Les Histoires du Cardinal Ximenès, de Henri VII Roi d’Angleterre, celle de Henri de la Tour d’Auvergne Duc de Bouillon, & celle de l’Inquisition, offrent des détails curieux, qui ne demandoient que d’être un peu mieux digérés.
On étoit si peu accoutumé alors à la bonne critique, que son Cymbalum Mundi fut regardé comme une Production étonnante ; dans le fond, ce n’est autre chose qu’un Recueil de Dialogues satiriques qui n’offrent rien de juste & de piquant.
Le Recueil de ses Œuvres est divisé en quatre parties ; la premiere consiste dans des Odes, qui sont ce qu’il a fait de mieux ; la seconde renferme des Elégies ; la troisieme des Epigrammes, & la quatrieme offre un mélange d’Epitaphes, de Fables, de Paraphrases, & d’Imitations diverses.
Les autres Poésies de M. de Sénecé, qui, pour la plupart, consistent dans des Epigrammes, offrent quelquefois des beautés neuves, & un style piquant, fruit agréable du tour original de son imagination qu'il avoit reçu de la Nature.
Les Fables qu’il a publiées offrent du naturel & de la facilité, qualités précieuses, mais qui ne sont pas capables de racheter le défaut d’élégance & de verve dans la versification.
Ses Tragédies, au nombre de neuf, offrent des morceaux qu’on peut encore lire.
Seroit-on en droit d’offrir à la Postérité l’Oraison funebre de M. le Dauphin, par le P.
Ses Amusemens philosophiques offrent une variété de sujets qui plairoit davantage, par les vûes excellentes qui y étincellent de temps en temps, pour peu que le style en fût plus naturel, & dégagé d’un entortillage que l’Auteur a peut-être pris pour de la force, mais qui n’est, dans le fond, qu’un effort pénible d’imagination, qui conduit à l’obscurité.
Soucieux de conserver tout ce qu’a produit ce rare esprit, nous n’avons pas cru devoir nous laisser arrêter par les considérations qui l’auraient arrêté lui-même, et il nous a semblé que, prise isolément, chacune des études que nous présentons aujourd’hui offrait un assez haut intérêt pour honorer encore la mémoire d’Émile Hennequin et pour entretenir les regrets de ceux qui ont vu disparaître avec lui une des plus belles intelligences et l’un des plus purs talents de la jeune génération.
On ne reconnaît Calipso qu’[à] une sottise qu’elle fait ; c’est de présenter une pêche à Telemaque, qui a bien plus d’esprit que la nymphe et Mr Boizot, car il continue le récit de ses aventures sans prendre le fruit qu’on lui offre.
L’historien de Jeanne d’Arc et de Du Guesclin, le chroniqueur grandiose des guerres des xive et xve siècles dans le pays dont vous êtes présentement l’honneur et qui est notre pays à tous les deux, ces livres robustes et sensés, écrits avec toutes les qualités de l’esprit de la forte race à laquelle vous appartenez, seront jugés plus tard et prochainement, mais aujourd’hui ce que je vous offre n’est pas le témoignage de la justice, c’est le témoignage de la sympathie.
Jusqu’à lui, l’histoire du théâtre n’offre que de vains noms, et pas une pièce. […] Dans l’enthousiasme de leur succès, les amis de Jodelle offrirent au jeune poète le bouc de l’antique tragédie, et en firent, dit-on, un sacrifice, à la mode des païens. […] Les pièces de Garnier offrent d’ailleurs quelques traits de sensibilité et de noblesse, dont il a tout l’honneur. […] C’est Polyeucte renversant le sacrifice ; Cornélie bravant César ; Cléopâtre buvant le poison, pour qu’on ne suspecte pas la coupe qu’elle offre à Rodogune, et ne voulant que vivre assez pour voir mourir sa rivale. […] L’histoire abonde en personnages dont la vie offre une situation, une vicissitude dramatique, de quoi fournir quelques scènes à effet.
Que de promesses enchanteresses offertes aux Français dans ce bienheureux théâtre de Bayreuth, bâti pour les besoins du culte de Wagner par cet excellent roi de Bavière, qui regardait d’autant moins à la dépense qu’il ne payait pas ses créanciers ! Vous plaît-il que nous énumérions ici quelques-uns seulement des avantages offerts aux Parisiens qui se laisseront tenter par les Buhnenfestspiel de Bayreuth ? […] Cette fusion intime entre le poème et la musique, ou pour mieux dire, cette simultanéité de conception impliquant une seule pensée créatrice et la double faculté musicale et poétique dans un même cerveau, est un des points auxquels Wagner s’attache le plus, avec raison. « L’exécution musicale de Tristan dit-il, n’offre plus une seule répétition de mots, la mélodie est déjà construite poétiquement. » La forme musicale se trouvant ainsi figurée d’avance dans le poème et lui donnant une valeur particulière qui répond exactement au but poétique, il reste à savoir si l’invention mélodique n’y perd rien de la liberté d’allures nécessaire à son développement. […] C’est seulement dix ans après, dans Richard, que Grétry nous offre l’exemple, sinon le plus artistique et le plus profondément dramatique, du moins le plus curieux et le plus logiquement intentionné du motif-conducteur avant Weber et Wagner. […] La Gazette de Cologne, en particulier, annonçait un jour que le roi venait d’offrir à son musicien favori une canne dont la pomme était un cygne en or ciselé et enrichi de brillants valant plusieurs milliers de ducats.
Sa mort vient de me ravir l'honneur de lui offrir à lui-même cette image d'un regne aussi glorieux que sage. […] Il est doux, Sire, de pouvoir offrir ses travaux à un Prince capable de les apprécier ; il est plus doux encore d’ajouter, par ce moyen, les témoignages d’une admiration particuliere à ceux de l’admiration générale. […] Ce Tableau offrira à la Postérité l’Abrégé d’une Vie non seulement très-intéressante, mais encore la plus digne d’être proposée pour modele à tous les Souverains. […] Monseigneur, C’est présenter à Votre Altesse Royale un hommage digne d’elle, que de lui offrir le Tableau historique des actions de deux Souverains, si dignes de l’admiration de l’Europe. […] Voilà ce que j'offre de prouver à tout Homme honnête, qui croira pouvoir se charger de la justification du Libelliste, & au Libelliste lui-même, s'il a le courage de m'écouter, comme j'ai celui de lui pardonner sa Brochure.
La philosophie qui les actionne jamais ne s’offre en une expresse attitude dogmatique. […] Pour offrir à son fils un joli déjeuner et quelques maximes de beylisme. […] — Mollesse d’une pâte qui n’offre aucune résistance à la pression. […] Le corps offre seulement de grandes lignes au fusain, des plaques de blanc qui indiquent les froissures et le drapement de la robe. […] Qui offre la forme crénelée d’une tour.
Les ouvrages qui ont de ces tables bien faites, ou dont chaque chapitre est précédé d’un sommaire détaillé, comme sont beaucoup de livres de critique et d’histoire contemporains, vous offriront ainsi le plan à côté de l’édifice, et vous aideront à vous initier à la disposition et à l’enchaînement des idées.
Il vaut cent fois mieux procurer au Public les moyens de s’instruire & de s’amuser par la lecture des bons Auteurs, que de l’ennuyer par des productions qui n’offrent le plus souvent ni l’instruction ni l’amusement.
A peine son nom est-il aujourd’hui connu du commun des Littérateurs ; on a oublié du moins qu’il a été un des beaux esprits du siecle dernier ; cependant ses Ouvrages offrent plus de talent, une Littérature plus étendue que les Productions d’un grand nombre d’Ecrivains qui brillent dans celui-ci & sont destinés au même sort.
Si ses Ecrits manquent d’élégance, ils ont du moins cette noble simplicité qui suppose la conviction dans l’Auteur, & offrent cette abondance de preuves & cette clarté de raisonnement, qui persuadent tout esprit droit & impartial.
Ce dernier Ouvrage offre un style plus précis & plus soigné, une érudition mieux digérée, & des recherches plus savantes & mieux présentées.
Nous avons aujourd’hui un grand nombre d’Esprits agréables, qui semblent n’accumuler Poésies sur Poésies, que pour offrir davantage à la poussiere de tombeau.
Ses Idylles sur-tout offrent des modeles de Poésie Bucolique.
Jacob ont tous pour objet l’Histoire Littéraire ; & quoiqu’ils offrent des inexactitudes & soient écrits en Latin barbare, ils lui ont mérité un rang distingué parmi les Erudits du Siecle dernier.
Lafitau, offre plus de légéreté dans le style, que de vérité dans les faits, & ce sera par un esprit d’impartialité.
Celui qui a pour titre, Réflexions critiques & patriotiques, offre à la fois & le langage d’un Apôtre zélé de la morale évangélique, & les vûes d’un Citoyen jaloux de la gloire de sa patrie.
Ne suffit-il pas qu’il offre souvent des traits d’éloquence, de chaleur & d’élévation, qui feroient honneur à nos Ecrivains les plus exacts ?