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333. (1883) Essais sur la littérature anglaise pp. 1-364

Le sentiment de l’incertitude, qui est la première et la plus forte de ces chaînes sympathiques par lesquelles le poète dramatique s’efforce de conquérir ses spectateurs, n’y existe à aucun degré. […] Le spectateur, au contraire, s’étonne facilement de tout, parce que toutes ses facultés sont en quelque sorte paralysées par l’action extérieure de la représentation dramatique. […] La critique peut paraître étrange, car elle équivaut à dire que Shakespeare est trop dramatique, ce qui est un défaut que les poètes dramatiques encourent bien rarement. […] Nos théories modernes sur la réalité de l’illusion dramatique, sans être fausses, vont cependant au-delà de la vérité. […] L’illusion dramatique ne doit donc jamais être assez forte pour faire oublier au spectateur qu’il est au spectacle.

334. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Lamartine.] » pp. 534-535

Comme ces pièces premières de Lamartine n’ont aucun dessin, aucune composition dramatique, comme le style n’en est pas frappé et gravé selon le mode qu’on aime aujourd’hui, elles ont pu perdre de leur effet à une première vue ; mais il faut bien peu d’effort, surtout si l’on se reporte un moment aux poésies d’alentour, pour sentir ce que ces élégies et ces plaintes de l’âme avaient de puissance voilée sous leur harmonie éolienne et pour reconnaître qu’elles apportaient avec elles le souffle nouveau.

335. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre IV. Des Sujets de Tableaux. »

Au reste, nous pouvons dire ici des sujets de tableaux, ce que nous avons dit ailleurs des sujets de poèmes : le christianisme a fait naître pour le peintre une partie dramatique, très supérieure à celle de la mythologie.

336. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre premier, premières origines du théâtre grec »

Ce que l’Homéride chantait d’une voix lointaine comme l’écho de la tradition, le poète dramatique l’incarne et le montre ; il rend le souffle de l’actualité au fait immémorial, à l’événement aboli ; il redresse toute pendante et toute menaçante la catastrophe écroulée.

337. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 7, que la tragedie nous affecte plus que la comedie à cause de la nature des sujets que la tragedie traite » pp. 57-61

Ceux qui font leur amusement de la poësie dramatique, parlent plus souvent et avec plus d’affection des tragedies que des comedies qu’ils ont vûës ; ils sçavent un plus grand nombre de vers des pieces de Corneille et de Racine, que de celles de Moliere.

338. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Édouard Fleury »

., et cette classification, presque dramatique, donne beaucoup d’intérêt, de vie et de clarté à un livre qu’on lirait encore avec la passion que les récits qu’il contient inspirent, fussent-ils empilés, sans art, comme des matériaux dans un chantier.

339. (1868) Rapport sur le progrès des lettres pp. 1-184

Théophile Gautier le chapitre de la poésie, celui de l’art dramatique à M.  […] Mais si Richardson trouva l’idée du roman actuel, il était réservé à Walter Scott de lui donner sa forme dramatique ou, pour parler mieux, scénique. […] On n’arrive guère chez nous à la notoriété soudaine que par le théâtre, et Autran, malgré sa réussite à l’Odéon, était encore plus un poëte lyrique qu’un poëte dramatique. […] Rien n’est plus dramatique que la manière dont il sauve Mahaud des embûches du grand Joss et du petit Zéno. […] Était-ce là la dernière forme de l’œuvre dramatique en vers ?

340. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre II. La Nationalisation de la Littérature (1610-1722) » pp. 107-277

Elle est précisément le miroir où l’auteur comique nous invite à nous reconnaître ; et, nous, sous l’exagération convenue de la caricature, qu’aussi bien nous rapportons d’instinct aux nécessités de l’optique dramatique, ce que nous y cherchons, c’est notre ressemblance. […] Littérature dramatique, trad. de Saussure, II, p. 41 et suivantes]. — Machiavélisme de Corneille : — et qu’on pourrait extraire de son œuvre autant de maximes d’immoralité que du livre du Prince. […] Vauvenargues, Réflexions critiques sur quelques poètes, 1746 ; — Diderot, Entretiens sur le Fils naturel, et Essai sur la poésie dramatique, 1758 ; — Rousseau, Lettre sur les spectacles, 1758 ; — Chamfort, Éloge de Molière, 1769 ; — N. […] IV ; — Schlegel, Cours de littérature dramatique, 1809-1814 ; — Sainte-Beuve, dans ses Portraits littéraires, 1835 ; dans son Port-Royal [livre III, ch. 15 et 16] ; et dans ses Nouveaux lundis, 1864 ; — P.  […] De la psychologie et de l’art de Racine ; — et avant tout qu’ils ne font qu’un ; — comme le « système dramatique » de Corneille et la « qualité de son imagination ». — La peinture des caractères, objet principal de Racine [Cf. 

341. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome II pp. 5-461

La satire dramatique, sous les règnes suivants, se contint dans des bornes plus sages. […] Aussi s’en va-t-il emprunter du poète Euripide les haillons dont il habille ses héros et les lambeaux d’éloquence dont il recoud ses pièces dramatiques. […] Ces particularités, jointes aux principes généraux que nous avons énoncés relativement au choix et aux qualités de la fable, expliquent assez quelle est cette première condition dans les deux genres dramatiques. […] J’insisterai pourtant sur l’avantage de garder, autant qu’il se peut, la triple régularité dans toutes les principales compositions dramatiques. […] Molière a plus sagement fondé la moralité de ses comédies, car il n’y observa pas moins exactement l’unité de ridicule principal, que les trois autres unités dramatiques.

342. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Aicard, Jean (1848-1921) »

. — Pygmalion, poème dramatique en un acte (1872). — Mascarille, à-propos en un acte (1872). — Mascarille, un acte en vers (1878). — La Vénus de Milo, documents (1874). — Poèmes de Provence (1874). — La Chanson de l’enfant (1875). — Visite en Hollande (1879). — Miette et Noré, poésies (1880). — Othello ou le More de Venise, drame en cinq actes et en vers (1881). — Lamartine, poème (1883). — Smilis, pièce en quatre actes et en vers (1884)

343. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre II. Deuxième élément, l’esprit classique. »

Non seulement il impose aux œuvres dramatiques un plan exact, une distribution régulière368, des proportions calculées, des coupures et des liaisons, une suite et un progrès, comme dans un morceau d’éloquence ; mais encore il n’y tolère que des discours parfaits. […] S’il s’agit, comme dans le poème dramatique, de créer des personnages, le moule classique n’en peut façonner que d’une espèce : ce sont ceux qui, par éducation, naissance ou imitation, parlent toujours bien, en d’autres termes, des gens du monde. […] Racine, Discours académique pour la réception de Thomas Corneille : « Dans ce chaos du poème dramatique, votre illustre frère fit voir sur la scène la raison, mais la raison accompagnée de toute la pompe et de tous les ornements dont notre langue est capable. » 369.

344. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre IV. La fin de l’âge classique — Chapitre II. La Bruyère et Fénelon »

Maximes et portraits sont une sensible manifestation du goût du siècle pour l’exacte vérité : ce sont deux genres faits pour la notation précise de la réalité, d’où l’invention romanesque, dramatique, poétique est exclue, où l’art littéraire s’approche autant qu’il est possible de l’expression scientifique. […] Ce don qu’il a de trouver le geste, le mot qui contiennent tout un homme, résument toute une situation, c’est le don essentiel du romancier naturaliste ou encore, si l’on veut, de l’auteur dramatique. […] Tout est excellent, tout est neuf dans le chapitre de l’Histoire : il veut qu’une histoire soit philosophique par l’explication des causes, par l’étude des institutions et de leurs transformations, dramatique par la peinture des mœurs, des caractères, par la vraie et vive couleur du récit.

345. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Victor Hugo, Toute la Lyre. »

Est-ce à l’auteur dramatique ? […]   Ce ne peut être à l’auteur dramatique. […] Comme auteur dramatique, c’est plutôt Musset qui aurait droit à des célébrations d’anniversaires.

346. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre X. La littérature et la vie de famille » pp. 251-271

Je pourrais suivre chez les romanciers et les auteurs dramatiques de notre siècle les métamorphoses subies par les idées et les sentiments qui se rapportent à ce sujet si grave : l’union de l’homme et de la femme. […] De même que l’amour dans les temps modernes s’est transformé avec une souplesse infinie et est devenu quelque chose de plus complexe, de plus troublé et partant de plus dramatique que dans l’antiquité, de même ces sentiments toujours jeunes, comme ce qui est éternel, ont varié, suivant les époques, d’expression et même d’intensité. Saint-Marc Girardin, dans son Cours de littérature dramatique, a suivi curieusement quelques-unes de ces métamorphoses.

347. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre II. Des poëtes étrangers. » pp. 94-141

L’Espagne a été sur-tout féconde en Poëtes dramatiques. […] L’auteur nous avoit promis de pousser ce travail beaucoup plus loin ; & en particulier, de nous faire connoître les Ecrivains dramatiques espagnols, & les obligations qu’il croit que nous leur avons ; il n’a pas tenu parole. […] Madame Ricoboni a aussi commencé un nouveau Théâtre Anglois qui peut beaucoup servir à la connoissance des nouveaux Poëtes dramatiques de cette nation.

348. (1868) Curiosités esthétiques « IV. Exposition universelle 1855 — Beaux-arts » pp. 211-244

L’empereur est si beau, la foule, tortillée autour des colonnes ou circulant avec le cortège, si tumultueuse, la veuve éplorée, si dramatique ! […] Du dessin de Delacroix, si absurdement, si niaisement critiqué, que faut-il dire, si ce n’est qu’il est des vérités élémentaires complètement méconnues ; qu’un bon dessin n’est pas une ligne dure, cruelle, despotique, immobile, enfermant une figure comme une camisole de force ; que le dessin doit être comme la nature, vivant et agité ; que la simplification dans le dessin est une monstruosité, comme la tragédie dans le monde dramatique ; que la nature nous présente une série infinie de lignes courbes, fuyantes, brisées, suivant une loi de génération impeccable, où le parallélisme est toujours indécis et sinueux, où les concavités et les convexités se correspondent et se poursuivent ; que M.  […] Delacroix arrive à ce prodigieux résultat ; mais par l’ensemble, par l’accord profond, complet, entre sa couleur, son sujet, son dessin, et par la dramatique gesticulation de ses figures.

349. (1899) Le roman populaire pp. 77-112

Les feuilletonistes ont, presque tous, un sens exact du mouvement dramatique ; une science de l’horrible et du terrifiant ; une adresse à démêler les écheveaux ; une habileté à laisser pour morts, sur le champ de bataille de l’action, des héros qui ressuscitent pour de longues destinées ; un doigté dans l’usage du point de suspension ; une fidélité au type honorable des bonnes mères, des petites ouvrières laborieuses et des amours éternelles, qui ne sont pas des qualités si méprisables qu’on le croit. […] Et même lorsque nos auteurs dramatiques de la nouvelle génération, avec une générosité d’intention véritable, portent au théâtre certaines questions du grand problème social, n’est-il pas évident qu’ils les traitent pour l’instruction de leurs égaux, des philosophes, des économistes ou des gens du monde, et, qu’à de rares exceptions près, ils voient plutôt l’autorité à réformer que l’ouvrier lui-même à former ? […] Tandis que nous écrivons, par une sorte d’instinct théâtral et de tradition, des chapitres qui gravitent tous autour d’une scène principale, un peu comme les actes d’une pièce dramatique ; tandis que nous faisons un livre très un et très serré, destiné à être lu sans arrêt, eux, ils écrivent une sorte de journal intime ; ils superposent les détails, sagement, posément, avec l’amour de l’heure présente qui ne connaît pas l’avenir, sans la même hâte vers le but, et ils songent aux misses qui parcourront vingt pages avant une course à cheval, au chasseur de renard qui revient au logis et qui a besoin d’une petite dose de lecture pour calmer la fièvre de ses veines, au commerçant de la Cité, à l’ouvrier anglais, libres avant le coucher du soleil, et qui prendront le livre et le poseront bientôt sur le coin du dressoir, heureux d’avoir trouvé l’occasion d’une larme ou d’un sourire qui n’étaient pas permis dans le travail du jour.

350. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre premier. De la première époque de la littérature des Grecs » pp. 71-94

C’est Homère qui caractérise la première époque de la littérature grecque : pendant le siècle de Périclès, on remarque les rapides progrès de l’art dramatique, de l’éloquence, de la morale et les commencements de la philosophie : du temps d’Alexandre, une étude plus approfondie des sciences philosophiques devient l’occupation principale des hommes supérieurs dans les lettres. […] Eschyle, Sophocle, Euripide, introduisirent successivement et progressivement la morale dans la poésie dramatique.

351. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface du « Roi s’amuse » (1832) »

Sans doute ce n’est pas a nous de décider si c’est là une idée dramatique, mais à coup sûr c’est la une idée morale. […] C’est un poëte que cette même licence des théâtres révolterait et indignerait tout le premier, qui, il y a dix-huit mois, sur le bruit que l’inquisition des théâtres allait être illégalement rétablie, est allé de sa personne, en compagnie de plusieurs autres auteurs dramatiques, avertir le ministre qu’il eût à se garder d’une pareille mesure, et qui, là, a réclamé hautement une loi répressive des excès du théâtre, tout en protestant contre la censure avec des paroles sévères que le ministre, à coup sûr, n’a pas oubliées.

352. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXI » pp. 87-90

Tel qu’il est et dans la disette d’auteurs dramatiques, Dumas a son prix ; il a de l’entrain, de la gaieté, de la dextérité et de la charpente ; son drame a du jarret et la planche joue sous lui ; il manie et remue assez bien la comédie d’intrigue, sans pourtant jamais s’élever jusqu’à la vraie comédie digne de ce nom, à celle qui atteint et stigmatise les vices actuels, les ridicules du présent.

353. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « APPENDICE. — M. SCRIBE, page 118. » pp. 494-496

Cette pièce de la Calomnie est très-commode, par cette dilatation en cinq actes, qui ne sont pas tous également remplis, pour étudier très à nu le procédé et, en propres termes, le mécanisme dramatique de M.

354. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Barbey d’Aurevilly, Jules (1808-1889) »

— amusante, un psychologue hardi et pénétrant ; un de nos romanciers les plus dramatiques, un écrivain très original, et enfin, ce qu’il ne faut pas négliger, un des rares caractères de cette époque.

355. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Courteline, Georges (1858-1929) »

Romain Coolus Courteline est un des mieux doués parmi les auteurs dramatiques de ce temps, li a le don rare de créer des types, c’est-à-dire de donner une personnalité, une individualité, esthétiques à des personnages assez généraux pour garder, après l’époque, une indestructible vérité.

356. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — Q — Quillard, Pierre (1864-1912) »

Pierre Quillard réunit sous ce titre : La Lyre héroïque et dolente, ses courts lieder et ses évocations longues autour de deux poèmes dramatiques, l’Errante et la Fille aux mains coupées, déjà depuis longtemps connus et même représentes.

357. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre VII. Le Fils. — Gusman. »

Le poète a voulu faire reparaître ici la nature et le caractère orgueilleux de Gusman : l’intention dramatique est heureuse ; mais prise comme beauté absolue, le sentiment exprimé dans ce vers est bien petit, au milieu des hauts sentiments dont il est environné !

358. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre III. Partie historique de la Peinture chez les Modernes. »

Or, il est aisé de prouver trois choses : 1º que la religion chrétienne, étant d’une nature spirituelle et mystique, fournit à la peinture un beau idéal, plus parfait et plus divin que celui qui naît d’un culte matériel ; 2º que, corrigeant la laideur des passions, ou les combattant avec force, elle donne des tons plus sublimes à la figure humaine, et fait mieux sentir l’âme dans les muscles, et les liens de la matière ; 3º enfin, qu’elle a fourni aux arts des sujets plus beaux, plus riches, plus dramatiques, plus touchants, que les sujets mythologiques.

359. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 6, de la nature des sujets que les peintres et les poëtes traitent. Qu’ils ne sçauroient les choisir trop interressans par eux-mêmes » pp. 51-56

Un poëte dramatique qui met ses personnages en des situations qui sont si peu interressantes, que j’y verrois réellement des personnes de ma connoissance sans être bien ému, ne m’émeut gueres en faveur de ses personnages.

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