Les Auteurs du Nouveau Dictionnaire Historique disent que, de tous les Bénédictins, il est celui qui a le mieux écrit en François.
On lit avec intérêt quelques-uns de ses Ouvrages historiques.
Les chroniques en vers, qu’il faut distinguer des romans, et dans le genre du Rou ou du Brut, vous offriraient une valeur historique étroitement unie à la curiosité littéraire. […] Circulaire aux Correspondants historiques du ministère de l’Instruction publique, insérée dans le Moniteur, sous la signature du ministre.
Je pourrais faire voir cette unité dans Othello ou dans Macbeth : j’aime mieux la rendre sensible dans une des pièces où l’on s’attendrait le moins à la trouver, dans un de ces drames que sa fantaisie découpait dans les vieilles chroniques, et où il ne semblait guère songer à mettre un autre ordre que l’ordre historique des événements : dans Richard III. […] Un épisode historique, comme la guerre de Jugurtha, n’aura pas la même unité qu’une histoire générale, comme l’ouvrage de Tite Live.
Sciences historiques et philologiques : âges divers de l’humanité. Révolution opérée par cette distinction dans la critique historique.
ce livre, qui a la prétention d’être une revendication historique et une justice tard rendue, mais enfin rendue, à un homme dont Mazarin et Louis XIV ont confisqué la gloire, — le mot me paraît vif venant d’une plume si rassise, — n’est, par le fait, rien de plus que l’exposition, inconsciente et inconséquente, des faveurs dont Lionne fut l’objet de la part de Mazarin et de Louis XIV qui, bien loin de confisquer sa gloire, lui en créèrent une dans la leur. […] En elle-même, et sans les diplomates qui la brassent, l’histoire de la diplomatie, cette spécialité historique d’un temps de spécialités et de pulvérisation universelle, où chacun travaille son atome, — son dix-huitième d’épingle, selon la méthode d’Adam Smith, — l’histoire de la diplomatie, ce démembrement de l’histoire telle qu’elle doit être dans la plénitude de son ensemble, puissant et complet, n’est plus qu’un travail préparatoire à la grande Histoire, fait par des ouvriers de dixième main.
Parmi ces travaux historiques que nous appelions un jour le bon sens du xixe siècle, il convient de parler du livre de Théophile Lavallée sur la Maison royale de Saint-Cyr 6. […] Du reste, on laisserait de côté cette explication inattendue du xviie siècle, trop fine peut-être pour frapper et pour attirer la majorité des esprits, qu’on ne pourrait pas oublier la grande personnalité historique qui remplit le livre, et qui, à elle seule, aurait suffi pour appeler et justifier, dans l’esprit d’un homme ayant l’instinct des grandes choses humaines, l’idée d’une histoire de l’institution de Saint-Cyr.
quelle idée plus historique et plus profonde ! […] C’est un homme de peu de passion historique.
Mais on aurait pu répondre sans déclamation que cet article était une précaution de haute prudence, qu’il faut tenir compte dans un pays des antécédents historiques, que les Jésuites d’aujourd’hui payent et payeront longtemps encore pour ceux d’autrefois, que la religion tout entière et son libre et paisible exercice pourraient être compromis, troublés, si on ne prenait cette mesure, et qu’enfin il est à désirer que vienne un temps où tout vestige de cette interrogation de conscience puisse disparaître : mais on ne pourrait supprimer à présent la garantie sans de graves inconvénients pour la chose sacrée qui doit être le plus chère à M. de Montalembert, et sans compromettre le gouvernement lui-même.
Martin du Bellay, frere du Cardinal, a laissé des Mémoires historiques depuis 1513 jusqu’au regne de Henri II.
Malgré les inexactitudes, les omissions, les bévues, les altérations de nom, les incorrections de style, son grand Dictionnaire géographique, historique & critique, est le meilleur, & sera long-temps le plus complet de tous les Ouvrages de ce genre.
M. de Voltaire a eu raison de dire, en parlant du Dictionnaire historique de ce célebre Compilateur, que c’étoit une Ville nouvelle, bâtie sur l’ancien plan.
La nouvelle Edition des Mémoires & Lettres du Duc de Rohan est due à M. le Baron de Zurlauben, Capitaine au Régiment des Gardes-Suisses, qui l'a enrichie d'une Préface historique très-bien écrite, & de Notes très-instructives.
[Tableau historique de l’état et des progrès de la littérature française depuis 1789 (éd. de 1834).]
Madame Luigi Botha, la reine Marguerite d’Italie, Georges-Ernest Boulenger et Madame Bonnemain, des personnes historiques ou à peu près et de petites mortes anonymes qui furent de tendres amoureuses, Edmond de Goncourt et Georges Rodenbach sont évoqués dans ces Sonnets en petit deuil, qui sont presque tous un peu des madrigaux macabres.
Nous ne parlons pas des Eloges Historiques qu’il a faits de plusieurs Membres de l’Académie des Inscriptions ; nous dirons seulement que, sans avoir le mérite de ceux de M. de Fontenelle, ils sont dans le genre qui leur convient, & présentent très-sagement le caractere des Académiciens qui en font le sujet.
L’amour des Systêmes a détruit presque toute l’utilité qu’on pouvoit retirer de ses Ouvrages historiques.
Ce dernier Ouvrage est en sept volumes in-4°, dont le septieme contient un éloge historique de l’Auteur, par M.
Jean-François Felibien, son fils, Historiographe des Bâtimens du Roi, Membre de l’Académie des Inscriptions, mort en 1733, est Auteur d’un Recueil historique de la Vie & des Ouvrages des plus célebres Architectes, qui est estimé des Artistes.
On sent bien que l’exactitude historique y est très-peu observée ; mais tant d’Historiens ont donné des Romans pour des Histoires, que celles de Mlle de la Force, qui n’en ont pas la prétention, ne doivent pas être jugées a la rigueur.
Ses Sermons sont pitoyables ; mais ses Ouvrages historiques peuvent plaire encore à tous ceux qui ne sont point effrayés par de longues phrases & par un style plus que nombreux.
La nouvelle édition des Tablettes historiques de l'Abbé Lenglet Dufresnoi, en contient un grand nombre d'extraits.
C’est une suite de discussions de critique historique, rédigées à l’occasion des erreurs répandues dans une multitude d’éditions nouvelles des écrivains du xviie siècle ou dans leur biographie.
Le meilleur Ouvrage, ou, pour parler plus exactement, le moins mauvais qu’on ait de cet Auteur, est celui qui a pour titre : Tacite, avec des Notes historiques & politiques, pour servir de continuation à ce que M.
Lacombe la Traduction de quelques Ouvrages Anglois, tels que les Lettres de Milord Shastersbury sur l’enthousiasme, les Lettres historiques & philosophiques du Comte d’Oreri, sur la Vie & les Ouvrages du Docteur Swift, quelques Poésies de Pope & de Dryden, &c.
On a de lui des Ouvrages théologiques, ascétiques, historiques, polémiques, académiques, dont plusieurs ont été traduits en Latin, par le cas qu’on en a fait.