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397. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Martel, Tancrède (1856-1928) »

[Profils et portraits (1891).]

398. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 63

On y trouve, il est vrai, ce qu’il faudroit aller chercher dans cent Auteurs différens ; mais on y chercheroit vainement du goût, de l’exactitude dans les faits, de la vérité dans les portraits, de la nouveauté dans les idées, de la noblesse & de la correction dans le langage.

399. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 220

« Des sentiments nobles, des maximes ingénieuses, des portraits bien dessinés, de l’agrément & de la facilité dans la diction, &, ce qui fait encore plus d’honneur à M.

400. (1898) La poésie lyrique en France au XIXe siècle

Il faut donc que je vous fasse le portrait du bourgeois français. […] Un portrait de femme, c’est beaucoup plus délicat. […] Mais un portrait d’enfant ! […] Il existe d’Alfred de Musset un portrait où Musset est dans un costume de page, qu’il aimait à porter. […] C’est bien pour cela qu’on met toujours leur portrait en tête des volumes.

401. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite et fin.) »

Il allait partir pour Toulon, chargé d’y faire le portrait d’Abd-el-Kader, prisonnier, auquel on devait rendre la liberté. […] Le beau portrait du frère Philippe, supérieur des Écoles chrétiennes, qui eut beaucoup de succès en 1815 et depuis, avait montré qu’il avait de la sympathie pour toute nature sincère. […] Cependant il est des cas où le portrait serait tout à fait incomplet sans cet accompagnement. […] Il avait exposé, à ce Salon de 1845, la Prise de la Smalah et le portrait du Frère Philippe, supérieur des Écoles chrétiennes ; il pouvait être tranquille au fond : ces tableaux combattaient pour lui.

402. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME ROLAND — I. » pp. 166-193

Ses Mémoires contiennent de brillants et véridiques portraits de ses amis, un peu à la Plutarque ; mais il est plus curieux de les retrouver saisis par elle dans l’action même et sous le feu de la mêlée, confidentiellement et non plus officiellement, dans le privé et non pour la postérité. […] Le portrait final qu’elle a donné de lui, en réparant ce que l’impression passagère avait d’injuste, témoigne assez de ce peu de sympathie réciproque. […] Un préjugé public a nommé Barbaroux, parce qu’elle l’a loué dans un admirable portrait pour sa tête d’Antinoüs ; mais rien ne prouve que ce fût lui. […] Ces petits travers philosophiques n’allaient pas à gâter un ton accompli de femme et une grâce perfectionnée que le frottement révolutionnaire ne put jamais flétrir, bien qu’en ait dit l’équivoque Mme de Créqui85, qui d’ailleurs a tracé d’elle un jeune portrait charmant.

403. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gayda, Joseph »

[Profils et portraits (1891).]

404. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Coppée, François (1842-1908) »

[Profils et portraits (1891).] […] Surannées les apostrophes aux portraits de famille et aux armures d’ancêtre ; accessoires fanés et racornis les serments, bénédictions et autres balançoires mélodramatiques !

405. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules Janin » pp. 159-171

Ce sont deux portraits du même homme, et, vous le savez, c’est bien moins le mérite du modèle que l’art du peintre qui fait la valeur des portraits.

406. (1773) Essai sur les éloges « Morceaux retranchés à la censure dans l’Essai sur les éloges. »

Portrait du cardinal de Richelieu. […] Portrait de Le Tellier.

407. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Hollande, Eugène (1866-1931) »

[Portraits du prochain siècle (1894).]

408. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. de Rémusat (passé et présent, mélanges) »

Qu’on se rassure pourtant : Cléon ne meurt pas ; il se transforme en vivant, il se perfectionne, il fait presque tout ce qu’il a dit qu’il ne fera pas, et son portrait, longtemps après retrouvé, ne paraît plus à nos yeux surpris qu’un des profils évanouis de notre jeunesse. En le revoyant, on ne peut que s’écrier comme Montaigne devant ses anciens portraits : C’est moi, et ce n’est plus moi ! […] Une étude du genre de celle-ci a ses limites, et un portrait n’est pas un tableau. […] Voir l’article sur Mme de Rémusat (Portraits de Femmes). […] Magnin, Portraits contemporains (1846), tome II, page 314.

409. (1880) Goethe et Diderot « Gœthe »

Dans ce portrait, d’une certaine coquetterie, Gœthe n’est plus jeune, mais il est très bien conservé et de mise très soignée. […] Evidemment, malgré les dépressions de l’âge, l’homme de ce portrait fut beau dans sa jeunesse. […] Goethe est tout à la fois dans ce portrait un vieux magnifique beau, un vieux amateur d’objets d’art, un vieux solennel secrétaire perpétuel d’un Institut quelconque, et un vieux impresario à la majesté consacrée pour ses pensionnaires. […] … Cherchez-le dans ce portrait, le Jupiter-Gœthe, le Jupiter de la convention universelle qui fit croire à sa fausse divinité jusqu’à ce moqueur d’Henri Heine, lequel, pourtant, finit un jour par casser son grand Manitou et en jeta les morceaux par la fenêtre. […] D’un autre côté, pas un portrait non plus qui fasse voir un homme, et quels hommes Gœthe n’a-t-il pas connus ?

410. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Le Cardonnel, Louis (1862-1936) »

[Portraits du prochain siècle (1894).]

411. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Leclercq, Paul (1872-1956) »

[Portraits du prochain siècle (1894).]

412. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 239-240

C’est un Ecrivain sensé qui ne court pas après les ornemens ; qui, sans rien omettre d’intéressant, écarte les détails minutieux ; qui, ne prodiguant pas les portraits, les laisse, pour ainsi dire, se former sous la plume d’eux-mêmes, & sait sur-tout les arranger, de maniere que la confusion & la surcharge sont également proscrites de la galerie des tableaux qu’il présente aux yeux de son Lecteur.

413. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Voiriot »

Voiriot Un tableau de famille, plusieurs portraits.

414. (1949) La vie littéraire. Cinquième série

L’impression qui se dégage de ce portrait est favorable. […] Pagnest, mort jeune, a laissé d’excellents portraits. […] ce docte Pagnest, cet imitateur si patient, si sagace de la nature, a fait un portrait de Napoléon, et ce portrait n’est pas ressemblant. […] Taine a fait de Napoléon un portrait qui ne ressemble pas. […] Morceaux choisis, avec un portrait, par James M.

415. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Legrand, Marc (1865-1908) »

[Portraits du prochain siècle (1894).]

416. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Vacaresco, Hélène (1864-1947) »

[Profils et portraits (1891).]

417. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 275-276

Le plus acharné de tous, a été celui qui avoit mis au bas de son portrait : Son sort est de fixer la figure du monde, De lui plaire, & de l’éclairer.

418. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — I. » pp. 431-451

[NdA] Je crains toujours dans ces portraits de pousser à la caricature, ce qui pour quelques-uns des personnages serait facile, mais ce qui est plein d’inconvénients et ce qui dérange pour le lecteur la vraie proportion des choses. […] Suard, ce portrait en charge, qui est d’ailleurs amusant : L’auteur de la grande et superbe Histoire de l’Empire romain avait à peine quatre pieds sept à huit pouces ; le tronc immense de son corps à gros ventre de Silène était posé sur cette espèce de jambes grêles qu’on appelle flûtes ; ses pieds assez en dedans pour que la pointe du droit pût embarrasser souvent la pointe du gauche, étaient assez longs et assez larges pour servir de socle à une statue de cinq pieds six pouces. […] Si Jean-Jacques avait rencontré Gibbon dans le pays de Vaud, il est à croire qu’il en eût fait un pendant de son portrait si piquant du Juge-Mage.

419. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. de Stendhal. Ses Œuvres complètes. — II. (Fin.) » pp. 322-341

De loin, les portraits de Lesdiguières ressemblent à ceux de Louis XIII ; mais, en approchant, la figure belle et vide du faible fils de Henri IV fait place à la physionomie astucieuse et souriante du grand général dauphinois qui fut d’ailleurs un des plus beaux hommes de son temps. […] Beyle, qui vivait dans des salons charmants, littéraires et autres78, a donc parlé de ceux du faubourg Saint-Germain comme on parle d’un pays inconnu où l’on se figure des monstres ; les personnes particulières qu’il a eues en vue (dans le portrait de Mme de Bonnivet, par exemple) ne sont nullement ressemblantes ; et ce roman, énigmatique par le fond et sans vérité dans le détail, n’annonçait nulle invention et nul génie. […] Il a fort loué dans La Chartreuse le personnage du comte de Mosca, le ministre homme d’esprit d’un petit État despotique, et dans lequel il avait cru voir un portrait ressemblant du prince de Metternich : Beyle n’y avait jamais pensé.

420. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — I » pp. 93-111

D’Argenson, qui s’en réjouit, fait de son père, à ce propos, un curieux portrait qui n’a été imprimé qu’avec je ne sais quels adoucissements et corrections qui en dénaturent ou du moins en diminuent le caractère, et qui ôtent au style du fils sa verdeur et sa sève. […] Je ne crois pas devoir demander grâce pour avoir osé conserver le grand chien de l’audience, qu’on a eu soin par décorum d’effacer dans l’imprimé, comme s’il n’y en avait pas un souvent aux pieds du maître dans les antiques portraits de famille. […] [NdA] Voici cet incroyable portrait du laquais, digne du Roman comique de Scarron ou d’un tableau d’auberge hollandaise.

421. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — I » pp. 395-413

C’est elle qui, par les portraits qu’elle a faits de ses premiers officiers et de son monde, a fourni d’inépuisables sujets de grotesques aux romanciers qui ont voulu amuser aux dépens des petites cours allemandes d’alors. […] Je ne fais qu’indiquer un portrait du général ministre Grumbkow, persécuteur odieux de Frédéric et de sa sœur : dans son duel avec le prince d’Anhalt, elle le montre effaré et tremblant, et rappelle toutes les autres preuves qu’il avait données de la même disposition, soit à la bataille de Malplaquet, où il était resté dans un fossé pendant tout le temps de l'action, soit au siège de Stralsund, où il s’était démis fort à propos une jambe dès le commencement de la campagne, ce qui le dispensa d’aller à la tranchée : « Il avait, conclut-elle, le même malheur qu’eut un certain roi de France, qui ne pouvait voir une épée nue sans tomber en faiblesse61 ; mais, excepté tout cela, c’était un très brave général. » Et ailleurs, montrant le roi son père qui ne s’accommodait pas des manières polies et réservées du prince héréditaire de Bareith, tout en le lui donnant pour mari : « Il voulait un gendre, dit-elle, qui n’aimât que le militaire, le vin et l’économie. » Certes, dans une société idéale où l’on se figure réunis les Caylus, les Hamilton, les Grammont, les Sévigné, les Coulanges, les Saint-Simon, les Staal de Launay, les Du Deffand, la margrave n’eut pas été hors de sa place ni dans l’embarras ; elle eût trouvé bien vite à payer son écho par maint trait d’esprit et de raillerie bien assénée, qui eût été applaudi de tous et de toutes, de même que son frère, en causant, n’était en reste de mots excellents ni avec Voltaire, ni avec personne ; mais à la lecture, et eu égard au genre et à la nature des tableaux, elle garde sa couleur étrange et son accent exotique. […] Parmi les hommes de lettres qui moururent à Berlin, il en est un assez peu estimé et dont les ouvrages sont dès longtemps au rebut : ne croyez pas que Frédéric les trouvât bons, mais il nous fait du personnage un portrait vivant et parlant, qui dit tout en quelques lignes : Nous avons perdu le pauvre La Mettrie (21 novembre 1751).

422. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Théophile Gautier (Suite et fin.) »

» Il le redit, non moins excellemment, dans un article sur Ary Scheffer, en faisant remarquer que cet esprit si distingué et si élevé n’a pas assez compris que la pensée pittoresque n’avait rien de commun avec la pensée poétique : « Un effet d’ombre ou de clair, une ligne d’un tour rare, une attitude nouvelle, un type frappant par sa beauté ou sa bizarrerie, un contraste heureux de couleur, voilà des pensées comme en trouvent dans le spectacle des choses les peintres de tempérament, les peintres nés. » Aussi, tout en rendant justice aux sentiments et aux intentions épurées de ce « poète de la peinture » comme il l’appelle, il ne l’a loué en toute sincérité et franchise que pour certains portraits où le sens moral n’a fait qu’aiguiser l’observation et donner plus de vie à la vérité. […] Jeune, il a aimé à la passion l’époque de Louis XIII ; il l’a fort étudiée, et son volume des Grotesques (1844) renferme une suite de portraits originaux et singuliers de ce temps-là. Ces portraits, notamment ceux de Théophile, de Saint-Amant, de Cyrano, de Scarron, fort piquants de parti pris et d’exécution, peuvent offrir quelques inexactitudes en ce qui est de l’érudition et de la biographie.

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