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978. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Première série

Prenez Théophile Gautier ; outre qu’il est un peintre beaucoup plus exact et minutieux que M. de Banville, il se mêle d’autres sentiments à son adoration de la beauté physique. […] Souvent l’album de croquis d’un peintre fait plus de plaisir que ses grands tableaux. […] François Coppée se montrerait tout entier : virtuose impeccable, songeur délicat, très habile et très sincère, capable de raffinement, de mièvrerie, et aussi de franche et populaire émotion, peintre savoureux et fin des réalités élégantes et vulgaires et, pour tout dire, poète excellent des « modernités ». […] Hélène, défigurée par une maladie, se meurt d’être laide et de n’être point aimée d’amour par le beau peintre Guy Romain, son camarade et mari. […] Un peintre a d’autres motifs d’aimer la nature : il y cherche des combinaisons de couleurs et de lignes que l’art n’inventerait pas tout seul.

979. (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343

Une belle fille, Fanny Legrand, s’amourache de lui et en devient décidément folle en apprenant qu’il n’est ni peintre, ni poète, ni sculpteur, ni musicien. […] Pour continuer le récit, j’ajouterai que Claude vit dans ce milieu inquiet et névrosiaque de peintres, de sculpteurs, de littérateurs, de musiciens, où s’élabore sans cesse la folie du jour, d’où sortira la raison de demain. […] Qui ne reconnaîtrait deux ou trois de nos grands marchands de tableaux dans Malgras et Naudet ; Mazel, c’est l’Institut, c’est l’École des Beaux-Arts ; Fagerolles ne résume-t-il pas beaucoup des éléments qui constituent plusieurs de nos meilleurs et plus célèbres peintres ? Bien que ce ne soit pas lui, Gagnière me fait penser à un peintre de talent, wagnérien celui-là en connaissance de cause. […] Outre le roman de la passion la plus vive, la plus vraie, je trouve dans le Calvaire des tableaux peints de main de grand peintre, entre autres la mort, l’assassinat, faudrait-il dire, de certain cavalier prussien que je vais citer tout à l’heure.

980. (1895) Nouveaux essais sur la littérature contemporaine

Mais, en lui ouvrant ainsi des horizons nouveaux, et comme en l’obligeant à compléter ses études de peintre, elle allait achever de révéler Bernardin de Saint-Pierre à lui-même, — et d’en faire l’auteur de Paul et Virginie. […] Les suites en ont été presque infinies dans le siècle où nous sommes, et les poètes ou les peintres de l’amour y ont gagné d’être supérieurs peut-être à tous ceux qui les avaient précédés dans l’histoire. […] Sous le nom spécieux de liberté dans l’art, les romantiques en général, y compris les peintres eux-mêmes, n’ont tendu qu’à s’émanciper de toutes les contraintes que leur imposaient les usages sociaux, la tradition littéraire, et les conditions de l’art même. […] Peintre et poète autant que romancier, l’auteur de Mon frère Yves et de Pêcheur d’Islande a voulu protester contre une conception du roman qui n’a guère avec la sienne qu’un ou deux points de communs, tout au plus. […] Peintre ou poète, le plus grand d’entre eux ne sait jamais tout ce qu’il a mis dans son œuvre, et c’est par là justement qu’il est grand, et vraiment poète ou peintre.

981. (1910) Variations sur la vie et les livres pp. 5-314

Pourquoi ne vous a-t-on pas vu hier à Versailles chez le peintre Bertrand, comme il était convenu ? […] Près d’une fenêtre qui donnait sur les jardins, Grimm posait devant un peintre ; et s’appuyant sur le dos de la chaise de celui-ci, Mme d’Épinay regardait, attentive. […] Ce peintre se double d’un écrivain. […] En se promenant à travers Naples, pour saisir l’aspect distinctif des êtres et des choses, le peintre marseillais se sentait sans doute un peu chez lui, et il se rappelait les ruelles tendrement surannées de sa ville. […] Rue Beaujon, du haut d’un atelier de peintre, Alfred de Vigny aperçut un jour, dans la cour de l’hôtel qu’habitait Balzac, une voiture couverte de boue et de poussière.

982. (1914) Une année de critique

Émile Faguet en déclarant que je ne le tiens ni pour un grand peintre, ni pour un grand musicien : il possède d’autres qualités que je tâcherai d’indiquer, après avoir noté toutefois que si l’on peut justifier le style de M.  […] * *   * Évariste Gamelin, peintre et juré au tribunal révolutionnaire, est un jacobin de la faction robespierriste, et un admirateur de Jean-Jacques. […] Quelques rythmes apaisent la tristesse des chanteurs, une palette offre aux peintres de quoi distraire leurs angoisses. […] Nos pères ont imaginé l’amour peintre ou l’amour médecin. […] Tout amour que l’on souhaite durable doit être traité comme une œuvre d’art ; tout amant est un sculpteur qui pétrit la glaise, un peintre qui répartit des valeurs, un poète qui connaît d’avance le plan, de son ouvrage et sait ménager les effets.

983. (1902) La formation du style par l’assimilation des auteurs

J’avais copié mes personnages d’après le plus grand peintre de l’antiquité, je veux dire d’après Tacite ; et j’étais alors si rempli de la lecture de cet excellent historien, qu’il n’y a presque pas un trait éclatant dans ma tragédie dont il ne m’ait donné l’idée. […] Il prodigue des mots plutôt que des pensées ; nous reconnaissons bien, il est vrai, le langage de la description poétique, mais nous ne concevons pas clairement ce qu’il décrit : au lieu qu’un vrai poète nous fait croire que nous avons l’objet sous nos yeux ; il en saisit les traits distinctifs ; il lui donne les couleurs de la vie et de la réalité ; il le place dans son vrai jour, en sorte qu’un peintre pourrait le copier d’après lui. […] Homère n’est pas seulement peintre de détails réalistes dans les sujets de carnages49. […] On a dit depuis des siècles qu’il était vivant, exact, animé, peintre admirable, grand observateur, etc. […] Et c’est tout le temps ainsi : de la matérialité visible, la touche du grand peintre, qui sait qu’on montre mieux les choses par deux ou trois détails saillants que par une description générale.

984. (1898) Ceux qu’on lit : 1896 pp. 3-361

Alphonse Daudet, Loti, Hervieu, d’Annunzio, Art Roë, sur Thoré, Castagnary, de très belles pages sur nos grands peintres français Jules Breton et Gustave Moreau, je me suis senti retenu par les chapitres intitulés l’un : « Impressions de Hollande », et l’autre : « Impressions d’Italie ». […] L’auteur, un peintre de talent, est coloriste, et c’est à l’Orient qu’il a demandé la magie de son soleil et les sujets de ses belles envolées de poète. […] Le tableau est charmant et c’est l’œuvre d’un peintre en même temps que d’un poète. […] Cette pièce, qui a paru en plaquette au Chat Noir, a pour titre : les Soliloques du pauvre : Jehan Rictus y apprécie les écrivains, artistes, peintres qui ont entrepris la glorification du pauvre et s’en sont fait de solides revenus : Pour eux, les pauvres c’est eun’ bathe chose, Un filon, eun’ mine à boulots ; Ça s’ met en dram’, en vers, en prose, Et ça fait fair’ de chouett’s tableaux ! […] Sous le narrateur, on retrouve souvent le peintre qu’était le général Lejeune, témoin ce tableau de l’armée de Napoléon à la veille de la campagne de Russie : « Notre armée, dit-il, était forte de cinq cent mille hommes et composée de presque toutes les nations de l’Europe.

985. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier. — Correspondance de Chateaubriand (3e partie) » pp. 161-240

Elle a tout Rome à sa disposition : ministres, cardinaux, peintres, sculpteurs, société, tout est à ses pieds. » Et quelques jours plus tard, au moment où le pape expire et où le cardinal Consalvi meurt moralement avec le pontife son ami : « Nous sommes ici dans les plus tristes agitations. […] Le talent du peintre de mœurs abondait dans ces pages, mais la convenance et la piété manquaient ; nous souffrions profondément à ces lectures d’entendre ridiculiser le trône, la table et le foyer, par celui qui avait été appelé pour en relever la sainteté et la considération devant l’Europe.

986. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre V. Jean-Jacques Rousseau »

D’où le peintre et l’apologiste de la nature, aujourd’hui si défigurée et si calomniée, peut-il avoir tiré son modèle, si ce n’est de son propre cœur ? […] Mais Jean-Jacques a été surtout un grand peintre de la nature.

987. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »

Et pour la plupart ils vivaient là dans de délicieux loisirs ; on passait la journée tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre, et, soit groupé autour d’une bouteille de bon vin, soit étendu aux bords du lac, on discutait religion, philosophie, l’avenir de l’humanité, la science, l’art, les racines des mots… Il y avait Mommsen, le célèbre historien, professeur aujourd’hui à Berlin ; les physiologistes Ludwig et Koëchly ; le philosophe Moleschott, un chef reconnu des matérialistes scientifiques ; les poetes Herwegh et Keller ; l’architecte Semper ; le peintre Kietz ; le savant philologue Ettmüllerbb. […] Wagner prétend que Liszt, en écrivant cette symphonie, avait en vue un auditoire composé exclusivement de tous ces hommes remarquables qu’il avait connus à Paris vers 1830, poètes, peintres, savants… Wagner conçut Tristan pour un public de Brésiliens !

988. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — III. Le Poëme épique, ou l’Épopée. » pp. 275-353

En un mot, s’il n’est pas le plus grand peintre, le meilleur dessinateur, il est le premier coloriste. […] Ceux-ci les regarderont toujours comme les grands peintres regardent les barbouilleurs d’éventails & de colifichets.

989. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIe entretien. Littérature italienne. Dante. » pp. 329-408

Je voudrais avoir », disais-je, « je voudrais avoir pour plume le pinceau du grand peintre de sentiment Scheffer, pour traduire ici le trop court épisode de Françoise de Rimini, qui fait pleurer et rêver, dans le poème et dans le tableau de Scheffer, les imaginations amoureuses.… Il y a là une divine intelligence du cœur de la femme qui prouve que le Dante avait aimé. […] Artaud avait pris quelque chose de la physionomie anguleuse, plombée, ascétique, que les peintres donnent au visage du Dante, allongé et amaigri sous son laurier.

990. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXe entretien. Dante. Deuxième partie » pp. 81-160

Ces personnages ne concourent à aucune action une ou collective ; ils passent, comme une revue de fantômes, devant les yeux du poète et du lecteur ; c’est la procession des ombres dans la nuit des temps ; c’est comme la Danse des Morts des peintres allemands du moyen âge. […] » XXV En effet, jusqu’à la fin du dernier chant, son poème, sans action, sans drame, et par conséquent sans dénouement, n’est plus qu’un éblouissement d’étincelles, de feux, de flammes, de lueurs, d’ailes, de fleurs volantes, de trinités lumineuses, resplendissantes dans une seule étoile, de visages rayonnants d’auréoles, de cercles inférieurs se fondant dans d’autres cercles supérieurs, comme les plans superposés de bienheureux échelonnés par tous les peintres d’apothéoses dans les dômes des cathédrales ; saint Bernard, la Vierge Marie, Rachel, Sara, Rebecca, Judith, saint Jean, saint Benoît, saint Augustin, saint Pierre, sainte Anne, Ésaü, Jacob, Moïse, sainte Lucie, patronne de Palerme, y chantent des Hosanna éternels.

991. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444

J’étais comme un peintre encore sans palette, devant qui on découvrirait lentement la Transfiguration de Raphaël. […] Dieu nous donna, dans ce petit tableau, une idée des grâces dont il a paré la nature…… » XXV L’heure sonna trop prompte à la lugubre horloge de la chapelle : nous aurions voulu que le temps n’eût plus d’heures ; le grand peintre d’impressions et le grand musicien de phrases nous avait enlevé le sentiment du temps écoulé.

992. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Mézeray. — I. » pp. 195-212

Indépendamment de la narration qui devient pleine, variée et nourrie, et qui est d’un mouvement facile et continu, Mézeray est un grand peintre de portraits dans les résumés qu’il donne à la fin de chaque règne et où il retrace en abrégé le caractère, les mérites ou les défauts du roi dont on a lu l’histoire Un sentiment non seulement équitable, mais humain et, autant qu’il se peut, loyal et fidèle, domine dans ces jugements et en tempère la rigueur ; s’il y a quelque circonstance atténuante ou touchante pour les monarques même les plus désastreux et les plus funestes, Mézeray ne l’omet pas.

993. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. Daru. Histoire de la république de Venise. — III. (Suite et fin.) » pp. 454-472

C’est moins en chroniqueur et en peintre de mœurs locales qu’il envisage son sujet qu’en publiciste : l’intérêt lent, mais réel et qui tend au dénouement, est dans la réunion finale.

994. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Agrippa d’Aubigné. — I. » pp. 312-329

Je vous somme, au nom de Dieu, de ne nous frauder plus, ou je serai témoin contre vous en son Jugement. » Religion égarée, fanatisme opiniâtre sans doute, et sourd aux raisons de prudence et d’humaine sagesse ; appel, sous le nom du Christ, à la vengeance du sang par le sang ; générosité pourtant et grandeur d’âme, comme il en est en tout sacrifice absolu de soi : c’est ce qui respire en cette scène nocturne, digne des plus grands peintres, et d’Aubigné, qui en a senti toute l’émotion, nous l’a conservée et, on peut dire, nous l’a faite de manière à n’être point surpassé.

995. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Préface pour les Maximes de La Rochefoucauld, (Édition elzévirienne de P. Jannet) 1853. » pp. 404-421

. — C’est ce qu’on appelle en Italie un facilone, disait de lui Gérard le peintre, comme qui dirait un facilitateur (qui trouve tout facile, qui ne voit de difficulté à rien).

996. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Santeul ou de la poésie latine sous Louis XIV, par M. Montalant-Bougleux, 1 vol. in-12. Paris, 1855. — I » pp. 20-38

Il y avait dans Santeul plusieurs hommes, nous a dit l’excellent peintre de Théodas, — ou plutôt il y avait un grand talent possédé par un enfant.

997. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres de Voiture. Lettres et poésies, nouvelle édition revue, augmentée et annotée par M. Ubicini. 2 vol. in-18 (Paris, Charpentier). » pp. 192-209

Peintre d’Ariane, il a trouvé de grandes images et des jets d’antique et immortelle beauté.

998. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — I » pp. 298-315

Je ne vois que des pionniers qui ont la prétention d’être architectes, et des transcripteurs qui se disent : Et moi aussi je suis peintre.

999. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — II » pp. 414-431

Mais d’où vient qu’à toute cette existence et à cette physionomie si animée, si courageuse, il manque toutefois un certain charme, une certaine beauté idéale, et que le poète ou le peintre ne pourrait même la lui prêter sans être infidèle ?

1000. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Madame Bovary par M. Gustave Flaubert. » pp. 346-363

Son peintre, M. 

1001. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — II » pp. 435-454

[NdA] Bonstetten resta en correspondance avec la comtesse d’Albany, et la Bibliothèque de Montpellier, où sont déposés les papiers de la princesse légués par le peintre Fabre, son troisième mari (mari ou peu s’en faut, le mot d’ailleurs est de Bonstetten), possède plusieurs lettres de Bonstetten à elle adressées, sans compter des lettres de Sismondi à la même, dans lesquelles il est souvent question de lui.

1002. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. Ernest Renan »

Ferrari, s’arrêtant sur le rôle et la fonction historique de la Rome moderne, et cherchant en vain à se la représenter sous une figure nouvelle digne de son passé, il va jusqu’à la vouer à jamais à la destinée mélancolique et pittoresque de gardienne des tombeaux ; il est poëte et peintre à outrance ce jour-là, ni plus ni moins que Chateaubriand : « Pour moi, s’écrie-t-il, je ne puis envisager sans terreur le jour où la vie pénétrerait de nouveau ce sublime tas de décombres.

1003. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Lettres inédites de Jean Racine et de Louis Racine, (précédées de Notices) » pp. 56-75

Ce rat faisait beaucoup souffrir le délicat et harmonieux poète ; il ne ressemblait pas à son grand-père, qui avait intenté un procès à un peintre lequel, en peignant les vitres de la maison, s’était avisé d’y mettre, au lieu du rat, un sanglier.

1004. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Connaissait-on mieux la nature humaine au XVIIe siècle après la Fronde qu’au XVIIIe avant et après 89 ? »

Hugo était alors dans son premier éclat de lyrisme, et il avait déjà écrit la préface de Cromwell ; il avait des admirateurs très vifs dans la famille qui régnait aux Débats, et plus d’un allié dans la place : Armand Bertin, un peu plus mûr et de nature volontiers sceptique, mêlait bien, je le crois, à ses applaudissements quelques légères plaisanteries et quelques réserves ; mais son frère Édouard, le peintre au pinceau sévère, ce Schnetz du paysage, mais Mlle Louise, nature poétique et profonde, étaient tout gagnés aux idées et aux enthousiasmes de la génération à laquelle ils appartenaient et faisaient honneur par leur talent.

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