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681. (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »

Chapitre II. […] Cette question ne sera approfondie que dans notre prochain chapitre, quand nous aurons traité de l’inconscient et montré en quoi consiste, au fond, la distinction du passé et du présent. […]   Ce qu’est cette mémoire, d’où elle dérive et comment elle procède, notre prochain chapitre le montrera. […] Pour montrer comment un souvenir pourrait, de degré en degré, venir s’insérer dans une attitude ou un mouvement, nous allons avoir à anticiper quelque peu sur les conclusions de notre prochain chapitre. […] Dans un des plus ingénieux chapitres de sa Psychologie (Paris, 1893, t.I, p. 242) A.

682. (1894) La bataille littéraire. Cinquième série (1889-1890) pp. 1-349

Le dernier chapitre, celui de sa mort, où tout cet édifice artificiel s’écroule et où l’âme reparaît, est un des meilleurs morceaux de ce livre. […] Dans ce même chapitre, je trouve ce charmant paragraphe : M. le maire, tout doucement, cessa d’accompagner sa femme à l’église. […] Rien de plus drôle que le petit chapitre consacré à un compatriote qu’il retrouve à Paris… garçon de café ! […] L’ajournement a duré douze ans, et l’on verra que le chapitre que nous donnons est loin d’avoir mérité une aussi longue quarantaine. […] » Tout est à lire dans ce remarquable chapitre qui donne l’histoire la plus complète de la cathédrale, nous en montrant jusqu’aux moindres stalles.

683. (1893) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Cinquième série

Là, dans ces quelques chapitres, est le centre du Discours, et là aussi toute la force de l’argumentation de Bossuet. […] Deux longs chapitres de la seconde partie du Discours ne tendent justement qu’à cette fin. […] Émile Faguet, dans le premier chapitre de son Dix-huitième siècle, et M.  […] Édouard Sayous, dans son Histoire de la littérature française à l’étranger, dont elle fait l’un des meilleurs chapitres. […] Quels modèles ont posé devant lui, pour son chapitre des Biens de fortune ou pour son chapitre des Femmes ?

684. (1922) Le stupide XIXe siècle, exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis 130 ans, 1789-1919

Exception faite pour deux ou trois chapitres (notamment quant à Swift) de la Littérature anglaise. […] Or, la logique n’est nullement un chapitre de la psychologie, comme on nous l’enseignait, voilà trente-cinq ans. […] La philosophie (métaphysique, psychologie, logique, morale) n’est pas un chapitre de la médecine. […] La philosophie n’est pas un chapitre de la biologie. La philosophie n’est pas un chapitre des sciences occultes, qui ne sont d’ailleurs pas des sciences et dont la supercherie n’est nullement occulte.

685. (1924) Critiques et romanciers

Un seul chapitre de Gil Blas me repose ; par ce moyen, je suis seul ou en compagnie comme il me plaît ». […] Et est-ce ma faute, à moi, si j’aime mieux relire un chapitre de M.  […] Lisez, dans le recueil des Études et portraits, un chapitre de « Réflexions sur la critique », daté de 1882. […] Dans un très pénétrant chapitre de Sociologie et littérature, M.  […] Les chapitres que M. 

686. (1893) Alfred de Musset

Chapitre I. […] Chapitre II. […] Chapitre IV. […] Elle ouvre dans leur roman un chapitre nouveau, qui est touchant à force d’absurdité. […] On a vu au chapitre précédent les causes profondes de son abattement.

687. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Fontaine de Boileau »

Pour compléter enfin la série de mes rétractations ou retouches sur Despréaux, je me permettrai d’indiquer ce que j’en ai dit au tome VI des Causeries du Lundi et qui a été reproduit en tête d’une édition même de Boileau ; et puis encore le chapitre à lui consacré au tome V de Port-Royal.

688. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre X. De la simplicité du style »

Chapitre X.

689. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre V. Un livre de Renan et un livre sur Renan » pp. 53-59

Chapitre V.

690. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VI. Recherche des effets produits par une œuvre littéraire » pp. 76-80

Chapitre VI.

691. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 348-356

Ses chapitres font autant de petits corps de lumiere, qui, réunis ensemble, forment un Tout, dont l’effet est d’éclairer & de diriger l’esprit du Lecteur sur les objets qu’il doit appercevoir & sentir.

692. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre V. Suite des précédents. — Héloïse et Abeilard. »

Chapitre V.

693. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre premier. Que la Mythologie rapetissait la nature ; que les Anciens n’avaient point de Poésie proprement dite descriptive. »

Chapitre premier.

694. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre XIV. Parallèle de l’Enfer et du Tartare. — Entrée de l’Averne. Porte de l’Enfer du Dante. Didon. Françoise de Rimini. Tourments des coupables. »

Chapitre XIV.

695. (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Deshays  » pp. 134-138

On en ferait un excellent chapitre de la force de l’unité.

696. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre ii »

Chapitre ii Et réapparaissent à l’armée Chaque jour des soldats arrivent du dépôt dans la zone de mort.

697. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre premier. Sujet de ce livre » pp. 101-107

Chapitre premier.

698. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite et fin.) »

Ce diplomate, dont on a les Mémoires, a consacré tout un intéressant chapitre à ses relations avec Talleyrand47 ; il y a inséré les réponses qu’il reçut de lui dans les dernières années, lorsque de temps en temps il jugeait à propos de se rappeler à son souvenir. […] Ma part dans la politique (en allemand), tome VI, le chapitre intitulé Talleyrand et ses rapports avec les Allemands. […] À côté et au-dessous de cette lettre vraiment charmante et quelque peu sentimentale, il n’est pourtant pas hors de propos de placer le passage du même chapitre de Mémoires, dans lequel Gagern s’efforce de répondre aux reproches adressés par les Allemands, ses compatriotes, à l’ancien ministre de Napoléon pour sa soif d’argent et sa vénalité.

699. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DÉSAUGIERS. » pp. 39-77

Mais sur un seul point, en ce qui est de la chanson proprement dite (et j’ai bien le droit de glisser ici la réserve, puisque je proclame assez franchement la gloire), sur un seul point Désaugiers garde l’avantage, c’est sur le chapitre de la gaieté franche. […] Leur talent ne répondant pas à leur bonne volonté, ils fuient la scène ingrate qui ne les nourrissait pas, et laissent jusqu’à leurs vêtements pour gages. » Les Mémoires de mademoiselle Flore (chap.  […] On apprend des Mémoires, déjà cités, de mademoiselle Flore (chap. 

700. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320

CXXIVe entretien Fior d’Aliza (suite) Chapitre premier (suite) XLI Ce serait en dire assez ; mais on dira plus. […] Chapitre II XLIII Pendant le mois que je passai dans mon lit à me guérir de ma blessure, les personnes les plus distinguées de Florence se firent écrire à ma porte, et je compris, par cet empressement, que le pays était satisfait et que la réconciliation était complète. […] » Chapitre III LII Ce n’est pas un poème, ce n’est pas non plus un roman, c’est le récit d’une promenade que je fis, cette année, dans les montagnes de Lucques.

701. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre IX. Le trottoir du Boul’ Mich’ »

Chapitre IX. […] Quelquefois Trolliet s’excuse de tant d’esprit et de tant de grâce : « Je ne voudrais pas fonder une appréciation sur un jeu de mots pourtant je ne peux lire les vers de Rivoire, sans qu’ils me donnent l’impression d’une rivière. » Un chapitre s’intitule : Le Bataillon des Symbolistes. […] Trois chapitres de ce livre (L’esthétique de Stéphane Mallarmé, Le symbolisme en France, Le sentimentalisme littéraire et son influence sur le siècle), seront fréquemment pillés, rarement cités — pourquoi la goujaterie des professeurs se démentirait-elle ? 

702. (1886) Le roman russe pp. -351

Certes, moralité et beauté sont synonymes en art ; un chant de Virgile vaut un chapitre de Tacite. […] Voyez le chapitre où est racontée l’initiation de Pierre à la franc-maçonnerie. […] Gogol protestait contre l’appellation de roman appliquée à son livre ; il l’a intitulé : poème, il l’a divisé en chants, et non en chapitres. […] Un mot fameux de Pouchkine avait déjà averti l’auteur. : — « Je lui lisais les premiers chapitres de mon livre. […] Les rigueurs et les enfantillages de la censure fourniraient la matière d’un long et amusant chapitre.

703. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Chapitre premier. — Critique du dogmatisme littéraire Vous avez raison, Madame, de les trouver étranges, tous ces raffinements mystérieux. […] Chapitre II. — Le goût Laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons point de raisonnements pour nous empêcher d’avoir du plaisir. […] Voyez aussi chap.  […] Uranie va rester jusqu’à la fin de ce chapitre la personnification de la critique telle que l’entend la présente école.

704. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128

Chapitre premier. […] Maury, La Magie, l’astrologie, etc., 2e partie, chap.  […] Maury, Annales de la Société médico-psychologique, 3e série, tome III, 161 ; et Du sommeil et des rêves, 3e édition ; chap.  […] , chap. 

705. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (2e partie) » pp. 1-80

J’écrivis, chemin faisant, un chapitre à Gori, où je lui donnais les instructions nécessaires pour la garde de mes chevaux bien-aimés ; cette passion n’était chez moi que la troisième, je rougirais trop de dire la seconde, les muses, comme de raison, devant avoir le pas sur Pégase. « Ce chapitre un peu long, que j’ai placé dans la suite parmi mes poésies, est le premier et à peu près l’unique essai que j’aie tenté dans le genre de Berni, dont je crois sentir toutes les grâces et la délicatesse, quoique la nature ne me porte pas de préférence vers ce genre. […] Je fis aussi, avant de partir pour Paris, une revue générale de mes poésies, dictées et achevées en grande partie, et je m’en trouvai un bon nombre, trop peut-être. » VII On voit poindre, dans ce mot sur le Brutus de Voltaire, la première jalousie d’Alfieri contre la littérature des Français ; on la retrouve dans la suite de ce chapitre. […] J’en arrangeai donc un nouveau recueil en un petit volume qui contenait soixante et dix sonnets, un chapitre et trente-neuf épigrammes que l’on pouvait joindre à ce qui déjà en avait été imprimé à Kehl.

706. (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320

Je ne connais pas de plus beau chapitre de psychologie que les dissertations de M. de Humboldt sur le duel, sur les adverbes de lieu, ou celles que l’on pourrait faire sur la comparaison des conjugaisons sémitique et indo-germanique, sur la théorie générale des pronoms, sur la formation des radicaux, sur la dégradation insensible et l’existence rudimentaire des procédés grammaticaux dans les diverses familles, etc. […] L’étude comparée des religions, quand elle sera définitivement établie sur la base solide de la critique, formera le plus beau chapitre de l’histoire de l’esprit humain, entre l’histoire des mythologies et l’histoire des philosophies. […] Enfin Lowth, plus insipide que tous les autres, nous fait un traité de rhétorique aristotélicienne sur la Poésie des Hébreux, où l’on trouve un chapitre sur les métaphores de la Bible, un autre sur les comparaisons, un autre sur les prosopopées, un autre sur le sublime de diction, etc., sans soupçonner un instant ce qui fait la beauté de ces antiques poèmes, savoir l’inspiration spontanée, indépendante des formes artificielles et réfléchies de l’esprit humain jeune et neuf dans le monde, portant partout le Dieu dont il conserve encore la récente impression. […] V, chap. 

707. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Le Comte Léon Tolstoï »

La suite des chapitres qui décrivent avec quel sentiment de trouble, d’horreur, de descellement de tous les fondements sociaux, la prise, l’incendie de Moscou, l’affolement, la sinistre soif de sang et de souffrances de toute cette population confondue, et abolissant dans l’éperdument de tous la raison de chacun, se continue par un raid de cosaques embusqués sur les pas de l’armée française en retraite, sous une pluie battante, dans une forêt défeuillée, par cet étrange bivouac des Russes où apparaissent deux ombres hâves de soldats français bientôt réconfortés, égayés et égayant toute la ronde ; par les larges dîners de club à Moscou, par de minutieux aperçus des salons aristocratiques de Saint-Pétersbourg, par les scènes de famille des Rostow, par cette nuit blanche de lune que Natacha et Sonia contemplent de leur fenêtre avec de légères paroles, tout l’ensemble enfin de ces scènes fugitives, familières, graves, belles, tragiques, toujours humaines, qui, surprises et restituées avec une force d’irrésistible persuasion, avec une accumulation des détails, avec un saisi graphique des incidents, partagent le lecteur entre une adhésion apparemment toute naturelle et une admiration parfois stupéfaite, imposent l’intérêt et la sympathie, font de ces livres, d’invention pourtant, mais auxquels s’applique si mal la désignation de romans, un des plus vastes et des plus véridiques recueils d’observations sur les mœurs et les individus dans la série presque complète des circonstances ordinaires et extraordinaires de la vie. […] Se déliant des obligations qu’imposent aux romanciers anglais, et même aux nôtres, la préoccupation de faction, la préférence instinctive pour le narré progressif et unilinéaire ; se concédant, au mépris complet des commodités du lecteur, les longueurs, les digressions, les épisodes en apparence inutiles, les insistances, les enchevêtrements de chapitres divergents, l’écrivain russe multiplie les pages où il met en scène ses personnages importants, consacre même aux épisodiques de larges exposés et emplit ainsi son œuvre d’une multitude d’êtres complètement décrits et montrés eu toutes leurs activités, de biographies, de carrières, de morceaux de vie, d’évolutions notables, puis de scènes marquantes, d’épisodes complètement contés, d’apparitions subites, précises et inoubliables, qui, observés par un homme miraculeusement connaisseur de la nature humaine, exhibent des masses d’êtres singulièrement vivaces. […] Les détails de style, d’agrégation de phrases, la composition, la succession des chapitres, leur nombre, le développement des événements, toute cette mise en œuvre extérieure de l’expression est subordonnée à la nécessité d’englober la masse des faits psychiques et humains qui passionnent et remplissent l’Âme de l’auteur ; ces faits, les scènes où ils se révèlent, les circonstances qui les provoquent sont innombrables ; d’autre part, ils ne peuvent ni être ordonnés en série comme les incidents d’un récit unipersonnel, ni résumés, par rapports de dépendance en lois, comme les concevrait une intelligence philosophique moins soucieuse de leur reproduction que de leur classification. […] Il en est ainsi des transformations du prince Pierre, de la mort somptueuse et harcelée du vieux prince Besoukhof, de toute la vie seigneuriale et familiale des Rostow, et si l’on veut surprendre nettement ces alternatives d’abandon et d’ardeur, qui dans la pauvreté de langue de la traduction constituent le style, le style parfois magnifique de Tolstoï, que l’on prenne la suite de chapitres où se prolonge, où s’exalte l’agonie du prince André, le ventre déchiré d’un biscaïen à Borodino, on y verra de quel singulier art l’écrivain sait relever la narration des faits, de ces phrases grandioses et lourdes de sens qui désignent comme jamais il ne le fut le mystère d’un homme défaillant et mourant entre les mains tièdes d’êtres qui vivent.

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