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489. (1858) Cours familier de littérature. V « XXIXe entretien. La musique de Mozart » pp. 281-360

Mozart le père venait d’arriver à Vienne avec l’enfant. Lisez : « Nous sommes partis de Linz le jour de Saint-François et arrivés le soir à Matthausen. […] On nous engage quatre, cinq, six et huit jours d’avance, pour ne pas arriver trop tard. […] S’il y a des incrédules, on les convaincra par des preuves, comme il nous arrive tous les jours. […] On me prie de venir tel ou tel jour ; j’arrive, je joue, on s’écrie : Oh !

490. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIIe entretien. Vie du Tasse (3e partie) » pp. 129-224

Le Tasse n’écouta rien ; il arriva inopinément et inopportunément à Florence, la veille du jour où Alphonse allait épouser, en troisièmes noces, Marguerite de Gonzague, fille du duc de Mantoue. […] Il s’arrêta d’abord à Bologne, chez son ami Constantin ; la ville savante se pressa tout entière à la porte de son hôte ; de là il alla à Loretto ; arrivé sans argent à la porte de la ville, il écrivit à don Ferrante Gonzagua, qui se trouvait par dévotion à Loretto, de lui prêter dix écus pour continuer son voyage. […] Soulagé par le vœu qu’il avait fait à son autel de ne plus consacrer ses chants qu’aux choses immortelles, il reprit à cheval la route de Rome, y arriva le 4 novembre, et descendit chez Scipion Gonzague, qui le reçut en père. […] Le Tasse y arriva pendant le conclave qui nomma Grégoire XIV pape. […] « Quelques jours après, le Tasse m’ayant fait le plaisir de me venir voir, comme cela lui arrive souvent, je lui montrai cette note dont il fut ravi, et ayant pris la plume il écrivit dessous : Divin !

491. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »

Selon Guyau, il est contraire aux vraies lois de l’évolution de vouloir construire l’espace avec le temps, quand c’est avec l’espace que nous arrivons à nous représenter le temps. […] Mais comment arrivons-nous à ce mode d’interprétation ? […] Si, en réalité, nous arrivions à ne plus nous représenter absolument rien, le temps s’évanouirait avec tout le reste. […] Réduit à une durée sans espace, vous ne pourriez arriver à aucune mesure. […] C’est par ce procédé d’exhaustion, précisément, que nous arrivons ou croyons arriver à la conception bâtarde du néant.

492. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »

Cet instinct est encore plus prononcé chez les Dindons, et il est de toute évidence qu’il a pour but de permettre à la mère de s’envoler, comme nous voyons qu’il arrive chez les oiseaux sauvages. […] — Je n’entrerai point dans de longs détails sur ce sujet ; je résumerai seulement les conclusions auxquelles je suis arrivé. […] Mais la sélection naturelle ne saurait dépasser ce degré de perfection architectural ; car le rayon de l’Abeille domestique, autant du moins que nous en pouvons juger, est arrivé à la perfection absolue sous le rapport de l’économie des matériaux. […] Par la sélection longtemps continuée des parents féconds qui produisirent le plus de neutres ainsi avantageusement modifiés, tous les neutres arrivèrent par degrés à présenter le nouveau caractère acquis. […] Mais il arrive souvent que les ouvrières les plus grandes et les plus petites sont les plus nombreuses, et que les ouvrières de taille moyenne sont au contraire très rares.

493. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « Remarques finales. Mécanique et mystique »

Or il arrive que l’intention avec laquelle une idée a été lancée y reste invisiblement adhérente, comme à la flèche sa direction. […] Mettons à part la question principale, celle de la population, qu’il faudra bien résoudre pour elle-même, quoi qu’il arrive. […] Qu’arriverait-il si notre vie devenait plus austère ? […] Il arrive pourtant que l’expression soit rigoureusement juste, et que ce soit bien entre des contraires qu’il y ait eu oscillation. […] Supposons qu’une lueur de ce monde inconnu nous arrive, visible aux yeux du corps.

494. (1927) Les écrivains. Deuxième série (1895-1910)

Quelquefois lui arrive l’aubaine de quelque argent. […] Cela me paraissait une chose qui ne devait jamais arriver. […] nous y voilà donc arrivés ! […] Et il arrive toujours. […] Et voici exactement ce qui arrive.

495. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre I. Le Roman. Dickens. »

. —  Pourquoi il arrive à la bouffonnerie et à la caricature. —  Emportement et exagération nerveuse de sa gaieté. […] Mainte chose qui n’arriva point, qui n’arrivera jamais, aurait pu arriver pour l’amour de Ruth1336. […] La beauté de la nuit a été sentie à peine, quand déjà le jour arrive bondissant. […] Tout cela pour dire que Tom Pinch arrive à Londres ! […] Sa fille arrive juste à point.

496. (1896) Les Jeunes, études et portraits

Ailleurs on arrive bien à deviner quelles sont les idées qu’a voulu exprimer M.  […] Il y traîne une écœurante odeur de sacristie ; rien n’y arrive des parfums du siècle. […] Or, depuis le jour où elle t’a appartenu qu’est-il arrivé ? […] Il arrive à des effets de comique énorme qui sont amusants. […] Encore arrive-t-il que ces mots semblent par trop inégaux à la louange.

497. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182

Et il arrive presque aussitôt, accompagné de l’ami chez lequel il demeure, un vieux Français, échoué à Rome depuis 1826, marié à une grosse femme qui nous a ouvert, et qui me semble avoir eu sa carrière d’artiste, sa patrie, sa langue, enfin tout, dévoré par cette femme. […] En somme, pratique en tout, avec la science de la vie et quelques goûts distingués de l’homme moderne, ayant un pantalon de nuance distinguée, un merveilleux chien d’Écosse, un break de Binder, — enfin entouré de cette espèce d’aristocratie des choses, dont les parvenus d’aujourd’hui arrivent parfois à s’envelopper, sans la mettre en eux. […] Cela arrive, quand le travail ne va pas, quand il y a de l’impuissance à rendre ce que l’on sent, et d’atteindre à cet idéal qui va toujours dans les lettres, en s’élevant et en se reculant de votre plume. […] * * * — La vie est une telle peine, un tel travail, une telle occupation, que des hommes comme nous doivent arriver à se dire, à l’heure de la mort : « Avons-nous vécu ?  […] Les invités arrivent : la princesse, Mme de Lespinasse, le vieux Giraud de l’Institut, le docteur Phillips, Nieuwerkerke.

498. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Cromwell » (1827) »

Il se faisait tant de bruit sur la terre, qu’il était impossible que quelque chose de ce tumulte n’arrivât pas jusqu’au cœur des peuples. […] Type d’abord magnifique, mais, comme il arrive toujours de ce qui est systématique, devenu dans les derniers temps faux, mesquin et conventionnel. […] Nous y sommes arrivé, maintenant il faut que nous en repartions. […] Disons mieux : tout cela mourra dans l’opération ; et c’est ainsi que les mutilateurs dogmatiques arrivent à leur résultat ordinaire : ce qui était vivant dans la chronique est mort dans la tragédie. […] S’il lui arrive trop rarement de les corriger, c’est qu’il répugne à revenir après coup sur une chose faite.

499. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LIV » pp. 209-212

Le principe de la concurrence à côté et en face de l’Université a été posé d’après le Rapport même de M. de Broglie ; il est difficile que ce principe, dans de certaines limites, n’arrive pas à triompher. […] Saisset : Vous n’êtes pas philosophe et votre philosophie n’en est pas une véritablement, car elle vous est commandée, car elle part d’un point d’avance déterminé (le doute méthodique), et elle arrive à des résultats d’avance assignés ; car si l’un de vous, jeunes professeurs, s’avisait d’aboutir à un résultat un peu différent, il serait à l’instant révoqué et réduit au silence (M.

500. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Glatigny, Albert (1839-1873) »

Théodore de Banville Né dans un village, arrivé presque à l’âge d’homme sans éducation et sans lettres, Albert Glatigny entrevit l’art pour la première fois sous cette forme sensible qui seule peut s’imposer aux esprits ignorants. […] Cependant, comme les hasards nécessaires arrivent toujours, les pérégrinations du comédien errant l’amenèrent à Alençon, où Malassis, l’éditeur artiste qui à ce moment-là n’habitait pas encore Paris, lui donna un recueil de vers quelconque d’un poète contemporain.

501. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »

Sprengel l’a démontré et comme je puis le confirmer moi-même, il arrive souvent que les anthères lancent leur pollen avant que le stigmate soit prêt pour la fécondation, ou c’est au contraire le stigmate qui arrive à maturité avant les anthères. […] Le professeur Huxley, dont l’autorité est d’un si grand poids en pareille matière, est arrivé sur ce point aux mêmes résultats que moi. […] On est arrivé au même résultat en semant une seule variété de blé ou plusieurs en d’égales portions de terrain. […] Nous avons supposé que les espèces originelles de notre genre se ressemblent les unes aux autres inégalement, ainsi qu’il arrive en général dans la nature. […] Quand nous arriverons à notre chapitre sur la géologie, nous aurons, du reste, à revenir sur ce sujet.

502. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Poésie — I. Hymnes sacrées par Édouard Turquety. »

J’arrivai, mais à peine eus-je effleuré les bords Qu’un frisson douloureux me saisit tout le corps,    J’étais en face de mon âme. […] Mais un talent étranger, si habile qu’il soit, peut-il arriver à posséder un idiome comme le nôtre et à le parler en des vers (soit classiques, soit romantiques) assez librement et naturellement pour s’y produire en pleine originalité ? […] Mon regard a suivi leur course circulaire    Sans s’éblouir de leur beauté ;   Mais, arrivé soudain à l’Étoile polaire,    Mon œil errant s’est arrêté.

503. (1890) L’avenir de la science « XI »

Dans la région de l’Inde au Caucase, le zend, avec ses mots longs et compliqués, son manque de prépositions et sa manière d’y suppléer au moyen de cas formés par flexion, le perse des inscriptions cunéiformes, si parfait de structure, sont remplacés par le persan moderne, presque aussi décrépit que l’anglais, arrivé au dernier terme de l’érosion. […] Le modèle de l’éducation philologique est tracé dans chaque pays par l’éducation qu’a subie la langue vulgaire pour arriver à son ennoblissement. […] L’éducation philologique ne saurait consister à apprendre la langue moderne, l’éducation morale et politique, à se nourrir exclusivement des idées et des institutions actuelles ; il faut remonter à la source et se mettre d’abord sur la voie du passé, pour arriver par la même route que l’humanité à la pleine intelligence du présent.

504. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre II. Recherche des vérités générales » pp. 113-119

Tout ensemble qui évolue part d’une forme moins cohérente pour arriver à une forme plus cohérente. […] Si l’on veut après cela résumer les causes qui ont amené en France cette renaissance du sentiment de la nature, on arrive à cette formule : Cause essentielle : la longue et fatigante durée d’une civilisation trop exclusivement mondaine, durée qui engendre le désir de sensations opposées. […] On pourrait même soutenir qu’on arrive plus facilement à la vérité en opérant sur une masse de phénomènes qu’en se restreignant à l’étude de cas individuels.

505. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412

Le 27 mai, madame de Maintenon écrivait à son frère : « Le roi arrive lundi à Versailles, et nous y allons dimanche (elle et le duc du Maine), quoique l’on crût être défait de nous. […] Le roi, à peine arrivé, et pendant que l’orgueil de madame de Montespan était au plus haut degré d’exaltation, prit du goût pour la comtesse de Ludres, qui était attachée au service de Madame. […] Il arriva, en effet, que le roi, entre une femme qui l’excédait de ses feintes ardeurs, et une autre qui le lassait par ses résistances, s’abandonna à son humeur avec toutes deux ; l’une avait à souffrir des infidélités sans déguisement, l’autre des froideurs passagèrement affectées.

506. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre II. Qu’il y a trois styles principaux dans l’Écriture. »

Mais lorsque, sous les rapports chrétiens, on vient à penser que l’histoire des Israélites est non seulement l’histoire réelle des anciens jours, mais encore la figure des temps modernes ; que chaque fait est double, et contient en lui-même une vérité historique et un mystère ; que le peuple juif est un abrégé symbolique de la race humaine, représentant, dans ses aventures, tout ce qui est arrivé et tout ce qui doit arriver dans l’univers ; que Jérusalem doit être toujours prise pour une autre cité, Sion pour une autre montagne, la Terre Promise pour une autre terre, et la vocation d’Abraham pour une autre vocation ; lorsqu’on fait réflexion que l’homme moral est aussi caché sous l’homme physique dans cette histoire ; que la chute d’Adam, le sang d’Abel, la nudité violée de Noé, et la malédiction de ce père sur un fils, se manifestent encore aujourd’hui dans l’enfantement douloureux de la femme, dans la misère et l’orgueil de l’homme, dans les flots de sang qui inondent le globe depuis le fratricide de Caïn, dans les races maudites descendues de Cham, qui habitent une des plus belles parties de la terre91 ; enfin, quand on voit le Fils promis à David venir à point nommé rétablir la vraie morale et la vraie religion, réunir les peuples, substituer le sacrifice de l’homme intérieur aux holocaustes sanglants, alors on manque de paroles, ou l’on est prêt à s’écrier avec le prophète : « Dieu est notre roi avant tous les temps. » Deus autem rex noster ante sæcula. […] Arrivé aux premières générations, et continuant à nommer les races, il dit : Cainan qui fuit Henos, qui fuit Seth, qui fuit Adam, qui fuit Dei.

507. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232

L’intérêt ne peut se soutenir que par l’incertitude de ce qui peut arriver, et il s’augmente par le désir et l’impatience qu’on a de l’apprendre. […] Flavian arrive. […] Ils tiennent toujours l’attention du spectateur en haleine et dans l’incertitude de ce qui arrivera. […] Tout ce qui se présente, arrive entre des amis, entre des ennemis, ou entre des personnes indifférentes. […] Mithridate vaincu, amoureux, jaloux, incertain des sentiments de Monime, arrive dans Nymphée.

508. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »

Mais avant d’arriver à ce second point, considérons le premier. […] Arrivons à l’autre. […] C’est ce qui arrivera, en particulier, quand on trouvera des croyances semblables chez des peuplades qui n’ont pas pu communiquer entre elles. […] Au tournant où nous sommes arrivés, nous avons particulièrement besoin d’elles. […] C’est ce qui arrive pour la religion.

509. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXVII » pp. 109-112

Il a failli arriver un bien immense accident au Tréport. […] Eh bien, voilà que brusquement la plus grosse et en même temps la plus mignonne de ces tètes couronnées arrive sans qu’à peine on l’invite, et se jette au cou du roi citoyen.

510. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Montesquieu. — [Note.] » pp. 83-84

Un jeune Anglais de distinction, lord Charlemont, se trouvant à Bordeaux en compagnie d’un de ses amis, fut invité par Montesquieu à l’aller voir à La Brède, et dans son journal de voyage il a rendu compte de cette visite en ces termes : Le premier rendez-vous d’une maîtresse chérie ne nous aurait pas tenus plus éveillés toute la nuit que ne fit cette flatteuse invitation ; et le lendemain matin nous nous mîmes en route de si bonne heure, que nous arrivâmes à sa campagne avant qu’il fût levé. […] Nous n’étions pas revenus de notre surprise, elle augmenta encore lorsque nous vîmes entrer le président, dont l’aspect et les manières étaient tout à fait opposés à l’idée que nous nous étions faite de lui : au lieu d’un grave et austère philosophe dont la présence aurait pu intimider des enfants comme nous étions, la personne qui s’adressait à nous était un Français gai, poli, plein de vivacité, qui, après mille agréables compliments et mille remerciements pour l’honneur que nous lui faisions, désira savoir si nous ne voudrions pas déjeuner ; et comme nous nous excusions (car nous avions déjà mangé en route) : « Venez donc, nous dit-il, promenons-nous ; il fait une belle journée, et je désire vous montrer comme j’ai tâché de pratiquer ici le goût de votre pays et d’arranger mon habitation à l’anglaise. » Nous le suivîmes, et, du côté de la ferme, nous arrivâmes bientôt à la lisière d’un beau bois coupé en allées, clos de palissades, et dont l’entrée était fermée d’une barrière mobile d’environ trois pieds de haut, attachée avec un cadenas : « Venez, dit-il après avoir cherché dans sa poche ; ce n’est pas la peine d’attendre la clef ; vous pouvez, j’en suis sûr, sauter aussi bien que moi, et ce n’est pas cette barrière qui me gêne. » Ainsi disant, il courut à la barrière et sauta par-dessus le plus lestement du monde.

511. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XV. Le fils du sérigne »

Le fils du marabout est revenu chez son père pour lui raconter ce qui lui est arrivé. […] Le gourgui rapporte enfin que le porteur de bois ne pouvait arriver à soulever son fardeau et que, chaque fois qu’il avait en vain tenté de le faire, il allait chercher d’autres branches pour les ajouter à ce fagot déjà trop lourd : « Ce porteur, dit-il m’a déclaré se nommer Adina171 ».

512. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XVII. La flûte d’ybilis »

Un jour enfin qu’il arrivait près d’un village il entendit un bilakoro174 jouer de la flûte : Et cette flûte disait : J’ai déterré des cadavres vers le Levant Et du côté où tombe le soleil Et nul de ceux-là ne m’a dit « Mère ! […] » Il alla près de l’adolescent sous une forme qui ne pouvait éveiller la défiance de celui-ci puis, arrivé tout à côté de lui, il se changea en arbre.

513. (1884) La légende du Parnasse contemporain

S’il ne continuait pas son chemin tout de suite, il arriverait trop tard. […] En pratiquant ainsi, on en arriverait infailliblement au pur charabia. […] Elle arrive à ses rendez-vous. […] Les jours frileux et courts arrivent. […] Nous l’avons jeté presque tout entier, et nous arriverons sans doute.

514. (1892) Les idées morales du temps présent (3e éd.)

C’est ce qui est arrivé, entre autres, pour M.  […] Ou bien a-t-on fini par comprendre qu’il était arrivé à son heure ? […] Quoi qu’il en soit, arrivé au terme de ses recherches, M.  […] Lemaître, jusqu’alors professeur en province, arrivait à Paris et débutait dans la critique. […] Qui sait s’ils n’arriveront pas jusqu’à la foi ?

515. (1891) La bataille littéraire. Quatrième série (1887-1888) pp. 1-398

Il faudra laisser vieillir les jeunes arrivés au pouvoir. […] Enfin ils arrivèrent à la grande cour. […] Et Marie qui n’arrivait toujours pas ! […] Je passe bien des pages et j’arrive au dernier chapitre. […] Nous arrivions à la ferme.

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