Je le crois fait pour plus tard écrire l’histoire.
Et plus tard, sous le sourire de Don Juan, sous la seule contraction d’ironie qui ait passé par ces lèvres pâles et si fièrement désespérées, on retrouve aussi le sérieux profond et la rêverie de celui qui partout n’est que Childe-Harold.
de Charles IX, cette singulière et royale fleur de poésie, fécondée peut-être par l’intimité de Ronsard, et qui, plus tard, mourut écrasée dans du sang… Ronsard semble avoir été fait avec tous les genres de grandeurs : naissance, vie, relations, facultés, sentiments et œuvres.
Ici, j’ai cru, je l’avoue, un moment, que les aventures de ce soi-disant roman d’aventure allaient naître, mais je n’ai vu rien suivre de plus que ces événements assez vulgaires : quelques représentations de la troupe comique à Poitiers, l’amour furieux d’un certain duc de Vallombreuse, beau comme le jour, pour la jeune fille aimée de Sigognac avec une chasteté et un dévouement chevaleresques, le duel de Sigognac avec le duc qu’il blesse, — plus tard, l’enlèvement d’Isabelle par ce duc enragé et son contre-enlèvement par Sigognac, enfin la reconnaissance d’Isabelle par le père de ce duc de Vallombreuse à la simple vue d’une bague d’améthyste qu’il avait donnée à sa mère, et le mariage d’Isabelle et de Sigognac !
Certains nomment, comme rival de Ronsard auprès de Marie, Charles de Pisseleu, qui fut plus tard évêque. […] Plus tard, le poète fut chargé de l’éducation du jeune Charles d’Elbeuf, celui qui devint pair, grand écuyer, grand veneur, chevalier des ordres du Roi, et qui finit par se compromettre dans les troubles de la Ligue. […] Faut-il croire, comme on l’a dit, que plus tard, devenu grave et sérieux, Belleau jugea frivole son premier enthousiasme ? […] Œdipe vient d’apprendre qu’il a tué jadis, dans une querelle où il n’avait pas tous les torts, un homme dont il a, plus tard, épousé la veuve fortuitement. […] Plus tard, surtout pendant les premières fougues romantiques, le ton changea : Ducis n’était plus un sauvage ivre, mais un sentimental édulcoré, esclave des bienséances ; et l’on se moquait de ses tonnerres ratés.
La famille Fromentin rappelle ainsi de façon curieuse celle de Flaubert, né un an plus tard qu’Eugène. […] La mort de la jeune femme, survenue sept ans plus tard, lui causa une profonde et durable douleur. […] Deux ans plus tard, il entre lui-même au Salon avec une Ferme aux environs de La Rochelle. […] Son père finira plus tard par le comprendre à peu près. […] Quelques toiles que lui inspirèrent plus tard ses souvenirs du Nil sont parmi ses meilleures.
Le rationalisme est venu plus tard, comme un idéalisme mitigé, apaisé et tranquille, très contempteur encore du naturalisme et allié très naturel de l’idéalisme religieux. […] Cependant examinons, comme en principe, nous réservant pour plus tard de vérifier et contrôler. […] Waddington qui, trois mois plus tard, ajoute : « Idées justes ; tour d’esprit agréable ; style fin et ingénieux ; manque parfois d’élévation, jamais de bon sens. […] Lassalle retrouvera cette idée plus tard. […] Plus tard, cela devint chez M.
— Hélas, monsieur Talma, je quitte Paris demain ou après-demain au plus tard. […] Je tâcherai, plus tard, de dégager quelques-uns des enseignements que renferme cette biographie. […] Quelques jours plus tard, dans un chemin désert, il revit ce laquais. […] Plus tard, il sera considéré comme un des représentants les plus illustres d’une race qui s’en va. […] On dira plus tard que les « enfants du siècle » furent de grands historiens, parce qu’ils se plaisaient partout, hormis chez eux.
Ces grands talents, sur tout sujet, ont besoin de changer haut et fort ; le vrai s’en accommode comme il peut. (1846) XLVI Ce qu’il y a surtout dans Lamartine, c’est le talent immense, l’instrument merveilleux et le besoin d’en jouer : jeune, à une heure sublime de mystère et d’amour, dans ses premières Méditations ; plus tard et déjà à l’état de sonate, dans les Harmonies ; et aujourd’hui, encore à l’état de sonate, dans la lice oratoire. […] Plus tard il a conquis quelque chose de très semblable à la fantaisie shakespearienne, il y a joint des poussées d’essor lyrique à la Byron ; il a surtout refait du Don Juan, et avec une pointe de Voltaire. […] Plus tard, la jeunesse se faisant sérieuse, nous courons encore, mais de manière à ne le devancer que de peu : nous l’accompagnons. […] Plus tard il s’est fait un genre par ses poésies catholiques où il y a une certaine onction et de la pureté. […] Bien plus tard, commençant dans Le Constitutionnel la série des Nouveaux Lundis, j’avais cru pouvoir m’occuper de M.
Depuis cette époque, je croisai plus d’une fois Edmond de Goncourt, soit dans les couloirs du Théâtre Libre, soit à des expositions, soit dans le magasin de Bing où l’attiraient des estampes, des laques et des bronzes japonais, mais ce ne fut que plus tard, en 1892, que j’eus l’honneur de lui être présenté. […] Il avait vécu dans l’intimité des Goncourt et de Flaubert, et, plus tard, en relations avec tout ce qui comptait en littérature. […] Cependant, quelques années plus tard, la voix de Frédéric Masson fut une des dix-huit voix qui firent de moi, à l’Académie, le successeur du vicomte Eugène-Melchior de Vogüé. […] Cette admiration, ils la méritaient, ces contes, car ils étaient de Villiers de l’Isle-Adam, comme s’en aperçut plus tard Paul Adam. […] C’était, le Gourmont plus jeune qui venait, pour un article imprudemment paradoxal, de perdre la situation qu’il occupait à la Bibliothèque Nationale, le Gourmont déjà savant auteur du Latin mystique, le romancier de Sixtine et des Chevaux de Diomède, le conteur des Histoires magiques qui, par son Livre des Masques, préludait aux admirables essais qui ont pour titres : La Culture des Idées, L’Esthétique de la langue française, Le Chemin de Velours, que devait compléter plus tard la série des Epilogues, auxquels s’ajouteraient les Promenades littéraires et les Promenades philosophiques, toute cette œuvre qui, d’année en année, prendrait de l’ampleur et de l’étendue, gagnerait en puissance de dissociation, en hardiesse, en profondeur, jusqu’à ce qu’une mort presque subite mette fin à la merveilleuse activité de ce grand esprit qui interrogeait quelque texte célèbre avec la même conscience qu’il apportait à examiner les vers et la prose qu’un débutant inconnu soumettait au Comité de lecture du Mercure de France, car toute page écrite était pour lui le signe sacré du culte des Lettres, auquel il avait voué sa vie.
Plus tard, il traduisit, avec un délicieux talent d’érudit, l’Histoire de Jean de Paris, roi de France. […] La merveille, c’est qu’il n’hésita point et que, dès sa première page, on le trouve tel qu’il sera plus tard. […] Plus tard, ayant achevé son discours, il s’assit sur tous ces feuillets, avec une vive satisfaction. […] Les autres ne savaient pas qu’il eût en réserve, dans sa tête, une belle idée qui, plus tard, fleurirait et serait féconde. […] … Nous serons impartiaux plus tard, après décès.
Il apprit le latin comme un homme qui devait plus tard écrire Brutus et la Mort de César. […] Il en eut un fils, qui écrivait plus tard à lord Rochester : « Sachez ce qui fait honneur à ma mère : je suis le fils de Shakespeare. » À partir de 1613, il ne quitta plus sa maison de Stratford, occupé de la culture de son jardin, et oubliant ses drames. […] Ce fut la source des malheurs du poëte, on l’accusa calomnieusement d’aimer dans cette enfant sa propre fille et plus tard de l’avoir épousée. […] Nous verrons plus tard qu’elle n’a oublié aucun des avantages qu’elle prend ici.
Brunetière, Victor Hugo, fils d’un soldat, Jeté comme la graine au gré de l’air qui vole, traîné de ville en ville dans les bagages de son père, a pu chanter indifféremment ses « Espagnes », ou plus tard la maison de la rue des Feuillantines ; il n’a pas eu de « patrie locale, et à peine un foyer domestique. » Hugo n’a vu la Nature « qu’avec les yeux du corps, en touriste ou en passant ; l’on peut, même douter s’il l’a comprise et aimée, autrement qu’en artiste. » Lamartine, au contraire, « l’a vue avec les yeux, de l’âme, l’a aimée jusqu’à s’y confondre, quelquefois même jusqu’à s’y perdre, et l’a aimée tout entière. » Lamartine est donc chez nous « le poète de la nature, le seul peut-être que nous ayons, en tout cas le plus grand, et il l’est pour n’avoir pas appris à décrire la nature, mais pour avoir commencé par la sentir. » — Ainsi Hugo, n’ayant pas été élevé dans une maison de campagne, n’a pas dû sentir la nature ! […] Les opprimés refont plus tard des oppresseurs218. […] » Plus tard, le Sunt lacrymae rerum, cette sorte de panégyrique attendri que la mort de Charles X exilé inspire au poète du sacre, venait juste à l’encontre du sentiment populaire. Plus tard encore, « sera-ce un sacrifice au goût dominant des Français de 1852 que de flétrir le régime devant lequel ils se sont prosternés ?
Les plans principaux sont indiqués ensuite par des teintes au lavis, des masses vaguement, légèrement colorées d’abord, mais reprises plus tard et chargées successivement de couleurs plus intenses. […] Si ces deux derniers ont démenti plus tard leurs théories de prédilection, ce n’a été chez eux qu’un acte de découragement et de désespoir. […] Nous avons vu bien des choses déclarées jadis absurdes, qui sont devenues plus tard des modèles adoptés par la foule. […] Malgré la manière décisive dont il joua le terrible rôle de Hamlet au même théâtre, il ne fut pas rengagé, et ce fut seulement dix-huit mois plus tard qu’il créa avec beaucoup d’originalité le Fritz du Comte Hermann. […] » sont ceux qui, plus tard, — veulent vendre leurs livres 200 francs le feuilleton, et qui, rejetés, viennent le lendemain les offrir à 100 francs de perte.
« — Dînant un jour chez la duchesse de Duras, vers 1820, il dit à Saint-Priest très-jeune : « Je n’aime pas l’aristocratie. » Et comme Saint-Priest remarquait que le lieu était singulièrement choisi pour cette confidence, Lamartine ajouta : « J’aime les personnes, mais je n’aime pas la chose. » — Moi, au contraire, un peu plus tard, je l’ai vu rattaché à l’aristocratie et nageant en pleine Restauration. » « — Quels que soient les torts et les fautes de Lamartine depuis quelques années, il les a rachetés par sa conduite au moment du péril : il a eu là un moment sublime, héroïque, — un moment immortel.
Il avait défendu contre la critique d’Hoffman des Débats le beau poëme des Martyrs, et plus tard, en 1826, il attaqua M. de Chateaubriand pour son discours sur la liberté de la presse.
Au contraire, le service leur est si odieux, que souvent ils se sauvent dans les bois, où il faut les poursuivre à main armée : dans tel canton qui, trois ans plus tard, fournira en un jour de cinquante à cent volontaires, les garçons se coupent le pouce pour être exempts du tirage785. — À cette vase de la société, on ajoute la balayure des dépôts et maisons de force.
Souvent un autre fait sera mieux dans son jour étant mis en arrière : en se présentant plus tard, il viendra plus à propos pour faire naître d’autres événements.
Au moment où nous sommes arrivés, le monde en est à prendre les habitudes qui plus tard seront nature, qui ne sont encore que contrainte : d’où l’étude et l’apprêt dans les façons de penser et de parler.
Il y aura eu de l’avantage à passer sur cette planète le plus tard possible.
Il semble que Simon fut plus tard de la communauté chrétienne.
Il demandera plus tard au nationalisme de sang et de boue la chère « petite secousse ».
Albalat, en ce qui concerne Fénelon, a cette fois le dernier mot, car, s’il est exact, comme l’a dit M. de Gourmont, que Télémaque fut une réaction salutaire contre la carnavalesque antiquité des romans galants de la Fronde, et si l’on ne peut nier que plus tard l’archevêque de Cambrai fit ses preuves d’écrivain, par contre, les corrections de son manuscrit trahissent une recherche vraiment dépravée des lieux communs les plus stériles et des plus pitoyables fleurs de rhétorique.
L’Histoire de la Révolution est la narration ou l’amplification obligée de tous les rhétoriciens de politique qui aspirent à devenir plus tard des hommes de gouvernement.
qui est devenue, en quelques années, la monstruosité inaperçue d’abord et plus tard affirmée et nommée : le réalisme, et que voilà établie partout, dans les lettres et les arts du xixe siècle, et y souillant tout, comme les Harpies à la table des Troyens.
L’Histoire, cette harpe trop tendue, allait détendre ses cordes d’airain… Michelet reçut le coup de la fascination de Carlyle dans ses yeux charmés, qu’il aurait dû garder charmants, mais qui, plus tard, sont devenus obscènes.
Révolté de position sociale, révolté déjà à l’École où l’on savait le mieux obéir, révolté militaire plus tard, enfin révolté politique, il fut un révolté toujours.