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641. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 316-317

Boindin étoit Philosophe.

642. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 363-365

Gaillard est chargé de la partie Littéraire du Journal des Savans ; ce qui est certain, c’est que, depuis quelques années, depuis sur-tout que la Philosophie cherche à s’emparer des Tribunaux littéraires, ce Journal est devenu, comme la plupart des autres, un dépôt d’encens pour les Philosophes du jour, ou de critiques injustes à l’égard de ceux qui ne le sont pas.

643. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » pp. 527-528

Il auroit même, dit-on, à se plaindre de l’ingratitude des Philosophes encyclopédistes, s’il eût attendu de la reconnoissance de leur part.

644. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 156-157

On y puise des lumieres propres à éclairer l’ignorance, & des sentimens capables de respecter la vertu ; double mérite dont nos Auteurs philosophes sont bien éloignés.

645. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 295-296

Poëte, Orateur, Romancier, Dissertateur, Philosophe, Faiseur de Drames, sous quelque rapport qu’on l’envisage, il seroit difficile de le placer au dessus de la médiocrité, même dans ce qu’il a fait de mieux.

646. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 405-406

Les Ecrivains nationaux & étrangers, sacrés ou profanes, Philosophes ou Théologiens, célebres ou obscurs, sont confondus pêle-mêle, & offrent un mélange qui fatigue autant qu’il est contraire à l’arrangement & à la méthode.

647. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 487-488

La derniere de ces Dissertations apprendra sur-tout à connoître ce que doit être un Philosophe.

648. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 525-526

Il n’en faut pas davantage pour devenir un homme médiocre aux yeux des prétendus Philosophes, qui ne font consister le génie que dans l’intrépidité des paradoxes & l’audace à fronder les vérités les plus respectées.

649. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 105-106

Ajoutons que le style du Philosophe est entiérement dépourvu de clarté, d'aisance, de naturel, & de pureté.

650. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 417-418

« Newton, Pascal, Bossuet, Racine, Fénélon, c'est-à-dire les hommes de la terre les plus éclairés, dans le plus philosophe de tous les Siecles, & dans la force de leur âge, ont cru Jésus-Christ.

651. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 272-292

Cette anecdote impertinente a été démentie sur des preuves sans réplique ; & quand ces preuves nous auroient manqué, il eût suffi de dire : « Philosophes, Fénélon eût été votre plus grand adversaire, ne lui imputez pas votre langage ». […] C’est ce qu’ont dit & écrit presque tous les Philosophes, depuis M.

652. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Chamfort »

On s’est drapé dans sa bâtardise, comme le philosophe antique dans les haillons de son manteau. Seulement, le philosophe exprimait par là son cynisme et ne soutenait pas que de telles loques fussent de la pourpre.

653. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Maynard »

Rhétorique, sentimentalités, mièvreries littéraires, il a laissé tout cela dans une histoire où les philosophes ont pourtant la bonté d’autoriser l’émotion en faveur du fondateur des Filles de la Charité et des Enfants trouvés ; — comme ils disent : un saint populaire. […] IV Du reste, une fois l’homme d’État dégagé et mis dans sa lumière, une fois la tête humaine, que les philosophes respectent, reconnue toute-puissante dans le divin prêtre, l’historien actuel de saint Vincent de Paul n’a pas, lui, pour le saint bonhomme, le dédain insolemment attendri des mandarins philosophiques et des Trissotins d’Académie, et il n’oublie pas cet autre côté de la physionomie de saint Vincent qu’on a trop voulu regarder seul.

654. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Guizot »

Faure, qu’il prouve péremptoirement, dans une excellente page, malgré Bossuet, Daunou et Guizot, son protecteur, que la Pragmatique sanction, dans laquelle les philosophes et les gallicans avaient vu avec tant, de joie une opposition au Saint-Siège, n’est qu’un cancan et un préjugé historique, il est vrai que Guizot n’est point de cet avis ; il résiste à l’opinion justifiée de son lauréat. […] le temps a fait de Guizot, jadis historien, un copiste ; seulement on reconnaît toujours le protestant au choix de la copie, et malgré le faste de protestantisme qui s’étale dans son livre, on y reconnaît le philosophe, l’éclectique, le rationaliste, plus que le protestant encore.

655. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXIV. Siècles de barbarie. Renaissance des lettres. Éloges composés en latin moderne, dans le seizième et le dix-septième siècles. »

Chez les Grecs, le temps de Photius et de Léon le philosophe, ou le neuvième siècle, fut le temps le plus célèbre pour les connaissances ; mais les crimes du palais, la superstition du schisme, la petitesse du gouvernement et les fureurs scolastiques étouffèrent tout. […] Alfred, en Angleterre, vers la fin du neuvième siècle, fut lui-même grammairien, un peu philosophe, dit-on, historien et géomètre ; c’était beaucoup pour un roi, et surtout dans ce temps ; mais il étonna son pays, et ne le changea pas.

656. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXX. De Fléchier. »

Il y a plus ; et selon la remarque d’un philosophe célèbre qui a analysé le goût comme les lois, ce contraste perpétuel devient symétrie ; et cette opposition, toujours recherchée, se change en uniformité. […] Il paraît avoir une connaissance profonde des hommes ; partout il les juge en philosophe, et les peint en orateur.

657. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331

C’est un jeu d’enfant ; et, si un philosophe recueilli a inventé l’écriture, si un oiseau inspiré a inventé la musique, si un opticien coloriste a inventé la peinture, nous pensons que la sculpture a été inventée par un enfant. […] Les Phidias, les Michel-Ange, les Canova, sont nés : ces grands littérateurs, ces grands historiens, ces grands philosophes, ces grands poètes du marbre ou du bronze, ont écrit la religion, la fable, l’histoire, la gloire des peuples, en statues qui bravent le temps. […] LVI Le sort de l’orateur, comme Démosthène ou Mirabeau, les deux plus dignes de ce nom, est plus séduisant que le sort du philosophe ou du poète ; l’orateur participe à la fois de la gloire de l’écrivain et de la puissance des masses sur lesquelles et par lesquelles il agit : c’est le philosophe roi, s’il est philosophe ; mais son arme terrible, le peuple, se brise entre ses mains, le blesse et le tue lui-même ; et puis ce qu’il fait, ce qu’il dit, ce qu’il remue dans l’humanité, passions, principes, intérêts passagers, tout cela n’est pas durable, n’est pas éternel de sa nature.

658. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIIe Entretien. Montesquieu »

Montesquieu est-il un philosophe consommé ? […] Non ; c’est un homme d’étude qui a eu l’intention d’être un philosophe, qui n’a point faussé les idées générales de son temps ni de son pays, qui s’est tenu toujours à la hauteur de son époque, mais qui ne lui a pas fait faire un pas en avant, qui a rédigé si raisonnablement et spirituellement ce qu’on a discuté, mais qui n’a pensé que sur ce qu’on a pensé avant lui. […] Il ne faut pas oublier que, pendant que les philosophes modernes : Voltaire, Rousseau, Helvétius, d’Holbach et mille autres, et toute l’innombrable société lettrée ou érudite de l’Europe, niaient la vérité suprême, Dieu, ou s’efforçaient de noyer ce principe des principes dans des controverses plus ou moins ambiguës, Montesquieu commençait son examen des lois par la profession nette de la Divinité. […] Un tel être pouvait à tous les instants s’oublier lui-même ; les philosophes l’ont averti par les lois de la morale.  […]  » Si vous voulez plus, vous ne serez qu’un philosophe ; si vous voulez moins, vous ne serez qu’un faible d’esprit.

659. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 novembre 1885. »

Soumises ainsi aux lois de tout développement, les œuvres de Wagner confirment encore l’un des modes universels de toute manifestation de force : le rhythme, et peuvent ainsi être curieusement assimilées à l’œuvre même du philosophe anglais. […] « Nous, dit Schopenhauer, qui, philosophes, cherchons à scruter la valeur éthique des actions, et pour qui celle-ci seule importe, nous reconnaîtrons hautement, — sans craindre l’éternelle majorité de la vulgarité et de la platitude, — que le plus grand, le plus important et le plus significatif phénomène n’est pas l’homme qui conquiert le monde, mais l’homme qui le dompte. » — Dans l’ordre intellectuel, tout est aspiration, progression, désir sans fin ; c’est-à-dire éternelle Négation de ce qui est atteint : l’Ironie, cette formule des poètes contemporains de Schopenhauer, n’était autre chose que la destruction par la pensée de nos adorations. […] » Cette bonté du cœur est identique à l’état de Sainteté, et tous les deux sont ce que le philosophe nomme la Négation de la Volonté. […] Edouard Schuré (1841-1929) est un philosophe et musicologue français, figure majeure du wagnérisme et de l’ésotérisme fin de siècle. […] Herbert Spencer (1820-1903) est un philosophe anglais connu pour ses théories sur l’évolutionnisme social et souvent présenté comme l’un des pères de la sociologie.

660. (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408

XX Supposons en effet qu’un philosophe d’Europe pût confier son âme pensante tout entière, pour un instant, au fil du télégraphe électrique, qui fait le tour du globe en sept secondes. Supposons que ce philosophe charge cette âme de lui rapporter à son retour les grands phénomènes intellectuels, philosophiques, religieux, qui l’auraient frappée dans ce coup d’aile autour du globe terrestre. […] Ce petit mot de métaphysique, jeté en passant et dont je demande pardon au lecteur, suffit à établir que le grand philosophe poète ou le grand poète philosophe prend nécessairement son caractère, ses idées, ses images, dans la scène de la nature qu’il habite ou qu’il a le plus habituellement sous les yeux. […] XXVIII Maintenant, oublions ces faibles vers, et lisons Job ; et voyons par quel admirable circuit d’une pensée qui fait le tour du monde intellectuel le grand poète et le grand philosophe passe de la foi au doute, du doute au blasphème, du blasphème à la certitude, et du désespoir d’esprit à cette résignation raisonnée, à ce consentement de l’homme à Dieu, seule sagesse des vrais sages, seule vérité du cœur comme elle est la seule vérité de l’esprit.

661. (1896) Écrivains étrangers. Première série

Il s’amusa beaucoup du congrès des philosophes qu’on vient de tenir à Prague ; il me parla à ce propos des “fonctionnaires de la philosophie”. […] Il était peintre, musicien, philosophe, autant que poète. […] Les philosophes, en vérité, ne peuvent guère trouver leur compte dans sa méthode ni dans ses conclusions. […] Et le comte Tolstoï a encore cet autre avantage sur les philosophes, qu’il n’est un philosophe que par occasion. […] Ibsen a continué dix ans de vouloir être un philosophe et un réformateur.

662. (1846) Études de littérature ancienne et étrangère

La réponse que nous cherchons se trouvera dans la vie même du philosophe de Chéronée. […] Il fut toujours occupé lui-même des poètes, des philosophes, des grands hommes de la Grèce polythéiste. […] Lorsque Sénèque, dans une de ses lettres, s’évertue à prouver que les philosophes ne sont pas séditieux et ennemis de la puissance, il ne prévoyait pas encore la grande persécution qui frappa plus tard ce nom de philosophe. […] Vespasien fut blessé de la liberté des philosophes, et surtout de la fermeté d’Helvidius. […] On se faisait érudit pour plaire à la reine, comme, dans un autre temps, on s’est fait philosophe ou dévot.

663. (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492

On conçoit même que de grands philosophes, qui pourtant n’étaient pas pusillanimes, aient supprimé le périlleux problème. […] Cette concession a ruiné toute l’entreprise du philosophe allemand. […] Dans ce dernier cas, la mémoire a été appelée par quelques philosophes mémoire imaginative. […] Le philosophe parle et écrit. […] C’est en quelque sorte le philosophe de la peinture.

664. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 523-524

Nous avons à présent des Seigneurs efféminés, des Femmes philosophes, & c’est encore pis.

665. (1763) Salon de 1763 « Peintures — La Tour » p. 223

L’autre est un Philosophe stoïcien qui la regarde et qui sent son cœur s’émouvoir.

666. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXII » pp. 242-243

On fera un jour un curieux livre avec le titre d’Entretiens de ces trois hommes ; un futur philosophe y fera entrer tout ce qu’il voudra.

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