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2450. (1856) Cours familier de littérature. I « Ier entretien » pp. 5-78

Cependant ma mère, femme supérieure et sainte, épiait jour à jour ma pensée, pour la tourner à sa première apparition vers Dieu, comme on épie le ruisseau à sa source pour le faire couler vers le pré où l’on veut faire reverdir l’herbe nouvelle.

2451. (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474

Je tremble qu’il n’épouse une nouvelle reine ?

2452. (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408

Demandez-le au magistrat sans repos dans la conscience, au médecin sans sommeil sur son oreiller, à l’ambitieux sans limite dans sa soif de domination et de primauté sur ses semblables, à l’orateur, à l’écrivain, au poète, dévorés de l’insatiable désir de surpasser leurs rivaux ou de se surpasser eux-mêmes, hommes tellement affamés de renommée, dont ils font du pain pour leurs enfants, que, s’ils croyaient trouver une nouvelle veine de talent dans leur propre sang, ils se saigneraient eux-mêmes aux quatre membres pour jeter leur vie au public en retour d’un peu de gloire ou d’un peu de pain !

2453. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »

Quand le candidat a franchi les redoutables épreuves de l’examen, il lui reste à en affronter d’autres, celles que ses camarades plus anciens lui préparent pour le former à la société nouvelle où il pénètre et, comme ils disent, pour lui assouplir le caractère.

2454. (1923) Paul Valéry

C’est cette sœur, cette nouvelle et plus jeune Parque qui parle dans l’admirable tirade en italiques. […] C’est cette Parque maintenant, cette sœur nouvelle, qui vit, délaisse l’Autre et son marbre compact ; l’Eve de Milton qui s’avance, après la faute, dans un monde nouveau, sur un différent registre de vie.

2455. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre III. Services locaux que doivent les privilégiés. »

Un jour, le cardinal, montrant à des hôtes son palais qu’il venait d’achever, les conduisit au fond d’un corridor où il avait installé des lieux à l’anglaise, chose nouvelle alors.

2456. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245

À chaque maille nouvelle que nous lui ajoutons, nous en revoyons un fragment plus ou moins long, une minute, une heure, une journée, une année, parfois un morceau énorme, en un clin d’œil, et comme en un raccourci d’éclair.

2457. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (2e partie) » pp. 177-248

Si la modération des désirs, venant s’asseoir sur ce trône avec le génie, avait ménagé à la France une liberté suffisante, et borné à propos le cours d’entreprises héroïques, cette cérémonie eût consacré pour jamais, c’est-à-dire pour quelques siècles, la nouvelle dynastie. » On voit que l’empire est déjà pardonné à l’empereur par l’historien qui le condamnait tout à l’heure ; on voit qu’un peu de modération dans les désirs, conseillée à un génie sans bornes et sans repos, est la seule condition que M. 

2458. (1860) Cours familier de littérature. X « LVIe entretien. L’Arioste (2e partie) » pp. 81-160

La nouvelle de cet événement parvint à Paris deux jours plus tard.

2459. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIe entretien. Balzac et ses œuvres (2e partie) » pp. 353-431

Elle se mit à marcher à pas précipités, en s’étonnant de respirer un air plus pur, de sentir les rayons du soleil plus vivifiants, et d’y puiser une chaleur morale, une vie nouvelle.

2460. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »

Après cette pièce et d’autres du même genre, une nouvelle imitation, celle du théâtre espagnol, fait tomber de mode l’imitation de la farce italienne, et produit la tragi-comédie, où se distinguent, après Hardy et sur ses traces, les Théophile, les Scudéry, Racan, Rotrou, et Corneille, avant d’être le grand Corneille.

2461. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VI »

il s’arrêtait ; il s’en allait en une œuvre nouvelle ; et libre là, libre de se livrer tout au démon musical qui l’affolait, il se précipitait, comme lui-même en un jour de conscience le déclara, dans cette mer de passion exclusive et infinie de la musique.

2462. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1884 » pp. 286-347

Et quand je disais que le japonisme était en train de révolutionner l’optique des peuples occidentaux, j’affirmais que le japonisme apportait une coloration nouvelle, un système décoratoire nouveau. enfin si l’on veut une fantaisie poétique dans la création de l’objet d’art, qui n’exista jamais dans les bibelots les plus parfaits du moyen âge et de la renaissance.

2463. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Charles Dickens »

Cette étude a paru dans la Nouvelle.

2464. (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239

L’âme ne peut ni tuer ni être tuée : de même que l’homme rejette ses vieux vêtements, en revêt de neufs, de même l’âme, ayant dépouillé sa vieille forme, en prend une nouvelle.

2465. (1856) Cours familier de littérature. II « VIIIe entretien » pp. 87-159

Ces littératures mortes avaient quelque chose d’excellent à prendre dans leurs sépulcres, c’étaient leurs ossements ; revêtons-les d’une nouvelle chair, animons-les d’un nouvel esprit, et nous aurons renoué, grâce à nos ancêtres imitateurs, les deux plus belles choses dont puisse se composer une littérature parfaite, les langues anciennes et la pensée moderne.

2466. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIIe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset » pp. 409-488

La respiration des âmes, suspendue par les proscriptions de 1793, par la guerre et par le gouvernement militaire, avait été rendue à la France, on peut même dire à l’Europe : une nouvelle génération d’esprits élevés dans le silence et dans l’ombre était apparue sur toutes les scènes littéraires, à la fois monarchique avec M. de Chateaubriand, libérale avec Mme de Staël, théocratique avec M. de Bonald, féodale avec M. de Montlosier, sacerdotale avec M. de Maistre, classique avec Casimir Delavigne et Soumet, historique avec M. 

2467. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Alfred de Vigny. »

Tout ange qu’elle est, Éloa est bien femme ; ce n’est qu’une nouvelle Ève créée par le Fils, comme la première l’avait été par le Père, et qui, comme Ève, tombe aussi, mais de plus haut et avec infiniment plus de charme.

2468. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Théocrite »

A propos de cette image du petit Ménalcas qui se dévore de honte d’avoir été vaincu, et que le poète compare à la jeune vierge pleurant sur son hyménée, il faut se rappeler cet admirable cri de Sapho, par lequel une nouvelle mariée s’adresse à Diane, la déesse virginale : « Déesse, déesse, tu me fuis !

2469. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVe entretien » pp. 317-396

S’il s’agit de quelque nouvelle loi, de quelque nouveau système, de quelque arrangement dans les finances, de quelque nation étrangère, de quelque réforme de police, Sa Majesté envoie demander à celui qui est chargé de répondre ce qu’on trouve là-dessus dans l’histoire ; et le lendemain ou surlendemain ce savant lui présente un Mémoire raisonné, où elle voit ce qui a réussi ou échoué autrefois, pourquoi ce qui a été tenté a été rejeté, et pour quelles raisons, etc.

2470. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80

J’en éprouve une peine mortelle, et c’est le jour des Morts que j’ai appris cette triste nouvelle.

2471. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160

Je ne puis m’élever vers ces sphères d’où la bonne nouvelle retentit ; et cependant, accoutumé d’enfance à cette voix, elle me rappelle à la vie.

2472. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Troisième partie de Goethe. — Schiller » pp. 313-392

Cependant cette décentralisation, fatale jusqu’ici à l’Italie, nuisible à l’Allemagne, n’empêche pas le génie germanique d’influer puissamment depuis quelques années sur la littérature nouvelle de l’Europe dans ce que l’on appelle romantisme, c’est-à-dire dans cette tendance heureusement novatrice du génie français, italien, britannique, à sortir de la servile imitation des anciens ; à émanciper nos langues en tutelle, et à les rendre enfin originales et libres comme la pensée spontanée du monde moderne ; dans le romantisme il y a une propension évidente à germaniser la littérature moderne.

2473. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier. — Correspondance de Chateaubriand (3e partie) » pp. 161-240

Le pape est expirant, et j’attends à chaque instant la nouvelle de son dernier soupir pour expédier mon courrier.

2474. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319

Une nouvelle, un bruit de vent, un oiseau, un rien, me vont au cœur par moments et me feraient écrire des pages.

2475. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »

Les enfants des siècles à venir passeront une race nouvelle les remplacera : les hommes se succèdent comme les flots de l’Océan ou comme les feuilles des bois de Morven.

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