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1102. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Topffer »

Si les enfants qui rapportent de leurs promenades, à leurs vieux parents restés à la maison, des fleurs cueillies pieusement pour parer et parfumer leur triste vieillesse, méritent des bénédictions attendries, Genève doit bénir son Topffer, son joyeux flâneur de montagnes, qui lui en a rapporté des pages aussi fraîches que des fleurs.

1103. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXV. De Paul Jove, et de ses éloges. »

Paul Jove avait une très belle maison située dans une presqu’île et aux bords du lac de Côme.

1104. (1898) La poésie lyrique en France au XIXe siècle

Elevé par une mère, par des sœurs très tendres, la maison où a vécu Lamartine, c’est le cadre rêvé à souhait pour une enfance heureuse. Cette maison, voici comment, plus tard, le vieux Lamartine s’en souvient et la décrit : il se rappelle le temps où La maison vibrait comme un grand cœur de pierre, De tous ces cœurs joyeux qui battaient sous ses toits, À l’heure où la rosée au soleil s’évapore, Où ses volets fermés s’ouvraient à la chaleur, Pour y laisser entrer, avec la tiède aurore, Les nocturnes parfums de nos vignes en fleur. On eût dit que ses murs respiraient comme un être Des pampres réjouis la jeune exhalaison ; La vie apparaissait rose, à chaque fenêtre, Sous les beaux traits d’enfants nichés dans la maison. […] Quand les étrangers viennent à Paris, ils vont dans les beaux quartiers, ils vont là où il y a de belles maisons, de grandes avenues. Les grandes maisons et les belles avenues, c’est un peu plus beau, c’est un peu plus grand, mais c’est partout la même chose.

1105. (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome II

Souvenez-vous des Républiques italiennes du moyen âge, et voyez si leur aptitude aux guerres civiles de quartier à quartier, de maison à maison, ne réapparaît pas dans ces extraordinaires exploits des fascistes en train de mener contre le socialisme une sorte de campagne sans analogue dans aucune autre contrée ? […] — Un personnage, surnommé « Louis » dans la confrérie, s’est établi fournisseur de « coco » pour pensionnaires de maisons de tolérance. […] Si faible soit-il, vous arriverez à ce résultat paradoxal : tous les chefs-d’œuvre de notre littérature nous arriveront publiés par des maisons de Berlin ou de Leipzig. […] Que devaient faire d’autre ses successeurs dans leur longue lutte contre la maison d’Autriche ? […] Vous vous rappelez : mis hors la loi, condamné à mort, ses biens confisqués, une dame Vernet le recueille, au péril de sa propre vie, dans sa maison de la rue Servandoni.

1106. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. RODOLPHE TÖPFFER » pp. 211-255

Né dans un quartier du haut, habitant derrière le temple Saint-Pierre, près de la prison de l’Évêché, en cette maison même, dite de la Bourse française, où se passe toute l’Histoire de Jules, il nous a décrit, dans ce touchant ouvrage, ses premières impressions, ses rêves à la fenêtre, tandis que, par-dessus le feuillage de l’acacia, il regardait les ogives du temple, la prison d’en face et la rue solitaire. […] Charles, une fois à Genève, placé dans la maison de M. le pasteur Dervey, où il poursuit ses études, correspond avec Louise, avec M. […] Un certain Champin, portier de la maison où demeure Charles, renoue avec Reybaz qu’il a connu autrefois, et devient bientôt le mauvais génie du roman.

1107. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre III. La poésie romantique »

Le comte Alfred de Vigny758, d’une maison de Beauce qu’il imaginait plus ancienne et plus illustre qu’elle n’était, commença à écrire ses poèmes en 1815, étant lieutenant aux gardes. […] La Maison du Berger. […] Maison du Berger.

1108. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Théâtre » pp. 83-168

Brindeau n’est pas rentré, mais il a promis d’être à la maison à cinq heures, et sa mère nous retient. […] Nous allons battre la banlieue, regardant bêtement, ahuris et muets, à la portière du chemin de fer, passer les arbres et les maisons. […] Voici la route de Bellevue, et, sur cette route, nous rencontrons tenant par la main un joli enfant, la jeune fille, jeune femme aujourd’hui, que l’un de nous a eu, au moins pendant huit jours, la très sérieuse pensée d’épouser… et qui nous rappelle du vieux passé… Il y a des années qu’on ne s’est vu… On s’apprend les morts et les mariages… et l’on nous gronde doucement d’avoir oublié d’anciens amis… Puis nous voilà dans la maison de santé du docteur Fleuri, causant avec Banville, et croisant dans notre promenade, le vieux dieu du drame, le vieux Frédérick Lemaître… « … Dans tout cela, par tous ces chemins, en toutes ces rencontres, au milieu de toute notre vie morte que le hasard ramène autour de nous et qui semble nous mener à une vie nouvelle, nous roulons, les oreilles et les yeux aux bruits et aux choses comme à des présages bons ou mauvais, et prêtant à la nature le sentiment de notre fièvre… En rentrant : rien. » Une semaine après, nous apprenions que notre pièce n’était ni reçue ni refusée, que Beaufort voyait un danger dans la mise à la scène de la petite presse… qu’il attendait.

1109. (1914) Boulevard et coulisses

Au Figaro se trouvait alors, dans la foule des rédacteurs, un garçon de vingt-cinq ans, d’une allure discrète et d’un esprit dont la fine bienveillance contrastait singulièrement avec le ton hautain de la maison, où venait de finir à peine le règne d’un despote, Villemessant. […] C’était le lendemain d’une première représentation et l’on fêtait le triomphe de l’étoile, laquelle n’était autre que l’amie en titre du maître de la maison. […] Elle est attirée à Paris par la lumière des théâtres, elle a des recommandations pour des directeurs et des auteurs et elle attend un engagement, dans une chambre de maison meublée.

1110. (1912) Chateaubriand pp. 1-344

Où cette maison américaine ? […] Un soir, il va s’asseoir au sommet d’une colline, qui domine la ville ; il regarde les lumières des maisons. […] J’avais oublié le nom de cette femme ; le nom de la rue et le numéro de la maison où j’avais demeuré étaient également sortis de ma mémoire. […] Madame de Beaumont lui offrit une chambre à la campagne, dans une maison qu’elle venait de louer à Savigny-sur-Orge. […] Après la prise de Grenade par les chrétiens, la maison des Abencérages s’est réfugiée à Tunis.

1111. (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381

Fidélité, loyauté, ne pas mentir, ne pas dérober, ne pas frapper, ne pas tuer, concourir à l’ordre de la maison, ne pas avoir de passions égoïstes ou les réprimer. […] J’ai connu beaucoup de jeunes gens élevés dans ces maisons. […] Je n’ai pas besoin de rappeler ce qui a été reconnu par tous et proclamé par tous, à savoir qu’il n’y a eu aucune différence entre le patriotisme des anciens élèves des maisons religieuses et celui des anciens élèves de l’État pendant la guerre de 1870 ; et je ne sache pas qu’à l’heure où j’écris les antipatriotes soient d’anciens élèves ou d’anciens professeurs des maisons religieuses. […] Par contrepartie, les professeurs des maisons religieuses ou étaient légitimistes, ou appartenaient à ce bonapartisme clérical que j’ai indiqué plus haut également. […] En France, bien gouverner la maison est une duperie, et ce que le Français demande le moins à un gouvernement, c’est d’être une bonne ménagère.

1112. (1890) Derniers essais de littérature et d’esthétique

Son intimité avec Robert Blackwood le fait soupçonner du meurtre d’une jeune fille commis dans sa maison. […] « A quoi bon mettre l’artiste dans un champ de douze acres et lui dire de dessiner une maison ? […] Ils pourraient aussi bien dire qu’une maison devrait résister à un tremblement de terre. […] Scène  : une chambre capitonnée dans une maison de fous, aux États-Unis. […] A propos du Récit sur la maison des Wolfings et toutes les familles de la Marche.

1113. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Prosaïques par l’imitation de la vie réelle, elles le sont aussi par le but pratique, positif et moral qu’elles se proposent, et quand je lis les préfaces satisfaites de ces comédies utiles qui ne sont que des tableaux de la vie domestique où s’inscrivent çà et là de solides préceptes, pareils à celui qu’Harpagon voulait faire graver sur sa cheminée en lettres d’or, je crois entendre Euripide s’écriant dans les Grenouilles d’Aristophane : Grâce à moi, grâce à la logique De mes drames judicieux, Et surtout à l’esprit pratique De mes héros sentencieux, Le bourgeois plus moral, plus sage, Apprend à mener sa maison ; Car il rencontre à chaque page Des maximes pour sa raison Et des conseils pour son ménage44 ! […] Dans Le Misanthrope, c’est Philinte qui prêche Alceste, et dans le Tartuffe, c’est Cléante qui prêche tout le monde : les dévots et les libertins, les hypocrites et les dupes, Orgon qui chérit Tartuffe plus que frères, enfants, mère, femme et lui-même, Tartuffe qui fait chasser Damis de la maison, et Damis qui veut lui couper les deux oreilles. […] Les mets sont épars dans nos plaines, Les vins les plus exquis coulent de nos fontaines ; Les fruits naissent confits dans toutes les saisons ; Les chevaux tout sellés entrent dans les maisons ; Le pigeonneau farci, l’alouette rôtie Nous tombent ici-bas du ciel comme la pluie107. […] Les personnages sensés de la pièce, le maître de la maison et son frère, la fille et son amant, et jusqu’à une servante qui ne sait pas le français, tous cherchent à se faire honneur de ce qu’ils ne sont pas, de ce qu’ils n’ont pas et de ce qu’ils ne savent pas, comme de tout ce qu’ils cherchent à ne pas être, à ne pas avoir et à ne pas savoir.

1114. (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIe entretien. Épopée. Homère. — L’Iliade » pp. 65-160

Mais retourne dans ta maison et reprends-y tes travaux de femme, la trame et le fuseau ! […] Sa chère épouse reprend le chemin de sa maison, mais en retournant souvent la tête et en versant d’abondantes larmes. […] XIII Ces scènes, les unes publiques, les autres domestiques, de ce sixième chant ; ces amours voluptueuses dans la chambre d’Hélène ; ces amours chastes dans le palais d’Andromaque ; ces adieux sur la tour de la porte Scées ; ce cœur d’épouse qui fléchit sous ses alarmes ; ce cœur d’époux qui s’affermit tout en s’attendrissant sous le sentiment de son devoir ; cette habileté instinctive de la mère, qui se fait suivre par la nourrice et par l’enfant pour doubler sa puissance d’amante par le prestige de sa maternité ; ce dialogue, dont chaque mot est pris dans les instincts les plus vrais, les plus délicats et les plus saints de la nature ; cette passion légitimée par la chaste union des deux époux ; cette éloquence qui coule sans vaines figures et sans fausse déclamation des deux cœurs ; cet épisode puéril et attendrissant à la fois de l’enfant effrayé du panache et se replongeant dans le sein de la nourrice en se détournant des bras de son père ; ce père qui berce l’enfant de ces mêmes bras forts qui vont tout à l’heure lancer le javelot d’airain contre Achille ; le pressentiment sinistre de cette épouse, qui se rappelle tout à coup et comme involontairement que c’est ce même Achille qui a tué jadis son père et ses sept frères ; enfin jusqu’à ces ormeaux plantés autour de la tombe de ce père d’Andromaque qui s’élancent tout à coup de son souvenir comme des flèches de cyprès dans un ciel serein ; puis les larmes mal contenues qui voilent les yeux ; puis le départ en sanglotant, et ce visage qui se retourne tout en pleurs pour apercevoir une dernière fois celui qui emporte son âme ; puis ce retour dans sa maison vide de son mari, mais pleine de femmes indifférentes, et cette présence d’Andromaque, seule avec l’enfant et la nourrice, excitant, par la compassion qu’elle inspire, sans parler, plus de sanglots que la chute et l’incendie d’Ilion n’en feront bientôt éclater sur la colline des Figuiers, ce sont là autant de coups de pinceau qui égalent le peintre à la nature et qui font du poète plus qu’un homme, un interprète véritablement divin entre la nature humaine et le cœur humain ! […] Écoutons le poète lui-même à ce déchirant épisode, dénouement de son poème : « Lorsqu’une grande misère pèse sur un homme qui a commis un meurtre dans sa patrie, il se retire chez un peuple étranger, dans la maison d’un héros opulent, et tous ceux qui l’aperçoivent sont frappés de surprise.

1115. (1925) La fin de l’art

À chaque pas, dans les quartiers un peu anciens, s’élevait une maison sculptée ; le boulevard Sébastopol et les nouvelles rues voisines ont arraché de vieux hôtels dont plus d’un rappelait celui de Jacques Cœur, à Bourges. […] Mais au prix où sont les pierres façonnées en maisons, ils sont obligés de se contenter de peu, bien que cela les navre. […] C’est déjà très beau pour un pauvre homme, chargé d’une famille, si peu nombreuse qu’elle soit, d’avoir conquis un tout petit appartement dans une vieille maison et il est de son devoir de s’en consoler en se représentant la vie de ceux qui couchent sous les ponts ou qui sont forcés de s’en remettre aux hospitalités ingénieuses de M.  […] Je souhaite vivement que les maisons à bon marché dont on parle tant soient un remède à cette misère, mais je n’y compte nullement.

1116. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre cinquième. Le réalisme. — Le trivialisme et les moyens d’y échapper. »

Par note réaliste nous n’entendons, cela va de soi, que la reproduction exacte de détails de la vie réelle, sans embellissement. « Je n’arrivais point de fois ici que je ne les visse tous deux tout nus, suivant la coutume du pays, pouvant à peine marcher, se tenant par les mains et sous les bras… La nuit même ne pouvait les séparer, elle les surprenait souvent couchés dans le même berceau, joue contre joue, poitrine contre poitrine, les mains passées mutuellement autour de leurs cous, et endormis dans les bras l’un de l’autre… Un jour que je descendais de la montagne, j’aperçus, à l’extrémité du jardin, Virginie qui accourait vers la maison, la tête couverte de son jupon, qu’elle avait relevé par derrière pour se mettre à l’abri d’une ondée de pluie. […] On ne doit jamais sentir d’ennui en lisant une description, pas plus qu’on n’en ressent à sortir de la maison, à ouvrir les yeux et à regarder ce que l’on a devant soi. […] Zola, le vieux secrétaire de la maison (dans la Joie de vivre) est peint de telle sorte que ce meuble a une vie à lui, il est quelqu’un, il est l’âme même de la vieille maison.

1117. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre dixième. Le style, comme moyen d’expression et instrument de sympathie. »

Ma maison me regarde et ne me connaît plus267. […] On le retrouve encore parfois dans l’Evangile : Lorsqu’on ne vous recevra pas, et qu’on n’écoutera pas vos paroles, Sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds… Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. […] oubliez-nous, maison, jardin, ombrages ! […] Saint Vincent de Paul a tracé ainsi la vie des sœurs de Charité : « Elles n’auront pour monastère que la maison des malades ; — pour cellule qu’une chambre de louage ; — pour chapelle que l’église de leur paroisse ; — pour cloitre que les rues de la ville ou les salles des hôpitaux ; — pour clôture — que l’obéissance ; pour grille que la crainte de Dieu ; — pour voile que la modestie. » 267.

1118. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre III. Variétés vives de la parole intérieure »

Voilà ce qui s’oppose à mon intervention dans les affaires publiques197. » « Cette prophétie du divin qui m’est habituelle a été fréquente dans tout le cours de ma vie, et dans les moindres occasions elle n’a jamais manqué de me détourner de ce que j’allais faire de mal ; or aujourd’hui, alors qu’il m’arrive ce qu’on pourrait prendre… pour le plus grand des maux, le signe du dieu ne s’est opposé à moi, ni ce matin, quand je suis sorti de ma maison, ni quand je suis venu devant ce tribunal, ni, tandis que je parlais, quand j’allais dire quelque chose. […]  » On passe en souriant, non sans pitié pour « ces inconscients possédés d’une idée fixe, que le rêve conduit, tirés par une laisse invisible. » « Un matin que notre imaginaire avait quitté sa maison à l’heure habituelle, il commença au détour de la rue Saint-Ferdinand un de ses petits romans intimes. […] Cette prescription a bien l’allure de la parole intérieure morale ; mais il semble résulter du texte même des Confessions (VIII, 12) qu’Augustin attribua après réflexion une origine divine à une voix bien réelle et extérieure, qu’il avait de la peine à s’expliquer comme telle et qui coïncidait étrangement avec ses préoccupations du moment : « J’entendis une voix jeune qui semblait venir d’une maison voisine et qui répéta ces mots plusieurs fois en chantant. […] La citation précise du moment où Augustin entend « tolle lege, tolle lege » et la reçoit comme un ordre divin est la suivante (XII, 29, p. 67) : « Et voici que j’entends une voix, venant d’une maison voisine ; on disait en chantant et l’on répétait fréquemment avec une voix comme celle d’un garçon ou d’une fille, je ne sais : ‘Prends, lis !

1119. (1902) Les poètes et leur poète. L’Ermitage pp. 81-146

La Maison du Berger, par exemple, contient les plus belles strophes que je sache et nul chant humain ne leur peut être comparé. […] Mais s’il faut à tout prix désigner celui d’entre ceux-là qui requiert en moi la plus haute somme de songe intellectuel, je nomme hardiment l’auteur d’Éloa et de la Maison du Berger, l’élégant et fier Alfred de Vigny. […] J’incline cependant à croire que, sans même en excepter le Lac, le plus admirable des poèmes de cette école est la Maison du Berger. […] Quand je lis la Maison du Berger, mon poète est Vigny, quand je lis Dies iræ, c’est Leconte de Lisle, quand je lis Bénédiction, c’est Baudelaire.

1120. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Appendice » pp. 511-516

Voici le rapport adressé à M. le ministre d’État et de la Maison de l’empereur : « Monsieur le ministre, La commission que Votre Excellence a chargée de désigner, parmi les ouvrages dramatiques envoyés au concours et représentés dans le courant de l’année 1855, ceux qui lui paraîtraient mériter les primes instituées par l’arrêté ministériel du 12 octobre 1851, a l’honneur de vous soumettre le résultat de son travail et le résumé de ses délibérations.

1121. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mistral, Frédéric (1830-1914) »

Dans sa petite maison claire, à volets gris, d’où se découvrent les Alpilles violettes, il a écrit tous ses chefs-d’œuvre, sauf Mireille qu’il composa dans le mas paternel.

1122. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412

Alors elle cessa d’écrire à son frère sur tout autre sujet que l’ordre et l’économie d’une maison.

1123. (1899) Le monde attend son évangile. À propos de « Fécondité » (La Plume) pp. 700-702

Oui, ce qu’on appelle risiblement la gloire des lettres, et qui n’est au fond que la modeste popularité domestique d’un nom connu d’autres noms contemporains plus éclatants, serait pour moi ceci : laisser quelques pages de mes sentiments ou de mes pensées en un petit volume sur la tablette de la chaumière ou de la maison des ouvriers de la ville ou de la campagne.

1124. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Racine, et Pradon. » pp. 334-348

Il voulut être enterré à Port-royal, & laissa un legs à cette maison.

1125. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre sixième. »

Et que serait-ce Si vous portiez une maison ?

1126. (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes pensées bizarres sur le dessin » pp. 11-18

Cherchez les scènes publiques ; soyez observateurs dans les rues, dans les jardins, dans les marchés, dans les maisons, et vous y prendrez des idées justes du vrai mouvement dans les actions de la vie.

1127. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 29, qu’il est des païs où les ouvrages sont plûtôt apprétiez à leur valeur que dans d’autres » pp. 395-408

Les romains naissent presque tous avec beaucoup de sensibilité pour la peinture, et leur goût naturel a encore des occasions fréquentes de se nourrir et de se perfectionner par les ouvrages excellens qu’on rencontre dans les églises, dans les palais, et presque dans toutes les maisons où l’on peut entrer.

1128. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 15, observations concernant la maniere dont les pieces dramatiques étoient représentées sur le théatre des anciens. De la passion que les grecs et les romains avoient pour le théatre, et de l’étude que les acteurs faisoient de leur art et des récompenses qui leur étoient données » pp. 248-264

Ammien Marcellin qui vivoit sous le regne de Constantin Le Grand, écrit : " dans combien peu de nos maisons cultive-t-on encore les arts liberaux ?

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