Le Mérimée des Nouvelles, — son vrai titre de gloire est là, — remplit l’une et l’autre condition. […] Aucun de nos contemporains n’a, comme Maupassant, connu et marqué cette double et presque contradictoire condition de toute existence. […] Il en est une très humble, qui tient à la condition même de l’écrivain dans la société moderne. […] Les deux conditions sont bien favorables pour saturer une intelligence de robustesse et d’originalité. […] C’est une disposition d’esprit qui consiste à étendre aux Sciences morales le principe qui domine les Sciences de la nature, à savoir que tout phénomène est déterminé, qu’il a des conditions suffisantes et nécessaires, qu’il apparaîtra quand ces conditions apparaîtront, qu’il disparaîtra quand elles disparaîtront.
On n’a le droit de s’enrichir des dépouilles d’autrui, d’être hardiment imitateur, qu’à la condition d’être de beaucoup au-dessus de ceux que l’on imite, et de les vivifier et grandir eux-mêmes, pour ainsi dire, en les dépouillant. […] Quoique les productions sans nombre que nos théâtres voient éclore chaque année, n’offrent pas, en général, les conditions d’une longue durée, qui sait pourtant si les éléments comiques qu’elles renferment sont destinés à périr à jamais ?
N’aurait-on pas fait de la science des conditions, des caractères, des passions, des organisations diverses, une petite affaire de règle et de compas ? […] C’est-à-dire, vous imaginerez, vous peindrez, célèbre Rubens, tout ce qu’il vous plaira ; mais à condition que je ne verrai point dans l’appartement d’une accouchée le zodiaque, le sagittaire, etc.
Louis XIV fixa la condition des gens de lettres : il les honora dans sa faveur, il les respecta dans ses bienfaits. […] Voilà ce qu’a fait Louis XIV pour la condition des écrivains : voici ce qu’il a fait pour les écrits. […] Ceux qu’il avait omis ou dédaigné de prendre à partie n’eurent pas de peine à reconnaître qu’ils étaient exclus d’une poétique qui faisait aux appelés des conditions si difficiles. […] De peur que Louis XIV ne s’y méprît, il l’avertit qu’il mettrait des conditions à ses louanges. […] Mais le roi goûta peu ceux d’entre ces écrivains que leur condition approchait de sa personne ; pour les autres, il ne les connut pas.
La fatigue et d’autres conditions entraînent la suspension ou l’affaiblissement de l’activité mentale. […] Il se produit alors un changement dans l’équilibre nerveux qu’on ne saurait expliquer par la simple suggestion psychologique, et qui, au contraire, devient une condition préalable de suggestion. […] Ces conditions déterminent une continuité exceptionnelle et momentanée entre les deux états : elles permettent au sujet de ressaisir un bout de la chaîne des états hypnotiques. […] Comment nier l’influence que le mental exerce par ses conditions physiques sur le physique ? […] Il est facile d’en conclure que, pour se guérir d’un mal, la première condition est de se persuader ou que le mai n’existe pas, ou qu’il n’est pas grave.
Or, combien peu d’hommes peuvent, par leur condition, se contenter de la philosophie de Descartes, ou tirer parti de sa science, pour la conservation de leur vie ? […] Combien peu qui, en venant au monde, ont, selon le mot de Montaigne, où planter leur pied, et auxquels suffit une certaine mesure de sagesse mondaine, pour ne pas gâter la bonne condition qu’ils n’ont pas eu à se faire ! […] Pour mieux connaître leurs besoins, il est entré dans leur condition. […] Combien est différente la condition de Pascal ! […] Ce n’est pas assez pour Pascal de fuir les hommes, pour n’avoir aucun des vices qui naissent de leurs rapports entre eux ; il veut se fuir lui-même et s’arracher à son propre corps, pour échapper aux imperfections attachées à sa condition de créature.
La logique ordinaire est ici outrageusement violée, mais l’homme sent, pense et agit contradictoirement, en conformité avec sa nature contradictoire, pour parer à des conditions de vie contradictoires aussi, et, de ce point de vue, il est très logique. […] À cette condition elle sera une bonne montre, d’autant meilleure qu’elle s’y conformera mieux. […] Seulement la condition à laquelle l’esprit s’adapte par la soumission à l’autorité c’est l’existence de la société, c’est l’ensemble même de la vie sociale. […] Il indique les conditions d’une harmonie, il nous oblige si nous voulons réaliser cette harmonie. […] Le devoir est érigé en fait absolu pour nous, inconditionnel, du moins indépendant de conditions sur lesquelles nous puissions revenir.
D’abord il s’agit surtout de pauvres filles qu’on élève pour servir ; les avis de Mme de Maintenon sont proportionnés à leur condition : Dieu vous a voulu réduire à servir ; rendez-vous-en capables, et accommodez-vous à votre fortune. […] Mme de Maintenon, qui a passé par toutes les conditions et par toutes les épreuves, qui a vu se former et s’évanouir autour d’elle tant d’égarements et de chimères, s’est confirmée de plus en plus dans l’idée qu’il n’y a encore rien de tel que le bon sens dans la vie, mais un bon sens qui ne s’enivre point de lui-même, qui obéit aux lois tracées, et qui connaît ses propres limites. […] Quand elle a ainsi rappelé toutes les conditions imposées et toutes les obligations, ce caractère où se confond le personnage de mère, de sœur aînée et de religieuse, et qui a pour objet de former de pauvres nobles jeunes filles destinées à édifier ensuite des maisons religieuses, mais surtout des familles, et à renouveler le christianisme dans le royaume ; des jeunes filles à qui l’on dit sans cesse : « Rendez-vous à la raison aussitôt que vous la voyez. — Soyez raisonnables, ou vous serez malheureuses. — Si vous êtes orgueilleuses, on vous reprochera votre misère, et si vous êtes humbles, on se souviendra de votre naissance » ; — quand elle a ainsi épuisé la perfection et la beauté de l’œuvre à accomplir, on conçoit que Mme de Maintenon, s’arrêtant devant son propre tableau, ajoute : « La vocation d’une dame de Saint-Louis est sublime, quand elle voudra en remplir tous les devoirs. » Tout ne se fit point en un jour ; il y eut des années de tâtonnement, et même où l’on sembla faire fausse route.
De tels contrastes flattaient les goûts du xviiie siècle, qui était dans la meilleure condition d’ailleurs pour adorer l’idylle à laquelle ses mœurs se rapportaient si peu. […] Fauriel, dans les ingénieuses Réflexions qui précèdent sa traduction de la Parthénéide de Baggesen, établit que ce n’est point la condition des personnages représentés dans la poésie idyllique qui en constitue l’essence, mais que c’est proprement l’accord de leurs actions avec leurs sentiments, la conformité de la situation avec les désirs humains, en un mot la rencontre harmonieuse d’un certain état de calme, d’innocence et de bonheur, que la nature comporte peut-être, bien qu’il soit surtout réservé au rêve. […] Né sous le ciel des tropiques, au sein d’une nature à part, dont il ne cessa de se ressouvenir avec amour, il ne semble jamais avoir songé à ce que le hasard heureux de cette condition pouvait lui procurer de traits singuliers et nouveaux dans la peinture de ses paysages, dans la décoration de ses scènes champêtres.
Il ne devient pas moins évident que plus on va, et plus l’amabilité sérieuse, la distinction du fond et du ton se trouvent naturellement compatibles avec une condition moyenne ; et le nom de Mme Roland signifie tout cela. […] Il résulte de ces neuf années de plus qu’elle a sans les paraître , que le temps qu’elle passe au couvent et avant son entrée à la petite cour de Sceaux remplit toute la durée de sa première jeunesse ; qu’elle a vingt-sept ans bien sonnés lorsqu’elle entre chez la duchesse du Maine, et qu’elle est déjà une personne faite qui pourra souffrir de sa condition nouvelle, mais qui n’y prendra aucun pli que celui de la contrainte. […] En ce qui touche la personne, l’illustre critique s’est montré plus sévère ; il a cru voir jusqu’à travers les peintures railleuses de la femme d’esprit ce qu’il appelle le pli de sa condition : « C’est une soubrette de cour, mais une soubrette. » Mlle Delaunay a-t-elle mérité ce piquant revers ?
Mais la chanson n’est pas devenue une ode : ni le sentiment de la nature et la communication sympathique avec la vie universelle, ni la profonde et frémissante intuition des conditions éternelles de l’humaine souffrance, ni enfin l’intime intensité de la passion, et l’absorption de tout l’être en une affection, ne venaient élargir le couplet de danse en strophe lyrique. […] Toutes les circonstances, au reste, eu préparaient la riche et facile floraison : tandis que le baron du Nord, entre les murs épais de sa maussade forteresse, menacé et menaçant, ne rêvait que la guerre, les nobles du Midi, en paix et pacifiques sous deux ou trois grands comtes, riches, hantant les villes, épris de fêtes, la joie dans l’âme et dans les yeux, l’esprit déjà sensible au jeu des idées, et l’oreille éprise de la grâce des rythmes se faisaient une littérature en harmonie avec les conditions physiques et sociales de leur vie. […] Elle ne fut chez nos trouvères qu’une doctrine apprise, science, comme dit Montaigne, logée au bout de leurs lèvres, vaine et froide idéalité, aristocratique dessin d’une vie élégante, dont l’élégance consiste à exclure les sentiments naturels et à s’abstraire des conditions réelles de la vie.
La propriété fondamentale de l’intelligence ou discrimination implique la loi de relativité qui se traduit ainsi : Comme un changement d’impression est la condition indispensable de toute conscience, toute expérience mentale est nécessairement double. […] La condition physiologique de ces associations par contiguïté est une fusion des courants nerveux. […] c’est qu’il y voit moins une forme de la loi fondamentale de l’intelligence, que la condition inhérente à tout acte de connaissance, et sans laquelle il n’est point possible.
Les conditions physiologiques de cette direction nouvelle sont d’ailleurs inconnues ; on ne peut que la comparer avec la direction divergente qu’un simple mouvement des aiguilles imprime aux rails d’un chemin de fer, ou avec le simple mouvement de ressort qui, dans un orgue, fait succéder un registre à un autre, un air à un autre, ou mieux encore avec l’ouverture et la fermeture soudaine d’un courant électrique qui, dans le mécanisme d’une pile compliquée, produit ou suspend les inductions, aimantations, mouvements invisibles et visibles. […] La conséquence de cette étroite solidarité qui relie l’individu au groupe, c’est que la réalisation du vrai moi individuel finit par avoir pour condition intégrante celle du vrai moi social. […] Il en est résulté une adaptation progressive aux conditions sociales d’intelligibilité et de compréhensibilité ; la logique s’est développée comme un langage pratique et actif avant de devenir une langue abstraite, théorique et contemplative.
Le développement du cerveau est un phénomène tout dynamique et le signe d’une vitalité plus grande : une petite tête dont le cerveau s’accroît encore est dans une. condition meilleure pour l’éducation de l’intelligence qu’une tète plus grande dont le développement est arrêté. […] Gratiolet cite encore le cerveau de Schiller, dont les dimensions, mesurées par Carus, ne dépassent pas les conditions ordinaires. […] Je n’hésite pas à penser que dans ces conditions un enfant de n’importe quelle race (à moins qu’il n’appartint à une variété maladive28, ce dont il faudrait tenir compte), ne fût susceptible d’un développement intellectuel peu différent de celui des autres races29 ; mais, sans faire de telles hypothèses, on peut déjà conclure des faits mêmes que nous connaissons, que dans toute race il peut y avoir tel individu capable de s’élever au niveau moyen de l’espèce humaine.
Mais, drame ou comédie, c’est toujours et partout la condition, la formule, et la loi de l’action, dramatique. […] Mais ce qui était bien plus encore, c’était de connaître la vie pour en avoir fait l’épreuve, et, Messieurs, dans quelles conditions ! […] Non seulement il faut que les personnages soient individuels à la fois et généraux, mais, il faut encore, et pour l’être, qu’ils soient de leur condition : je veux dire qu’il faut qu’il y ait dans leurs ridicules et leurs vices un rapport évident et un rapport constant avec leur fortune et leur condition. […] — Raisons générales. — La satire des conditions est-elle du ressort du théâtre ? […] Cela consiste à diviser, à répartir, à distribuer inégalement entre plusieurs personnages la somme des ridicules qui sont ceux de leur âge, ou de leur condition, ou d’une façon de penser commune, et à faire de la satire de cette façon de penser, de cette condition, ou de cet âge, l’objet principal de la comédie.
Or, entre ces deux conditions extrêmes, l’une où la perception n’a pas encore organisé les mouvements définis qui l’accompagnent, l’autre où ces mouvements concomitants sont organisés au point de rendre ma perception inutile, il y a une condition intermédiaire, où l’objet est aperçu, mais provoque des mouvements liés entre eux, continus, et qui se commandent les uns aux autres. […] D’où l’on peut conclure, comme nous l’avions annoncé, que là est bien la condition primordiale de la reconnaissance. […] Ribot que la condition négative du phénomène. […] Ainsi, après avoir reconstitué l’objet aperçu, à la manière d’un tout indépendant, nous reconstituons avec lui les conditions de plus en plus lointaines avec lesquelles il forme un système. […] La question est de savoir comment la connaissance d’une langue, qui n’est que souvenir, peut modifier la matérialité d’une perception présente, et faire actuellement entendre aux uns ce que d’autres, dans les mêmes conditions physiques, n’entendent pas.
Comment, dans ces conditions, l’humanité tournerait-elle vers le ciel une attention essentiellement fixée sur la terre ? […] Que n’a-t-elle analysé, enfin, les conditions sociales de cette action individuelle, et la nature du travail que l’individu accomplit avec l’aide de la société ! […] Ainsi le geste qui suscite l’espèce humaine, ou plus généralement des objets d’amour pour le Créateur, pourrait fort bien exiger des conditions qui en exigent d’autres, lesquelles, de proche en proche, en entraînent une infinité. […] Nous avons seulement voulu montrer par ce rapprochement que la complication, même sans bornes, n’est pas signe d’importance, et qu’une existence simple peut exiger des conditions dont la chaîne est sans fin. […] Ce ne sera qu’un des aspects de cette indépendance ; nous serons bien incomplètement renseignés sur les conditions de la survie, et en particulier sur sa durée : est-ce pour un temps, est-ce pour toujours ?
Or nous ne sommes dans aucune de ces deux conditions. […] Le dédain de la vérité et le dégoût de la réalité sont une des conditions inévitables d’une telle littérature. […] Il n’y a pas de petites œuvres dès qu’elles répondent à toutes les conditions du beau ; toutes les classifications arbitraires n’y feront rien. […] Sans cette condition étrange et anormale, pas d’esprit primesautier et pas d’œuvre originale. […] Comment s’y prendre pour satisfaire à la fois à ces trois conditions contradictoires ?
S’emparant de l’idée d’unité qui lui est commune avec son contradicteur, il lui explique à quelles conditions l’unité est produite, bien qu’incomplètement, dans le passé catholique, et il en conclut à quelles conditions elle devra se constituer pleinement dans l’avenir saint-simonien.
Ici je dois remarquer que l’accueil fait aux hommes de lettres par la marquise de Rambouillet ajouta sensiblement à la noblesse de leur condition. […] M. le Prince disait de lui : « Si Voiture était de notre condition, on ne le pourrait souffrir. » Je remarque que nous n’avons rien dit encore que de vague et de banal concernant la personne sur qui pèse aujourd’hui le ridicule de la préciosité de mœurs et de langage ; parlons un moment de ses premières années et des premières apparences de son caractère.
Y être admis, était pour les conditions médiocres un titre qui les relevait. […] « L’hôtel de Rambouillet », dit-il dans une note sur Dangeau (10 mai 1690), « était dans Paris une espèce d’académie de beaux esprits, de galanterie (galanterie est là pour élégance), de vertu et de science, car toutes ces choses s’accordaient alors merveilleusement et le rendez-vous de tout ce qui était le plus distingué en condition et en mérite, un tribunal avec qui fallait compter et dont sa décision avait un grand poids dans le monde, sur la conduite et sur la réputation des personnes de la cour et du grand monde, au tant pour le moins que sur les ouvrages qui s’y portaient à l’examen37. » 35.
L’aperception empirique, dit Kant, donne l’unité au contenu des sensations, l’aperception transcendantale est une forme pure : c’est la conscience que toutes nos représentations, pour être pensées, doivent être en relation avec le je pense ; c’est la condition fondamentale de toute connaissance. […] La « production d’énergie intellectuelle » n’est point illimitée89 ; l’attention n’est libre que d’une liberté toute relative ; « l’aperception » est une certaine quantité de force donnée à une image, à une idée, elle est une des conditions de ce que nous appelons l’idée-force, mais, encore une fois, la réaction intellectuelle qui la constitue est elle-même causée par l’état général de la sensibilité, par l’intérêt que nous prenons à la chose, — intérêt déterminé, fini, en rapport avec les deux termes subjectif et objectif, et qui, en somme, est un désir.
Dans ces conditions d’impénitence finale devant la Critique, l’envoi de la préface avait un caractère qui n’était pas précisément de la sympathie. […] En effet, pour les hommes d’État qui sauvent les nations comme pour les historiens qui devinent ce qui pourrait ou ce qui eût pu les sauver, la première condition est de les connaître, de les aimer et de leur plonger dans le cœur ce regard perçant de la tendresse qui voit peut-être plus clairement que le génie.
Aussi les réfugiés ne furent protégés par les héros qu’à une condition juste et raisonnable, celle de gagner eux-mêmes leur vie en travaillant pour les héros, comme leurs serviteurs. Cette condition analogue à l’esclavage fut le modèle de celle où l’on réduisit les prisonniers faits à la guerre après la formation des cités.
Elle est départie à tous ; seulement, elle est le plus souvent étouffée par les conditions anormales de la vie, qui ne lui permettent pas de se manifester avec une énergie identique dans tous les êtres. […] « Une des conditions principales de la création artistique est la pleine indépendance de l’artiste. […] Ces trois conditions, Tolstoï le reconnaît, se réduisent en réalité à la dernière, c’est-à-dire à la sincérité, car c’est elle qui est la source de l’originalité des impressions et de la clarté d’expression. […] Ces bonnes conditions d’exécution sont indispensables pour toutes les productions artistiques dont la transmission ne peut se faire que par le concours d’agents intermédiaires. […] Un autre grand artiste, Johannès Brahms, a eu pareillement à en pâtir et dans des conditions presque identiques.
Et qu’avant tout il faut que les conditions en soient pures ; et que les conditions en soient respectées. Et qu’il est de nous que les conditions en soient pures ; et qu’il est de nous que les conditions en soient respectées. […] Et c’est la condition même de l’homme. Et la condition la plus profonde du chrétien. […] C’est la condition même du monde et de l’homme.
Or, cette condition si impérieuse semble avoir échappé à l’intelligence de M. de Lamartine. […] Il s’était élevé lentement de la plus infime condition au rang de surveillant. […] Le reste de d’interrogatoire se plie parfaitement aux conditions du genre. […] Sans doute le génie a droit au respect, mais c’est à la condition qu’il se respectera lui-même. […] À cette condition seulement, l’image présentée par M.