Je ne me souviens, pour le présent, que d’un verset d’Isaïe, qui toutefois n’attribue pas clairement au nom de Lucifer le sens légendaire ; d’un verset de saint Jude, où il est simplement question d’une contestation que l’archange Michel eut avec le Diable touchant le corps de Moïse, et enfin de l’unique et célèbre verset 7 du chapitre xii de l’Apocalypse.
L’un des chapitres du livre IX de ce traité est intitulé « Des Truffes ou Tartuffes » ; et, comme Le Duchat et autres étymologistes regardent tous le mot « truffe » comme dérivé de « truffer », il est probable que l’on n’a dit aux quinzième et seizième siècles « tartuffe » pour « truffe », que parce qu’on pouvait dire également « tartuffer » pour « truffer ». […] La Bruyère, dont l’amour-propre a, dans cette circonstance, faussé le jugement, essaya, dans son chapitre « De la mode », de tracer un caractère de faux dévot qui fut la contrepartie et la critique de celui de Molière.
Chapitre IV.
Comparer sa traduction des premiers chapitres d’Hérodote à celle de Larcher.
Il conte dans un des chapitres qu’étant enfant, comme il avait l’oreille très délicate, on s’amusait souvent à lui faire désigner la note produite par tel ou tel objet sonore, flambeau, verre ou bobèche. […] C’est une raison tirée des lois nécessaires de l’art dramatique ; et en l’exposant nous nous trouverons écrire un des chapitres de cette esthétique du théâtre, que nous avons commencée.
Et l’éloquence solennelle et ridicule de l’Intimé et de Petit-Jean aidé par le souffleur, c’était l’éloquence de beaucoup d’avocats d’alors, comme on le peut voir dans les Historiettes de Tallemant, au chapitre Avocats. […] Il feuillette les historiens et les compilateurs d’histoires : Florus, Plutarque, Dion Cassius, Appien, — et les chapitres de Justin où Pierre Corneille avait trouvé la situation du cinquième acte de Rodogune, et d’où Thomas Corneille avait tiré sa Laodice, ce curieux mélodrame qui fait songer tantôt à la Tour de Nesle et tantôt à Lucrèce Borgia.
Les divers chapitres compris actuellement sous le titre de Palingénésie doivent être répartis autour de chacune de ces trois compositions, sous forme de Prolégomènes généraux, d’arguments pour les divers livres et de notes. […] Essayons un simple chapitre de l’histoire du langage.
Il termine la nomenclature de leurs défauts par le chapitre de la malpropreté et prétend qu’il a trouvé les siennes se peignant au-dessus de la marmite. […] Nous avons expliqué, dans un de nos chapitres précédents, comment la foule qui se pressait aux représentations dramatiques, avait amené les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, en 1600, à se séparer en deux troupes, ce qui avait donné naissance à une seconde scène élevée au Marais.
Ce ne serait pas l’histoire de Montaigne, de Sainte-Beuve ou de Renan ; ni l’un ni l’autre n’ont été jusqu’au dernier chapitre. […] Il a commencé par dire tout ce que vous savez qu’il a dit dans son Origine de la Tragédie grecque ; il a fini par dire dans sa Volonté de Puissance, au chapitre de la critique des valeurs supérieures : « Serait-il désirable de créer des conditions où tout l’avantage se trouverait du côté des hommes « justes », en sorte que les natures et les instincts opposés seraient découragés et périraient lentement ?
En 1609, Decker, dans un pamphlet intitulé Guis Hornbook, écrit un chapitre sur « la manière dont un homme du bel air doit se conduire au spectacle. » On y voit que, dans les salles publiques ou particulières, le gentilhomme doit d’abord aller prendre place sur le théâtre même : là il s’assiéra à terre ou sur un tabouret, selon qu’il lui conviendra ou non de payer un siège.
Il m’a semblé que je devais laisser à cette suite de leçons orales la forme qu’elle avait reçue dans mes séances publiques, et que cette marche, qui garde plus de mouvement que les chapitres d’un traité, produirait encore cette heureuse illusion, par laquelle le lecteur se croit l’auditeur d’une conférence animée avec l’homme qui lui expose ses opinions sur la doctrine. […] Je ne crois pouvoir rien ajouter à ce qu’il dit sur la véritable cause de la décadence des esprits ; c’est son plus remarquable chapitre. […] L’analyse traînante de tous les chapitres d’un livre, ou celle d’une pièce de théâtre, examinée scène par scène, acte par acte, n’est que le verbal du sujet qu’ils contiennent, et ce n’est point la leçon réfléchie de l’art.
Qu’on relise dans l’Histoire de Port-Royal les chapitres sur Pascal et Montaigne ; dans les Nouveaux Lundis, un article sur les méditations de M. […] A cet égard, les deux chapitres qui traitent des sens et de l’intelligence chez l’Athénien sont des morceaux du premier mérite.
… Le reste de la scène suit d’assez près le quatrième chapitre de l’Évangile de saint Jean ; mais, tandis que les paroles de la Samaritaine y sont très agréablement amplifiées, celles de Jésus y sont assez médiocrement traduites. […] Charles-Marc Des Granges vient de donner sur Geoffroy, le fondateur du feuilleton et presque de la critique dramatique, un livre extrêmement consciencieux, pénétrant, plein d’idées, tout à fait intelligent, mais si minutieux, si inexorablement complet et, comme la plupart des thèses de doctorat, d’une étendue si disproportionnée avec son objet, que, l’ayant lu, et avec le plus vif plaisir, j’ai finalement quelque peine à y bien saisir Geoffroy lui-même, à cause de la quantité des angles sous lesquels on me l’a montré, et que je ne sais plus comment dégager sa vraie figure de ces innombrables chapitres analytiques où on me l’a débitée en petits morceaux.
L’évêque qui nous a été présenté au premier acte, et qui représente le bon sens dans cette folle aventure, les chapitre tous les deux. […] Je vais vous lire le chapitre… Donc c’est notre devoir philosophique et physiologique de nous épouser.
Tel est surtout Cymbeline, produit assez bizarre d’un conte de Boccace et d’un chapitre des Chroniques Calédoniennes, mais ouvrage plein de mouvement et de charme, où la clarté la plus lumineuse règne dans l’intrigue la plus compliquée. […] Chaque jour Milton, en se levant, se faisait lire un chapitre de la Bible hébraïque ; puis il travaillait à son poème, dont il dictait les vers à sa femme, ou quelquefois à un ami, à un étranger qui le visitait.
Ernest Daudet nous les décrit dans un bien amusant chapitre.
Ce qu’il pouvait montrer c’est une finesse de jugement générale, des mœurs après tout très simples, un grand laisser-aller dans la vie, beaucoup de facilités sur le chapitre du plaisir et alors le mauvais côté, le côté public, la revendication de toutes les vertus, de tous les cultes, de tous les respects, ce qui est toujours l’histoire du propriétaire allant à la messe à cause de ses paysans.
Mais c’étaient tout de même des affabulations, et par l’idée qu’entraîne ce mot, si vous êtes de mon tempérament, vous regrettez avec moi l’emploi de cette forme, pour la déduction d’une en quelque sorte si impondérable, si subtile et aussi si pénétrante matière en chapitres, en phrases et en lignes formant un récit, cette chose d’un récit !
Les Contes fantastiques et les Contes de la Montagne vous donneront sous une forme dramatisée, si vous savez les lire, les principaux chapitres de cette esthétique. […] Ces Scènes et Proverbes sont comme les différents chapitres d’un poétique de Matrimonio écrit par un poétique Sanchez.
Avant-propos de la quatrième édition Voici de nouveau ces leçons de 1828 et 1829, si amèrement censurées par les uns et si vivement applaudies par les autres, durant cette courte et brillante époque de la Restauration à laquelle est attaché le nom de M. de Martignac. Il nous semble qu’aujourd’hui, à la distance de plus de trente années, nous en pouvons parler nous-mêmes avec une vraie impartialité. Pour être équitable, il faut un peu se mettre à notre place et se rappeler ce temps, si différent du nôtre. Mes amis et moi nous sortions de la longue disgrâce qui, de 1820 à 1827, avait successivement atteint tout ce qui était libéral en France1. M.
Et après avoir fait les cent pas à l’angle du boulevard Montmartre, Adèle ou Mélanie me montrera ses bas crottés et me raccrochera à tous les coins de chapitres ?
Il parle souvent de choses que le lecteur connaît ; il ne peut couper une scène ou un chapitre au moment le plus intéressant ; il est forcé d’analyser, de discuter, de classer, de définir, toutes choses éminemment grosses d’ennui.
Je fus un peu déçue par les premiers chapitres, mais, sans être rebutée, et je poursuivis ma lecture, sans enthousiasme, mais sans ennui.
Tome VI Première leçon. Discours préliminaire Messieurs, Cet auditoire si nombreux et si troublant, même par sa bienveillance, ajoute encore à l’embrouillement de pensée que j’éprouve en ce moment ; car il faut, je l’ai annoncé, vous donner un programme du moyen âge. Jusqu’à présent, je parlais de choses que je connaissais assez bien, et où la faiblesse de ma parole était du moins soutenue par d’anciennes études. Maintenant, je vais parler de choses que je sais à peine, que j’apprends à mesure que je les dis : j’ai besoin, et ce n’est pas une phrase faite ni apportée de chez moi, j’ai besoin d’une double indulgence. Dans cet effort que je vais tenter pour encadrer la partie du moyen âge qui doit nous occuper, et pour y choisir quelques points dominants, caractéristiques, tant de faits que l’on ne peut dire tous, et qu’on craint d’omettre, tourbillonnent autour de mon esprit.
Karr tire tout de son cœur ; il sent plus qu’il n’imagine ; si le chapitre est triste, c’est que l’écrivain lui-même était triste en le composant ; sa gaieté se communique à ses héros et la même plaisanterie les fait rire tous deux ; s’il est amoureux, Léon le sera aussi, quelquefois même il prendra la parole en son nom. — L’on a blâmé ce mélange perpétuel de la pensée de l’auteur avec l’action du roman, l’on voudrait que le poëte fût absent de son œuvre Nous ne voyons pas pourquoi la personnalité du poëte serait la seule rejetée, et pourquoi il ne pourrait pas mettre, comme les anciens peintres, son portrait dans un coin de la toile L’on ne connaît guère qu’un seul être, et c’est soi-même ; qui peut se vanter d’avoir sondé le puits sans fond de l’âme d’un autre ? […] Un mot fait éclore un chapitre, et malgré toutes leurs folles brindilles éparpillées à droite et à gauche, ces digressions n’en tiennent pas moins à la tige commune par des filaments et des nervures invisibles.
Ce n’est pas un simple caprice de la mode ; ce n’est pas un simple chapitre de l’histoire de l’engouement. […] On s’étonne et l’on sourit un peu de trouver dans un livre destiné à montrer ce que la démocratie fait d’un peuple, des chapitres sur « les idées générales et pourquoi les Américains y montrent plus d’aptitude que les Anglais » ; — « la susceptibilité des Américains petite dans leur pays et grande dans le nôtre » ; — « la démocratie modifiant les rapports du serviteur et du maître » ; — « les institutions démocratiques tendant à raccourcir la durée des baux », etc.
[Dédicace] À M. PAUL POREL d irecteur du Théâtre National de l’Odéon c omme un témoignage de vive reconnaissance et de sincère amitié, je dédie le recueil de ces quinze conférences. Ferdinand Brunetière. Mai 1892. Première conférence.