’ailleurs le fait inventé dans un roman, ce sont les sentiments qu’on y développe qui laissent une trace profonde ; et cette maladie de l’âme qui prend sa source dans une nature élevée, et finit cependant par rendre la vie odieuse, cette maladie de l’âme, dis-je, est parfaitement décrite dans Werther. Tous les hommes sensibles et généreux se sont sentis quelquefois prêts d’en être atteints ; et souvent peut-être des créatures excellentes que poursuivaient l’ingratitude et la calomnie, ont dû se demander si la vie, telle qu’elle est, pouvait être supportée par l’homme vertueux, si l’organisation entière de la société ne pesait pas sur les âmes vraies et tendres, et ne leur rendait pas l’existence impossible. […] Les Anglais n’écrivent point pour les femmes ; les Français les ont rendues, par le rang qu’ils leur ont accordé dans la société, d’excellents juges de l’esprit et du goût ; les Allemands doivent les aimer, comme les Germains d’autrefois, en leur supposant quelques qualités divines. […] Nos guerres avec les Anglais ont dû les rendre ennemis de tout ce qui rappelle la France ; mais une impartialité plus équitable dirigerait les opinions des Allemands.
Depuis ce jour, chaque fois que Scaramouche venait à la cour, il avait ordre de se rendre auprès du dauphin ; il y venait en habit de Scaramouche sur lequel il mettait un manteau, la guitare sous le bras, et escorté de son chien, de son chat, de son singe et de son perroquet. […] Si nous en croyons Le Boulanger de Chalussay, l’auteur d’Élomire hypocondre, Molière aurait positivement reçu de Scaramouche des leçons de pantomime, et lui aurait dû ses progrès dans l’art du comédien : ………… Par exemple, Élomire Veut se rendre parfait dans l’art de faire rire ; Que fait-il, le matois, dans ce hardi dessein ? […] « Première conclusion : Il n’est rien de plus dangereux Que l’étude et que la science, Et rien ne nous rend plus heureux Que la paresse et l’ignorance. […] Et voici les vers « pour Jean Doucet et son frère voulant tromper les bohémiennes » : Quand un homme fait le brave Et se croit en sûreté Près d’une aimable beauté Qui tâche à le rendre esclave, Et qu’elle employe à cela Finement tout ce qu’elle a De charmes et de jeunesse ; Il est comme Jean Doucet Auprès d’une larronnesse Qui fouille dans son gousset.
Ainsi tel écrivain emploiera toutes ses ressources à rendre sensible la mer ou la montagne dans ce qu’elles ont de plus grandiose ; tel autre mettra tout son art à reproduire les fins détails d’une fleur ou d’un visage féminin, la grâce d’un arbrisseau, d’une petite rivière, d’une clairière ensoleillée, d’une maisonnette tapissée de plantes grimpantes. […] Edgar Pæ a rendu avec intensité les angoisses de la peur ; V. […] La sensibilité humaine a été s’augmentant et s’affinant de siècle en siècle ; et, les Goncourt l’ont quelque part remarqué, elle réserve encore bien des filons inexplorés à ceux qui essaient d’en rendre la complexité croissante. […] Mais toujours, même chez les écrivains qui prennent à tâche de demeurer impersonnels, perce la passion qui leur tient le plus à cœur et qu’ils ont l’envie inconsciente de rendre contagieuse en l’exprimant.
Qu’on relise la pièce, ou plutôt qu’on se la redise par cœur un moment, et qu’on se demande si ce simple cri, ce vague et profond appel ne rend pas mieux la sincérité du sentiment que de venir nous dire : Nous visitâmes ainsi successivement ensemble toutes les anses, toutes les vagues, tous les sables du lac, toutes les cimes, toutes les croupes, toutes les gorges, toutes les vallées secrètes, toutes les grottes, toutes les cascades encaissées dans les fissures des rochers de la Savoie. […] Il a inventé, à cette fin, des obstacles, des impossibilités, pour rendre vraisemblable ce qui ne l’est pas, impossibilités qui deviennent elles-mêmes d’énormes invraisemblances. […] Et encore : Il y avait dans nos âmes assez de vie et assez d’amour pour animer toute cette nature, eaux, ciel, terre, rochers, arbres, cèdre et hysope, et pour leur faire rendre des soupirs, des ardeurs, des étreintes, des voix, des cris, des parfums, des flammes, etc., etc. […] À défaut de nom, je l’appelais en moi-même mystère : je lui rendais sous ce nom un culte qui tenait de la terre par la tendresse, de l’extase par l’enthousiasme, de la réalité par la présence, et du ciel par l’adoration.
À ces jeux présidera le préteur qui sera chargé de rendre la justice à tout le peuple et aux plébéiens. […] Ainsi, lorsque ce Romain, presque Grec de naissance, Ennius, venu de la Calabre colonisée par la Sicile, voudra montrer aux Romains l’Iphigénie d’Euripide, et leur rendre familiers sur la scène ces noms et ces souvenirs, dont les entretenait déjà sa traduction d’Homère, ne croyez pas qu’il renouvelle la pompe et la poésie du drame joué dans Athènes. […] Seulement, le retour en était plus fréquent sur le théâtre antique ; et cette forme, que goûtaient les spectateurs, dut rendre enfin à la tragédie latine, dans les sujets imités de l’art grec, quelques accents d’inspiration lyrique. […] Il mettait à rendre le génie du poëte, non seulement tout son art, mais sa propre douleur.
je vous le rendrai. […] Le duc rendit bonne justice. […] Du moins que ce dissentiment ne me rende ni injuste ni amer. […] Il se rend à leurs prières. […] Elle lui donnait des rendez-vous, le soir.
De tous côtés on se rend à l’évidence, et cette transformation est devenue un élément considérable de progrès. […] Balbiani conserve de la sorte depuis sept ans des individus qu’il rend à la vie active et qu’il dessèche chaque année. […] Il rend alors de l’acide carbonique, qui évidemment ne provient pas d’une combustion directe. Si pendant l’état d’activité le muscle rend plus d’oxygène combiné qu’il n’en reçoit, au contraire, pendant le repos, il en prend plus qu’il n’en rend. […] En entrant en contact avec les parties, il les rend excitables ; elles ne peuvent vivre qu’à la condition de ce contact.
C’est ce qui devait rendre si facile le passage d’une tyrannie à une autre tyrannie. […] L’enfant devient un homme, se marie par intérêt, veut se rendre libre et jette donc sa femme par la fenêtre. […] Un soupçon, une chimère, une rumeur sans consistance, le plus vain des bruits la rend malade de peur. […] Le résultat est de rendre instable, compliquée et mouvante la vie des peuples d’aujourd’hui. […] L’amour sensuel, voilà celui qui rend méchant, haineux, violent.
Rendez au mot son véritable sens. […] Le grand service que rend M. […] Le théâtre d’alors rend fidèlement l’image de la vie réelle. […] Afin de rendre cette impression de mystère M. […] Paul Bourget qui nous a rendu le souci des choses de l’âme.
Le 21 mai dernier (1853), l’Université et la littérature ont perdu un homme qui leur avait rendu de longs, modestes et utiles services, M. […] Duplessis était de ceux qui se bornaient à marcher d’un pas ferme dans la voie toute pratique de science solide et d’application positive, où le précédaient les Guéneau de Mussy et les Rendu.