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391. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLVII » pp. 186-187

Saint-Marc Girardin a été nommé d’emblée pour succéder à M.

392. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Des Rieux, Lionel (1870-1915) »

Jusqu’à présent, il s’est borné à des d’après l’antique, et même quand il ne nomme pas celui qu’il imite, on se rappelle avoir lu ses poèmes chez tel ou tel classique.

393. (1829) Tableau de la littérature du moyen âge pp. 1-332

Le Dante les a nommés ; c’était leur gloire. […] Ce n’est pas ma faute, messieurs, si je n’ai pu nommer Paris. […] Quelquefois il était nommé sénateur. […] Il y avait le poëte favori du roi, le poëte lauréat ; il se nommait Helinant, et avait une pension. […] Après les anciens, qu’il nomme dans un ordre assez confus, ce sont les poëtes de la langue provençale.

394. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLIX » pp. 193-194

M. le duc de Broglie, membre de la Commission, en sera probablement le rapporteur : c’est nommer l’homme le plus capable de concilier et de balancer d’une manière équitable et consciencieuse les droits de l’État et ceux de la religion.

395. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Champsaur, Félicien (1859-1934) »

C’est l’iris et l’ylang-ylang qui sont répandus dans le volume si bien nommé : Parisiennes.

396. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 214-216

Mais s’il faut toujours s’alarmer, Craindre, rougir, devenir blême, Aussi-tôt qu’on s’entend nommer, Qu’on est sot alors que l’on aime !

397. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Girardin, Delphine de (1804-1855) »

Et, en réalité, elle fut reine du royaume le plus difficile à conquérir, le plus périlleux à gouverner, le plus impossible à conserver : reine de ce Paris épique, magnanime, railleur, excellent, qui fabrique la poésie de notre siècle et tout ce qui se nomme Esprit dans le monde entier.

398. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 374-375

Comment nommera-t-on son imitateur & enchérisseur ?

399. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre IX. Caractères sociaux. — Le Prêtre. »

Ces caractères, que nous avons nommés sociaux, se réduisent à deux pour le poète, ceux du prêtre et du guerrier.

400. (1893) Du sens religieux de la poésie pp. -104

n’ont-ils pas tous deux — pour les nommer seuls — le sentiment mystique de la vie, si vénérable dans ses mystérieuses relations avec ce qui est hors de l’espace et du temps ? […] Cet être, nommez-le, si vous voulez, l’ange : c’est le pressentiment qui fait battre le plus vite le cœur humain, c’est le découragement qui nous prend à contempler les espaces infinis du ciel, c’est la forme la plus haute que puisse revêtir à notre regard l’idée de Dieu. […] Voilà un modèle de ce qu’on a nommé la poésie suggestive. […] C’est toutefois un usage immémorial, celui de distinguer, dans les époques de l’art, ce qu’on nomme les grands siècles et les siècles de décadence. […] Et telle est la vraie cause du grand mouvement actuel dans les arts, mouvement idéaliste ou mystique, tel qu’il nous plaira de le nommer.

401. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre IV. Services généraux que doivent les privilégiés. »

En 1773, Guénin, maître d’école, destitué par l’évêque de Langres et vainement soutenu par les habitants, est forcé de laisser sa place au successeur que le prélat lui a nommé d’office. […] Sur un seul feu d’artifice, le duc de Gesvres gagne 50 000 écus par les débris et charpentes qui lui appartiennent en vertu de sa charge113  Grands officiers du palais, gouverneurs des maisons royales, capitaines des capitaineries, chambellans, écuyers, gentilhommes servants, gentilshommes ordinaires, pages, gouverneurs, aumôniers, chapelains, dames d’honneur, dames d’atour, dames pour accompagner, chez le roi, chez la reine, chez Monsieur, chez Madame, chez le comte d’Artois, chez la comtesse d’Artois, chez Mesdames, chez Madame Royale, chez Madame Élisabeth, dans chaque maison princière et ailleurs, des centaines d’offices pourvus d’appointements et d’accessoires sont sans fonctions ou ne servent que pour le décor. « Mme de la Borde vient d’être nommée garde du lit de la reine avec 12 000 francs de pension sur la cassette du roi ; on ignore quelles sont les fonctions de cette charge, qui n’a pas existé depuis Anne d’Autriche. » Le fils aîné de M. de Machault est nommé intendant des classes. […] L’autre, n’ayant que des devoirs à remplir sans espoir et presque sans revenu…, ne peut se recruter que dans les derniers rangs de la société civile, et les parasites qui dépouillent les travailleurs affectent de les subjuguer et de les avilir de plus en plus »  « Je plains, disait Voltaire, le sort d’un curé de campagne obligé de disputer une gerbe de blé à son malheureux paroissien, de plaider contre lui, d’exiger la dîme des pois et des lentilles, de consumer sa misérable vie en querelles continuelles… Je plains encore davantage le curé à portion congrue à qui des moines, nommés gros décimateurs, osent donner un salaire de quarante ducats pour aller faire, pendant toute l’année, à deux ou trois milles de sa maison, le jour, la nuit, au soleil, à la pluie, dans les neiges, au milieu des glaces, les fonctions les plus pénibles et les plus désagréables. » — Depuis trente ans, on a tâché d’assurer et de relever un peu leur salaire ; en cas d’insuffisance, le bénéficier, collateur ou décimateur de la paroisse, doit y ajouter jusqu’à ce que le curé ait 500 livres (1768), puis 700 livres (1785), le vicaire 200 livres (1768), puis 250 (1778), et à la fin 350 (1785).

402. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre II. Principale cause de la misère : l’impôt. »

Mercier cite un ouvrier, nommé Quatre-main, ayant quatre petits enfants, logé au sixième, où il avait arrangé une cheminée en manière d’alcôve pour se coucher lui et sa famille […] En effet, plusieurs d’entre eux sont nommés d’office pour répartir ce sel de devoir, et, comme les collecteurs de la taille, ils sont « solidairement responsables du prix du sel ». […] Sept fois en quatre-vingts ans717, il leur a repris et revendu le droit de nommer leurs officiers municipaux, et, pour payer « cette finance énorme », elles ont doublé leurs octrois. […] Procès-verbaux de l’assemblée provinciale d’Auvergne (1787), 253  Doléances, par Gaultier de Biauzat, membre du conseil nommé par l’assemblée provinciale d’Auvergne (1788), 3.

403. (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIe entretien. Trois heureuses journées littéraires » pp. 161-221

Je veux me donner aujourd’hui cette délectation de cœur et d’esprit, en me rappelant minutieusement les lieux et les jours où je connus pour la première fois ce poète ami, Victor de Laprade, auteur digne d’être nommé à côté de Boccace et de Pétrarque, digne d’avoir vécu à Florence dans le temps des néo-platoniciens d’Italie, avec lesquels il a tant de ressemblance. […] Son compagnon me le nomma : c’était M. de Laprade. Sa seule physionomie me l’aurait nommé ; il était jeune, grand, élancé, la tête chargée de modestie, un peu inclinée en avant, le regard bleu et nuancé de blanches visions comme une eau de golfe traversée par beaucoup de voiles, le front plein, les traits mâles, quoique avec une expression générale mélancolique, le teint pâli par la lampe, la physionomie pieuse, si l’on peut se servir de cette expression, c’est-à-dire la physionomie d’un jeune solitaire qui écoute des voix célestes entendues de lui seul, et dont la pensée, consumée du feu doux de l’encensoir, monte habituellement en haut plus qu’elle ne se répand sur les choses visibles d’ici-bas. […] Il faudrait citer quatre cents vers exquis, si je citais ici les trois ou quatre élégies viriles et pensives que le poète amant des forêts nous récita sur la mort et la renaissance de ces jalons de l’éternité sur la terre qu’on nomme les cèdres ou les chênes.

404. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (2e partie) » pp. 305-367

Une seconde Assemblée est nommée par la France sous l’empire de la terreur et de la fureur. […] J’avais entendu parler d’un ecclésiastique, nommé l’abbé Lambert, prêtre assermenté, ami de plusieurs Girondins, qui avait communiqué avec eux dans leur prison et assisté à leurs derniers moments jusqu’à l’heure du supplice. […] Je pris la poste, accompagné d’un jeune homme de Mâcon, devenu depuis mon collègue à l’Assemblée constituante de 1848, que je ne crois pas devoir nommer ici sans son autorisation, mais qui attesterait, je n’en doute pas, ce voyage et cette enquête avec moi à Bessancourt. […] Robespierre l’avait nommé médecin en chef et en même temps agent principal de sa confiance à cette École de Mars, corps de jeunes janissaires personnels de Robespierre, logés au Champ de Mars, qui gardaient de loin la Convention et veillaient surtout sur Robespierre lui-même, prêts à voler à son secours dans le cas où ses collègues, fatigués de sa domination, viendraient à lui livrer combat dans l’Assemblée ou dans la capitale.

405. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXIVe entretien. Chateaubriand, (suite.) »

Il rentra avec le roi après Waterloo ; il fut nommé pair de France, et écrivit quelques discours d’apparat indécis, jusqu’à la guerre d’Espagne ; il s’irrita contre le favori du roi, M.  […] Il finit par s’allier avec les libéraux et se laissa nommer à l’ambassade de Londres. […] Il fut récompensé de son livre par Bonaparte qui le nomma d’abord secrétaire d’ambassade à Rome, puis ministre en Valais. […] Nous en connaissons les objets sans avoir le droit de les nommer.

406. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1855 » pp. 77-117

Son amant, un Américain nommé Peterson, tourmenté par le sang et qui n’a pris une maîtresse que sur ordonnance de médecin, la mène, comme unique distraction, tous les soirs, jouer aux dominos dans un café, avec toujours les mêmes figures de compatriotes. […] Il s’étend longuement sur les injures à jet continu d’un petit journal autographié, Le Sans le sou, et que signe un nommé Aubriot, et il ajoute spirituellement : « Oh ! […] — Vous allez aux bains de mer avec Mme ***, et je lui nomme une femme de la société de sa connaissance. […] * * * — Un éreintement du nommé Baudrillart, dans les Débats.

407. (1902) La métaphysique positiviste. Revue des Deux Mondes

La fondation de l’Académie des sciences, 1666, y aidait ; et le progrès des sciences physiques et mathématiques ; et l’influence de quelques hommes, au premier rang desquels il faut nommer Fontenelle2 ; et enfin et peut-être surtout l’agitation que soulevait dans le monde littéraire et intellectuel, aux environs de 1695, la querelle des Anciens et des Modernes. […] IV De cette conception de la science, voyons maintenant se dégager et sortir la métaphysique du positivisme ; et pour cela revenons d’abord à la théorie de la « relativité de la connaissance. » La science, avons-nous dit, n’est qu’un système de rapports ou de signes, entre lesquels et ce qu’ils signifient nous ne saurions affirmer s’il y a plus de « rapports » qu’entre « le Chien, constellation céleste », et « le chien animal aboyant. » Il y en a même et certainement moins, puisque les rapports que nous ne voyons pas entre le Chien « constellation céleste », et le chien « animal aboyant », d’autres les y ont vus, et ces autres sont les anciens hommes qui jadis les ont nommés du même nom. […] Il le faut, quel que soit le nom dont on les nomme, et en toute indépendance de la convention verbale qui les désigne par tel ou tel signe et tel ou tel son. […] C’est ce quelque chose d’identique ou de permanent qu’Herbert Spencer, en son langage, appelle « la chose effective », actuality, et comme nous n’en pouvons rien connaître, sinon sa permanence et son identité, c’est « cette chose effective » qu’il nomme l’Inconnaissable.

408. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Coolus, Romain (1868-1952) »

Une philosophie d’un scepticisme peut-être un peu aventureux, finement gouailleuse, d’une charmante immoralité, qui ondoie, sans en avoir l’air, autour des situations plaisantes ou gentiment sentimentales que forment Sazy, ses trois amants, son petit frère capricieux et sa maman puritaine, et les baigne de sa délicate ironie… Sazy est entretenue par un nommé Gorgeron, dont la hauteur de vue et le détachement sont vraiment admirables.

409. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 337-339

il a bien pu ajouter dans une note destinée à éclaircir ces Vers : « Il y a, en effet, un Abbé nommé François, des Ouvrages duquel le fleuvé Léthé s’est chargé entiérement.

410. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La marquise de Créqui — I » pp. 432-453

J’ai nommé Senac de Meilhan ; c’est à lui en effet que sont adressées la plus grande partie des lettres ou billets qu’on publie (au nombre d’environ 80). […] le fabricateur des mémoires, qui ne soupçonne pas cette relation intime, s’est avisé de nommer Senac de Meilhan dans un passage ; mais gare à lui ! […] Nommé en 1789 député des États d’Artois à l’Assemblée constituante, elle en était instruite par le bruit public : « On vient de me dire que mon fils était député (l’un des quatre) des États d’Artois ; à la bonne heure !

411. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — IV » pp. 103-122

D’Artagnan, de qui Villars avait rendu bon témoignage, bien que ce ne fût point pour lui un ami, fut nommé maréchal de France. […] Et on en a la preuve assez particulière : lorsqu’en 1744 Viliars fut nommé de l’Académie française et qu’il fit son discours de réception, il eut l’idée de l’orner de ces paroles généreuses de Louis XIV, à lui adressées avant la campagne de Denain, et qui l’y avaient enhardi. […] Il aurait bien voulu pour récompense l’épée de connétable, cette épée de du Guesclin, trop profanée par de Luynes, enterrée avec Lesdiguières, refusée à Turenne lui-même, et que lui, Villars, poursuivit toujours ; il aurait désiré du moins (car il ne faisait pas fi des pis-aller) être nommé chef du conseil des finances, cette charge étant venue à vaquer en ce temps-là ; mais elle fut donnée au maréchal de Villeroy. « Pour moi, madame, écrivait-il à ce propos à Mme de Maintenon, je me trouve toujours trop heureux quand je songe qu’ayant le bonheur d’approcher le plus grand et le meilleur maître du monde, je ne lui rappelle pas de fâcheuses idées ; qu’il peut penser : Celui-là m’a plusieurs fois mis en péril, et cet autre m’en a tiré.

412. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Maine de Biran. Sa vie et ses pensées, publiées par M. Ernest Naville. » pp. 304-323

Ce côté duquel il se tourne, il vient de le nommer, c’est une sorte de stoïcisme. — Quelques années après, il avait changé et s’était transformé encore, il était dans sa troisième et dernière phase, et son journal se termine par cette parole qui est un désaveu de la précédente et qui semble indiquer l’entrée définitive dans une autre sphère : Le stoïcien est seul, ou avec sa conscience de force propre le trompe ; le chrétien ne marche qu’en présence de Dieu et avec Dieu, par le médiateur qu’il a pris pour guide et compagnon de sa vie présente et future. […] Maine de Biran fut un des administrateurs du département de la Dordogne en 1795, et ensuite nommé député au Conseil des Cinq-Cents, de ceux qui virent leur élection annulée par le 18 fructidor. […] Il redevint l’un et l’autre après les Cent-Jours, et fut de plus nommé conseiller d’État.

413. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « L’abbé de Marolles ou le curieux — II » pp. 126-147

Voltaire, dans sa liste des écrivains français du siècle de Louis XIV, lui accorde du moins ce genre de mérite : « Michel, abbé de Villeloin, composa soixante-neuf ouvrages, dont plusieurs étaient des traductions très utiles dans leur temps. » Un écrivain de ce temps-là même, Sorel, dans sa Bibliothèque française, semble mettre ce fait d’utilité hors de doute, lorsque dans une page laudative, et que Marolles n’eût pas écrite autrement si on la lui eût demandée, il disait : Entre tous les auteurs qui se sont occupés à traduire dans ce siècle-ci, on n’en saurait nommer un qui ait travaillé à plus d’ouvrages et avec une assiduité plus grande qu’a fait M. de Marolles, abbé de Villeloin. […] Il avait pris ses exemples de bonnes traductions dans les ouvrages de D’Ablancourt et de messieurs de Port-Royal, et les exemples des mauvaises dans Marolles, qu’il avait d’ailleurs évité de nommer. […] Boileau n’a jamais nommé Marolles, et il n’y a rien d’étonnant : Marolles était au-dessous de la critique de Boileau.

414. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — M. de Sénancour, en 1832 »

Il revient longuement là-dessus en tête des Libres Méditations, et suppose que le  manuscrit de ce dernier ouvrage a été trouvé dans l’espèce de grotte où vécut cet ouvrier, nommé Lallemant, et qu’il a été écrit par un autre solitaire plus lettré, son successeur. […] Dans le nombre des pages admirables qu’il nous plaît de nommer de grandes élégies, nous noterons celles des Deux Pères, celles de la Brouette, de la Bibliothèque, du Goûter de Fraises, de la Femme qui chante vers quatre heures, etc., etc. […] Je recommande ce qu’il dit de sa mère au chapitre des Fautes irréparables, et, dans celui de la Vanité des Succès, ce qu’il dit des conquérants, allusion sans doute éloignée à Napoléon, que Sénancour, pour plus brève sentence, n’a peut-être jamais nommé.

415. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME ROLAND — II. » pp. 195-213

Elle en est dès longtemps à ce qu’elle nomme ses fredaines de raisonnement : « L’universalité m’occupe, la belle chimère de l’utile (s’il faut l’appeler chimère) me plaît et m’enivre. » Elle juge en philosophe sa dévotion d’hier, et se l’explique : « C’est toujours par elle que commence quelqu’un qui à un cœur sensible joint un esprit réfléchi. » Son idéal d’amitié pourtant, avec la pieuse et indulgente Sophie, ne reçut point de ralentissement de ce côté-là. […] Pourquoi, le jour où vous avez revu celui que vous évitez de nommer, le jour où il vous a fait lire les feuilles d’épreuve d’un ouvrage vertueux qu’il achève, et où vous vous sentez toute transportée d’avoir découvert que, si l’auteur n’est pas un Rousseau, il a du moins en lui du Greuze, pourquoi conciuez-vous si passionnément la lettre à votre amie : « Reçois les larmes touchantes et le baiser de feu qui s’impriment sur ces dernières lignes ?  […] Je viens de nommer Henriette, la sœur aînée, la seconde et plus vive amie.

416. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIIe entretien. Sur la poésie »

IV L’évêque de Sarlat l’appela de ces humbles fonctions dans son diocèse, pour le faire nommer représentant du clergé de la province à l’assemblée générale du clergé. […] Fénelon, rappelé à Paris par l’archevêque, M. de Harlay, fut nommé, malgré sa jeunesse, supérieur des Nouvelles-Converties au catholicisme, dont les persécutions de Louis XIV avaient multiplié le nombre à Paris. […] Il fit nommer l’abbé Fleury sous-précepteur, et l’abbé de Langeron lecteur du jeune prince.

417. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Adrienne Le Couvreur. » pp. 199-220

Mlle Le Couvreur, dans sa première jeunesse, avait accueilli bien des adorateurs, dont on a droit de nommer quelques-uns, Voltaire par exemple. […] L’abbé Aunillon pense qu’une dame de la Cour qu’il a en vue et qu’il ne nomme pas, une personne de considération, jalouse et sans doute rivale de la duchesse de Bouillon, et pour le moins aussi puissante, avait fait jouer toute cette machine, non pour empoisonner Mlle Le Couvreur, mais pour perdre de réputation la malheureuse duchesse dont on empruntait le nom. […] Le fidèle d’Argental, nommé légataire universel, ne crut pas compromettre son caractère de magistrat en acceptant cette mission de confiance, et il s’honora par là dans l’opinion.

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