Hommage à Wagnercg I HOMMAGE Le silence déjà funèbre d’une moire Dispose plus qu’un pli seul sur le mobilier Que doit un tassement du principal pilier Précipiter avec le manque de mémoire.
Sa doctrine éthique est la Résignation, ce qu’il nomme volontiers la Sainteté ; il explique l’amour passionné qui mène à la mort quand il ne peut assouvir ses désirs, comme une aberration, comme un manque d’équilibre entre les forces de l’individu et la nécessité de perpétuer le genre (II, 636).
Mais la méthode déductive, excellente en elle-même, doit procéder objectivement, et Descartes y manque souvent.
Et cependant toutes les fois qu’il abuse de la crédulité publique, il ne manque jamais de lancer de terribles anathêmes contre les imposteurs.
Quand on voit double dans l’espace, c’est que les deux images ne se superposent pas ; de même, quand on voit double dans le temps, c’est qu’il y a dans les centres cérébraux un manque de synergie et de simultanéité, grâce auquel les ondulations similaires ne se fondent pas entièrement ; il en résulte dans la conscience une image double : l’une vive, l’autre ayant l’affaiblissement du souvenir ; le stéréoscope intérieur se trouvant dérangé, les deux images ne se confondent plus de manière à ne former qu’un objet.
L’ami trouve de la tristesse dans la lettre, croit à un manque d’argent, ramasse la monnaie qu’il peut, et la lui apporte à Paris.
Ils ne manqueront pas d’ajouter qu’aux êtres qu’on aime, on doit garder, dans la maladie, le secret de certains abaissements, de certaines défaillances morales… Oui, un moment, je ne voulais pas donner tout ce morceau, il y avait des mots, des phrases qui me déchiraient le cœur, en les récrivant pour le public… mais renfonçant toute sensibilité, j’ai pensé qu’il était utile pour l’histoire des lettres, de donner l’étude féroce de l’agonie et de la mort d’un mourant de la littérature et de l’injustice de la critique… Maintenant, suis-je un personnage particulier, et mon chagrin et ma désespérance ont-elles besoin de se répandre dans de la littérature ?
Il n’y aurait que Tourguéneff pour le faire ; mais il lui manque justement le sens critique, que nous aurions pu y mettre, si nous avions été amoureux à son image.
Par ces combinaisons, il reproduit sans doute bien souvent les types mêmes de la nature ; d’autres fois, il manque son œuvre et aboutit à des êtres monstrueux, non viables dans l’ordre de la nature ; mais d’autres fois aussi, — et c’est là l’un des espoirs les plus hauts, l’une des marques du vrai génie, — il peut aboutir à créer des types parfaitement viables, parfaitement capables d’exister, d’agir, de faire souche dans la nature, et qui cependant n’ont jamais existé en fait, n’existeront peut-être, jamais.
Dès que nos intérêts économiques, politiques ou autres sont enjeu, il nous est difficile de céder à un raisonnement qui porte précisément sur ce cas particulier de nos intérêts ; la vision d’une loi très générale, aussi vieille que l’humanité et inhérente à la nature humaine, serait d’une éloquence bien plus persuasive pour les bons esprits, et donnerait à la masse elle-même cette foi en ses destinées qui lui manque depuis longtemps, et qui seule est créatrice des grandes œuvres.
Mais la protection lui manqua, comme la liberté, sous le long règne de Hiéron II ; et il tourna son espérance vers cette cour nouvelle d’Alexandrie, qui de toutes parts recueillait les savants et les livres.
Il a débuté en vendant, sur le pont de Riôgoku (le Pont Neuf de la Soumida à Yedo) des bouts de bois ornementés, mais d’une ornementation très économique, parce qu’il manquait absolument d’argent. […] Du reste, sauf le tableau du bal, qui manque de cohésion, jamais Germinie Lacerteux n’a été jouée comme cela.
C’est par elle que nous faisons subir aux idées qu’elle conserve toutes les modifications qui les rendent si fécondes…, et que nous nous instruisons nous-mêmes, comme nos semblables nous instruisent par la parole extérieure. » Ainsi, « l’intelligence doit toute sa force et les immenses développements qu’elle acquiert quelquefois à l’empire que nous donne sur nos idées la parole intérieure77 » Comme à la méditation Cardaillac rattache des états moins actifs que la réflexion, tels que la rêverie et la récitation muette78, rien ne manque au tableau qu’il fait de l’extension de la parole intérieure ; on peut dire qu’il a tracé, bien qu’implicitement, la loi de la parole intérieure ; il a, sinon formulé, du moins compris qu’elle fait l’intérim de la parole extérieure émise ou entendue ; il eût pu dire, en style condillacien, que nous sommes toujours parole et que nous sommes parole intérieure quand nous ne sommes pas parole extérieure. […] Mais ses remarques sur ce point manquent à la fois de netteté et de développements [ch.
Ce Maurice Sève, qui célébra en quatre cent cinquante-huit dizains une maîtresse poétique sous le nom de Délie, s’acquit l’estime des deux écoles ; les novateurs, qui aspiraient à introduire une poésie plus savante et plus relevée que celle de leurs devanciers, ne manquent jamais, dans leurs préfaces et manifestes, d’admettre une exception expresse en faveur de Maurice Sève.
Il n’y manque que les lignes architecturales du temple blanc de Minerve, sur lesquelles semblent se mouvoir, aux différentes heures du jour, les groupes éternellement vivants, quoique mutilés, de Phidias sur le fronton du Parthénon.
Cette façon de parler manque de justesse, et le terme de population serait plus à sa place que celui de civilisation.
L’inspiration même, qui manquait quelquefois à la figure au repos, reparaissait en elle aussitôt qu’elle oubliait le monde pour s’abandonner à son génie plastique.
Mais l’espace manque pour tout citer.
Et ils ne réussissent qu’à composer des œuvres bâtardes, auxquelles il manque la précision pour être scientifiques et la poésie pour être poétiques.
Ce ne sera pas un cours de chant ; il y a assez d’excellents professeurs de chant, et ce ne sont pas les bons chanteurs qui manquent ; ce qu’il faut enseigner c’est l’art de dire, c’est la prononciation, l’accentuation.
Mais cette doctrine même n’a pas manqué d’opposants.
En second lieu, l’excitation violente du premier instant manque au souvenir de la douleur, car ce souvenir n’est qu’une excitation produite par une image et non plus par un objet réel : aucune représentation d’un mal de dents ne peut faire vibrer les nerfs dentaires aussi vivement que le mal même.
Il ne lui a vraiment manqué qu’un principe pour faire une œuvre solide et qui fût autre chose qu’un « Dites et Ne Dites pas ».
Vous avez une imagination vive, une verve intarissable qui se révèle par des pensées fortes et hardies ; mais il vous manque un ami, ou plutôt parmi tant d’amis un ennemi généreux qui vous éclaire et qui vous dise avec fermeté : Malgré tous les dons que vous avez reçus du ciel, en suivant la route que vous avez prise, vous ne ferez jamais un bon ouvrage dramatique.
« Pour moi, comme Richelieu n’était qu’à cinq lieues, je n’avais garde de manquer de l’aller voir.
C’est ce qui manque.
Mais la vérité est qu’elle renferme plus par un côté, moins par un autre, et que si les deux choses paraissent interchangeables, c’est parce que notre esprit retranche subrepticement de la représentation ce qu’il y a en trop, introduit non moins subrepticement ce qui manque.