Mais quelle différence toutefois dans les chances de fortune et dans le lot de renommée ! […] La jeune femme du général avait résolu d’y suivre son mari et de partager toutes ses fortunes. […] La fortune se retourne, et avec le malheur, l’originalité de la destinée et du caractère de Franceschi va d’autant mieux se dessiner.
Voltaire, Montesquieu, Rousseau, Mably sont morts avant d’avoir vu fructifier les germes qu’ils avaient semés dans les esprits : vous vivez, vous qui avez avec eux préparé les voies de la liberté ; et, comme dans ces associations ingénieuses où les vieillards qui survivent héritent de toute la fortune de leurs confrères morts, on se plaisait à voir accumuler sur votre tête le tribut de reconnaissance et d’hommages que l’on ne peut plus offrir qu’à leur cendre… » L’abbé Raynal, devenu homme de génie à l’ancienneté, en héritant successivement des morts, et par le mouvement naturel de la tontine des réputations, un homme de génie par survivance, c’était bien cela ! […] Un moment Malouet a la pensée de partir pour Saint-Domingue, où l’insurrection vient d’éclater, et où des intérêts de fortune l’appellent. […] lui dis-je, avant de songer à être président, il faut avoir du pain, et ce n’est pas en restant à Londres que ce jeune homme et sa famille pourront ressaisir quelques débris de leur fortune.
Sa passion pour la jeune fille qu’il aimait avait fini par devenir trop claire aux deux familles, qui, répugnant à unir un couple de cet âge et sans fortune, s’entendirent pour ne plus se voir momentanément. […] Sa fortune en dépendait ; et le seul obstacle alors à son mariage, à son bonheur, c’était sa fortune !
Scribe, à démêler et à indiquer avec soin toutes ces circonstances déliées de sa vocation, de son œuvre et de sa fortune dramatique. […] Il est né le 24 décembre 1791, en pleine rue Saint-Denis66, dans le magasin de soieries à l’enseigne du Chat Noir, où son père fit une honorable fortune : depuis lors, la maison, en gardant l’enseigne de bon augure, s’est convertie, me dit-on, de magasin de soieries en boutique de confiseur. […] Poirson, son collaborateur en plusieurs circonstances, l’avait apprécié, et pressentait de quelle fortune ce serait pour un théâtre de l’avoir pour auteur principal et chef de pièces.
Si la tragédie morale semble souvent continuer un roman ou s’y superposer, et si son action semble parfois, soit au début, soit dans le cours des pièces, recevoir l’impulsion du dehors, c’est qu’il peint des volontés, comme nous le verrons, et que ces volontés, sûres et constantes, ne changeraient point d’état ou de posture, ne livreraient point de combat, si des accidents de fortune ne leur suscitaient des ennemis dans le moi ou hors du moi. […] Ensuite, parce que, de son temps du moins, la fortune des hommes illustres intéressait le public plus que celle des bourgeois, et fournissait des causes plus adéquates à la grandeur des passions ; et puis, aussi, parce qu’en somme les intérêts historiques donnent aux passions une base plus universellement intelligible que les intérêts professionnels ou financiers, d’où sortent les passions bourgeoises. […] Et c’est ainsi que Corneille dut faire Nicomède : toutes les passions du dedans supprimées, toutes les passions du dehors, chez les autres, impuissantes, la volonté, maîtresse de soi-même, supérieure à la fortune, se dresse dans le vide.
Divers préjugés avaient fait la fortune de la Henriade, et Voltaire, comme le plus intéressé, n’avait eu que la plus grosse part de l’illusion commune. […] La fortune de Louis Racine est bien petite pour son nom. […] Elles furent cependant très admirées, et elles en durent la fortune au dégoût pour le précieux.
La manie égalitaire et autoritaire ferait vraisemblablement disparaître toute différence de fortune, du moins toute différence un peu importante. […] Gobineau, grand seigneur, croit qu’il faut de la fortune pour tenir un rang social supérieur. […] C’est d’après le critérium fortune qu’on juge de la valeur des gens.
Le monde est plein de gens singulièrement habiles à deviner ce qui mène à la fortune ; or jamais on n’a vu personne prendre la vertu comme une carrière avantageuse, comme un moyen de réussir. […] Elle a élevé et soigné neuf enfants ; la famille à laquelle elle est attachée ayant perdu toute sa fortune, elle refuse de la quitter ; elle sert gratuitement avec un courage que de pénibles circonstances mettent à de rudes épreuves (médaille de mille francs). […] Des personnes bienfaisantes ont voulu, comme lui, consacrer leur fortune à l’encouragement du bien.
D’amitié, d’attachement véritable, Mme de Choisy n’en admettait pas qui ne fût à ce point de vue du courtisan et dans l’unique but du crédit et de la fortune. […] C’était une maîtresse femme, qui voulait être obéie et qui faisait ma fortune. […] Mazarin une fois mort, ces quatre hommes qui s’étaient contenus sous lui, et qui avaient masqué leurs prétentions ou leurs faiblesses pour mieux pousser leur fortune, crurent n’avoir plus les mêmes mesures à garder, et chacun se déclara : « L’ambitieux (Fouquet) se distilla en projets et eut l’insolence de dire : Où ne monterai-je point ?
C’est là son honneur, c’est là sa supériorité et intellectuellement déjà sa fortune. […] pour accuser d’avarice le Byron qui a donné à pur don ses lettres et ses Mémoires à Thomas Moore, et les restes de sa fortune, les dernières gouttes du sang de sa fortune comme les dernières gouttes du sang de ses veines, à la cause des Grecs.
Voilà ce qui rend une Histoire littéraire le plus difficile peut-être de tous les Ouvrages ; car, indépendamment des recherches, du discernement, de l’impartialité, de l’honnêteté même, il faut encore une adresse plus qu’humaine pour dire la vérité sans offenser les oreilles délicates : Nul n’est content de sa fortune, Ni mécontent de son esprit.
Sa fortune suffit pour lui assurer une existence honorable. Mais que sera cette fortune, partagée entre son fils et sa fille ? […] Ils ont quitté le même jour leur petite ville pour chercher fortune dans la capitale. […] Sa fortune et sa science lui permettent dorénavant d’aspirer, sans trop d’outrecuidance, à devenir seigneur suzerain du fief de Rothsattel. […] Il ne s’agit plus de sauver la fortune des Rothsattel ; c’est l’honneur de leur nom qui est en péril.
Un sourire du maître, plus que le talent de Luce, faisait la fortune d’Hector. […] Reims couronne Charle à cette heure ; Il marche au sacre en cet instant, Où moi, par fortune meilleure, J’inaugure ici ma demeure, Plus roi que Charle et plus content. […] La fortune de la pièce à la représentation fut contrariée ; ce fut un de ces combats vaillants, mais indécis, desquels il ne ressort ni défaite ni victoire. […] Marie Stuart, énumérant tous les malheurs qui l’ont assaillie dès le berceau, y dit ces deux vers touchants : Comme si dès ce temps la fortune inhumaine Eût voulu m’allaiter de tristesse et de peine.
C’est l’aventure que Froissart aime, admire dans les héros dont il nous entretient : et voilà pourquoi il pense | autant de bien d’Aymerigot Marcel qui se fit pendre, que du Bascot de Mauléon, qui se retira à Orthez sur ses vieux jours, après fortune faite. […] Pétrarque vient en France en 1361, comme ambassadeur de Galéas Visconti : il harangue en son latin le roi et le dauphin, qui furent très étonnés d’entendre parler en belles périodes d’une certaine déesse Fortune, dont ils n’avaient rien su jusque-là. Cette déesse Fortune, c’est l’avant-garde de toute l’antiquité païenne, idées et formes, qui fait son entrée dans les cerveaux des barbares du Nord. […] Bersuire traduit Tite-Live ; Bauchant, Senèque ; un autre, Valère-Maxime ; un autre, les Remèdes de l’une et l’autre fortune de Pétrarque.
Elle vous représente, à elle seule, toute la race des malheureuses créatures chassées des splendeurs du vice par la perte de leur jeunesse et qui s’attachent, en rampant, à la fortune de leurs jeunes rivales. […] Tant que celles-ci sont jeunes, brillantes, adulées, celles-là rampent à leurs pieds superbes, avec la câlinerie perfide d’un serpent familier ; mais que la vogue, la maladie ou la ruine renversent ces fortunes éphémères, et vous les verrez s’enfuir, les mains pleines. […] Cette question de budget, où l’honneur d’un homme est en jeu, n’est point suffisamment résolue par son abandon d’une rente provenant de la fortune de sa mère : la donation arrive trop tard et n’aboutit pas. […] Paul Aubry, un jeune peintre de talent, en train de gagner son nom et sa fortune.
Ce que nous trouvons de plus amer dans les disgrâces de la fortune, c’est précisément d’être contraint à laisser retentir le nom quand l’homme a disparu. […] La Fortune, semblable à la servante agile Qui tire l’eau du puits pour sa cruche d’argile, Élevant le seau double au chanvre suspendu, Le laisse retomber quand il est répandu ; Ainsi, pour donner l’âme à des foules avides, Elle nous monta pleins et nous descendit vides.
Ils arrivaient tous deux de Juniville, village des Ardennes, où s’était englouti dans une malheureuse entreprise agricole le peu qui leur restait de fortune. […] On lui avait remis le paquet d’obligations trouvé dans la chambre de sa mère, fortune inespérée : quelques milliers de francs.
Se marier, — disait le grand lord Bacon, — c’est toujours donner des otages à la fortune. […] Saisset et Jules Simon, n’est-ce pas là un otage au Rationalisme qu’ils représentent et qu’ils servent, au Rationalisme qui est la mauvaise fortune de ce temps ?
Le hasard du génie y pourvoira… Un bel âge littéraire complet, ou du moins une vraie gloire de poëte du premier ordre, serait un bonheur et un coup de fortune pour tous ceux de valeur qui l’auraient précédé.
suis donc ces vains oracles, J’y consens de bon cœur, & n’y mets plus d’obstacles : Va, malgré les hivers & tes lâches sermens, Exposer ta fortune à la merci des vents.
Je ne doute point pourtant que dans cette Rome émancipée et où les patriciennes avaient jeté le voile, au temps d’Ovide, le poète n’ait dû bien des succès et des bonnes fortunes à ses vers ; mais ce n’est point les bonnes fortunes que nous demandons pour l’auteur et le poète, c’est un sentiment pur, vif, dévoué, durable, indépendant de la jeunesse et du temps. […] Le comte d’Ars avait une grande fortune territoriale, et, suivant la coutume de Saintonge, les filles étaient admises à partager même les terres nobles, presque également avec leurs frères. […] Il est donc positif pour moi que, si elle fut sacrifiée à un mariage de raison, ce ne fut pas pour la fortune de M. de Verdelin, mais plutôt par convenance de parenté, chose à laquelle on tenait alors essentiellement. […] J’ai autant de plaisir à vous le dire, que si cela vous importait beaucoup à savoir… » (7 décembre 1762.) — « Cent fois le jour je pense avec attendrissement que, depuis le premier moment de notre connaissance, vos soins, vos bontés, votre amitié, n’ont pas souffert un moment de relâche ou d’attiédissement, que vous avez toujours été la même envers moi dans ma bonne et ma mauvaise humeur, dans ma bonne et ma mauvaise fortune ; que vous m’avez toujours montré une égalité d’âme qui devrait faire l’étude du sage, et cette bienveillance inaltérable que tous les amis promettent et qu’on ne trouve dans aucun.
Les filles pouvaient attendre un hasard heureux de mariage sans dot, avec quelque gentilhomme veuf ou suranné des environs, ou se vouer généreusement au célibat pour laisser à leur frère leur petite fortune après la mort de leurs parents. […] XI Le père de M. de Guérin avait émigré tout jeune, mais son extrême jeunesse même avait empêché que la petite fortune de la famille ne fût confisquée. […] Mais l’absence complète et volontaire de fortune ne lui laissait pas l’illusion d’être recherchée, et l’espèce de langueur désintéressée d’amour qui suit ces circonstances l’avait détachée de toutes ces espérances, sinon de tous ces désirs. […] XXXVII À peine était-il sorti du séminaire de Cahuzac qu’il fut lancé à Paris, sans fortune, sans protecteur, pour faire ce qu’on appelle son chemin à travers la vie. […] Je remercie, et regarde cent fois ma belle fortune : les poésies créoles, à moi adressées par un poète de l’Île de France.
Et cependant, au milieu de ce tourbillon nouveau et continuel, entièrement libre de ma personne, avec ma fortune, mes dix-huit ans et une figure avenante, je trouvais au fond de toutes ces choses la satiété, l’ennui, la douleur. […] L’inconstante fortune a voulu qu’un peu plus de vingt ans après je visse à Paris, dans l’Hôtel-de-Ville, un autre roi Louis recevoir avec beaucoup plus de bonté un compliment bien différent que lui adressait un autre prévôt, sous le titre de maire, le 17 juillet 1789 (Bailly) ; et alors c’était le tour des courtisans de rester embourbés sur la route de Versailles à Paris, quoique ce fût en plein été ; mais sur cette route la fange alors était en permanence. […] X Mais ce n’était pas tout encore : il fallait dépayser non-seulement son prétendu génie, mais sa fortune toute féodale et toute territoriale à Asti. […] Elle avait vingt-cinq ans ; un goût très vif pour les lettres et les beaux-arts ; un caractère d’ange, et, malgré toute sa fortune, des circonstances domestiques, pénibles et désagréables, qui ne lui permettaient d’être ni aussi heureuse ni aussi contente qu’elle l’eût mérité. […] Les filles de la princesse de Stolberg obtinrent tour à tour cette distinction, qui leur procura de riches mariages, car les chanoinesses de ces abbayes ne faisaient pas vœu de renoncer au monde ; elles trouvaient au contraire dans cette singulière alliance avec l’Église une occasion de briller plus sûrement parmi les privilégiés de la fortune.
La fortune, la santé, les affections, la vie même ne tiennent point : on les immole, s’il le faut, pour conserver ce qui est au-dessus d’elles. […] L’intérêt peut se présenter sous plusieurs formes : d’abord assez grossier, et c’est alors la fortune, avec tous les biens secondaires qui la constituent ; puis un peu plus raffiné, sous l’aspect du plaisir, avec ses séductions et ses attraits trop souvent irrésistibles ; et enfin, moins déterminé et plus acceptable, sous le spécieux prétexte du bonheur. « La loi morale, et par conséquent aussi la science, doit repousser et combattre l’intérêt, sous quelque masque qu’il se dissimule ; fortune, plaisir, bonheur même, elle ne peut accepter aucun de ces mobiles pour la conduite de l’homme. […] Mais elle lui dit, sans qu’il puisse se méprendre à la sagesse obligatoire de ces conseils, qu’il doit dans certains cas, assez rares d’ailleurs, sacrifier au bien fortune, plaisirs, bonheur, vie même ; et que s’il ne sait pas accomplir ce sacrifice, ce sont des idoles qu’il adore, et non le vrai Dieu. Ces immolations, toutes rares qu’elles sont, suffisent à qui sait les comprendre pour révéler dans sa splendeur suprême la loi du bien ; et puisque c’est précisément dans les rencontres les plus grandes et les plus solennelles que le bien l’emporte, c’est que le bien est le maître véritable de l’homme, et que tous les autres mobiles, issus à différents degrés de l’intérêt, fortune, plaisir, bonheur, ne sont que ses tyrans.
Tout cela est devenu des assignats, et cette Elisabeth Lenoir, cette fille d’argent, comme on disait alors, et que M. de Courmont avait épousée pour sa fortune, — morte dans un grenier en compagnie d’un vieux chien, — a été enterrée dans la fosse commune, et notre cousine n’a qu’une toute petite rente viagère et une place au cimetière Montmartre, payée d’avance et bien à elle. […] Puis les fermiers, en chapeaux noirs, venus de loin et tout poussiéreux, et les vieux serviteurs retraités, les domestiques septuagénaires ayant derrière eux leurs fils approchés de la fortune par le commerce et les négoces heureux : — dernière représentation de cette gens, de cette clientèle amie et dévouée qui faisait à la famille le cortège de ses noces, le convoi de ses funérailles, et ne laissait ni la joie ni la douleur isolée et personnelle, comme en notre temps de familles d’une génération. […] Son nom, qui est quelque part dans un contrat de vente, je l’ai oublié, mais le personnage était un vieux marchand de sabots, — oui, un marchand de sabots artiste, — qui, sa fortune faite, avait donné asile, pendant deux ou trois ans, à deux sculpteurs italiens de passage dans la province, et qui, affolé de musique et de gentille sculpture, sur les marches de son perron, devant la fête de la façade de sa maison, amusait les échos de la grande place, debout toute la journée, penché sur le radotage d’un antique violon. […] Dans le salon d’entrée, on aperçoit quelques oreilles tendues qui boivent les paroles de notre cénacle, des oreilles de gandins qui finissent de manger leurs petites fortunes, des oreilles de jeunes gens de la Bourse, de commis de Rothschild qui ramènent du Cirque ou de Mabille, quelques lorettes de la première catégorie, auxquelles ils offrent le passe-temps d’un fruit ou d’un thé, en leur montrant de loin, du doigt, les premiers rôles de la troupe. […] 23 novembre Un fier balayage de fortune — ce Paris — et la mort aux jeunes gens… et si vite, et avec si peu d’aventures, si peu de bruit.
Il y a là, comme dans tous les cas analogues, une opération des plus simples qui consiste tout bonnement à unifier de grandes fortunes éparses. […] L’obscurité de la ϰάθάρσις et de plusieurs autres passages a donc beaucoup contribué à la fortune inouïe de la Poétique, et cette assertion est si peu un paradoxe qu’elle est, au contraire, d’une évidence presque naïve. […] Dans la multitude immense des œuvres mortes avec justice, parce qu’elles n’étaient point viables, n’en est-il pas quelques-unes qu’un accident de fortune a supprimées, qu’une fortune heureuse rappellerait à la vie ? […] Mais cette définition, appliquée à tous les talents secondaires, serait fausse, puisqu’elle rend la fortune seule responsable des défaillances, et qu’elle suppose entre les dons naturels une égalité qui existe si peu que l’échelle des degrés y est infinie. […] Mais, par l’heureux hasard de ces deux petits mots qui ont fait fortune, personne ne peut plus ignorer ni le nom ni le trait caractéristique de Conrart.
Tout cela s’accommode, et se combine aisément dans ces Causeries, dans ces Courriers de Paris, dont la fortune fut si éclatante, et que l’on accepta d’emblée comme les modèles du genre. […] Sigismond, à qui il promettait la restitution du duché de Smolensk, ne se proclamait pas encore son allié, mais permettait aux grands seigneurs de sa cour et aux officiers de son armée de s’attacher à cette étrange fortune. […] Il paraît qu’à cette époque de barbarie les gens qui s’attachaient à la fortune d’un ambitieux avaient de grands besoins d’argent, et s’en faisaient donner beaucoup quand leur chef avait touché le but. […] J’admire le sacrifice de Georges, pouvant, sans manquer à la loi, garder la fortune de sa mère, et n’écoutant que la voix de l’honneur, qui lui ordonne de payer à tout prix les dettes paternelles. […] Et les héros de cette troupe comique dont il fut la fortune et la gloire !