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2347. (1889) Impressions de théâtre. Troisième série

Il faut avouer, d’abord, que tout semble s’être accordé en effet pour faire de la Folle Journée un événement littéraire et un événement politique : l’hostilité des pouvoirs publics, l’obstination allègre et confiante de l’auteur, une lutte de trois années, la pièce soumise aux laminoirs successifs d’une demi-douzaine de censeurs, autorisée, puis interdite au moment de la représentation, jouée en petit comité grâce au comte d’Artois, colportée et lue dans les salons, une fièvre incroyable d’attente et de curiosité soigneusement entretenue par le plus habile et le plus effronté Barnum qui fut jamais (c’est de l’auteur lui-même que je veux parler)… Il disait : « Le roi ne veut pas qu’on me joue, donc on me jouera. » Et il ajoutait : « On me jouera, fût-ce dans le chœur de Notre-Dame !  […] sous tous ces aspects, votre conduite avec nous fait horreur ou pitié. » Si vous ajoutez à cela que le Mariage de Figaro est une comédie politique, vous reconnaîtrez que cette vaste machine, où se rencontrent des éléments de la comédie espagnole (par la complication de l’intrigue), des éléments de la comédie de Molière, de celle de le Sage et de Dancourt, de celle de Marivaux et de Favart, de celle même de la Chaussée et de Diderot, et qui en outre fait présager celle de Scribe et de Sardou, et même un peu celle de Dumas fils, est un monument unique dans l’histoire de notre théâtre. […] ) la Folle Journée est une satire politique ; et, si l’on y veut comparer quelque chose dans le théâtre de nos jours, on ne trouvera guère à nommer, j’en ai peur, que les Effrontés, le Fils de Giboyer et Rabagas. […] Ne me parlez pas du fanatisme de Polyeucte, de Joad, ou même de Séide… Est-il besoin de rappeler que Polyeucte a bien un cœur d’homme, qu’il aime sa femme, qu’il ne perd que lui-même ; que Joad est un politique et un patriote autant qu’un prêtre, et que, dans la scène de la prophétie, il s’élève à la plus haute dignité morale par l’acceptation de la mort, d’une mort sanglante et qui lui viendra de celui-là même auquel il se dévoue : Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé ? […] Saluons le divin soleil qui va dissoudre, au grand soulagement des âmes délicates, les Assemblées politiques ; qui disperse dans la campagne les robes claires, les ombrelles et les chapeaux de paille ; qui couvre la Marne et la Seine de flottilles légères et qui nous met au cœur l’indulgence et la joie de vivre.

2348. (1910) Propos de théâtre. Cinquième série

Bonaparte disait à Arnault : « Les intérêts des nations, les passions appliquées à un but politique, le développement du projet de l’homme d’Etat, les révolutions qui changent la face des empires, voilà la matière tragique. […] Il y aurait à dire, par exemple, que le public n’est pas composé de grands ambitieux qui veulent se tailler un empire sur une des côtes de la planète : qu’il n’est pas composé de théoriciens politiques qui, sans la moindre ambition, du reste, prennent plaisir au jeu des projets et succès ou échecs de l’homme d’État ; qu’il n’est pas composé d’historiens, qui sans ambition et sans goût pour la politique, aiment à voir les passions humaines se dérouler sur le vaste théâtre des nations ; mais qu’il est composé d’hommes et de femmes qui ont tous été amoureux et jaloux et qui ont tous cru que l’amour était toute la vie et tous senti que la jalousie était affreuse comme la mort. — Il faut retenir ceci cependant du feuilleton dramatique du grand empereur que le choix du grand sujet, du beau sujet, est le premier devoir du dramatiste et qu’il faut bien se garder de croire qu’en art dramatique il en soit comme en peinture et que le sujet ne soit rien du tout. […] Il aime mieux se mettre, où il se sent plus à l’aise, au point de vue politique et au point de vue moral. […] Il était romantique au point de vue littéraire et il était libéral au point de vue politique, alors que tout romantique (1825) était royaliste et tout libéral classique et tout classique libéral. […] Jules Lemaître, qui, après un petit voyage autour du monde politique, revient aujourd’hui, précisément, aux « douces et puissantes consolatrices » et particulièrement à l’art délicat de la conférence littéraire, sans secrets pour lui ; et attire les foules élégantes, lettrées et ornées « ornatissimae auditrices » à la Salle de Géographie, pour se jouer devant elles à la psychologie complexe de Jean-Jacques Rousseau.

2349. (1907) Propos de théâtre. Quatrième série

Thérèse est appelée auprès de Philippe II, pour qu’elle mette son influence au service des projets politiques de Philippe II, pour qu’elle coopère à l’expédition de l’Armada, etc. […] Son fils, — toujours ; car comme me le disait très judicieusement Gabriel Trarieux en passant près de moi, c’est drôle cette comédie, qui s’annonce comme comédie politique et qui se ramène à être un drame de famille ; mais après tout il n’importe, — son fils, donc, que nous avons vu dès le premier acte flirtant avec une très honnête jeune fille, Mlle Barrai, annonce à sa famille qu’il veut épouser celle qu’il aime : « Jamais !  […] Figurez-vous que ce petit pavillon, ce n’est pas au prince Jean qu’il appartient, c’est au prince Grégoire ; et si le petit prince Jean vient y faire l’amour, le prince Grégoire vient y faire de la politique quand il est à Paris. […] Nous ne sommes pas de son groupe politique.

2350. (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341

Lasserre vous dira que Chateaubriand, homme politique, a recherché les catastrophes autour de sa personne, et que, poète, il se sous-entend naturellement centre des passions et âme des lieux… M.  […] Les grands poètes contemporains, ainsi que les grands politiques et les grands capitaines, se laissent malaisément suivre, juger et admirer par les mêmes hommes dans toute l’étendue de leur carrière. […] Mais ce sont des hommes politiques. […] Dans les dissertations politiques de Kyr Spiros, c’est toujours le même refrain : Après la mort d’Épaminondas… Ce n’est point du Thébain qu’il parle, mais d’un homme d’Etat mort il y a quelque vingt ans.

2351. (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371

Les grands chefs militaires ou politiques, les grands moralistes ont aussi une compréhension plus claire et exceptionnelle du sens de la vie sous ses aspects les plus divers. […] L’histoire n’étudie les évolutions et les révolutions de la politique qu’au point de vue de la part plus ou moins large qu’y ont prise le caprice ou les erreurs de quelques personnages ; elle s’occupe plus spécialement d’accidents trop personnels pour nous révéler des lois générales. […] Cependant, Wagner s’est fait largement pardonner ce péché dans ses vieux jours tristes, lorsque anticipant sur la tendance qui depuis lors a passé dans la politique, il commença sinon à suivre, du moins à prêcher le chemin qui conduit à Rome. » Au même ordre d’idées se rattache une vue qu’il développe largement dans Choses humaines : à savoir que la musique est un produit tardif de toute civilisation. « De tous les arts qui se développent toujours dans un terrain déterminé de culture, dans des conditions particulières sociales et politiques, la musique apparaît comme la dernière de toutes les floraisons, dans l’automne et au déclin de la civilisation dont elle dépend, lorsque déjà s’annoncent les premiers symptômes messagers d’un nouveau printemps : souvent même la musique sonne comme la langue d’un âge déjà disparu, dans un monde étonné et renouvelé ; elle vient trop tard.

2352. (1890) Les romanciers d’aujourd’hui pp. -357

Brunetière38, d’avoir introduit le reportage dans le roman, de s’être tenu à l’affût de la curiosité publique et d’avoir su la satisfaire à temps, en lui donnant pour pâture Monsieur le Ministre, quand cette curiosité se portait aux hommes de la politique, Le Troisième Dessous, quand c’était aux gens de théâtre, Jean Mornas et Les Amours d’un interne, quand c’était aux mystères malsains de l’hypnotisme. […] Paul Adam, dont la première qu’en tant que patriote « il faut haïr l’œuvre naturaliste, qui tâche pour avilir à la face du monde la plus perfectible des races, en souillant son effigie de toutes les ordures morales comme de toutes les infirmités physiques » et l’autre qu’en tant que politique « soucieux d’apaiserles guerres intestines, il faut réprouver une littérature qui excite la rage idiote des plèbes, afin que ces pitoyables multitudes soient grugées dans la suite, au bénéfice de triomphateurs cupides » ? […] Le premier de ces romans est une étude de psychologie politique : Olivier Dathan, le héros de Bonnet-Rouge, à force de compromissions et de volte-face, devient un personnage ; le second roman, une étude d’adultère, s’agite dans un milieu manufacturier.

2353. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « PARNY. » pp. 423-470

Dans les Annales politiques de Linguet (tome V, page 104), on fait remarquer très-justement que, si ce n’est pas la pudeur, c’est au moins la délicatesse, que M. de Parny a blessée, en disant à sa maîtresse dans sa pièce de Demain : Dès demain vous serez moins belle, Et moi peut-être moins pressant.

2354. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »

Gentilhomme ordinaire, et plus tard chambellan de M. le duc d’Orléans, il vécut quarante ans à la cour, non pour s’y mêler d’intrigues politiques ou pour y avancer sa fortune, mais pour y être plus au centre du bon langage.

2355. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 novembre 1885. »

Cette esquisse fut rédigée de 1849 à 1851, sous la double influence, manifeste : en politique, des idées communistes ; en esthétique, du Communisme des Arts, fondus dans l’œuvre idéale d’Art complet.

2356. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »

Devoir, honneur, patrie, humanité, liberté civile et politique, égalité, fraternité, voilà des concepts abstraits qui n’ont pas été, croyons-nous, sans avoir quelque rôle dans l’histoire.

2357. (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »

On sait les tâtonnements, les incertitudes, les contradictions de l’histoire et même de l’économie politique dans cette partie la plus haute, mais aussi la plus difficile de leur œuvre.

2358. (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)

Le même progrès qui, dans l’ordre moral, a fait passer l’individu du règne des instincts à celui de l’intérét ou du devoir ; dans l’ordre social, de la sauvagerie primitive à l’état  d’organisation ; dans l’ordre politique, de l’individualisme presque absolu à la constitution d’un gouvernement  le même progrès, dans l’ordre intellectuel, a fait passer du règne de l’attention spontanée au règne de l’attention volontaire. […] Leur  attention extatique (entranced) était tellement remplie par les visions béatifiques qui se présentaient à leurs regards ravis, que les tortures corporelles ne leur causaient aucune douleur41. » Le fanatisme politique a produit plus d’une fois les mêmes effets : mais partout et toujours c’est une grande passion qui sert de point d’appui ; ce qui prouve une fois de plus que les formes vives et stables de l’attention dépendent de la vie affective et d’elle seule.

2359. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « L’obligation morale »

C’est ainsi que les aristocraties tendent à se perdre dans la démocratie, simplement parce que l’inégalité politique est chose instable, comme le sera d’ailleurs l’égalité politique une fois réalisée si elle n’est qu’un fait, si elle admet par conséquent des exceptions, si par exemple elle tolère dans la cité l’esclavage. — Mais il y a loin de ces équilibres mécaniquement atteints, toujours provisoires comme celui de la balance aux mains de la justice antique, à une justice telle que la nôtre, celle des « droits de l’homme », qui n’évoque plus des idées de relation ou de mesure, mais au contraire d’incommensurabilité et d’absolu.

2360. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DE LA MÉDÉE D’APOLLONIUS. » pp. 359-406

Seulement il ne l’applique point en cette situation même à l’âme de Didon, mais, en un tout autre endroit du poëme (livre viii), à l’esprit d’Énée lorsque celui-ci, pendant sa lutte contre Turnus, agite divers projets politiques ; et j’ose dire qu’ainsi dépaysée cette comparaison légère, bien plutôt digne du cœur d’une jeune fille ou d’une jeune femme, est beaucoup moins aimable et moins fidèle108.

2361. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Ampère »

Les contrastes qui frappent chez Laplace, Lagrange, Monge et Cuvier, ce sont, par exemple, leurs prétentions ou leurs qualités d’hommes d’État, d’hommes politiques influents, ce sont les titres et les dignités dont ils recouvrent et quelquefois affublent leur vrai génie.

2362. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIe entretien. Balzac et ses œuvres (2e partie) » pp. 353-431

Aussi la famille Cruchot, dont la politique était sagement dirigée par le vieil abbé, se contenta-t-elle de cerner l’héritière en l’entourant des soins les plus affectueux.

2363. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIe entretien. L’Imitation de Jésus-Christ » pp. 97-176

Ces études, noviciat des esprits éminents, menaient en ce temps-là aux grades politiques et théologiques.

2364. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1860 » pp. 303-358

Mais d’autres naissent, et nous sommes de ceux-là, avec un sentiment insurrectionnel contre ce qui triomphe, avec des entrailles amies et fraternelles pour ce qui est vaincu et écrasé sous la grosse victoire des idées et des sentiments de l’universalité, avec enfin cette généreuse et désastreuse combativité, qui, dès huit ou dix ans, leur fait se donner des coups de poing avec le tyran de leur classe, et tout le reste de leur vie, les confine dans l’opposition de la politique, de la littérature, de l’art.

2365. (1856) Cours familier de littérature. I « IVe entretien. [Philosophie et littérature de l’Inde primitive (suite)]. I » pp. 241-320

Dans toutes les langues, l’homme a parlé et écrit en prose des choses nécessaires à la vie physique ou sociale : domesticité, agriculture, politique, éloquence, histoire, sciences naturelles, économie publique, correspondance épistolaire, conversation, mémoires, polémique, voyages, théories philosophiques, affaires publiques, affaires privées, tout ce qui est purement du domaine de la raison ou de l’utilité a été dévolu sans délibération à la prose.

2366. (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76

Haussoullier, et qu’il voie tout ce que l’on gagne ici-bas, en art, en littérature, en politique, à être radical et absolu, et à ne jamais faire de concessions.

2367. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XVIII. »

Écoutez-la, comme l’hymne d’un siècle qui va finir ; écoutez-la, avant que ces beaux climats, mal défendus par le despotisme inerte de l’empire, mais préservés longtemps des Scythes et des Goths, tombent sous l’invasion musulmane, tombent pour des siècles, restent enfoncés, jusqu’à nos jours de civilisation matérielle et de politique surtout commerciale.

2368. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre I. La Renaissance païenne. » pp. 239-403

. —  Érudits, historiens, rhétoriciens, compilateurs, politiques, antiquaires, philosophes, théologiens. —  Abondance des talents et rareté des beaux livres. —  Surabondance, recherche, pédanterie du style […] Sidney, Wilson, Asham et Puttenham ont cherché les règles du style ; Hackluit et Purchas ont rassemblé l’encyclopédie des voyages et la description de tous les pays ; Holinshed, Speed, Raleigh, Stowe, Knolles, Daniel, Thomas More, lord Herbert fondent l’histoire ; Camden, Spelman, Cotton, Usher et Selden instituent l’érudition ; une légion de travailleurs patients, de collectionneurs obscurs, de pionniers littéraires amassent, rangent et trient les documents que sir Robert Cotton et sir Thomas Bodley emmagasinent dans leurs bibliothèques, tandis que des utopistes, des moralistes, des peintres de mœurs, Thomas More, Joseph Hall, John Earle, Owen Felltham, Burton, décrivent et jugent les caractères de la vie, poussent leur file par Fuller, sir Thomas Browne et Isaac Walton, jusqu’au milieu du siècle suivant, et s’accroissent encore des controversistes et des politiques qui, avec Hooker, Taylor, Chillingworth, Algernon Sidney, Harrington, étudient la religion, la société, l’Église et l’État. […] En musique, métaphysique, philosophie naturelle et morale, philologie, politique, chronologie, dans les généalogies, dans le blason, etc. : il y a de grands volumes ou ces traités des anciens, etc.

2369. (1910) Variations sur la vie et les livres pp. 5-314

Accours : et ces jasmins qui pour nos monts sauvages Ont du Mançanarès oublié les rivages, Et des rocs du Liban à ta voix descendus, Ces cèdres voyageurs, ils te seront rendus ; Et jusqu’à ces créneaux si récemment gothiques, Restaurés tour à tour de tes mains politiques. […] Ils se mettent à causer politique et humanité, en fumant de gros cigares. […] j’aime mieux encore ce monstrueux spectacle que de longues confidences d’un froid amour, ou des raisonnements de politique encore plus froids.

2370. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

un lourdaud perdre l’équilibre ; un étranger faire des quiproquos ; un enfant parler politique ; un roi et son ministre jouer à saute-mouton ; une vieille dame lutter contre le vent qui soulève ses jupes ; un nain se baisser en passant sous un portique ; un petit bossu faire des plongeons en parcourant un cercle de femmes ; un homme grave laisser tomber ses lunettes dans sa soupe.

2371. (1858) Cours familier de littérature. V « XXXe entretien. La musique de Mozart (2e partie) » pp. 361-440

Au reste, les longues vies ne sont pas nécessaires aux grands artistes, dont le talent n’est que sensation ; elles sont nécessaires aux poètes, aux philosophes, aux historiens, aux orateurs politiques, parce que l’expérience et la pensée, ces fruits de l’âge, sont les produits de la maturité, souvent même de l’extrême vieillesse.

2372. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160

Cette paresse pensive du génie de l’Allemagne se retrouve jusque dans sa constitution politique.

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