Son mari avait aussi peu de tête que possible, et le peu qu’il en avait, il le perdait tous les soirs dans les pots de cidre. […] L’idée sérieuse que je m’étais faite de la foi et du devoir fut cause que, la foi étant perdue, il ne m’était pas possible de garder un masque auquel tant d’autres se résignent. […] De la petite ville la plus obscure de la province la plus perdue, je fus jeté, sans préparation, dans le milieu parisien le plus vivant. […] Un évanouissement, une brusque accélération dans la marche de l’agonie, pouvait tout perdre. […] Je tombai malade ; selon toutes les apparences, j’étais perdu.
Il a jugé à propos, avec une charité peu chrétienne, de me plaindre d’avoir perdu le plus beau de mon imagination à l’Opéra-Comique. […] Piron, en vrai bel esprit qui ne veut perdre aucune occasion de briller, ne dut pas être au fond très-fâché d’une exclusion ainsi compensée, et qui lui rouvrait toute une veine inépuisable de bons mots. […] Piron n’a jamais voulu se prêter à cet arrangement, et il a cependant souffert tout ce que l’on peut souffrir d’une personne qui a perdu entièrement la raison et qui se portait quelquefois aux dernières violences. […] Il ne pouvait plus se le dissimuler, il avait complètement perdu la bataille. […] Somme toute, il n’a pas à se plaindre de la postérité : mélange pour mélange, et sans trop de déchet sur la qualité, on lui rend ou on lui attribue de confiance à peu près autant qu’il a perdu.
Ceux de Racine, pour y avoir cédé, périssent ou perdent la raison. […] Dans son premier entretien avec Pyrrhus, elle lui dit : Mais il me faut tout perdre, et toujours par vos coups. […] Sous l’empire irrésistible de leur caractère et de leur passion, ils marchent à l’événement sans langueur, sans relâchement, sans une parole perdue, sans que le caractère s’interrompe un moment. […] Racine, venu à une époque où les modes d’Espagne perdaient faveur, nourri dans une école où l’on pratiquait l’antiquité, s’attacha aux modèles du théâtre grec. […] Dans ces subtilités, il perdit jusqu’au sentiment du mérite relatif de ses pièces.
Sa mère avait douze cent mille francs, qu’elle a perdus, en lui laissant des dettes. […] j’ai une mémoire tout à fait particulière, je ne prends pas de notes, il m’arrive même quelquefois, dans la fatigue du voyage, de fermer les yeux, de sommeiller à demi, et je suis tout à fait de mauvaise humeur contre moi, me disant : « Tu perds ça ! […] C’est ainsi, je ne sais à l’occasion de quelle maudite matinée, où il avait oublié ses théories, qu’il arriva chez Latouche, en s’écriant : « J’ai perdu un livre, ce matin ! […] Cette rue Rousselet, dans ces lointains perdus de la rue de Sèvres, a le caractère d’une banlieue de petite ville, dans laquelle le voisinage de l’École militaire met quelque chose de soldatesque. […] Je lui mets un dollar dans une main, et le dollar passé dans l’autre main, était déjà perdu contre un camarade, avant qu’il se fût retourné pour me remercier.
Et ils ne se sont jamais perdus. […] On perd toujours. […] Et rien à perdre. […] Il faut gagner ou perdre aujourd’hui et ici. […] Ce qui est gagné à l’un est perdu à l’autre.
L’habileté, l’adresse des mains, le chic, en un mot, nous gâte et nous perd. […] Chez eux aussi la civilisation perd sa marque distinctive, son empreinte chrétienne. […] Pas maintenant, car je perdrais le fil de ma conversation et je reviens à mon argument. […] L’artiste qui est nerveux perd l’équilibré de son âme. […] comme si c’était sa qualification nécessairement sous-entendue et sans laquelle il perd tout sens réel.
Tout peut sortir d’un mot qu’en passant vous perdîtes. […] Toute bonne action qui vise une récompense perd de sa valeur. […] Je ne les trouvais pas : j’avais la tête perdue. […] Sans perdre une minute, il changea de costume et se rendit au château de Marac où résidait l’Empereur, qui l’admit immédiatement en sa présence. […] Leur énergie vitale augmente ; mais à mesure qu’elles entrent en des corps plus épais, elles perdent le souvenir de leur origine céleste.
C’est vouloir perdre tout le fruit de ces allegories, que de les transplanter de cette briéveté également agréable et instructive, dans une longueur ordinairement confuse et ennuyeuse. […] Il ne faut pas perdre ici l’occasion d’avoüer une de mes fautes. […] Et s’il avoit donné comme traduction la tragédie dont il est l’inventeur, nous aviserions-nous de penser qu’il eût rien fait perdre à son original ? […] Encore deux exemples de cet art perdu. […] Faut-il, dit Ajax, que je perde mes coups ?
Il est pâle et en sueur : un homme perdu. […] Il fallait prendre l’offensive : et l’on perdit son temps. […] Il en perdra le boire et le dormir. […] Au surplus, comment aurait-il consenti à passer pour l’homme qui a perdu la France ? […] Mais il pense, avec une infinie douleur, à la France meurtrie, au sol souillé, dévasté, à l’Alsace perdue, à la Lorraine perdue, à la gloire perdue.
Pour offrir aux Hommes un tableau approfondi de tous les Gouvernemens, il étoit nécessaire de remonter à l’origine des Sociétés, de les suivre dans leurs accroissemens, de ne perdre de vue aucune des révolutions qu’elles ont éprouvées, aucune des causes qui ont pu les occasionner. […] Ce même Ecrivain avoit dit auparavant, en parlant de l’Esprit des Loix : « Le genre humain avoit perdu ses titres ; Montesquieu les a retrouvés, & les lui a rendus ».
Le 10 décembre, dans Le XIXe siècle, que j’avais perdu le sens moral. […] Renan, on a tellement grisé votre orgueil de gros encens, que vous avez perdu le sens de la proportion des situations et des êtres.
Se peut-il qu’au fort d’une bataille, des guerriers à qui il importe de vaincre au plutôt, perdent le tems à dire de longues injures à leurs ennemis, ou à leur conter des généalogies et des histoires ? […] Je ne perdrai point de raisonnement à critiquer ces endroits ; il n’en faut point d’autre censure que de les faire lire. […] Les sentences triviales rebutent, parce qu’elles n’apprennent rien ; et l’on ne veut pas perdre de tems à ce qui ne vaut pas la peine d’être dit. […] Je croirois qu’il s’est peint lui-même dans le personnage de Nestor ; car il ne perd non plus que ce vieux sage, aucune occasion de discourir ; il dit presque par-tout, plus qu’il ne doit dire, et il paroît impatient de placer tout ce qu’il sçait et tout ce qu’il a vû, comme s’il craignoit d’en rien perdre. […] Deux rois d’un parti se querellent et se séparent ; l’un perd ses sujets, l’autre son plus cher ami ; leur malheur les réconcilie ; aussitôt le parti contraire perd le héros qui le défendoit, et cette perte fait le désespoir d’une famille auguste et d’un peuple considérable : voilà sans doute de grands intérêts.
Il avait déjà perdu plusieurs de ses gens, et le combat y était terrible. […] Il fait des modèles magnifiques ; il perd son frère d’un coup de poignard dans une rencontre sur le pont Saint-Ange. […] Arrivé à quelque distance de Naples, il la retrouve dans une hôtellerie et la perd de nouveau. […] Que l’on juge, d’après cela, des moyens que prend la fortune lorsqu’elle veut perdre un homme ! […] Laisse-toi conduire, et ne perds pas l’espérance en sa divine bonté.
XIII Nous nous perdîmes de vue pendant près de quinze ans après la publication de Volupté. […] Votre style, sans rien perdre de sa fertilité prodigieuse, est devenu presque évangélique. […] Dans cette dépossession soudaine et violente, et qui atteignit aussi les poètes Tibulle et Properce dans leur patrimoine, Virgile perdit le champ paternel. […] que les colombes de Dodone quand l’aigle fond du haut des airs. » Puis il donne à entendre qu’il s’en est fallu de peu que Ménalque, cet aimable chantre de la contrée, n’eût perdu la vie : “Et qui donc alors eût chanté les Nymphes ? […] Après les déchirements de la spoliation et de l’exil, ayant reconquis, et si pleinement, toutes les jouissances de la nature et du foyer, il n’oublia jamais qu’il n’avait tenu à rien qu’il ne les perdît : un voile légèrement transparent en demeura sur son âme pieuse et tendre.
Retiré dans sa province méridionale où l’enchaînaient d’honorables devoirs fortement compris, où le refoulaient des douleurs patriotiques et républicaines qu’il est beau à lui d’avoir exagérées, il perdit assez vite le sentiment vrai des choses, il fit fausse voie dans sa destinée. […] alors l’idée, incontestable en même temps qu’attrayante, a perdu tout aspect outré, tout jargon d’école et de système ; elle se multiplie, se féconde, s’illustre d’exemples en tous sens, s’étaye de comparaisons et de rapports ; elle a percé enfin, elle se sécularise. […] Il ne perdit pourtant sa position de maître des requêtes qu’en 1826, destitué pour cause de manifestation au sein de l’Académie touchant la loi de la presse. […] Villemain, il n’a pas mal fait de l’ignorer ou du moins de ne la savoir que par ouï-dire ; les questions sur ce terrain mouvant sont peu commodes à aborder ; on se perd dans des restes de Forêt-Noire. […] Villemain parler de Milton, de ce Paradis Perdu qu’il traduit aujourd’hui, et qu’on attend.
Homère, en effet, ne perd aucune occasion de remplir les coupes dans les festins qu’il décrit. […] Pendant les deux ou trois premières années qui suivirent son retour, nous le perdons un peu de vue : il ne resta pas tout ce temps à Paris. […] Les dîners qui eurent lieu ensuite chez le fermier-général Pelletier, et qui, à partir de 1759, rattachèrent plusieurs des précédents convives, eurent l’air un moment de vouloir remplacer le centre qu’on avait perdu ; pourtant on ne s’y sentait pas assez entre soi, pas assez au cabaret. […] Depuis que j’ai touché le faîte Et du luxe et de la grandeur, J’ai perdu ma joyeuse humeur : Adieu bonheur ! […] Bref, l’esprit public se modifiait profondément, et la chanson elle-même avait à s’ingénier, à s’élever, au risque de perdre quelque chose de sa gaieté sans doute et de son naturel : assez d’accroissements et de riches conquêtes purent l’en consoler.
L’idéal est un pays où l’on se perd, comme les faits sont un pays où l’on s’embrouille. […] Clotilde venait de perdre sa mère, elle vivait dans sa terre de Vessau aux bords de l’Ardèche. […] Il y perdit la vie sept ans après son mariage. […] Elle eut le malheur de le perdre peu d’années après. […] « Au loing de vous m’en vay traisnant des fers ; « Ne me lairont qu’au terme de ma vie : « Ainz ayme mieulx renoncer à vous voir, « Que s’exposoye à perdre sans espoir « Sa liberté, cil qui me l’a ravie ; « Par fol appast ne veulx le décevoir.
Les animaux sauvages perdaient leur férocité en écoutant la lyre d’Amphion, et les enfers même s’attendrissaient aux accents d’Orphée. […] La religion, la morale, la vertu, ne sont plus les sources où le poète va puiser ses inspirations ; il s’abreuve trop souvent aux eaux corrompues du vice et de l’impiété, où le goût se perd, où la raison périt. […] Aussitôt qu’un geste de sa main avait réclamé le silence, le silence se faisait comme par enchantement, non ce silence de théâtre, entremêlé de chuchotements et de ces mille petits bruits qui se perdent dans l’étendue d’une salle de spectacle, mais ce silence qu’on ne trouve guère que parmi les figures de cire de Curtius. […] Celui qui doit parler est le seul à se taire ; Et, perdu dans la foule où s’égarent ses pas, Le lecteur est bientôt comme s’il n’était pas. […] en parlant il se perd dans sa phrase.
. — Victor Tissot, 1867. » Ces trop belles paroles se perdaient dans le flot des invectives et des injures. […] Car ils craignaient d’être surpris au palais par un nain difforme et trois méchants larrons qui haïssaient Tristan et le voulaient perdre. […] — Ce serait grand dommage de vouloir partir, dit Iseult ; le roi perdrait son plus brave champion et moi un ami fidèle. […] — Vous perdez votre meilleur chevalier, dit Tristan, car je m’en vais mourir. […] En entendant la nouvelle, Iseult perd la voix de douleur ; elle est si désolée de la mort de Tristan !
La publicité a fait de réels progrès et, sauf de rares circonstances, nos agents, très pratiques, considèrent comme perdue toute ligne qui n’est pas employée à louer. […] Perdu entre la vision passionnante et le noble spectacle, le chapelet des petits bassins régulateurs arrête peu le regard. […] Or un professeur ne perd jamais rien, mais épaissit chaque jour sa couenne d’érudition. […] Immédiatement après cette qualification grandiloquente mais un peu vague, Charles-Brun, qui prévoit jusqu’aux moindres objections, s’écrie : « Et je n’entends point le perdre de la sorte dans une troupe mélodieuse de troubadours occitans qui chantèrent aussi la passion souveraine. » Cette phrase me fit espérer une définition critique du talent de Bernard de Ventadour. […] Il ne faut rien laisser perdre.
Le génie, qui est la supériorité naturelle et transcendante, n’a donc rien à bénéficier des corps académiques ; car il n’y entre qu’à la condition de se niveler, et il n’y conserve sa place en surface qu’à la condition de la perdre en hauteur. […] Son indépendance fait partie de sa supériorité, il ne peut perdre l’une sans diminuer l’autre. […] Il n’y avait qu’à rire : on frémit, tout fut perdu ; la démocratie avait laissé parler les fous, on la crut folle elle-même. […] La Convention ne sauva rien par ses meurtres, et perdit pour longtemps la république en associant son nom à la Terreur. […] Les institutions, pour renaître, ont besoin de bonne renommée ; elle perdit de renommée la démocratie en la souillant du sang de ses milliers de victimes ; elle jeta des têtes sans compter à la Terreur, comme on jette des lambeaux de ses vêtements à la bête féroce par qui on est poursuivi pour lui échapper ; elle appela le peuple au spectacle quotidien de la mort sur la place publique ; elle commença par un massacre de trois mille prisonniers sans jugement aux journées de septembre, cette Saint-Barthélemy de la panique ; elle finit par un massacre le 9 thermidor : sa seule institution fut l’échafaud en permanence.
Heureuse légèreté qu’il est si difficile d’acquérir et si aisé de perdre ! […] C’est ce qui l’a perdu. […] Une passion insurmontable perd Charles ; quelle passion ? […] gémit-elle, du fond de ses chutes, après l’innocence perdue ? […] Je le plains s’il la perd à se venger.
Pour Alfred de Musset, la poésie était le contraire ; sa poésie, c’était lui-même, il s’y était rivé tout entier ; il s’y précipitait à corps perdu ; c’était son âme juvénile, c’était sa chair et son sang qui s’écoulait ; et quand il avait jeté aux autres ces lambeaux, ces membres éblouissants du poète qui semblaient parfois des membres de Phaéton et d’un jeune dieu (se rappeler les magnifiques apostrophes et invocations de Rolla), il gardait encore son lambeau à lui, son cœur saignant, son cœur brûlant et ennuyé. […] Voici ces vers qui ont été depuis imprimés, mais qui n’ont tout leur sens que quand on les voit ainsi tracés par le poète dans une nuit d’abattement et de regret amer, et dérobés, à son insu, par l’amitié : J’ai perdu ma force et ma vie Et mes amis, et ma gaieté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie.
Delmar a perdu son ami, son frère par serment, le nègre Bug, qui lui a sauvé la vie, et dont il a causé involontairement la mort : de là son deuil éternel et ses soupirs étouffés. […] Les descriptions, les analyses de cœur, les conversations rapportées, les pièces diplomatiques citées au long, nous font plus d’une fois perdre de vue l’auditoire ; et quand le chien Rask remue la queue, ou que le sergent Thadée pousse une exclamation, on a besoin de quelques efforts pour se rappeler le lieu et les circonstances. […] Le héros, fils d’un ennemi mortel, fils d’un prince, garde le plus qu’il peut l’incognito ; pour sauver celle qu’il aime et le vieillard que des félons veulent perdre, il ne voit rien de mieux que d’aller par monts et par vaux attaquer dans son antre un monstre effroyable, et de lui ravir les preuves d’une machination odieuse, qui, retirées des mains où elles sont tombées, pourront démasquer les traîtres.
Certes, quoi qu’ait pu dire Vauvenargues, Fénelon n’aurait point parlé ainsi, lui qui, au moment où il apprit la mort de Fléchier, s’écria : « Nous avons perdu notre maître ! […] La Bruyère, dans une remarque souvent citée, a dit : « L’on écrit régulièrement depuis vingt années : l’on est esclave de la construction ; l’on a enrichi la langue de nouveaux tours, secoué le joug du latinisme et réduit le style à la phrase purement françoise : l’on a presque retrouvé le nombre, que Malherbe et Balzac avoient les premiers rencontré, et que tant d’autres depuis eux ont laissé perdre. […] Fléchier s’y prend lentement et jour par jour pour les dessiner, mais on n’y perd rien, et l’on arrive à savoir par le menu tout ce monde.
Voici une description de Buffon : Qu’on se figure un pays sans verdure et sans qu’au, un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des plaines sablonneuses, des montagnes encore plus arides, sur lesquelles l’œil s’étend et le regard se perd sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; une terre morte et, pour ainsi dire, écorchée par les vents, laquelle ne présente que des ossements, des cailloux jonchés, des rochers debout ou renversés, un désert entièrement découvert, où le voyageur n’a jamais inspiré sous l’ombrage, où rien ne l’accompagne, rien ne lui rappelle la nature vivante : solitude absolue, mille fois plus affreuse que celle des forêts ; car les arbres sont encore des êtres pour l’homme qui se voit seul ; plus isolé, plus dénué, plus perdu dans ces lieux vides et sans bornes, il voit partout l’espace comme son tombeau : la lumière du jour, plus triste que l’ombre de la nuit, ne renaît que pour éclairer sa nudité, son impuissance, et pour lui présenter l’horreur de sa situation, en reculant à ses yeux les barrières du vide, en étendant autour de lui l’abîme de l’immensité qui le sépare de la terre habitée : immensité qu’il tenterait en vain de parcourir ; car la faim, la soif et la chaleur brûlante pressent tous les instants qui lui restent entre le désespoir et la mort. […] Au centre, une sorte de ville perdue environnée de solitude ; puis un peu de verdure, des îlots sablonneux, enfin quelques récifs de calcaires blanchâtres, ou de schistes noirs, au bord d’une étendue qui ressemble à la mer ; dans tout cela, peu de variété, peu d’accidents, peu de nouveautés, sinon le soleil qui se lève sur le désert et va se coucher derrière les collines, toujours calme, dévorant sans rayons ; ou bien des bancs de sable qui ont changé de place et de forme aux derniers vents du sud.
Arlequin lui dit qu’il perd son temps. […] Il se met à pleurer, se lamentant parce qu’il a perdu beaucoup d’argent au jeu de cartes. […] Infortunée, pourquoi perdre plus de temps à servir ce cruel ?