Plusieurs Ouvrages sur les Grains, aussi instructifs que bien écrits, assurent ses droits à la reconnoissance de tous ceux qui s'intéressent aux avantages réels de la Société.
Dans l’après-midi, je n’eus pas le temps de m’occuper de ses allées et venues ; mais, d’un coup d’œil en passant, je pus m’assurer que, sauf les quelques minutes de relâche où son gazouillement frappait mon oreille, la construction avançait avec un degré d’activité en rapport avec l’importance de l’ouvrage. […] Dans l’après-midi du jour suivant, ses visites au chaume cessèrent ; il ne fit plus que voltiger et fredonner autour de son ouvrage, et, par ses chants prolongés et continuels, semblait plutôt se féliciter de ses progrès, que songer, pour le moment, à les pousser plus loin. […] Tout cela, pourtant, était l’ouvrage d’un seul oiseau ; et durant tout le temps qu’il mit à bâtir, nous ne remarquâmes jamais d’autre troglodyte en sa compagnie. […] Je me rappelle qu’une fois en Virginie, je voyageai avec un ami qui m’engagea à me détourner un peu de notre route pour visiter le fameux pont, ouvrage de la nature, que l’on remarque dans cet État. […] C’est au moyen de sa salive que l’hirondelle fixe ces premiers matériaux sur le bois, le roc ou le mur d’une cheminée ; elle les arrange en rond, les croise, les entrelace, pour étendre à l’extérieur les bords de son ouvrage ; le tout est pareillement englué de salive qu’elle répand autour, à un pouce ou plus, pour mieux l’assujettir et le consolider.
Il faut marquer aussi que des ouvrages parus à droite et à gauche, et certaines études, publiées ici même, dont je parlerai tout à l’heure, ont pu aider à la compréhension de l’idéal du maître, surtout de son idéal poétique. […] Il ne s’est point contenté des autographes, volumes, etc., de Wagner, il a acquis la collection complète des journaux musicaux de tous les pays, la collection complète des ouvrages où l’on peut découvrir une allusion à Wagner, à sa musique, ou simplement des faits pouvant contribuer à les éclairer. […] L’importance d’un ouvrage de ce genre, ai-je besoin de l’expliquer ? […] Philippe Godefroid leur a consacré un ouvrage : Les opéras imaginaires, Séguier, 1989. […] Sur cette question, on se reportera au Dictionnaire encyclopédique Richard Wagner, ainsi qu’au récent ouvrage Wagner contre les juifs de Pierre-André Taguieff, Berg international, 2012.
Louis Paris, estimable frère du spirituel académicien, vient de donner en deux volumes le recueil des Œuvres diverses de Maucroix, qui sont en partie composées de productions inédites, lettres et vers ; il a fait précéder son recueil d’une étude complète sur la vie et les ouvrages de l’auteur, et il a bien mérité par là de notre histoire littéraire. […] On conçoit qu’il ait dit de Virgile : « Virgile est ma folie, et je soutiendrai jusqu’à la mort que ses Géorgiques sont le plus bel ouvrage qui soit jamais sorti de la main des Muses. » On le conçoit surtout en lisant la pièce suivante, où respire avec l’amour des champs une sagesse tranquille, et dont j’interromprai à peine la citation complète par une ou deux remarques : Heureux qui sans souci d’augmenter son domaine Erre, sans y penser, où son désir le mène, Loin des lieux fréquentés ! […] [NdA] 2 vol., chez Techener, 1854. — Cet article sur Maucroix a été renvoyé au mercredi parce que Le Moniteur du lundi 12 juin avait publié mon rapport sur les primes à décerner aux ouvrages dramatiques.
Après la médaille ou le camée, c’est donc une de ces analyses que j’essaie, à l’aide, il est vrai, des meilleurs secours ; car non seulement l’intéressant ouvrage de M. […] Ses ouvrages font toujours mon admiration par la pensée profonde et toujours élevée qu’il y a. […] Ta manière élevée de voir se communique à moi, et, quoiqu’en ce moment il se trouve ici beaucoup d’ouvrage pour moi, je laisse tout pour ne suivre que tes conseils.
Santeul, qui se flattait avec raison d’être tout de feu et qui mettait la poésie dans la verve, ne tarissait pas quand il parlait des vers exsangues de du Périer, qui usait ses ouvrages à force de les polir, et qui s’y consumait lui-même : Fecerat exsuccum labor improbus arsque poetam, Dum probat et damnat, dumque retractat opus. […] Il a été dit à ce propos, et dans l’ouvrage même que j’ai précédemment cité de Dom Guéranger, et dans les articles de M. […] Tout cela est poétique ; mais quand je pense à la sainteté et à la majesté redoutable de Dieu, à qui nous devons rendre compte de toute notre vie, et qui condamnera tout ce qui n’aura pas été fait pour lui, en vérité, mon cher monsieur, il faut trembler, et j’aimerais mieux lui demander pardon par mes pleurs que faire encore des vers où, en avouant mes fautes, je ne laisse pas de demander récompense de mes ouvrages.
Un autre ouvrage : De l’intérêt des princes et États de la chrétienté, dédié au cardinal de Richelieu, paraît n’avoir été composé qu’en 1634, dans un séjour de quelques mois à Paris. […] Ces ouvrages, très goûtés quand ils parurent, et dont le second (De l’intérêt des princes) fut même traduit en latin, sont aujourd’hui de peu de profit et peu attachants de lecture. […] Petitot, dans sa collection de mémoires, dit que si l’on compare ce dernier ouvrage aux autres écrits du duc de Rohan, « on y reconnaît le même style, la même manière de présenter les choses ».
Si l’on connaissait bien les Anciens, on accordait trop aussi à certains auteurs modernes, à ceux dont on s’exagérait de loin le prestige à travers les grilles ; on prenait trop au sérieux et au pied de la lettre des ouvrages qui mêlaient à l’esprit et au talent bien des prétentions et de petits charlatanismes ; on leur prêtait de sa bonne foi, de son sérieux, de sa profondeur ; il en reste encore quelque chose aujourd’hui après des années, même dans les jugements plus mûrs. […] Nous en viendrons ensuite à l’ouvrage considérable qui doit nous occuper ; mais si, sur un point, je parviens à faire sentir ce que je concède pleinement à M. […] Nous arriverons la prochaine fois à parler du grand ouvrage (l’Histoire de la Littérature anglaise) qui partage en ce moment les esprits, qui a tenté d’abord et puis qui a fait reculer l’Académie française.
Il l’a même étudié à part dans un ouvrage développé, les Empereurs romains 56, qui est d’un vif et grave intérêt. […] Renan a écrit à cette occasion deux beaux articles58, qui ne font que présager ce qu’il payera d’hommages sentis au meilleur des princes, dans la suite de l’ouvrage où il doit montrer les progrès du Christianisme en présence du dernier effort et de l’épanouissement suprême de l’ancienne philosophie. […] A son tour, l’ouvrage de M.
Je lis, à ce propos, dans un ouvrage inédit, le passage suivant, qui revient à ma pensée et la complète : « Lamartine, assure-t-on, aime peu et n’estime guère André Chénier : cela se conçoit. […] Il le sentait bien, et ne se livrait à elles que par instants, pour revenir ensuite avec plus d’ardeur à l’étude, à la poésie, à l’amitié. « Choqué, dit-il quelque part dans une prose énergique trop peu connue44, choqué de voir les lettres si prosternées et le genre humain ne pas songer à relever sa tête, je me livrai souvent aux distractions et aux égarements d’une jeunesse forte et fougueuse : mais, toujours dominé par l’amour de la poésie, des lettres et de l’étude, souvent chagrin et découragé par la fortune ou par moi-même, toujours soutenu par mes amis, je sentis que mes vers et ma prose, goûtés ou non, seraient mis au rang du petit nombre d’ouvrages qu’aucune bassesse n’a flétris. […] Premier chapitre d’un ouvrage sur les causes et les effets de la perfection et de la décadence des lettres.
Le poème est égayé de noms de méchants auteurs et d’ouvrages ridicules : Saint-Amant, Scudéry, Brébeuf, le burlesque, Cyrus, Clélie, Childebrand, toute cette mauvaise littérature n’a donc pas été détruite par les Satires, elle vit encore, puisqu’il faut encore la frapper. […] Bouhours, l’auteur des Entretiens d’Ariste et d’Eugène, et de la Manière de bien penser sur les ouvrages de l’esprit, ce fin jésuite, tout en nuances, qui, en proscrivant l’enflure, l’entortillement, la mièvrerie, recommandait l’esprit, la délicatesse, la noblesse, dont l’idéal était le naturel affiné, « le vrai orné », et qui enfin louait les anciens, mais non jusqu’à les préférer aux modernes. […] Le Maistre à Démosthène dans les collèges, l’opinion publique était secrètement complice de Perrault, et de plus en plus concevait qu’on pouvait se passer des anciens et trouver la perfection dans les ouvrages des Français.
Chapitre III :Les Émotions I Dans le grand ouvrage qui nous occupe, la plus faible partie est celle dont nous allons aborder l’étude177 ; elle a pour objet les émotions. […] Le défaut de l’ouvrage nous paraît être dans sa classification des phénomènes affectifs. […] Bain nous a donné dans son ouvrage une esthétique et une morale, cependant on en trouve une esquisse.
Au défaut du Dictionnaire de l’Académie, Patru aida de tout son pouvoir à la confection de celui de Richelet, ce qui explique en partie les qualités et les mérites de cet ouvrage. […] On résolut, pour plus de simplicité, de s’adresser à quelques auteurs vivants qui fourniraient des citations et extraits de leurs propres ouvrages : Nous sommes convenus que pour ta part, écrit Patru à Maucroix, non seulement tu ferais la même chose pour tes propres ouvrages, mais de plus (garde-toi de dire non) pour tout Balzac.
Il sort bientôt du cercle étroit que lui prescrit le dogme, pour entrer dans les régions immenses que lui ouvre l’opinion. » Le jeune homme, nourri dans la tradition et dans la pratique religieuse, paraît préoccupé des querelles et des dissensions théologiques qui agitaient encore à ce moment plusieurs classes de la société : « Un enthousiaste, dit-il spirituellement, ne cherche point dans les ouvrages divins ce qu’il faut croire, mais ce qu’il croit ; il n’y démêle point ce qui s’y trouve, mais ce qu’il y cherche… Les livres sacrés sont comme un pays où les hommes de tous les partis vont comme au pillage, où ils s’attaquent souvent avec les mêmes armes et livrent bien des combats d’où tous croient sortir également victorieux69. » On devine, à la manière dont il parle du « judicieux abbé Fleury », qu’il n’est disposé à donner dans aucun extrême en fait de doctrine ecclésiastique, de même qu’on le trouve très en garde contre les écrits de Rousseau. […] Rousseau, elle le sera encore après son ouvrage ; il tend moins à former l’homme qu’à détruire le chrétien et le sage. » Les points sur lesquels il prend Rousseau en faute et en contradiction sont peu nombreux, et pourraient être mieux choisis ; il en est un pourtant qu’il a bien justement touché, c’est quand Rousseau, tout en proclamant Dieu, dans son déisme assez stérile, déclare qu’il le bénit de ses dons, mais qu’il ne le prie pas : Car « que lui demanderais-je ? […] L’influence de Mirabeau, souveraine dans la Provence, l’écarta des États généraux ; il n’en eut point de regret et se retira à la campagne, s’y occupant de méditer un ouvrage Sur les sociétés politiques.
J’exprime là le sentiment que laissent certains de ses ouvrages, et celui particulièrement qu’on vient de réimprimer et dont je dirai un mot. […] La Bible mise à part, cet ouvrage est l’ami souverain de l’âme. […] C’est là que, dans les loisirs d’une vie toute pieuse, toute studieuse, et où les plus nobles amitiés avaient leur part, il composa les deux premiers volumes de l’ouvrage intitulé Esquisse de Rome chrétienne, destiné à faire comprendre à toutes les âmes élevées le sens et l’idée de la Ville éternelle : « La pensée fondamentale de ce livre, dit-il, est de recueillir dans les réalités visibles de Rome chrétienne l’empreinte et, pour ainsi dire, le portrait de son essence spirituelle. » Interprète excellent dans cette voie qu’il s’est choisie, il se met à considérer les monuments, non avec la science sèche de l’antiquaire moderne, non avec l’enthousiasme naïf d’un fidèle du Moyen Âge, mais avec une admiration réfléchie, qui unit la philosophie et la piété : L’étude de Rome dans Rome, dit-il encore, fait pénétrer jusqu’aux sources vives du christianisme.
Regnard, quand il eut produit quelques-uns de ses meilleurs ouvrages en vers, eut la bonne grâce de dédier sa pièce des Ménechmes à Boileau, en se professant son disciple et en lui disant : Le bon sens est toujours à son aise en tes vers ; et Boileau, à quelqu’un qui, pour lui faire la cour, traitait devant lui Regnard de poète médiocre, eut la justice de répondre : « Il n’est pas médiocrement gai. » « Qui ne se plaît pas à Regnard n’est pas digne d’admirer Molière », a dit excellemment Voltaire. […] On a cité, dans les premiers ouvrages en vers de Regnard, dans ses satires et épîtres, de grandes négligences de rimes et de versification. […] Il y a longtemps que La Harpe avait parlé du Légataire comme « d’une pièce charmante, où tous les inconvénients possibles du célibat sont peints vivement, et où l’auteur n’a rien oublié, si ce n’est peut-être de résumer d’une manière précise et directe, en dix ou douze vers, la morale de son ouvrage ».
Ils ont réduit en système cet aphorisme célèbre, qui n’est pas sans vérité, mais où il faut se garder devoir une loi : « Il n’y a point de génie sans quelque grain de folie. » Déjà, dans deux ouvrages piquants41, le docteur Lélut avait essayé d’établir que Socrate et Pascal avaient été hallucinés, se bornant du reste à conclure que l’hallucination n’est pas incompatible avec la pleine possession du génie. […] Je ne dis pas que le cas soit si grave ; mais, à coup sûr, celui qui a fait cela n’est pas un esprit du commun : il a le droit de se ranger lui-même au nombre des esprits distingués qu’ont eu des pensées bizarres ; et son ouvrage ne serait pas un faible argument en faveur de son opinion. […] Voyez le Dictionnaire biographique à la fin de l’ouvrage.
Comme ce titre pouvait s’appliquer à tous les ouvrages de l’auteur, qui n’a fait que voyager à travers les livres toute sa vie, et qui, même, sans les livres d’autrui, n’en aurait pas probablement écrit un seul, il s’est cru obligé, pour être clair et précis, de donner un sous-titre à son titre, et il a appelé son livre L’Angleterre politique, — ce qui aurait parfaitement suffi, puisqu’il ne s’agit dans ce volume que de l’Angleterre et de quelques écrivains anglais. […] Dans ses derniers livres, il est évidemment plus protestant et plus anglais que dans ses autres ouvrages. […] Mais Chasles, lui, dans le livre sur l’Angleterre politique, est Anglais, moins la langue, presque autant que de Brosses était Romain en continuant Salluste… Il l’est depuis l’Introduction du livre jusqu’à la Lettre de Louis Blanc sur l’Angleterre et La Décadence de l’Angleterre par Ledru-Rollin, ouvrages français dont il ne s’occupe qu’au profit des idées anglaises et parce qu’on y traite de sujets anglais.
Le concours décisif de ces divers motifs intellectuels serait, en outre, puissamment fortifié si la nature de ce Traité me permettait d’y signaler suffisamment l’influence irrésistible des hautes nécessités sociales, que j’ai convenablement appréciées dans l’ouvrage fondamental mentionné au début de ce Discours. […] On sentira mieux, au reste, la gravité d’une telle opposition en observant que, née des habitudes mentales, elle a dû s’étendre ensuite jusqu’aux divers intérêts correspondants, que notre régime scientifique rattache profondément, surtout en France, à cette désastreuse spécialité, comme je l’ai soigneusement démontré dans l’ouvrage cité. […] Or, tel est, évidemment, le caractère spontané de la doctrine sociale propre à la nouvelle école philosophique ; nos explications antérieures doivent ici dispenser, à cet égard, de tout autre éclaircissement, d’ailleurs réservé à l’ouvrage si souvent indiqué dans ce Discours. […] La loi fondamentale de cet ordre commun, de dépendance dogmatique et de succession historique, a été complètement établie dans le grand ouvrage ci-dessus indiqué, et dont elle détermine le plan général. […] Sur cette appréciation générale de l’esprit et de la marche propres à la méthode positive, on peut étudier, avec beaucoup de fruit, le précieux ouvrage intitulé : A system of logic, ratiocinative and inductive, récemment publié à Londres (chez John Parker, West Strand, 1843), par mon éminent ami, M.
André Lemoine Amédée Rolland nous appartient comme l’auteur de deux recueils lyriques : Matutina et le Fond du verre, ouvrages spirituels, faciles, mais dans lesquels on trouve plus d’étrangeté que d’originalité.
Son éloquence fut plus célebre dans son temps, qu’elle n’est estimée aujourd’hui, d’après les Ouvrages qu’il nous a laissés.
Une maniere d’écrire pleine de noblesse, de chaleur & de sagacité, répand de l’intérêt même sur ceux de ses Ouvrages qui n’ont de rapport qu’à la Médecine.
Il étoit né pour la satire & la plaisanterie, comme on en peut juger par un de ses autres Ouvrages, qui a pour titre : Confession de Sacy.
Démocrite prétendu fou, en trois actes & en vers, est son meilleur Ouvrage.
Quelques-uns de ses Ouvrages ne sont pas sans mérite.
L’Explication historique des Fables, la Mythologie expliquée par l’Histoire, sont deux Ouvrages pleins d’érudition, de recherches, d’idées neuves, & écrits d’ailleurs avec autant d’élégance & de netteté, que ces sortes de dissertations en peuvent admettre.
Ses Ouvrages en prose pouvoient avoir quelque valeur, dans un temps où le raisonnement & le goût étoient si loin de leur perfection ; mais en qualité de Poëte, Beze est-il digne de figurer dans la belle édition des Auteurs classiques, imprimés chez Barbou ?