L’espèce d’insurrection montagnarde qui s’était tout à coup réveillée et soulevée contre elle avec fureur, grâce à je ne sais quel appel insensé (je ne puis trouver un autre mot) et à je ne sais quelle aberration d’auteurs d’ailleurs estimables, MM. […] Les passages, rétablis avec beaucoup de soin d’ailleurs et d’exactitude par M. […] Michelet, au tome III de son Histoire de la Révolution, m’a fait l’honneur de me reprocher, en des termes d’ailleurs d’une extrême bienveillance, de n’avoir point assez indiqué et de m’être plutôt efforcé d’atténuer le caractère passionné de cette liaison ; il doit reconnaître aujourd’hui que l’orage était effectivement ailleurs et que ce n’était là qu’un faible prélude.
Un homme qui n’est pas suspect quand il s’agit de juger les femmes célèbres, qui ne les aimait ni savantes, ni politiques, ni philosophes, et qui n’a jamais pu pardonner à Mme de Staël une certaine affectation de sentimentalité et une teinte de métaphysique, Fontanes, ennemi d’ailleurs de la Révolution et des révolutionnaires, écrivait dans un journal, le Mémorial, à l’occasion d’une Histoire du Siège de Lyon qui venait de paraître (1797) : « L’auteur dévoile très bien les intrigues assez basses du ministre Roland qui réunissait à quelques connaissances un orgueil sans bornes et un pédantisme insupportable ; mais il paraît injuste envers Mme Roland. […] Des délicatesses d’ailleurs, propres à elle seule, les rachètent bientôt. […] J’ai d’ailleurs à parler de l’édition de M.
Ceux qui l’ont vu en ces sortes d’action, et qui étaient disposés, d’ailleurs, à blâmer son trop de circonspection dans l’ensemble, disaient que personne n’était plus fier que lui l’épée à la main77. […] On estimait que c’était un moyen sûr de réduire bientôt cette garnison, à laquelle d’ailleurs on s’appliquait à couper les vivres. […] Malgré cette rude semonce d’un ministre ami et ces gronderies passagères, qui n’étaient qu’un coup d’éperon, on était, d’ailleurs, fort satisfait de Catinat.
Arnould Fremy n’a pas voulu entrer dans l’examen de l’auteur par ce côté qui, selon nous, était le plus indiqué, et qui laissait d’ailleurs tout son jeu à la critique et à l’érudition ; il semble, en vérité, qu’il se soit dit, avant tout, qu’il y avait quelque chose à faire contre André Chénier, sauf à fixer ensuite les points ; l’historique assez inexact qu’il trace des vicissitudes et du succès des œuvres est empreint à chaque ligne d’un accent de dépréciation qui a peine à se déguiser. […] Mais bientôt ces doutes, que d’ailleurs la modestie et la bonne foi du premier éditeur ne pouvaient laisser subsister longtemps, s’évanouirent d’eux-mêmes. […] Que diriez-vous si on vous adressait les mêmes questions pour l’Aristonoüs et le Télémaque, que nous admirons d’ailleurs autant que vous ?
Il est, d’ailleurs, personnellement ami de plusieurs d’entre eux. […] D’ailleurs, il a publié des livres d’histoire qui ont été lus, jugés, épluchés par les rédacteurs de la Revue historique, de la Revue critique et du Journal des savants, et ni M. […] Ce qui m’embarrassait dans cette affaire, c’est que, sans rien perdre d’ailleurs de son grand talent, M.
Une partie des lettres nouvelles (et ce ne sont point d’ailleurs les plus intéressantes) sont adressées à M. de Bernières, alors intendant du Hainaut et ensuite de Flandre. […] C’est d’ailleurs avec Saint-Simon qu’on peut combattre et corriger avantageusement Saint-Simon lui-même. […] Il y a d’ailleurs, dans l’ensemble des Lettres spirituelles de Fénelon, une certaine variété par laquelle on le voit se proportionner aux personnes, et il devait surtout y avoir de cette variété dans sa conversation.
Dans ces demi-confessions intitulées Mémoires d’un jeune Espagnol, il a jugé à propos de travestir les noms de personnes et de lieux, ce qui laisse de l’incertitude sur quelques points, d’ailleurs peu importants. […] Il l’aborda de préférence par le genre des pastorales et des nouvelles, et lui emprunta Galatée (1783), qu’il traita avec liberté d’ailleurs, et qu’il accommoda selon le goût du temps, en y donnant une teinte plus récente de Gessner : « J’ai tâché, écrivait-il à ce dernier, d’habiller la Galatée de Michel Cervantes comme vous habillez vos Chloés : je lui ai fait chanter les chansons que vous m’avez apprises, et j’ai orné son chapeau de fleurs volées à vos bergères. » Ce roman pastoral, mêlé de tendres romances, réussit beaucoup : toutes les jeunes femmes, tous les amoureux en raffolèrent ; les sévères critiques eux-mêmes furent fléchis : « C’est un jeune homme d’un esprit heureux et naturel, écrivait La Harpe parlant de l’auteur de Galatée, et qui aura toujours des succès s’il ne sort pas du genre où son talent l’appelle. » Il est vrai que, peu de temps auparavant, le chevalier de Florian avait adressé au même M. de La Harpe des vers d’enthousiasme, au sortir de la représentation de Philoctète : Je ne sais pas le grec mais mon âme est sensible ; Et, pour juger tes vers, il suffit de mon cœur ! […] La Motte a prétendu démontrer, par toutes sortes de bonnes raisons, que la fable des Deux Pigeons pèche contre l’unité, « qu’on ne sait trop ce qui domine dans cette image, ou des dangers du voyage, ou de l’inquiétude de l’amitié, ou du plaisir du retour après une longue absence. » Ces deux pigeons, d’ailleurs, qui ne sont d’abord que deux frères et deux amis, se trouvent être à la fin deux amants.
François de Sales, qui entrait peu d’ailleurs dans ces distinctions, et dont la foi voyait partout un égal et horrible danger, se consacra, dans cette première ardeur de son âge, à la vie du missionnaire qui se jette seul au milieu des infidèles et qui va relever la croix. […] Tous deux, d’ailleurs, ont le don heureux des comparaisons : Franklin l’a plutôt à la manière d’Ésope ; il excelle dans l’apologue. […] Il lui ressemble d’ailleurs par le côté affectif, miséricordieux, par le don des paraboles et des emblèmes, par le miel de la parole et par l’attrait.
Il y a d’ailleurs des contes où des animaux, et même des hommes, se montrent reconnaissants envers qui les a obligés (V. […] Le noir — ceci résulte de sa littérature même — voit à l’existence divers buts, presque tous matériels d’ailleurs : La conquête du pouvoir, celle de la fortune, celle de la femme désirée. […] D’ailleurs, en ce pays, on a si souvent la mort sous les yeux qu’on se familiarise avec l’idée d’une fin définitive.
Débrouiller la Chronologie, faire revivre plusieurs Auteurs ignorés, commenter des Ouvrages obscurs, les rendre intelligibles, faire naître, pour ainsi dire, l'ordre & la lumiere du sein du chaos ; voilà l'idée qu'on doit se former des travaux de cet Ecrivain, plein, d'ailleurs, d'exactitude & de pureté dans le style.
D’ailleurs il n’est point d’imitation de la nature dans les compositions du simple versificateur, ou du moins, comme je l’exposerai plus au long dans la suite de cet ouvrage, il est bien difficile que des vers françois imitent assez-bien dans la prononciation le bruit que le sens de ces vers décrit, pour donner beaucoup de réputation au poëte qui ne sçauroit pas faire autre chose.
D’ailleurs il n’est pas à vendre !
Cet écrivain est d’ailleurs apte à nous surprendre de plus d’une manière avec tout ce qu’il y a en lui de liberté d’esprit, d’imaginations audacieuses. […] Il n’y a pas, en ses écrits, de traces de ces illusions malheureuses qui ont incliné des hommes, d’ailleurs sages, à réconcilier des contraires, à nouer la tête et la queue du serpent. […] Je crois d’ailleurs que M. […] Elle est d’ailleurs importante, cette préface de Monelle, pour la psychologie de M. […] D’ailleurs, il s’est enfermé volontairement dans un tombeau à secret, fakir de la gloire qui a préféré être ignoré que d’être incompris.
D’ailleurs sa politique est comme ses harangues ennuyeuse, sa narration traînante. […] Il connoissoit d’ailleurs l’antiquité en homme de goût ; mais que pouvoit-on attendre d’un homme qui écrivoit vîte à l’âge de 80. ans ? […] Il renferme d’ailleurs d’excellentes choses. […] D’ailleurs le fond est tout entier dans l’histoire générale, dans le Siécle de Louis XIV. […] Ils sont propres d’ailleurs à former de bons militaires.
La poésie lyrique, aristocratique, est une fin, très gracieuse d’ailleurs. […] Elle fait mieux d’ailleurs : elle apporte à la littérature ses éléments à elle : le réalisme, la satire, la discussion. […] D’ailleurs il dépasse le classicisme, comme Pascal dont il faut toujours le rapprocher ; mais enfin il le prépare, et d’autant plus sûrement qu’il n’en a pas l’air. […] Ce théâtre, assez médiocre en esthétique, a d’ailleurs une vie intense pour l’historien. […] Lui aussi d’ailleurs est destiné souvent à la propagande.
Mathias Morhardt Correct, non sans cordialité d’ailleurs, timide, mais non sans quelque audace, Louis Dumur se montre le rêveur scrupuleux, l’écrivain méditatif, le philosophe laborieux et sage qu’il est.
Hirsch se sert d’un alexandrin modifié quant aux jeux des rimes, et d’ailleurs fort souple.
C’est évidemment une question d’oreille, et la mienne, qui peut fort bien se tromper d’ailleurs, regrette que M.
Je voudrais lui laisser la parole le plus longtemps possible, c’est d’ailleurs le meilleur moyen de le faire apprécier de mes lecteurs.
Un zele aussi noble, soutenu d’ailleurs par une grande connoissance de la mécanique du Théatre, suffit pour lui faire pardonner les défauts de l’exécution ; & M. de Belloy a pu dire avec l’Auteur de l’Anti-Lucrece : Elcquio victi, re vincimus ipsâ.
C’en seroit assez pour avertir qu’il ne faudroit pas prendre ce compliment à la lettre, si les talens de M. de Boissi n’étoient propres d’ailleurs à justifier une grande partie de ses éloges.
D’ailleurs, il est tant d’Auteurs qui n’ont un nom que parce qu’ils n’ont pas de frere, qu’il y auroit de l’injustice à lui refuser la gloire qu’il mérite, parce qu’il en a eu un plus célebre que lui.
D’ailleurs, en avançant qu’on ne lit point ses Poésies, nous n’avons pas prétendu dire qu’on ne les a point lues, mais bien qu’on ne les lisoit plus.
Ces Histoires sont écrites d’ailleurs d’un style, tantôt simple & tantôt noble, tantôt grave & tantôt rapide, selon la différence des objets qui se présentent.
D’ailleurs, lorsqu’il s’agit d’instruire, il vaut encore mieux être diffus que trop serré & obscur.
A ces défauts près, ce que l’esprit a de plus ingénieux, le sentiment de vif & de touchant, la Morale de sage & de solide, la Langue de pittoresque & d’harmonieux, se trouve rassemblé dans cet Ouvrage, qui suppose d’ailleurs la connoissance de la Religion, des usages, des loix & de l’histoire des anciens Grecs.
Il est d’ailleurs si facile de tourner en ridicule ses patientes investigations. […] Comment l’opinion publique serait-elle favorable à la science, quand la plupart ne la connaissent que par de vieux souvenirs de collège, qu’on se hâte de laisser tomber et qui ne pourraient d’ailleurs la faire concevoir sous son véritable jour ?