L’homme étant pris pour centre, il a des rapports : avec lui-même, avec les autres hommes, avec l’autre sexe, avec l’infini, Dieu ou Nature. […] Ici se présentent les divers rapports entre la conscience et l’inconscience. […] L’idée d’honneur avec tous ses sous-entendus se sépara de l’idée de militaire, qui est là l’idée de fait, l’idée femelle prête à recevoir tous les qualificatifs, et l’on s’aperçut que, s’il y avait entre elles un certain rapport logique, ce rapport n’était pas nécessaire. […] Une vérité est morte lorsqu’on a constaté que les rapports qui lient ses éléments sont des rapports d’habitude et non de nécessité ; et comme la mort d’une vérité est un grand bienfait pour les hommes, cette dissociation eût été très importante si elle avait été définitive, si elle fût restée stable. […] La conversation s’engagea et tomba, comme il était naturel entre Français et Allemand et à cette époque, sur les rapports des peuples entre eux.
Portelance, citée par Molènes, n’a aucun rapport ici, puisque Lucrèce a un succès prodigieux à la représentation, et que l’Antipater n’a jamais réussi.
[Rapport sur le progrès des lettres, par MM.
[Rapport sur le progrès des lettres, par MM.
Dans ce dessein, il laisse à part les traits qui appartiennent à l’Histoire profane, & se contente d’indiquer ceux qui ont des rapports nécessaires avec les événemens qu’il raconte.
Le rapport établi entre les époques des diverses Nations, depuis le commencement du monde jusqu’à Jésus-Christ, a bien pu lui donner l’idée de cette liaison d’événemens dont il nous a laissé un tableau si sublime.
[Rapport de M.
Poëte, Orateur, Romancier, Dissertateur, Philosophe, Faiseur de Drames, sous quelque rapport qu’on l’envisage, il seroit difficile de le placer au dessus de la médiocrité, même dans ce qu’il a fait de mieux.
Un passage précieux justifie cette conjecture : Alcinoüs, roi de l’île des Phéaciens, maintenant Corfou, offre à Ulysse un vaisseau bien équipé, pour le ramener dans son pays, et lui fait remarquer que ses sujets, experts dans la marine, seraient en état, s’il le fallait, de le conduire jusqu’en Eubée ; c’était, au rapport de ceux que le hasard y avait conduits, la contrée la plus lointaine, la Thulé du monde grec (ultima Thule).
J’examinerai, dans la seconde Partie de cet ouvrage, si l’on ne peut pas adapter encore à notre théâtre quelques beautés nouvelles, plus rapprochées de l’imitation de la nature ; mais on ne saurait nier que Voltaire n’ait fait faire un pas de plus, sous ce rapport, à l’art dramatique, et que la puissance des effets du théâtre ne s’en soit accrue. […] L’enchaînement des idées et la progression croissante des vérités philosophiques fixent l’attention de l’esprit bien plus que les rapports passagers, incohérents et partiels qui peuvent exister entre nos circonstances particulières et les événements de notre temps.
Il doit y prendre un appui et ne les jamais perdre de vue dans la disposition des faits : mais il les soumettra à son intelligence et fera dominer sur eux l’ordre logique, qui se tire de la nature essentielle des choses et de leur rapport au but suprême de l’œuvre. […] D’autre part, à lire Voltaire, on saisit bien l’ensemble des guerres, ou l’ensemble de l’administration financière : mais les rapports de ces parties entre elles, l’action et la réaction réciproques de la politique extérieure, de la politique intérieure, des guerres, de l’administration, de la vie de la cour, comment la situation de la France à chaque année du règne et le développement ultérieur de chaque partie de l’histoire dépendent du développement antérieur de toutes les parties, comment tout vient de tout et aboutit à tout, voilà ce qu’on ignore.
L’admirable histoire des rapports de Sixte avec Henri IV, avec l’Espagne, avec la France, avec la Ligue, est racontée par le nouvel historien, et ces rapports sont, hélas !
Mais, de plus, c’est un artiste grec attardé dans les temps modernes, plus grec que Chénier lui-même, Chénier l’archaïste, et tellement grec, en restant Byron, qu’il n’a même la révélation et la conscience de son génie que quand il s’est mis en rapport avec la Grèce et avec les. […] Taine, des rapports de tempérament si frappants avec les Anglais.
Ainsi, quand il dégage (page 54, 2e vol.) le rapport saisissant de la règle de saint Benoît et de la Féodalité qui va naître, il est frappant, mais il exprime, de son aveu, une idée du P. […] Tout grand orateur ou plutôt tout orateur quelconque verrait s’interrompre tout à coup, et s’abolir le rapport qu’il y a entre lui et son public, s’il n’était pas un peu vulgaire comme ces foules auxquelles il a affaire, et avec lesquelles il doit s’entendre pour les entraîner.
Je ne chercherai qu’à extraire du système de nos deux auteurs — si tant est qu’ils aient tous les deux un système — ce qui pourra être mis en rapport avec notre expérience intime et ce qui recevra de celle-ci une lumière. […] Avec Freud, bien que l’inconscient soit chez lui aussi une constatation avant de devenir un principe, nous avons été tout de même obligés de mettre nous-mêmes cette constatation en rapport avec notre expérience. […] Il y a dans Proust beaucoup de passages qui peuvent donner l’impression qu’il conçoit de la même façon que Freud les rapports du conscient et de l’inconscient. […] si l’on prend l’œuvre de Proust dans son ensemble, il faut le dire : ce n’est pas une conception dynamique de ces rapports qui y est latente. […] Vous sentez bien pourtant que ce que nous donne Proust est non seulement d’une beaucoup plus grande perfection sous ce rapport, d’un beaucoup plus grand achèvement, mais en même temps d’un autre ordre.
Il est dans la condition d’un chimiste qui connaîtrait une série d’expériences seulement par les rapports de son garçon de laboratoire. […] Il a été reconnu que le seul parti rationnel est de déterminer d’abord les rapports des copies entre elles. […] Il faut ici étudier les rapports entre les faits. […] Il faut les condenser en formules pour essayer d’en dégager les caractères généraux et les rapports. […] Elle a reçu la consécration officielle dans les Instructions jointes au programme de 1890 ; le rapport sur l’histoire, œuvre de M.
Le retard qu’il a éprouvé ne peut donc lui avoir été nuisible sous ce rapport ; peut-être est-il vrai de dire plutôt qu’il lui a été favorable, car plusieurs des choses qu’il contient nous paraissent avoir reçu quelque lumière et quelque force de toutes les discussions qui viennent d’avoir lieu sur les théories sociales.
[Rapport sur le progrès des lettres, par MM.
Il auroit pu se dispenser de la farcir de mille choses qui n’ont nul rapport à ce Philosophe, & de plusieurs détails minutieux qui le regardent, mais qu’on devoit supprimer.
Cet Auteur a écrit sur les Parterres, les Jardins, les Potagers, les Vergers, les Champs, la Cuisine, & généralement sur tout ce qui a rapport à l’économie domestique.
Son Histoire de Malthe, quoiqu'abondante en rapports avec ses objets favoris, n'a plus la même vigueur ni le même intérêt, dès qu'il est question d'entrer dans les détails ordinaires.
La condition première d’une telle action est de revenir souvent à la charge, d’user de sa plume comme de quelque chose de vif, de fréquent, de court, de se tenir en rapport continuel avec le public, de le consulter, de l’écouter parfois, pour se faire ensuite écouter de lui.
Ceci est bien : les jeunes cœurs tendres et ouverts aux sympathies ont dû passer par cette phase mélancolique à leur entrée dans un monde égoïste et oisif ; livrés à des occupations sans rapport avec leur vocation secrète, ils ont dû placer leur idéal dans cette vie opulente et facile dont ils sont les témoins un peu jaloux : ils rêvent un véritable paradis à deux, dans le parc de quelque vieux château, à l’ombre des hautes futaies ou des charmilles.
Il a beaucoup écrit sur les Antiquités, & particuliérement sur celles qui ont rapport à l’Histoire de France.
LELONG, [Jacques] Bibliothécaire & Prêtre de la Maison de l’Oratoire, né à Paris en 1665, mort en 1721 ; Auteur laborieux & utile, à qui nous devons deux Bibliotheques, l’une sacrée, écrite en Latin, l’autre historique & écrite en François, dans laquelle il a rassemblé tous les Ouvrages qui ont rapport à notre Histoire.
Il suffit aussi de la lire pour la comprendre parfaitement ; et si elle est supérieure sous les autres rapports, l’accessoire de la représentation ne lui est pas absolument indispensable. […] Certainement il est de frappants et intimes rapports entre l’homme et les êtres qui l’entourent : il se nourrit comme eux ; quelques-uns sentent à peu près comme lui. […] L’âme est alors en rapport avec les Idées, c’est-à-dire, avec les notions générales et universelles, dont elle ne voit dans le monde des sens que des cas particuliers et des ombres. […] La Logique même, tout admirable qu’en est la composition, présente quelques taches : les parties diverses de cette construction colossale ne se tiennent pas assez entre elles ; et, bien que les rapports de subordination qui les unissent incontestablement se révèlent à une étude patiente, les meilleurs esprits ont pu s’y tromper, dans l’antiquité comme dans les temps modernes. […] Mais les ouvrages de Démocrite, dont le génie a tant de rapport avec celui d’Aristote, ne sont point parvenus jusqu’à nous ; et les rares fragments qui nous en restent ne permettent pas d’en porter un jugement bien précis.