Mémoires de Mme Du Hausset, sa femme de chambre. […] Rien n’est plus propre à le faire connaître au moral, à cette date, que huit lettres de Mme de Tencin au duc de Richelieu et un fragment de mémoires de la duchesse de Brancas. […] Les Mémoires de Mme Du Hausset, sa femme de chambre, nous édifient à ce sujet, et nous montrent avec une grande naïveté de propos les sentiments habituels et vrais de Mme de Pompadour : je n’en citerais qu’un exemple qui éclaircira ma pensée. […] Les arts ressentirent avec douleur la perte de Mme de Pompadour, et consacrèrent sa mémoire ; ils avaient espéré un moment sa convalescence, et ils ne firent que se montrer reconnaissants. […] Ce relevé, avec la désignation et l’emploi des sommes, présente un tableau complet des goûts variés de la marquise et ne fait pas trop de déshonneur à sa mémoire.
C’est la méditation à double ou triple puissance ; c’est la mémoire disposant de deux ou trois cerveaux. […] Si les membres de l’Académie, en raison des circonstances, ne peuvent honorer de leur présence cette solennité, ils sont priés de s’y faire représenter au moins par l’envoi de quelques ouvrages et de quelques mémoires. […] Il n’est donc pas étonnant que mes citations, faites de mémoire, ne soient pas toutes textuelles. […] Je me console de ma faute en m’apercevant qu’un spirituel Bourgeois de Paris l’a faite avant moi dans ses Mémoires (t. […] Je me suis fait canard sauvage. » Essais de Mémoires, ou Lettres sur Ducis, lettre III.
Il a interrogé les gens dont la mémoire est encore hantée par la tradition de ces images tragiques. […] Leur mémoire est chargée d’opprobre. […] Le valet de chambre Constant affirme, dans ses Mémoires, que l’empereur avait l’air du plus heureux des maris. […] Le désastreux souvenir de la Pompadour hantait encore toutes les mémoires. […] On voit tout cela, tragiquement, dans les Mémoires du général baron de Gelder.
D’autres fragments ont passé dans les Mémoires. […] La plus grande partie des Mémoires d’outre-tombe est d’ailleurs politique. […] Celles de Chateaubriand sont, au contraire, absentes des Mémoires d’outre-tombe. […] Les trois quarts des Mémoires, des mémoires de la vie politique de Chateaubriand, sont plus ou moins des Mémoires des autres, quelquefois même, quand il se drape artificiellement, les mémoires d’un autre. […] Ses Mémoires réduits aux Dix ans d’Exil qui ne valent évidemment ni les Mémoires d’outre-tombe ni le Mémorial des deux rivaux restent inachevés.
Dans cette espèce de phraséologie, l’esprit apparaît souvent comme une sorte de champ dans lequel la perception, la mémoire, l’imagination, la raison, la volonté, la conscience, les passions produisent leurs opérations, comme autant de puissances alliées entre elles ou en hostilité. […] Il ne serait pas plus raisonnable d’abandonner les termes raison, mémoire, volonté, etc., que les mots peu, beaucoup, quelques. […] Voilà en deux mots ce qui se trouve dans des milliers de livres, mémoires, observations ou expériences ; une masse immense de faits qui attend encore son Keppler ou son Newton. […] (Aristote : Traité de l’âme, de la sensation, de la mémoire, du sommeil, etc.) […] Une bonne collection de monographies et de mémoires sur des points spéciaux serait peut-être le meilleur service que l’on puisse maintenant rendre aux études psychologiques.
Je n’ai mémoire de l’avoir été qu’une fois, mais dans ce moment je n’aurais pas été fâché d’être entendu de Démosthène ou de Cicéron, ce fut le jour que je visitai le Théologal de Notre-Dame115 : je fis alors une belle page comme tous les hommes peuvent faire une belle action. […] Voyez Mémoires de Mme de Vandeul, t.
De tous les intérêts sur lesquels il est besoin de fixer l’opinion des hommes, c’est, après tout, l’intérêt de nos mémoires qui importe le plus. […] En un mot que la mémoire de nos grands hommes ne soit pas la proie banale de l’ignorant ou du mauvais qui vient jeter dessus son jour, sa passion, son manque de principes, son ignorance ou sa haine !
D’ordinaire, elle ne s’exerce qu’au hasard, malgré nous, quand nous avons la mémoire saturée et l’esprit préoccupé dès paroles d’autrui. […] Mais alors elle est inobservable, car l’observation pure, par la mémoire, ne la donne pas, et l’expérimentation directe est exposée à des erreurs qui nous empêchent d’accorder confiance à son témoignage. […] Tous les objets de l’expérience sont renfermés dans l’étendue et dans le passé ; à proprement parler, il n’y a pas d’expérience du présent ; la conscience ainsi définie est une contradiction logique, car elle ne serait autre chose que la connaissance d’un néant par un néant ; ou le terme conscience est vide de sens, ou il signifie la mémoire immédiate, la mémoire avant l’oubli. […] Des clichés de Shakespeare, des lignes issues de livres qu’elle avait lus dans le temps lui revenaient à la mémoire lorsqu’elle souffrait ; elle les répétait inlassablement. […] L’observation de mémoire correspond donc à l’observation pure des sciences physiques et naturelles, et c’est là le vrai procédé du psychologue.
Le moment est venu de rendre ce que nous devons à la mémoire du plus regretté de nos amis littéraires et du plus sensiblement absent de nos collaborateurs225. […] Mais, encore un coup, il n’avait pas vingt-neuf ans, et si mourir jeune est beau pour un poëte, s’il y a dans les premiers chants nés du cœur quelque chose d’une fois trouvé et comme d’irrésistible qui suffit par aventure à forcer les temps et à perpétuer la mémoire, il n’en est pas de même du prosateur et de l’érudit. […] (Documents inédits. — Extraits de ses Mémoires autographes. — Vers manuscrits.) […] Il y a plus : je me suis amusé à parcourir les historiens contemporains et auteurs de mémoires, de Thou, d’Aubigné, Cheverny, Le Grain ; tous, au moment où ils parlent de la tenue des États de 1593 et durant cette tenue même, mentionnent la gaie satyre et farce piquante qu’en firent ces b ons et gentils esprits et ces plumes gaillardes , l’honneur de la France. […] Et tâchons nous-mêmes, nous qui l’avons si bien connu, de les cultiver assez pour mériter d’arriver jusqu’au rivage, et pour y déposer en lieu sûr ce que nous portons de plus cher avec nous, la mémoire de l’ami mort dans la traversée et enseveli à bord du navire !
Vie de Michel-Ange (Buonarroti) I Cet homme, trop grand pour être contenu dans un seul nom d’homme, devrait porter quatre noms ; car son génie et ses œuvres suffiraient à quatre éternelles mémoires. […] Le goût des arts était tellement universel à cette époque en Italie, qu’un tombeau de marbre, sculpté par la main d’un Phidias moderne, paraissait un monument suffisant à tout un règne et que les papes, à l’exemple des Pharaons, croyaient construire eux-mêmes leur mémoire en construisant, dès leur couronnement, leur sépulcre. Michel-Ange, qui n’avait encore que vingt-neuf ans, accourut à Rome, heureux d’avoir été choisi pour associer sa propre mémoire dans un monument impérissable à celle d’un souverain de Rome et du pontife de toute la chrétienté. […] Ses poésies, de jour en jour plus soulevées de terre et plus immatérialisées par le regret, cet amour chaste des chères mémoires, avaient pris le parfum, l’impalpabilité et les transparences des fumées d’encens dans le sanctuaire. […] Après cette halte de quelques mois dans sa gloire, les Florentins, trouvant point de temple assez vaste pour cette mémoire, lui élevèrent un sépulcre dans l’église de Santa Croce, avenue couverte des tombeaux des grands Toscans dont il est le plus grand.
Ce n’est pas seulement en Italie que Beyle a été un guide, il a donné en 1838 deux volumes d’un voyage en France sous le titre de Mémoires d’un touriste : un commis marchand comme il y en a peu est censé avoir pris, ces notes dont la suite forme un journal assez varié et amusant. […] Son odyssée bizarre a pourtant beaucoup de naturel ; il existe en anglais un livre qui a donné à Beyle son idée : ce sont les Mémoires d’un soldat du 71e régiment qui a assisté à la bataille de Vittoria sans y rien comprendre, à peu près comme Fabrice assiste à celle de Waterloo en se demandant après si c’est bien à une bataille qu’il s’est trouvé et s’il peut dire qu’il se soit réellement battu. […] Le roman est moins un roman que des mémoires sur la vie de Fabrice et de sa tante, Mme de Pietranera, devenue duchesse de Sanseverina. […] Dans ses Mémoires d’un touriste, Beyle, passant dans je ne sais quelle ville de Bourgogne, a dit : J’ai trouvé dans ma chambre un volume de M. de Balzac, c’est L’Abbé Biroteau de Tours.
Cela s’explique très bien par une inadvertance, par un lapsus de plume ou de mémoire. […] Mirabeau a fait remettre au roi des mémoires d’un très bon esprit… Après la lecture de plusieurs mémoires de Mirabeau, un surtout très fort, on a trouvé qu’il serait à propos qu’il me vît pour prendre des instructions générales. […] Elle écoutait les donneurs d’avis, lisait des mémoires, des notes, en copiait de sa main, étudiait même, comme nous dirions, de certaines questions, même de finances.
Les Mémoires et Correspondances qu’on a donnés de lui, excellents par le fond, ne sont que des matériaux75. […] Mémoires et Correspondance du maréchal de Catinat, mis en ordre et publiés par M. […] Il ne faudrait pourtant pas dire, comme cela m’était échappé d’abord, par trop de confiance dans le rédacteur des Mémoires de Catinat, qu’il commença par être « aide de camp du roi » en 1664, à l’âge de vingt-sept ans. […] Ces textes, que je prends dans les Mémoires de Catinat, auraient besoin de quelque vérification, ce me semble, pour une entière exactitude.
Dans sa petite chambre d’avocat stagiaire, il était occupé en apparence à rédiger des mémoires et à compulser des dossiers, mais il vivait dans l’orage de l’esprit. […] En sorte qu’il ne nous a fallu, pour parler comme nous l’avons fait, qu’un peu de mémoire et d’oreille, et que nous tenir dans le lointain de nous-même, en unisson avec un siècle dont nous avions tout aimé. […] Il fit un Mémoire pour le rétablissement en France de l’ordre des Frères prêcheurs, qu’il dédia pour premier mot « À mon pays » ; il écrivit une Vie de saint Dominique, qui serait à discuter historiquement, mais où respire et reluit l’intelligence vive du Moyen Âge. […] Telle était cette enfance dont la mémoire poursuivait le général Drouot jusque dans les splendeurs des Tuileries.
Ouvrez, encore une fois, les Mémoires de Frédéric ; il ne cherche point, en les écrivant, à farder la vérité. Je ne sais pas d’homme qui, plume en main, soit moins charlatan que lui ; il dit ses raisons et ne les colore en rien : « Un rôle d’emprunt est difficile à soutenir, pensait-il ; on n’est jamais bien que soi-même. » En écrivant l’histoire de sa maison sous le titre de Mémoires de Brandebourg, il nous donne le sens, l’inspiration première et la clef de ses actions. […] Ses histoires se composent des Mémoires de Brandebourg, qui renferment tout ce qu’il importe de savoir des annales de la Prusse antérieures à son avènement, et de quatre autres ouvrages qui contiennent l’histoire de son temps et de son règne depuis 1740 jusqu’en 1778. […] Les Mémoires de Brandebourg sont la seule partie qui ait paru de son vivant.
Dans ces demi-confessions intitulées Mémoires d’un jeune Espagnol, il a jugé à propos de travestir les noms de personnes et de lieux, ce qui laisse de l’incertitude sur quelques points, d’ailleurs peu importants. […] Quelques biographes ont fait, des promenades du jeune Florian avec son grand-père, un tableau sentimental, une idylle ; Florian, dans ses Mémoires, en parle beaucoup plus légèrement. […] Voltaire se montra si aimable pour lui, qu’il fut bientôt, de toutes les personnes de la maison, celle avec qui Florianet se plaisait le plus : Souvent il me faisait placer auprès de lui à table ; et, tandis que beaucoup de personnages qui se croyaient importants, et qui venaient souper chez Lope de Vega pour soutenir cette importance, le regardaient et l’écoutaient, Lope (c’est le nom qu’il donne partout à Voltaire dans le léger déguisement de ses Mémoires) se plaisait à causer avec un enfant. […] Les Mémoires de Florian indiquent, en effet, qu’il était assez disposé à être libertin.
. — La durée qui s’est écoulée entre le moment où vous étiez là et celui où vous êtes ici, c’est ma mémoire qui me la donne, ma mémoire, dis-je, et non la vôtre qui n’est point à mon service. Mais ma mémoire ne peut me donner que ma propre durée, elle ne peut pas me donner la vôtre ; je ne me souviens que de ce qui se passe en moi, je ne peux pas me souvenir de ce qui se passe en vous. […] vous prouvez que la destruction des hémisphères cérébraux détruit la mémoire, les instincts, le raisonnement, sans abolir la vie ni les sensations brutes !
Le cardinal de Polignac, en dénonçant l’abbé (qui avait été un moment son secrétaire d’ambassade) comme un blasphémateur laps et relaps envers la mémoire de Louis XIV, crut s’honorer par cette explosion de fidélité posthume ; et en même temps on n’était pas fâché, quand on n’aimait pas le Régent, de frapper un homme de sa maison, ou du moins de la maison de sa mère, et qui logeait dans le corridor même du Palais-Royal. […] Ces mémoires ou Annales politiques de l’abbé « n’ont rien de curieux, dit Voltaire, que la bonne foi grossière avec laquelle cet homme se croit fait pour gouverner ». […] Bien des gens au xviiie siècle et depuis ont essayé de soutenir que non ; il est fâcheux pour sa mémoire que La Bruyère de prime abord ait répondu oui.
Royer-Collard, dès 1815 et 1816, c’est-à-dire il n’y a pas moins de cinquante ans, avaient laissé dans la mémoire des auditeurs d’élite un souvenir presque légendaire. […] Il en fit le sujet d’un mémoire, d’une véritable dénonciation (1843) adressée à l’Académie française ; il mit le feu à la matière par le zèle et le souffle qu’il y déploya. […] Pasquier mourut, je me considérai comme obligé par reconnaissance de payer un hommage à sa mémoire ; j’attendis quelque temps jusqu’à ce qu’une occasion favorable se présentât.
Quelque jeune ami, — et il en avait de cet âge, et un particulièrement bien digne de lui134, — devrait se donner pour tâche pieuse de recueillir dans ses divers écrits, et aussi dans les lettres pleines d’effusion et nourries de détails qu’il adressait à ses amis de France durant ses voyages d’Allemagne et d’Italie, des extraits, des pensées, des jugements, de quoi rappeler et fixer dans la mémoire quelques traits au moins de la physionomie de cet homme excellent dont les qualités morales et la candeur égalaient la haute intelligence. […] Servois, l’ancien élève de l’École des chartes, un M. de Garriod, ancien officier savoisien, homme modeste et d’un vrai mérite, profond connaisseur en peinture, il ajoutait ce fin portrait d’un troisième : « J’attirais aussi quelquefois le professeur de belle littérature de l’Université (à la Sapience), dont j’ai entendu les leçons avec plaisir : mémoire facile et sûre des plus beaux textes latins et italiens, prononciation parfaite, et sur le tout un sentiment irréprochable d’excellent humanisme pour rapprocher, à chaque leçon, quelques beaux passages classiques de l’antique et de la moderne Italie. […] Jules Gaillard, attaché aux Affaires étrangères, et qui s’est déjà fait connaître par une traduction élégante des Mémoires de l’empereur Maximilien.
Comte qu’il est possible d’étudier un fait par l’intermédiaire de la mémoire, non pas à l’instant où nous le percevons, mais dans le moment d’après : et c’est là, en réalité, le mode suivant lequel nous acquérons le meilleur de notre science sur les actes intellectuels. D’ailleurs, en fait, nous savons ce qui se passe en nous-mêmes, soit grâce à la conscience, soit grâce à la mémoire, par voie directe dans les deux cas et non pas (comme cela arrive pour ce que nous avons fait en état de somnambulisme) uniquement par leurs résultats. […] Mémoires de l’Académie des Sciences morales, tom.
En d’autres termes, il faut que les actions, quelles qu’elles soient, exercées sur le cerveau par les choses externes, s’y conservent d’une certaine manière pour réveiller dans l’âme les images sensibles sans lesquelles la pensée est impossible, d’où il suit que le cerveau n’est pas seulement l’organe central des sensations, le sensorium commune, il est l’organe de l’imagination et de la mémoire, auxiliaires indispensables de l’intelligence. […] Si le cerveau est l’organe de l’imagination et de la mémoire, comme l’expérience semble bien l’indiquer, si l’âme ne peut penser sans signes et sans images, c’est-à-dire sans cerveau, qu’advient-il le jour où la mort, venant à dissoudre non-seulement les organes de la vie végétative, mais ceux de la vie de relation, de la sensibilité, de la volonté, de la mémoire, semble détruire ces conditions inévitables de toute conscience et de toute pensée ?
Seul un grand artiste, un grand peintre, aussi difficile à rencontrer que les modèles comme Gaston de Raousset-Boulbon sont rares, pourrait peut-être, à la condition d’un chef-d’œuvre, empêcher de périr la mémoire de cet aventurier à qui tout a manqué, excepté lui-même, pour être le lord Clive de son pays ! […] Il s’est élancé dans le séjour des bienheureux du faîte de l’existence humaine, et il restera toujours jeune et fort dans la mémoire de la postérité, comme dit Goethe, si toutefois cette postérité doit avoir pour lui une mémoire.
Mais ce serait une calomnie, si l’on en croit les Mémoires d’un Bourgeois de Paris. […] En ces incroyables Mémoires, qui ressemblent à un conte… des Mille et une Nuits, Véron se drape en calife qui, quand il a des actrices à dîner, offre, au dessert, à ces demoiselles, deux cent mille francs de diamants et de perles sur des assiettes qu’il fait passer, pour que chacun y prenne, comme si c’étaient de simples pralines ! […] Dans ses ineffables Mémoires d’un Bourgeois de Paris, il a consacré une page à l’honnête typographe, comme il l’appelle, avec une suffisance de patron satisfait et cette familiarité flatteuse qui donne une petite tape sur la joue ou sur le ventre, selon le sexe et l’âge.
Ce sont les mémoires de la fatuité. […] Flaubert n’est point les mémoires de la sienne. […] Quant au style par lequel on est peintre, par lequel on vit dans la mémoire des hommes, celui de Madame Bovary est d’un artiste littéraire qui a sa langue à lui, colorée, brillante, étincelante et d’une précision presque scientifique.
Bien est-il heureux pour ma probité littéraire, monsieur, que ma jeunesse fût achevée dans mes Mémoires, car je vous aurais certainement volé. […] Je vous remercie mille fois, monsieur, pour la mémoire de Fontanes : c’était un homme fait pour vous connaître et vous admirer.