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974. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Alexandre de Humboldt »

Même dans une question d’histoire naturelle, mais qui touche à une autre question bien autrement profonde, il a si peu d’intuition et de certitude à lui qu’il se réclame de Blumenbach, qu’il appelle son maître, et, d’un autre côté, il a si peu de fermeté et de foi en l’adhésion qu’il donne à cet illustre nomenclateur, qu’après avoir reconnu ses cinq races il ajoute : « Il n’en est pas moins vrai qu’aucune différence radicale et typique ne régit ces groupes », comme s’il se repentait déjà !

975. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Nicolas Gogol »

Voilà la question très embarrassante, mais fatale, qui s’élève du livre de Gogol dans l’esprit de tout critique qui a pour devoir d’en parler. […] Or, comme l’administration, selon Gogol, est des plus vicieuses en Russie et que les révisions des listes du fisc se font à des intervalles éloignés, il se trouve souvent que les propriétaires auxquels il meurt des âmes sur leurs terres sont obligés de continuer à payer la redevance en question comme si ces âmes étaient vivantes.

976. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVI. Buffon »

Flourens s’occupe, avec une compétence dont nous ne sommes point juge, du détail de toutes les questions techniques, que nous ne saurions aborder dans ce livre, nous qui n’écrivons ni pour une spécialité, ni pour une académie. Les idées de Buffon sur l’économie animale, sur la génération et sur la dégénération des animaux, etc., etc., etc., toutes ces diverses vues sont passées au crible de la plus subtile et de la plus patiente analyse, mais, la conclusion que nous venons de citer l’atteste, ce qui reste au fond du crible, c’est le génie de l’homme qui a remué toutes ces questions !

977. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXI. Philosophie positive »

On dit bien avec l’aplomb de l’escamoteur : « Il n’y a plus, en philosophie, de transcendance ; il n’y a plus que de l’immanence », la transcendance, — c’est-à-dire, pour être clair, — la difficulté dans les questions par leur hauteur même, n’en existe pas moins de toute son existence indestructible, et l’esprit humain ne se tient pas pour dit qu’elle n’est plus parce que M.  […] Comte, dans M. de Blignières, et qui vient après les escamotages de toutes les questions vraiment philosophiques, théodicée, métaphysique, vérités abstraites, comme les ombres chinoises venaient après les tours de gobelet, chez l’autre escamoteur.

978. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXIV. Alexandre de Humboldt »

Même dans une question d’histoire naturelle, mais qui touche à une autre question bien autrement profonde, il a si peu d’intuition et de certitude à lui, qu’il se réclame de Blumenbach, qu’il appelle son maître, et, d’un autre côté, il a si peu de fermeté et de foi en l’adhésion qu’il donne à cet illustre nomenclateur, qu’après avoir reconnu ses cinq races, il ajoute : « Il n’en est pas moins vrai qu’aucune différence radicale et typique ne régit ses groupes », comme s’il se repentait déjà !

979. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Lacordaire. Conférences de Notre-Dame de Paris » pp. 313-328

Il ne sera question ici ni de l’un, ni de l’autre. […] Pour qui voit l’enchaînement des questions qui doivent logiquement emplir ce cintre immense, il est facile de reconnaître que l’esprit qui l’a projeté a, en conception première, une vigueur intellectuelle dont on n’a pas assez tenu compte, attiré et captivé qu’on était par le style et l’inspiration de l’orateur.

980. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Stendhal et Balzac » pp. 1-16

., il y en eut, au-dessous de ceux-là, beaucoup d’autres, qui avaient au moins l’art de leur industrie, et pour qui l’unique et suprême question n’était pas de vendre et de gagner, n’importe à quel prix ! […] Car, nous le répétons, ce talent n’est pas connu encore dans ce qu’on appelle le public, quoique depuis la mort de l’auteur il en ait été question davantage.

981. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Arsène Houssaye » pp. 271-286

Il y est bien moins question du vice d’une femme que du vice du monde, qui est sa bêtise — sa bêtise éternelle !  […] Mais Messaline n’est qu’un organe… IV Ainsi donc, répétons-le pour qu’il n’en soit plus question, il n’y a, dans ce livre, de Messaline d’aucune espèce, ni de brune, ni de blonde, et, s’il y en avait, le livre serait bien moins spirituel qu’il n’est, bien moins intéressant, bien moins ironique ; car il est ironique, et je l’ai dit, mais j’insiste : c’est là sa plus charmante qualité.

982. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Honoré de Balzac » pp. 1-15

Par l’évidence de son génie, Balzac, dont il est question, est précisément un de ces hommes qui créent à ceux qui le regardent des obligations d’aperçu ; et l’on peut dire hardiment que le critique qui n’a pas vu en lui et qui n’y montre pas ce que le commun des hommes ne peut voir, n’était réellement pas digne de le regarder ! […] Poitou accuse le plus de matérialisme, — et tout le monde sait que ce ne fut point sur une question morale qu’elle rompit avec l’illustre romancier.

983. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Raymond Brucker » pp. 27-41

Pendant sept ans, toutes les semaines, il fit un cours de catholicisme à l’Athénée, à propos de toutes les questions philosophiques, politiques, sociales. […] Verve, éclat, mouvement, brusqueries d’aperçus, crâneries d’expressions toujours heureuses, magnificences de développements et d’horizons, superbes insolences de gladiateur, immense plaisanterie qui couvrait tous les persiflages, qui bernait dans la peau de lion d’Hercule les Pygmées de l’ironie voltairienne, il exposa dans tous les sens à la lumière des questions contemporaines et pour en varier les feux et les nuances, tous les joyaux d’un des plus étincelants écrins oratoires qui furent jamais.

984. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Francis Wey »

… C’est là une question à laquelle, seul, il répondrait, et, du reste, qu’importe ? […] Voilà la question que Wey pose avec son nouveau roman et que la Critique, en rendant compte du livre, est appelée à examiner.

985. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXI. De Mascaron et de Bossuet. »

Plus bas il ajoute, « Que les grands ont une certaine inquiétude dans l’esprit, qui leur fait toujours demander une courte réponse à une grande question ». […] Il y est moins question d’ombre et de nuages, d’astre fortuné, de fleuve fécond, d’océan qui se déborde, d’aigle, d’aiglon, d’apostrophe au grand prince ou à la grande princesse, ou à l’épée flamboyante du Seigneur, et tous ces lieux communs de déclamation et d’ennui, qu’on a pris si longtemps, et chez tant de peuples, pour de la poésie et de l’éloquence.

986. (1898) Impressions de théâtre. Dixième série

Bergerat, là n’est pas la question. […] Ces conversations de théâtre ne sauraient évidemment résoudre la question. […] Je ne pose point cette question par mauvais vouloir ; c’est l’auteur qui nous oblige à la poser. […] Coolus, questions résolues, et dans le sens le plus « hardi. » Chez MM.  […] Brieux poursuit, au théâtre, la revue des « questions sociales », qui est aussi la revue des travers, vices, erreurs et plaies de notre démocratie.

987. (1907) Jean-Jacques Rousseau pp. 1-357

, car ils ne touchent point à la question. […] Cette question ne servit pas à me rassurer, et mademoiselle de Breil rougit jusqu’au blanc des yeux. […] … Et pourquoi soulève-t-il ici cette question inattendue sinon parce qu’il se souvient ? […] La question est du plus haut intérêt. […] Je crois pouvoir résoudre cette question.

988. (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Troisième série

Tout nous ramène à cette vérité qu’il n’y a d’élément actif dans l’humanité que l’amour, et particulièrement dans une nation que le patriotisme, et que « aimez-vous les uns les autres » est le dernier mot et tout le secret ; et que si l’on a dit avec raison qu’au fond la question sociale est une question morale, cela tient à ce que toutes les questions politiques sont au fond une question morale. […] » — Graves questions, où le problème de la civilisation se trouve engagé. […] La question, comme tout à l’heure elle revenait à se demander si la contemplation du beau était corruptrice, revient donc maintenant à se demander si l’amour de Dieu est corrupteur. […] Ce qui frappe le plus Proudhon dans la question du travail, c’est ce qu’il a appelé, d’un nom très heureusement imaginé, l’anarchie industrielle. […] Elle en procède : car elle n’est pas seulement une méthode, et de scepticisme méthodique il ne saurait être ici question.

989. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « IV » pp. 16-18

Il était beaucoup question d’une comète en ce moment-là.

990. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXXIV » pp. 337-339

L'article en question est du 1er juillet 1845.

991. (1875) Premiers lundis. Tome III « M. Buloz et le Messager de Paris. »

Nous n’avons pas à discuter ici la question soulevée par le Messager, en ce qui concerne l’administration et l’organisation même du Théâtre-Français.

992. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mauclair, Camille (1872-1945) »

Il n’a été question, dit modestement M. 

993. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Ménard, Louis (1822-1901) »

. — Les Questions sociales dans l’antiquité (1898). — La Seconde République (1898). — Symbolique religieuse (1898). — Religion et philosophie de l’Égypte (1899).

994. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 378-380

On se trouve à la fin de l’Ouvrage, sans avoir été instruit du fond de la question, & sans que les propositions accessoires vous aient dédommagé : ce qui prouve combien la démangeaison de discuter est dangereuse.

995. (1774) Correspondance générale

Pardonnez-moi la question ; nous raisonnons et vous connaissez bien ma façon de penser. […] La négociation en question est venue tout au travers d’une autre beaucoup plus grave. […] Questions renvoyées par Sa Majesté Impériale à M. le comte de Munich. […] Les questions que Diderot lui adressait semblent indiquer le projet de faire pour la Russie ce qu’il a fait pour la Hollande. […] Voici le billet « pantagruélique » dont il est question p. 68.

996. (1898) Émile Zola devant les jeunes (articles de La Plume) pp. 106-203

Ce ne furent pas des discussions d’école sur la forme, le style, ou des questions techniques. […] Ils pérorent sur des questions de détail, babillent sur des frivolités. […] La question est en vérité, beaucoup plus complexe. […] Mettons de côté d’abord, comme décidément inférieure et rapetissante, la question de race et surtout celle de nationalité. […] Ce fut une question de forme encore : la foule devant la magnifique épopée de Zola s’est émue pour le mot simplement.

997. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vernet » pp. 130-167

L’abbé, pourrait-on vous faire une question ? […] … — Pardonnez-moi, j’ai… j’ai éprouvé la chose ; mais je n’en ai jamais su la raison, et je vous la demande. — Quelle question vous me faites là, cher abbé ! […] Je quittais cette question, je la reprenais pour la quitter encore ; le spectacle des eaux m’entraînait malgré moi. […] Grande question presque décidée par ce peu de mots. — Il est vrai. […] Allons, tirons-nous vite cette dernière épine du pied et qu’il n’en soit plus question.

998. (1929) Les livres du Temps. Deuxième série pp. 2-509

Pour lui, la clef de l’Histoire, c’est la question ethnique. […] L’éternelle question des races n’est même pas posée. […] Maurice Barrès relatifs à la question des églises. […] » La question est étrange. […] La question de la grâce obtient quelques lignes à la page 363 et un paragraphe à la page 436.

999. (1882) Autour de la table (nouv. éd.) pp. 1-376

Résolvez-moi seulement la question philosophique. […] Mais il n’est point question de cela. […] voici la grande question. […] Le livre en question est de M.  […] Mes questions furent vaines.

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