Tous les peuples et toutes les littératures en ont, de ces médailles fortement frappées, qui représentent soit leur originalité particulière de peuple et de littérature, soit, plus souvent, une chose beaucoup plus belle : l’unité de l’esprit humain.
Nous espérons que les conclusions de l’auteur, mises sous ce patronage qui les éclairera en les soutenant et les fera mieux voir encore, saisiront l’attention de l’administration supérieure et pourront devenir, sous son action souveraine, comme une médaille frappée du coup de balancier définitif, toute une législation future.
On est toujours quelqu’un ; on est donc toujours personnel… Et ceux qui veulent que la Critique fasse abstraction de la personne qui est toujours derrière un livre pour en expliquer le dedans, ou ne connaissent rien à la façon dont sont faites les œuvres des hommes, ou sont des esprits lâches, s’abdiquant eux-mêmes par lâcheté et prenant toutes les précautions de la lâcheté quand ils frappent.
Ce fut tout à la fois un assassinat et un suicide (deux lâchetés en une seule) ; car, en ne frappant pas la Révolution, les royautés d’Europe se frappèrent elles-mêmes, et, dans un temps donné, elles pourraient bien en mourir !
À coup sûr, il n’est pas le stoïque, revêtu des grâces de Platon, de la contrefaçon Voltaire ; le juste d’Horace, que les ruines frappaient sans émouvoir, même celles de son corps.
rien ne serre plus le cœur de l’historien que cela, rien ne serre plus le cœur qui étudie cette grande âme partagée, que de voir Nelson, frappé d’un dernier coup à Trafalgar, expirant dans sa cabine devenue une boucherie humaine, magnifique de pitié pour ses matelots auxquels il renvoie son chirurgien, magnifique d’amitié pour son camarade de bataille, le capitaine Hardy, qui, entre deux coups de canon, vient lui donner des détails sur sa victoire, magnifique de commandement, car son avant-dernier mot est un mot de commandement : « Faites tomber les ancres !
Dans le recueil que nous examinons, Dieu nous garde de frapper de la même condamnation toutes les dissertations qui le composent, Madame Guizot et M.
» Mais, de son temps, la Grâce frappait moins, après souper, que l’apoplexie.
rien ne serre plus le cœur de l’historien que cela, rien ne serre plus le cœur qui étudie cette grande âme partagée que de voir Nelson, frappé d’un dernier coup, à Trafalgar, expirant dans sa cabine devenue une boucherie humaine, magnifique de pitié pour ses matelots auxquels il renvoie son chirurgien, magnifique d’amitié pour son camarade de bataille, le capitaine Hardy, qui entre deux coups de canon vient lui donner des détails sur sa victoire, magnifique de commandement, car son avant-dernier mot est un mot de commandement : « Faites tomber les ancres !
Paul Viollet — que Dieu frappa le coup suprême… Mademoiselle de Condé entra aux capucines de Turin, — mais là comme ailleurs, ni nulle part, elle ne trouva ce qu’elle cherchait.
Avec sa pointe d’épingle et son coup d’œil microscopique, nul n’aura mieux frappé l’Histoire.
À coup sûr, il n’est pas le stoïque, revêtu des grâces de Platon, de la contrefaçon Voltaire, le juste d’Horace que les ruines frappaient sans émouvoir, même celles de son corps.
Dans le recueil que nous examinons, Dieu nous garde de frapper de la même condamnation toutes les dissertations qui le composent, Mme Guizot et M.
. — Les blessés de la vie qui saignent, qui ont reçu blessures sur blessures ; — les pessimistes sensibles qui s’acharnent contre la vie, dont ils souffrent, comme la bête mord le fer qui la frappe, sont au moins des hommes.
Quoi qu’il en soit, elles frappent sa préface d’une lueur funeste, car elles en font soupçonner la moralité ou l’intelligence.
En un mot, je ne peux et je n’ai voulu que signaler l’impression qui se fixe dans l’esprit, comme une acquisition nouvelle, quand, le livre immense feuilleté et parcouru comme une longue galerie, on se replie sur soi et on se demande ce qui reste sur l’imagination frappée de tout ce qu’on vient de traverser et de contempler.
… Le canon tout à coup frappe l’air : Nos soldats, à ce bruit, debout, prêts à combattre, Du triomphe prochain purent voir le théâtre !
Mais elle-même ne s’atteste que par les coups dont elle nous frappe.
La plantureuse langue poétique que parle Ronsard, avait, à son aurore, été frappée par la grammaire, — la grammaire sèche, polie, aiguisée comme une hache.
Un soir, une troupe de comédiens embourbée à quelques pas des quatre tourelles de Sigognac, vient frapper à l’huis de ce château délabré pour demander l’hospitalité à la faim et à la soif qui l’habitent.
— La curiosité de l’incertain qui veut savoir et qui rôde toujours sur la limite de deux mondes, le naturel et le surnaturel, s’éloignant de l’un pour frapper incessamment à la porte de l’autre, qu’elle n’ouvrira jamais, car elle n’en a pas la clef ; et la peur, terreur blême de ce surnaturel qui attire, et qui effraye autant qu’il attire ; car, depuis Pascal peut-être, il n’y eut jamais de génie plus épouvanté, plus livré aux affres de l’effroi et à ses mortelles agonies, que le génie panique d’Edgar Poe !
Les uns, frappés de ses grandes qualités de ministre et d’homme d’état, l’ont admiré sans réserve.
Puis, le Sphinx qui tyrannise, non plus Thèbes, mais la Grèce entière (j’entends cet Éolien qui, blotti sur des rochers, comme l’antique Sphinx, enlève et pille hommes et biens, sans que je puisse le repousser), frappe-le toi-même, je t’en supplie : sinon, trouve-nous quelque Œdipe qui précipite ce monstre, ou le fasse mourir en l’affamant !
Chez Flaubert l’équilibre est si parfait qu’on demeure, l’ayant bien étudié, frappé d’étonnement. […] Un peintre, grâce à cette découverte prodigieuse, se transforme en musicien ou en géomètre ; le voyant est frappé de cécité mentale et le monde se déroule en tableaux, devant l’imagination éblouie de l’écrivain qui la veille encore était dénué de toute mémoire visuelle. […] Voici une page tirée du Traité de l’existence de Dieu : « La substance du cerveau, qui conserve avec ordre des représentations si naïves de tant d’objets dont nous avons été frappés depuis que nous sommes au monde, n’est-elle pas le prodige le plus étonnant ? […] Je connais tous les corps de l’univers qui ont frappé mes sens depuis un grand nombre d’années : j’en ai des images distinctes qui me les représentent, en sorte que je crois les voir lors même qu’ils ne sont plus. […] Il nous prend par la main, nous frappe sur l’épaule : « Supposons que nous ayons à décrire la morgue de l’hospice du mont Saint-Bernard … » Mais je refuse d’entrer dans cette supposition et dans cette morgue artificielle.
Il y a entre les personnages d’Argan et d’Orgon un parallélisme qui me frappe : je ne le dis pas seulement parce qu’ils s’appellent du même nom ; Argan, Orgon, c’est la même dénomination à un o ou à un a près. […] Quand son imagination a été une fois frappée, qu’elle a médité, elle conçoit et jette dans le moule le caractère d’un seul coup, elle l’y jette complet avec tous les travers qu’il doit avoir. […] Ce n’est pas pourtant que Dom Juan soit un hypocrite véritable ; c’est une fausse figure d’hypocrite, c’est-à-dire une inattendue et invraisemblable métamorphose du personnage, qui permet à Molière de frapper sous son nom. […] Mais si l’on néglige les particularités pour s’attacher à ce qui est général, un fait tout à l’avantage de la société que nous sommes frappe les yeux. […] Tout vieillit, tout s’épuise, même le roman historique et le roman bourgeois, nouveau-venus parmi nous, qui n’ont voulu connaître aucune règle, et qui tombent, frappés de langueur, pour avoir usé de la jeunesse avec trop de force et de liberté.
Ce qui frappait d’abord dans Victor Hugo, c’était le front vraiment monumental qui couronnait comme un fronton de marbre blanc son visage d’une placidité sérieuse. […] — Je vais m’y mettre, nous répondit-il, plus frappé de l’observation que de la plaisanterie. […] Nous arrivons à une époque décisive de la vie de l’artiste : déjà frappé du mal dont il est mort, il était allé demander des forces à l’air tiède du Midi. […] Seulement ils frappèrent à leur coin ineffaçable le métal fourni par l’époque et en firent des médailles éternelles. […] Un arbre d’un jet superbe et le tronc à demi enveloppé de lierre, comme une colonne, nous frappa, et nous le fîmes remarquer au grand artiste.
Quel bon vin que la jeunesse. » La phrase est charmante ; mais madame Sand est-elle bien sûre que ses souvenirs soient exacts, et que l’eau rougie n’ait pas été accompagnée de quelques bouteilles de vin de Champagne frappé ? […] Paul de Molènes, cela tient à la différence des deux époques, est plus frappé de la grandeur que de la servitude du noble métier des armes. […] Ce nom frappa celui devant lequel on le prononçait. — « Du Terrail, dit-il, c’est le nom du chevalier sans peur et sans reproche. […] Aller vite, frapper fort, ne ménager ni les coups de pinceau ni l’enluminure, entasser les événements sur les événements, Pélion sur Ossa, prodiguer les péripéties ; cela suffît au succès auprès de lecteurs qui lisent au pas de course des articles composés à la vapeur. […] Jean Valjean demeure frappé de stupeur par cette générosité surnaturelle.