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1043. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Deltuf » pp. 203-214

Deltuf, l’a-t-il si mal nommé ?

1044. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre IV. Trois espèces de jugements. — Corollaire relatif au duel et aux représailles. — Trois périodes dans l’histoire des mœurs et de la jurisprudence » pp. 309-320

Cette rigueur des formules d’actions eût empêché les duumvirs, nommés pour juger Horace, d’absoudre le vainqueur des Albains quand même il se serait trouvé innocent.

1045. (1910) Variations sur la vie et les livres pp. 5-314

Son porte-armes, nommé Adtira, ramassa le morceau ; et Dagobert lui dit : — Hâte-toi et porte ces cheveux de ma tête à mon père. […] *** En ce temps-là, un vieillard vénérable, nommé Jean, méditait dans la solitude d’une petite île perdue au milieu de la mer. […] Ils avaient une jeune sœur nommée Lisbette, belle de corps et de figure, et qui n’était point encore mariée. […] Quelque temps après, un nommé Saint-Marcouf rechercha Charlotte en mariage. […] … Comment nommez-vous cette charmante personne ?

1046. (1883) Le roman naturaliste

Daudet lit cette expression d’une indifférence consacrée : « la nommée Delobelle », il en aura pour plusieurs pages à ne l’appeler plus lui-même que « la nommée Delobelle ». […] mais, roman, ou de quelque autre nom qu’on le nomme, le livre n’a de réelle valeur que comme témoignage sur l’époque de notre histoire contemporaine où M.  […] Il aime, — sans se douter qu’il a ce trait de commun avec Boileau, — que les choses soient nommées par leur nom. […] Zola s’est contenté de nommer. […] ou de… je voudrais nommer ici quelque roman de l’abbé Prévost, et voilà qu’il ne m’en revient seulement pas le titre sous la plume.

1047. (1881) Le naturalisme au théatre

Si je citais des exemples, on m’entendrait mieux ; mais je ne veux nommer personne. […] Chez nous, on les sifflerait sans pitié. » Naturellement, je ne veux nommer personne. […] Depuis le quinzième siècle, il s’est produit ce que je nommerai un besoin d’illusion plus grand. […] Je ne puis nommer madame Rousseil, dont je parlais tout à l’heure. […] J’ai déjà entendu nommer Luce de Lancival.

1048. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »

Leurs paroles sales sont toutes prises des parties du corps que la pudeur ne veut pas qu’on nomme ; et quand ils se veulent injurier, c’est en se disant des ordures de leurs femmes, quoiqu’ils ne les aient jamais ni vues ni entendu nommer, ou en leur souhaitant qu’elles commettent des infamies. […] Le premier ministre, nommé Cheik-Ali-Kan, était depuis quatorze mois dans la disgrâce. […] Le 18, le roi partit pour continuer son voyage, et alla mettre pied à terre à deux lieues, à un gros bourg nommé Deulet-Abad, c’est-à-dire l’Habitation de la grandeur.

1049. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182

Pas un parent, un ami, un passant, nommé dans son existence, — une absence complète des autres. […] 4 septembre Nous ouvrons, au déjeuner du Bras-d’Or, une lettre de la princesse : l’aîné de nous deux, est nommé chevalier de la Légion d’honneur. […] Viollet-le-Duc parlait de gestes d’enfant qui dénoncent le père, le nomment presque, et il soutenait qu’un cocu philosophe, qui étudierait la question, pourrait, sans se tromper, reconnaître dans le cercle de ses amis et de ses connaissances, le père de son enfant. […] Un saint, un grand seigneur, un propriétaire de deux millions de rente, un homme qui a eu une si bonne volonté au bien et au beau, — j’ai nommé le duc de Luynes, — un jour accablé par la vie, ne put retenir : « Mais je suis donc maudit ! 

1050. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers. Tome xviii » pp. 84-92

Raynouard, nommé rapporteur, présente à la Chambre le résultat du travail de la Commission l’historien a là une page que je mettrais volontiers à côté de telle de ses pages de jeunesse sur la mort des Girondins, sur les victoires encore républicaines des jeunes et brillants généraux de l’an V.

1051. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « en tête de quelque bulletin littéraire .  » pp. 525-535

Par instinct de cette situation diffuse, et pour y porter remède, j’ai de bonne heure désiré que, parmi nos poëtes de talent, il s’élevât, je l’avoue, une sorte de dictature ; que les deux plus grands, par exemple, et que chacun nomme, prissent le sceptre par les œuvres et, sans avoir l’air de rien régenter, remissent chaque chose à sa place par de beaux modèles.

1052. (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — I »

Voici le texte de ce qui a été dit à ce sujet, par l’école de Saint-Simon, dans le volume d’exposition qu’elle a publié cette année : « La loi du développement de l’humanité, révélée au génie de Saint-Simon et vérifiée par lui sur une longue série historique, nous montre deux états distincts et alternatifs : l’un, que nous appelons état organique, où tous les faits de l’activité humaine sont classés, prévus, ordonnés par une théorie générale, où le but de l’action sociale est nettement défini ; l’autre, que nous nommons état critique, où toute communion de pensée, toute action d’ensemble, toute coordination a cessé, et où la société ne présente plus qu’une agglomération d’individus isolés et luttant les uns contre les autres. » (Vol.

1053. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — George Sand. Cosima. »

Quand le succès d’une pièce est contesté, c’est d’ordinaire au moment où l’acteur parvient à nommer l’auteur, que l’explosion du conflit est la plus forte.

1054. (1875) Premiers lundis. Tome III « L’Ouvrier littéraire : Extrait des Papiers et Correspondance de la famille impériale »

Une Commission nommée chaque année pourrait désigner ces sujets proposés à l’émulation de tous.

1055. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la religion. »

Les qualités naturelles, développées par les principes, par les sentiments de la moralité, sont de beaucoup supérieures aux vertus de la dévotion ; celui qui n’a jamais besoin de consulter ses devoirs, parce qu’il peut se fier à tous ses mouvements, celui qu’on pourrait trouver, pour ainsi dire, une créature moins rationnelle, tant il paraît agir involontairement et comme forcé par sa nature ; celui qui exerce toutes les vertus véritables, sans se les être nommées à l’avance, et se prise d’autant moins, que ne faisant jamais d’effort, il n’a pas l’idée d’un triomphe, celui-là est l’homme vraiment vertueux.

1056. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dumas, Alexandre (1802-1870) »

Quand Firmin vint nommer l’auteur, ce fut une explosion d’enthousiasme, le duc d’Orléans se tenant debout et découvert pour écouter le nom de son employé.

1057. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rostand, Edmond (1868-1918) »

Rostand, mon espérance s’est trouvée quelque peu déçue… « Si cette comédie, écrivit le plus ironiquement subtil de tous nos critiques, j’ai nommé M. 

1058. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30

Louis Riccoboni raconte que, dans sa jeunesse, il avait connu une vieille actrice nommée Lavinia qui avait trouvé dans l’héritage de son père, comédien comme elle, un assez grand nombre de ces précieux canevas revêtus de la signature de Charles Borromée. » Les Académies, si nombreuses et si influentes en Italie, s’empressaient de recevoir dans leur sein les comédiens et les comédiennes distinguées.

1059. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118

Elle est nommée Buona Pizzochera (Bonne la béguine) dans La Cameriera (la Femme de chambre) de Nicolo Secchi (1587) : ALBERTO.

1060. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre X. Prédictions du lac. »

Il y avait aussi un pauvre, nommé Lazare, qui était couché à sa porte, couvert d’ulcères, désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche.

1061. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 151-168

Depuis quelques années, il est du bon ton, dans la Littérature, de déprimer un Poëte qui a rendu les plus grands services aux Lettres, au goût, à la langue, & aux mœurs ; un Poëte estimé par excellence chez toutes les nations de l’Europe, & nommé par distinction le Poëte François.

1062. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 24-41

Sans nommer le briquet & la pierre à fusil, l’Auteur du Lutrin les a très-justement exprimés : Et du sein d’un caillou, qu’il frappe au même instant, Il fait jaillir un feu qui pétille en sortant.

1063. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1824 »

Certainement ce défaut a été bien funeste, puisqu’il a introduit en France je ne sais quel genre faux, qu’on a fort bien nommé le genre scholastique, genre qui est au classique ce que la superstition et le fanatisme sont à la religion, et qui ne contre-balance aujourd’hui le triomphe de la vraie poésie que par l’autorité respectable des illustres maîtres chez lesquels il trouve malheureusement des modèles.

1064. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Ruy Blas » (1839) »

En examinant toujours cette monarchie et cette époque, au-dessous de la noblesse ainsi partagée, et qui pourrait, jusqu’à un certain point, être personnifiée dans les deux hommes que nous venons de nommer, on voit remuer dans l’ombre quelque chose de grand, de sombre et d’inconnu.

1065. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Abailard, et saint Bernard. » pp. 79-94

S’il fut cause de la mort de tant de milliers de gens qui se croisèrent sur la foi de ses prophéties, on lui doit aussi la gloire d’avoir sauvé la vie à une multitude innombrable de juifs innocens, qu’un moine, nommé Raoul, vouloit faire exterminer.

1066. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Fontenelle, et le père Baltus. » pp. 2-16

« A la vue des chrétiens, le Saturne d’Alexandrie ne laissoit pas de faire venir, les nuits, dans son temple, telle femme qu’il lui plaisoit de nommer par la bouche de Tirannus son prêtre.

1067. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence en général. » pp. 177-192

A l’égard de Gibert, ne pouvant plus continuer la guerre avec Rollin, il la fit avec un ancien professeur de philosophie en l’université de Paris, nommé Pourchot.

1068. (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682

On l’a nommé le Térence de son siècle : ce seul mot renferme toutes les louanges qu’on lui peut donner.

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