Comment cette femme admirable, d’une activité dévorante, artiste jusqu’au bout des ongles, ne se serait-elle pas imposée impérieusement à l’élite de son temps et n’y eût-elle pas marqué son empreinte ? […] Elle semble l’illustration vivante de tous ces poèmes, obsolètes et polychromes, en train d’éclore de toutes parts, pleins de lys, d’alérions, de clairs de lune, de sphinx et de centaures, et elle captivera les chevaucheurs de nuées et de chimères par la grâce imprévue et troublante de ses travestis, évoquant la vision de l’Androgyne, du Surêtre asexué, de l’Ange impollu, ce qui lui vaudra l’hommage d’un poète exquis et précieux, l’arbitre des élégances, le nouveau Pétrone, l’un des adeptes de l’esthétique nouvelle, chez qui Huysmans a pris l’idée de son Des Esseintes : le comte Robert de Montesquiou : REVIVISCENCE2 Les Héroïnes disparaissent en cohortes Comme si les chassait un étrange aquilon : Sombre Lorenzaccio, pâle Hamlet, blanc Aiglon, Un jeune homme renaît des jeunes femmes mortes. […] Une grâce de femme est dans ces trois enfants : C’est que tous trois sont faits, vaincus ou triomphants, Des grâces de Sarah qui fait toutes les femmes.
Alors la vieille lui déclara ceci : « La femme qui est chez toi comme ta femme n’est pas la vraie fille du roi. […] Conté par KAMISSA SOUKO, femme malinké (région de Siguiri) épouse de MAMADOU LY, interprète à FADA NGOURMA. […] L’homme touffu — Les trois femmes et le sartyi et (Contes des Gow) Fatimata de Tigilem.
Même une femme n’aime pas ainsi. […] Autrement les plus grands hommes aimeraient les femmes les plus distinguées. […] Dans le roman au contraire la femme est chez elle. […] Il n’en est pas de même de la femme. […] Elle a été constituée par sa femme sans qu’il le sût, et c’est seulement quand sa femme est morte qu’il se connaît riche.
La jalousie de cette femme et l’exigence d’un frère de sa maîtresse l’obsèdent. […] Suivi de sa femme, il descendit d’abord à l’hôtel des Trois-Lions, sur la place au Charbon. […] Pour le tenir éveillé, sa femme se mit à lui raconter des contes bleus, et, trois heures après, il avait terminé cette admirable symphonie. […] Comme mon intention était de revenir promptement à Cénéda, avec ma femme, je me proposais d’emmener avec moi au-devant d’elle, dans ce petit voyage, la plus jeune de mes sœurs, Faustina, et mon plus jeune frère, Paulo, qui avait connu autrefois ma femme pendant qu’elle était encore ma fiancée à Trieste. […] femme divine !
C’est par lui que j’appris que l’Arioste, dans un voyage qu’il fit à Florence, vers l’âge de quarante-cinq ans, conçut un amour sérieux et durable pour une charmante veuve florentine à laquelle il adressait mentalement toutes les louanges qu’il donne aux femmes belles et vertueuses, et dont il retraçait quelques souvenirs dans chacun des délicieux portraits de femmes dont son poème est illustré. […] exclamation langoureuse qui accompagne un million de fois par heure, en Italie, le geste de la femme entrouvrant ses persiennes après la sieste ; c’était là le seul bruit qu’on entendait autour de la villa. […] Les beaux adolescents et les femmes amoureuses ambitionnent d’en parer leur sein ou leurs cheveux. […] Des cris de détresse poussés par une voix de femme dans l’épaisseur du bois l’attirent, l’épée à la main, de ce côté. […] — “Frère insensé, lui crie-t-il en lui arrachant l’épée des mains, peux-tu bien avoir perdu à ce point la raison que tu t’immoles pour une femme ?
C’est ainsi que j’avais connu celle qui devait être ma femme. […] Je trouvais ma femme au bord de la mer et nous remontions par les vignes à la Sentinella, en causant des événements de Naples pendant la semaine. […] Il revenait en ce moment du congrès de Troppau avec la jolie duchesse de Floridia, sa favorite, dont il avait fait sa femme, comme Louis XIV de madame de Maintenon. […] Ma femme, fière de son bel enfant, et trop frêle pour pouvoir le nourrir longtemps, fut remplacée par une paysanne de la Maurienne, au teint de rose, aux dents d’ivoire ; mais, hélas ! […] Je trouvai dans la famille de ma femme un accueil plein de noblesse et de grâce, qui n’a pas cessé jusqu’à ce jour de me faire deux patries et deux centres d’affection.
Elle voit le brahmane, sa femme, son fils et sa fille dans la stupeur ; le père inclinait sa tête vers le sol. […] Je t’ai donné tout ce que peut donner une femme à un homme : un amour, un fils, une fille ; ma dette est payée. […] « …… Si je meurs, tu trouveras une autre mère pour tes enfants : ce n’est pas un crime pour l’homme d’épouser une autre femme ; mais les femmes qui s’engagent dans de secondes noces commettent un grand crime. […] Le cri qui sort du cœur torturé de l’homme ou de la femme retentit dans le ciel plus que sur la terre : la nature s’absorbe dans la religion. […] « Non, il n’est point de spectacle plus touchant que celui d’un père respectable entouré de sa femme et de ses nombreux enfants.
Seulement, dans les services qu’on réclame, on a égard à la faiblesse des femelles et à la force des mâles. » Il veut que les femmes, jeunes et vieilles, soient exercées à la gymnastique, devant le peuple, dans la nudité des athlètes. […] « D’où viendraient toutes les dissensions qui naissent parmi les hommes à l’occasion de leurs biens, de leurs femmes et de leurs enfants, lorsque la matière de toute dissension sera ôtée ? […] Que nous disent ces instincts, depuis que l’homme est né de la femme, pour enfanter à son tour dans son union avec la femme des enfants qui le font revivre à perpétuité dans sa race, et qui immortalisent dès ici-bas l’humanité ? […] Or, du jour où l’homme s’est uni à la femme, il a senti doubler en lui l’instinct de la propriété, car, ce qu’il s’appropriait pour un, il a fallu songer à l’approprier pour deux, c’est-à-dire pour lui et sa compagne. […] Pire qu’un troupeau, car dans le troupeau le petit tète, connaît et caresse sa mère ; mais le petit de l’homme et de la femme sucera le sein de l’étranger et ne connaîtra que le lait vénal de la nourrice mercenaire payée par l’État.
Tribun sublime, au cœur tendre et expansif de la femme ; femme adorable et miséricordieuse avec le génie des Gracques et la main du dernier des Catons ! […] À quelques pas de moi, une jeune femme turque pleurait son mari sur un de ces petits monuments de pierre blanche dont toutes les collines autour de Jérusalem sont parsemées ; elle paraissait à peine avoir dix-huit ou vingt ans, et je ne vis jamais une si ravissante image de la douleur. […] Ces trois femmes, toutes les trois jeunes et belles aussi, aux formes sveltes et au profil aquilin des nègres de l’Abyssinie, étaient groupées dans des attitudes diverses comme trois statues tirées d’un seul bloc. […] Il y a un morceau de poésie nationale dans la Calabre, que j’ai entendu chanter souvent aux femmes d’Amalfi en revenant de la fontaine. […] Ce que ces femmes de Calabre disaient ainsi de leur ange gardien, l’humanité peut le dire de la poésie.
Une vieille femme qui a peur n’est plus rien, elle vaut moins qu’un enfant » — Ce qu’elle a vu, elle le raconte avec tremblement. […] Devant cet homme, une troupe de femmes monstrueuses gisent endormies sur les dalles. — « Non pas des femmes, plutôt des Gorgones. […] Apollon revendique hautement sa complicité ; il a condamné la femme qui a égorgé son mari, et il l’a fait exécuter par son fils. […] Aristote en cite un notable exemple. — Une Femme avait empoisonné un jeune homme en lui faisant boire un philtre érotique. […] Étrangère à la femme par sa naissance insexuelle, les tendresses des entrailles qui portent, du sein qui nourrit, lui sont inconnues.
Il s’attacha à la plus belle femme du temps, madame Récamier. […] Le dernier rôle de Chateaubriand fut celui de complaisant, d’un aventurier pour sauver l’honneur d’une femme compromis. […] Il se réfugia alors dans un appartement obscur, au rez-de-chaussée de la rue du Bac, avec sa femme, son estimable secrétaire, M. […] Il ne pouvait supporter la solitude dès que madame Récamier lui manquait ; il ne devait qu’à elle les heures de diversion qu’elle lui ménageait dans ses journées ; sa bonté de femme lui servait de génie : la bonté est le véritable génie des femmes supérieures. […] La femme meurt, et Chactas en reste stupéfié pendant sa longue et triste vie.
L’empereur, dit-on, lui avait fait une injure que les femmes ne pardonnent point. L’auteur des Mémoires est une femme dédaignée et qui se venge. […] Je doute qu’un homme né de la femme la puisse soutenir. […] C’était une femme fort intelligente habile, et même adroite ce n’était pas un petit esprit, ni un cœur bas. […] Est-ce qu’une femme écrit comme cela quand elle croit n’être lue que de son mari ?
Cette femme coupable a-t-elle résisté ? […] La scène où l’amant voit, du balcon où il s’est glissé à plat ventre pour espionner sa maîtresse, l’infidélité de cette femme, est d’une netteté de détails redoutablement troublante. […] Mais les révolutions ne peuvent pas toujours durer ; et ce qui ramène les sociétés au pouvoir ramène les femmes à leurs époux. […] Feydeau se permettait de déshonorer l’adultère et fouaillait l’amant avec la femme coupable, d’une main plus hardie que pure, il est vrai, mais eux voyaient plus les coups que la main ! […] Il y a souvent l’ombre du même type de femme sous la plume des écrivains qui ne sont pas assez forts pour être impersonnels !
L’influence des femmes se fait notablement sentir à ce moment de la langue, et l’on voit à quel point Vaugelas dut compter avec elles. […] Cela choquait bien des femmes d’entendre dire : Il recouvra la santé, — ou : Il a recouvré la santé ; elles aimaient mieux recouvert. […] Les femmes alors féminisaient tout ce qu’elles pouvaient. […] le suis », comme les hommes, les femmes croiraient avoir aussi de la barbe au menton. […] Eva, la femme de l’un, a un nom de deux syllabes dont Y une est avec A, et Sara la femme de l’autre, a ses deux syllabes avec la même lettre A.
C’est pour une femme la moins embarrassante manière de répondre à quelqu’un qui vient de lui dire : Je vous aime. […] Sophie parle comme parlerait en pareil cas une des femmes de Rousseau, ou la Claire ou la Julie, ou la Sophie de l’Émile, ou cette Mme de La Tour-Franqueville que nous connaissons. […] Je n’en crois rien, madame ; j’ai peu vu d’hommes si insolents avec les femmes n’être pas très humbles avec nous. […] À votre âge on n’est pas l’ami d’une jeune femme, et je ne veux point être votre maîtresse. […] Je n’ai point assez de vanité pour douter que les femmes des grandes villes ne m’eussent dans peu d’instants chassée de votre cœur.
Un cri d’homme arraché par le souvenir de sa jeune femme échappa au mourant. […] dit l’accusateur public en voyant ce cortège de femmes des noms les plus illustres groupé autour de la sœur de Louis XVI. […] Elle présida avec une sollicitude touchante à la toilette funèbre des femmes qui allaient mourir avec elle. […] Les femmes de sa suite funèbre et les exécuteurs eux-mêmes se les partagèrent. […] Les exécuteurs n’osèrent refuser à des femmes ce qu’ils avaient refusé à Hérault de Séchelles et à Danton.
Mme de Caylus elle-même ne fut pas sans tenir de ce grand aïeul : sous sa grâce de femme et sous son air d’ange, elle a l’esprit acéré, vif et mordant. C’est un Hamilton en femme. […] On sent, même à lire ces femmes si polies, que Molière non moins que Racine a assisté de son génie à leur berceau, et que Saint-Simon n’est pas loin. […] Elle vécut peu et tristement ; elle avait, disait-on, un beau teint pour éclairer sa laideur. » Il faut être Hamilton ou femme pour trouver de ces traits-là. […] Tant est surprenante la force, ou plutôt la magie d’une femme qui possède de véritables charmes !
Ils n’ont jamais assez de couleurs et de nuances pour nous les rendre ; il leur semble qu’ils n’en ont jamais assez dit, assez exprimé. « L’excès en tout est la vertu de la femme, ont-ils dit. — Trop suffit quelquefois à la femme. » Ils sont de ces critiques délicats et raffinés qui ont cette, vertu féminine : ils veulent du trop ; ils s’en contentent quelquefois. […] La Vierge à la chaise sera toujours l’académie de la divinité de la femme. » Je me sens peu juge en matière d’art, n’ayant pas eu dans ma vie assez d’occasions de regarder et de comparer ; mais, à première vue, je n’aurais pas cru que Raphaël fût si gros ni si opposé au Vinci, dont je l’aurais plutôt considéré comme la fleur dernière et l’épanouissement. […] La peinture est tellement l’art par excellence pour MM. de Goncourt, que dans la musique elle-même, ils le confessent, — dans un concert, — ce qu’ils en aiment surtout, ce n’est pas ce qui s’y entend, c’est ce qu’ils y voient ; c’est de regarder à la ronde les femmes qui écoutent, chacune à sa manière, d’un air différent : et ils nous font de toutes ces attitudes de femmes rayonnantes, languissantes, les lèvres entr’ouvertes, le col penché, le plus délicieux crayon. […] A un endroit ils nous montrent une entrée de bal, un défilé de femmes au moment où elles arrivent dans le salon : il y en a six, six profils de suite décrits par eux avec un art, un soin, une ciselure, une miniature des plus achevées ; mais les peintres écrivains ont beau faire, ils ont beau dire, ils ont beau multiplier et différencier les comparaisons de médaillons et de camées, je ne me fais pas une idée distincte de ces six têtes, je les confonds malgré moi : six, c’est trop pour mon imagination un peu faible ; la prose n’y suffit pas : j’aurais besoin d’avoir les objets mêmes sous les yeux, ici la confusion des moyens d’expression entre un art et l’autre est sensible. […] Voici un petit rêve d’élégie bien française, bien moderne, qui vaut certes toutes les réminiscences des Ovide et des Tibulle : c’est léger, délicat, d’une tendresse de dilettante, d’un regret de xviiie siècle dans le xixe ; un idéal rapide de bonheur d’après Fragonard et Denon : « J’ai toujours rêvé ceci, — et ceci ne m’arrivera jamais : Je voudrais, la nuit, entrer par une petite porte que je vois, à serrure rouillée, collée, cachée dans un mur ; je voudrais entrer dans un parc que je ne connaîtrais pas, petit, étroit, mystérieux ; peu ou point de lune ; un petit pavillon ; dedans, une femme que je n’aurais jamais vue et qui ressemblerait à un portrait que j’aurais vu ; un souper froid, point d’embarras, une causerie où l’on ne parlerait d’aucune des choses du moment, ni de l’année présente, un sourire de Belle au bois dormant, point de domestique… Et s’en aller, sans rien savoir, comme d’un bonheur où l’on a été mené les yeux bandés, et ne pas même chercher la femme, la maison, la porte, parce qu’il faut être discret avec un rêve… Mais jamais, jamais cela ne m’arrivera !
il avait un cœur, saignant dans sa poitrine jusqu’à la dernière heure, et dans lequel une femme adorée piqua ses épingles — quelle pelote ! […] La femme à qui toute cette masse de lettres est adressée était, à ce qu’il paraît, de cette espèce très commune de femmes exigeantes, coquettes, capricieuses, gracieusement extravagantes, qui font des hommes, quand elles les tiennent, les polichinelles de l’amour. […] Il ne pouvait pas aimer longtemps une femme pareille, consent à nous dire dans son Introduction M. […] Elle a pu jouer avec sa vanité d’homme le grand jeu de la coquetterie ; elle a pu même être un instant le vide-poche charmant des mauvaises humeurs de son spleen ; mais Mérimée ne fut bientôt plus que le commissionnaire de cette femme, à charge de revanche. […] Dans ces Lettres, qu’on pourrait intituler : « Lettres d’un homme maussade à une femme maussade », quand il renvoie sa cuisinière et qu’il nous raconte cette intéressante chose, qu’il l’a renvoyée, il nous le dit comme le premier bourgeois venu, comme M.
pourquoi lui faire convertir sa grand-mère, Mme de Vergnes, femme frivole, évaporée ? […] Et ici je désire être bien compris : j’admets tout à fait qu’une jeune femme, une jeune fille merveilleusement douée, esprit supérieur et gracieux, âme pure, apporte avec elle une joie légère, un charme qui opère insensiblement ; mais il ne faut pas forcer ce charme et lui demander plus qu’il ne peut. […] Sibylle, tout inexpérimentée qu’elle est en pareille matière, donne à la jeune femme, son amie, le seul conseil droit et sage : « À votre place, ce que je ferais, le voici : je me confierais tout simplement à mon mari. » Blanche suit le conseil et s’en trouve bien. […] Vous faites de Clotilde, par opposition à votre héroïne, une femme de passion, dirigée par ses instincts positifs, par son tempérament et par ses sens, et aussi par le sens commun vulgaire. […] » On n’a jamais vu de femme, dans le cas de Clotilde, adresser de telles paroles à un homme distingué et de cet ordre, à quelque illustre membre de l’Académie des sciences à qui elle aurait tant fait que de se donner.
En montrant leurs fronts cicatricés, en comptant le nombre des ennemis dont ils avaient versé le sang, ils croyaient captiver le cœur des femmes. […] Les femmes pendant toute leur vie, les enfants pendant leur jeunesse, étaient soumis à quelques-unes des conditions de l’esclavage. […] L’Évangile qui commande des vertus privées, une destinée obscure, une humilité pieuse, offrait aux femmes autant qu’aux hommes les moyens d’obtenir la palme de la religion. […] Les femmes devaient donc souvent surpasser les hommes, dans cette émulation de christianisme qui s’empara de l’Europe durant les premiers siècles de l’histoire moderne. […] C’est donc alors que les femmes commencèrent à être de moitié dans l’association humaine.
Une femme est morte en se confessant au prêtre et en reniant un amour criminel. […] » — Et un Ménage de chanteurs, le mari devenant jaloux de sa femme (qu’il a épousée par amour) et finissant par la faire siffler ! […] et pourquoi les yeux des femmes se mouillent-ils ? […] — Les Femmes d’artistes Robert Helmont. […] Femmes d’artistes.
Je vous envoie, ma chère amie, écrit-il à sa femme, un dîner militaire avec le général Lasalle. […] J’arriverai à cinq heures du malin, je me commanderai une paire de bottes, je ferai un enfant à ma femme et je partirai. […] le général thiébault. — Tu n’emmènes donc pas ta femme avec toi cette fois-ci ? […] Mais elle est toute changée, ma femme ! […] ) C’était une femme chez qui était logé le général Victor.
A sept ans et demi, elle perdit sa mère, qui avait voulu aller mourir à Metz au milieu de sa famille ; car, atteinte d’une maladie de poitrine incurable, cette femme de vertu ne s’abusa pas un moment sur son état, et se disposa à la mort avec calme, comme pour un voyage. […] Plusieurs prix, remportés aux Jeux Floraux, commencèrent dans le midi la réputation de la jeune femme ; mais ce qui la fit d’abord remarquer des juges littéraires de Paris, ce fut sa pièce, publiée en 1825, à l’occasion du Sacre. Entre tant de poëmes de circonstance, où le faste des mots et des ornements cachait mal la disette de l’inspiration, les Oiseaux du Sacre se distinguaient par leur originalité naïve, touchante, convenable à une délicatesse de femme, d’une femme qui savait aussi faire entendre des accents de liberté. […] Il y a un moment unique où toutes les pensées, tous les rêves chastes et poétiques à la fois, se rencontrent dans l’âme de la jeune fille, de la jeune femme ; c’est à la veille ou au lendemain du jour qu’embaume pour elle la fleur d’oranger. […] pauvre femme !
Une jeune abbesse chassée par les Espagnols s’étant réfugiée dans sa maison, sa femme les surprit ensemble ; « sans se déconcerter, Il fit la révérence et se retira ». […] A cet égard, il est étonnant, jusqu’à prendre sa femme pour confidente. […] Son sentiment, à l’endroit des femmes, n’est ni passionné ni grossier. […] 11 Du moins il n’en disait jamais des femmes. […] Elle était la première dans son coeur, et elle y resta toujours, ainsi que dans un temple, adorée comme une bienfaitrice, comme une amie, comme une femme, parmi les tendresses et les respects.
Si l’homme est esclave et la femme patricienne (ou vice versa), cela, bien entendu, n’en vaut que mieux. […] » Il lui répond : « Non, pour femme ! […] Comment traiter avec dédain ces femmes que l’on avait vues dans l’amphithéâtre plus sublimes encore que leurs maîtresses ? […] Il y a une Leuconoé patricienne, amoureuse d’un esclave chrétien : c’est Marcia, femme du préfet de Rome. […] Il livre, par servilité, sa femme Marcia à Néron.
Les traits de sa compagne, son regard, son maintien ne sont point de la femme civilisée. […] L’ovale du visage, arrondi dans la femme, dans l’enfant : caractère de jeunesse, principe de la grâce. […] La femme avait fourni ses pieds à Thétis, sa gorge à Vénus ; la déesse les lui rendait, mais les lui rendait sanctifiés, divinisés. […] Cent femmes de formes diverses peuvent recevoir le même éloge ; mais il n’en était pas ainsi chez les Grecs. […] La femme arrêtée et assise allaitera son enfant.