Vous y demeurez également fidèle.
Gresset le mettent également au dessus des Poëtes de nos jours, qui se sont exercés dans le même genre.
Paulet fait voir ensuite l’analogie qu’il y a entre ces deux maladies & la premiere, toutes trois également étrangeres à nos climats, toutes trois contagieuses, qui se transmettent & s’étendent par la communication, & qui deviennent éternelles dans un pays, si l’on ne prend des mesures pour les faire cesser.
On a de lui également des vers latins, qui sont infiniment préférables. […] Tout son soin, dans l’amitié, est de n’en point flétrir en lui l’image par des vices ; mais c’est moins de lui-même à cet égard qu’il s’inquiète que de son ami ; car, lui, il se considère comme moins propre aux grandes perfections, et moins sujet par là même aux grandes maladies morales : « Pour toi, au contraire, dit-il à Montaigne, il y a plus à combattre, toi, notre ami, que nous savons propre également aux vices et aux vertus d’éclat. » Toute la pièce d’où ceci est tiré a pour but de montrer les inconvénients du libertinage et du plaisir. […] Un homme qui est plus qu’on ne croit de la trempe de Montaigne, Saint-Évremond, trouva également dans sa vie un ami parfait, M. d’Aubigny ; mais Saint-Évremond alors n’était déjà plus depuis longtemps à cet âge où on lutte pour les hautes aspirations premières et pour l’idéal : il se contenta de chercher la sûreté, la douceur du commerce, le charme infini des entretiens ; et, quand il perdit M. d’Aubigny, il le pleura comme l’ami qui faisait sa joie, et dans la conversation duquel il trouvait un agrément universel.
Boulmier sur Etienne Dolet53, le docte et infortuné imprimeur qui fut brûlé en place Maubert, comme un martyr de la libre pensée, est également fort estimable. […] Enfin, il y a ce dernier sonnet d’elle, qui est également un vœu de mort, non plus de mort au sein du bonheur, mais de mort plus triste et plus terne, quand il n’y a plus pour le cœur de bonheur possible, plus un seul reste de jeunesse et de flamme : Tant que mes yeux pourront larmes épandre, A l’heur65 ; passé avec toi regretter, Et qu’aux sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre ; Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignard luth pour tes grâces chanter ; Tant que l’esprit se voudra contenter De ne vouloir rien fors que toi comprendre ; Je ne souhaite encore point mourir : Mais quand mes yeux je sentirai tarir, Ma voix cassée et ma main impuissante, Et mon esprit en ce mortel séjour Ne pouvant plus montrer signe d’amante, Prierai la mort noircir mon plus clair jour. […] Guy de Tours a obtenu également, un article de Revue, de M.
nous le savons de reste, les choses humaines, dès qu’elles ont atteint une certaine hauteur, retombent assez vite, s’embrouillent et se gâtent assez tôt : et sans sortir du domaine de l’architecture, cette Notre-Dame de Paris dont la façade s’était élevée en moins de quinze ans avec une célérité prodigieuse, œuvre d’un maître dont on a oublié de nous transmettre le nom, ne fut pas même terminée d’après le plan primitif : il manqua toujours les deux flèches au front des deux tours, d’où elles se seraient élancées, également aériennes et légères, mais variées sans doute dans leur dentelure et dissemblables entre elles sur leur double base. […] Il fait chaque chose, m’assure-t-on, également bien, minutieusement bien. […] En un mot, on peut dire de lui ce que je crois avoir lu quelque part, au sujet d’un maître d’autrefois, qu’il tient également bien Le compas, le crayon, la truelle et la plume.
Louis Blanc a également relevé l’invraisemblance et le peu d’authenticité d’un propos attribué à l’amiral Villaret-Joyeuse sur son collègue, et qu’il aurait tenu à un capitaine anglais. […] Le fanatisme le plus hostile et le plus stupide trouvait moyen de se diversifier encore à ses yeux et de lui permettre d’y mesurer des degrés : « Nous nous trouvions transplantés dans un pays barbare ; et par la bizarrerie de notre destinée, ce pays, habité par deux espèces d’hommes animés les uns contre les autres d’une haine mortelle, ne nous offrait dans tous que des ennemis également furieux contre nous. […] Je ne répondrais donc point que Jean-Bon soit allé, par exemple, jusqu’à se demander, au milieu de ces détentions atroces et immondes qu’il nous décrit et qui le révoltent, si la Convention dont il était solidaire avait bien eu le droit elle-même d’infliger, — je ne dis plus à Louis XVI, ni à la reine, — mais à leur malheureux fils, mourant au Temple, une telle peine à mauvaise fin et de lui faire subir une détention également horrible, la plus pourrissante et la plus dégradante de toutes… Je m’arrête, nous sommes ici au seuil le plus secret des consciences.
Mais les diverses manières de la mettre en dehors n’ont pas égale apparence, ne font pas également d’honneur. […] Cet autre mot : Je n’en suis encore qu’à l’admiration, est un emprunt également. […] En somme, dans cette pièce qui rejoint le brillant succès de Bertrand et Raton, et qui le mérite par l’action perpétuelle et par quelques scènes également fortes, M.
Et cela dit combien c’est se leurrer que de vouloir faire de la critique objective dans un ordre de contingences tout subjectif ; et cela dit aussi que tout ce qu’un écrivain adopte, — pour ne pas parler de ce qu’il pourrait lui arriver de créer, — est extrêmement représentatif de sa manière d’être, de son essence, et qu’il peut enfin y avoir autant de manières d’être ému, analogiquement estimables, pourvu qu’elles apparaissent également sincères, qu’il y a de modes de sentir et de goûts formés et distingués. […] France est exquis, nous ferions tôt de tout dire en redisant que, pour être tel, l’auteur de Thaïs doit être également persuasif. […] France aime redire qu’elle est toute personnelle et référente à chacun, et laquelle est des cabotins et des reîtres, de cette morale qui est l’intelligence facultative du mal et la science du présentable ; il ne s’agit pas d’elle, qui pourrait être également la somme des préjugés communs aux neuf dixièmes des hommes, et dont, d’ailleurs, un bon nombre se prélassent, comme déifiés dans les augustes écrins juridiques.
Pour être complète, elle sera complexe180 ; elle devra, en effet indiquer deux choses qu’il importe également à l’historien de savoir ; elle devra d’abord classer par ordre d’importance les divers groupes entre lesquels se divisait la littérature d’alors, discerner celui qui était dominant et ceux qui restaient en sous-ordre ; elle devra ensuite marquer le sens du mouvement qui emportait, non seulement le premier, mais les autres. […] Mais il dit également : Mon imitation n’est pas un esclavage. […] La vie intérieure est également laissée dans l’ombre, et j’entends par là aussi bien la vie du cœur que la vie domestique, l’expression des sentiments en chaque individu aussi bien que dans l’intimité du. foyer.
Marmontel disait de lui également : « L’abbé Galiani était de sa personne le plus joli petit Arlequin qu’eût produit l’Italie ; mais, sur les épaules de cet Arlequin, était la tête de Machiavel. » Ce nom d’Arlequin qui revient ici est caractéristique de Galiani. […] Voilà bien nos philosophes pris sur le fait, les voilà, comme tous les épicuriens du monde, faisant des questions les plus graves de la destinée et de la morale humaine un spectacle, une pure joute de loisir où le pour et le contre se traitent également à la légère, et tout étonnés ensuite (je parle de ceux qui survécurent, comme l’abbé Morellet) si, un jour, toutes ces théories de huis clos viennent à éclater, et, en tombant dans la rue, à se résumer sur la place de la Révolution dans les fêtes de la Raison et autres déesses. […] Son vrai titre littéraire aujourd’hui pour nous, sa Correspondance avec Mme d’Épinay, a été publiée en deux volumes, et les deux éditions de cette Correspondance qui parurent à la fois et concurremment en 1818, l’une d’après une copie, l’autre d’après les originaux, sont également défectueuses, au point de compromettre l’agrément de la lecture.
Dans le donjon de Vincennes, il écrivait pour lui seul, dans son cahier de notes et d’extraits, divers passages de Plaute, qu’il lisait beaucoup alors, et il en faisait l’application à sa félicité perdue ; tout ce joli passage du Pseudolus, par exemple, qui fait partie de la lettre d’une maîtresse à son ami : Nunc nostri amores, mores… « Voilà que nos plaisirs, nos désirs, nos entretiens, avec les ris, les jeux, la causerie, le suave baiser… tout est détruit ; plus de voluptés ; on nous sépare, on nous arrache l’un à l’autre, si nous ne trouvons, toi en moi, moi en toi, un appui salutaire. » Mais j’aime mieux cet autre passage, également emprunté de Plaute, où le sentiment domine : « Lorsque j’étais en Hollande , écrit Mirabeau, je pouvais dire : Sibi sua habeant regna reges, etc. », et tout ce qui suit, « Rois, gardez vos royaumes, et vous, riches, vos trésors ; gardez vos honneurs, votre puissance, vos combats, vos exploits. […] On a un bel article d’André Chénier, inséré dans le Journal de Paris (12 février), qui venge les mœurs, la langue et le goût, également outragés dans cette ridicule et révoltante préface de l’éditeur magistrat. […] Les jugements que Mirabeau portait sur les écrivains de son temps tendraient également à montrer qu’il n’était point précisément des leurs, et que sa supériorité aspirait à une autre sphère pour s’y déployer.
Il portait un habit de ville dont les boutons, en pierre de couleur, étaient d’une grandeur démesurée, des boucles de souliers également très grandes. […] Il s’en tirait, comme il fit toujours, avec des mots, des compliments, des demi-partis, éludant les difficultés avec une grande habileté de détail, les ajournant, ne les prévenant et ne les embrassant jamais ; « n’ayant pas la force de composer un bon ministère, ni le courage d’en former un trop mauvais ; également incapable de manquer de foi et de tenir parole à temps » ; plus amoureux de louange que de pouvoir réel et d’action ; ménager avant tout de sa gloire et de sa vertu, soigneux de sa chasteté. […] On a assez de preuves que La Fayette est également ambitieux et incapable.
Il me semble pourtant que, généralement, on ne se fait pas de l’abbé Maury, comme écrivain et comme littérateur, une idée très nette, et que son caractère politique également laisse dans l’esprit quelque chose de louche. […] Avec le peuple, avec la populace du dehors qui, une fois qu’elle l’eut bien connu, le menaçait encore moins qu’elle ne l’agaçait et le provoquait, l’abbé Maury avait le propos également gai, gaillard et même poissard. […] Toutes ces contre-vérités, pourtant, ne sautent pas également aux yeux, et il est plus d’un vers sur lequel hésite celui qui vient d’étudier l’abbé Maury.
Il est vrai qu’à son réveil matinal, durant ses heureux séjours à la campagne, Marmontel sait également savourer une ample jatte de lait écumant . […] On remarquera que Marmontel, dans ses Mémoires, aime assez à mettre des discours, à se rappeler ceux qu’il a tenus dans certaines circonstances, et à les refaire ; mais il n’y réussit pas toujours également : il faut, pour cela, qu’il s’y mêle, comme dans le cas précédent, une pointe de parodie et de gaieté. […] Son observation comme moraliste et son talent comme artiste pèchent également par cette mollesse et cette rondeur qui n’a jamais pénétré au fond des cœurs ni au fond des choses humaines.
» Volney, dans une note, lance également un trait à Chateaubriand, qu’il appelle un « auteur préconisé », et il relève une invraisemblance dans Atala. […] Il ne cessa également, jusqu’à la fin de sa vie, de s’occuper d’une méthode qui avait pour objet d’écrire toutes les langues orientales au moyen d’un même alphabet, de l’alphabet européen. […] [NdA] Les papiers de Volney ont été confiés par lui et remis en dépôt, avant de mourir, à l’un de ses collègues d’un renom sévère et d’une probité proverbiale, le même à qui Fontanes a également remis les siens.
Quelques-unes peut-être sont trop subtiles, d’autres en petit nombre, sembleront un peu arbitraires ; mais la plûpart sont également simples & naturelles. […] On voit dans ses réfléxions un écrivain judicieux, également éloigné de respecter superstitieusement l’usage, & de le heurter en tout par une réforme impraticable. […] Il auroit dû aussi moins insister sur la différence du langage poétique, d’avec celui de la prose, qui me paroît un peu chimérique, pour ce qui concerne les regles de la Grammaire, que les poëtes, comme les auteurs qui écrivent en prose, doivent également suivre avec exactitude.
Dans un autre théâtre, une jeune ingénue, qui épouse un homme du monde (également ingénu), discutait avec son futur le choix du notaire qui dresserait le contrat […] À la pointe de son dédain, elle repoussait également toutes les formules de séduction et toutes les catégories de séducteurs. […] Il parle également et à volonté ; Médecine, Usine, Cuisine. […] De n’y jamais faire de coupures, Et de les trouver également jolis. […] S’il est trop pressé, il fait faire sa besogne par un collaborateur à deux branches, qui lui sert également pour se rogner les ongles et moucher la chandelle.
Hommes ou femmes, ceux qui « font métier et marchandise de littérature » sont des prostitués : je les méprise également. […] *** Eunuques et amazones, bas-bleus et chaussettes-roses, je les hais également, parce qu’ils contribuent également à tuer une moitié des lettres françaises, à empêcher l’expression de tout un sexe, à priver notre époque d’une vraie littérature féminine. […] Il y a diverses populaces intellectuelles que servent des feuilletonistes également méprisables. […] Le professeur pauvre, trop fier pour avouer son amour à la jeune fille riche, orne également ce livre. […] J’estime également cette brave servante d’auberge et ce garçon bien stylé de restaurant chic.
Egalement pour Verlaine, pour qui Mendès pourtant ne se passionnait pas, plein de réticences. […] » Bonhomme, Francisque Sarcey parle de « l’Ecole philosophique instrumentif » en produisant également quelques vers : « Du diable si l’on voit ombre de philosophie dans ces vers ! […] Mais, ce dessin géométrique vaut également pour le développement de chaque être humain ? […] La « Revue Blanche » marquait de pareilles tendances tandis que « l’Art social » qui parut également en 1891, se dénonçait socialiste, tendait à mettre l’art à la porte du peuple. […] C’est un couple également que poursuit le Faune la Brune et la Blonde, les deux sœurs.
Tous les besoins que nous avons passés en revue sont également spéciaux, également certains, également nécessaires, et ils forment, réunis, un ensemble qui est en quelque sorte l’âme entière de ¡l’humanité. […] Trop et trop peu d’individualité tue également le grand homme. […] Un grand homme est également éloigné de l’original et de l’homme ordinaire. […] Ils sont également vrais et également incomplets. […] Le vrai théisme est également éloigné de l’un et de l’autre.
Je disais que j’aurais aimé à mettre en regard des poésies si senties mais si funèbres de Leopardi, et qui serrent le cœur, quelques poésies naturelles et également vraies qui le dilatent et le consolent.
Voici maintenant un autre témoin de la campagne d’Afrique, un autre narrateur, que nous recommandons également.
Elles se prêtent à deux nécessités également impérieuses pour l’historien : elles lui permettent de construire l’histoire en constituant des groupes naturels parmi le monceau des faits ; elles lui permettent aussi de faire une place au mystère, à l’inexpliqué, de laisser dans sa construction des lacunes que pourra combler l’avenir, sans qu’il ait à détruire des explications problématiques ou erronées.
M. d’Olaiband de la Grange, qui s’est également exercé dans l’Art de la Comédie, mais dont les Pieces n’ont été jouées que sur des Théatres de Société.
Son Poëme, intitulé les Sens, est un Recueil de bévues, où la Poésie & la Philosophie sont également profanées.
Plus fière sous l’ancienne alliance, elle ne peignit que des douleurs de monarques et de prophètes ; plus modeste et non moins royale sous la nouvelle loi, ses soupirs conviennent également aux puissants et aux faibles, parce qu’elle a trouvé dans Jésus-Christ l’humilité unie à la grandeur.