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1064. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. Biot. Mélanges scientifiques et littéraires, (suite et fin.) »

Lagrange, qui n’assistait pas à la séance, ayant appris ce vote qui fit du bruit, en gronda son jeune confrère et lui demanda de quoi il se mêlait de faire de l’opposition et de citer des vers de Corneille. — « Ce sont des vers de Voltaire que j’ai cités », répondit M.  […] Galilée a été traité avec égard dans son martyre ; il n’a pas été plongé dans un cachot, il n’a pas été soumis à la question rigoureuse ni à la torture pour avoir soutenu et prouvé que la terre tourne : que demandez-vous de mieux ? […] Bertrand, plus au fait que lui des travaux modernes de mathématiques, lui demanda quel était le géomètre pur le plus en voie de se distinguer.

1065. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Térence. Son théâtre complet traduit par M. le marquis de Belloy »

Mais était-il possible de la demander à Térence sans lui demander de cesser d’être lui-même et de devenir Plante ou tout autre ? […] Le père enchanté s’empresse d’accepter ; parole est donnée ; on prend jour pour les noces. — « Mais alors, demande le bon Sosie, dont la curiosité est éveillée au plus haut degré, qu’est-ce qui empêche donc que ce ne soient de vraies noces ? 

1066. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte. »

Cependant ce ne fut point au roman tout d’abord que Cervantes alla demander son dédommagement et sa revanche. […] Heureusement pour la postérité et pour ce pauvre Don Quichotte, si souvent en péril de ne pas naître, la demande de Cervantes resta sans effet. […] Cervantes, qui était une espèce d’agent d’affaires et qui faisait des écritures pour ceux qui lui en demandaient, éprouve là de nouveau un de ces désagréments qui lui étaient assez familiers : une nuit, dans une querelle engagée près de sa maison, un chevalier, un personnage de la Cour fut frappé et blessé à mort par un inconnu : on arrêta provisoirement tous les témoins et toutes les personnes suspectes jusqu’à plus ample information, et Cervantes fut de ce nombre.

1067. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Lettres d’Eugénie de Guérin, publiées par M. Trébutien. »

On dit que tout ce que demande à Dieu la religieuse lui est accordé on ce moment. Une demanda de mourir ; elle mourut. Savez-vous ce que je demanderais ?

1068. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires du comte Beugnot »

Lui-même, érudit fort distingué, mais encore plus causeur spirituel, il se plaisait à raconter des scènes de la vie de son père, des épisodes dramatiques et comiques du Conseil d’État, des malices sur quelques contemporains du Consulat et de l’Empire, par exemple sur François de Neufchâteau, qui, ayant à faire le récit du 19 brumaire, le soir même, devant des auditeurs avides et impatients, ne parvenait pas à sortir des parenthèses ni des embarras que sa voiture avait rencontrés dans sa route vers Saint-Cloud : on lui demandait les grands résultats, les résolutions prises, et il vous expliquait, à n’en pas finir, comment il avait eu toutes les peines du monde à passer. […] Celui-ci, qui le trouvait peut-être contrariant dans sa correspondance administrative, supposait à tort qu’il lui était hostile, qu’il ne demandait pas mieux que de le desservir auprès de l’Empereur. […] Ils se demandaient : « Quel est donc le grand qui a l’habit ferré en blanc ?

1069. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. BRIZEUX (Les Ternaires, livre lyrique.) » pp. 256-275

Mais Saladin, grêle et fin, et faisant déjà le vaincu, n’a pris qu’un coussin de soie rempli de duvet, et a demandé à Richard si avec sa grande épée il le pourrait pourfendre : — Non, certainement, répondit le roi ; nulle épée, fût-ce l’Excalibar du roi Arthur, ne pourrait fendre ce qui n’oppose aucune résistance. — Et lui, Saladin, d’un coup habile de son cimeterre qui ressemble à une faucille dorée, a déjà divisé le coussin sans presque faire semblant. […] On a fini, et l’on en voudrait encore ; il est vrai que, s’il y en avait davantage, on en demanderait toujours plus. […] Voltaire écrivant à l’abbé d’Olivet disait :« Je vous demande en grâce, à vous et aux vôtres, de ne vous jamais servir de cette phrase :nul style, nul goût dans la plupart, sans y daigner mettre un verbe.

1070. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Sur la reprise de Bérénice au Théâtre-Français »

On raconte que Boileau, apprenant que Racine s’était engagé à traiter ce sujet sur la demande de la duchesse d’Orléans, s’écria : « Si je m’y étais trouvé, je l’aurais bien empêché de donner sa parole. » Mais on assure aussi que Racine aimait mieux cette pièce que ses autres tragédies, qu’il avait pour elle cette prédilection que Corneille portait à son Attila. […] Voilà donc une de ces pièces qui charmaient et enlevaient la jeune cour de Louis XIV à son heure la plus brillante, et l’on s’en demande les raisons, et, tout en jouissant du charme quelque peu amolli des vers, on se reporte aux allusions d’autrefois. […] Nous en demandons bien pardon aux voltairiens de ce temps-là.

1071. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires de madame de Staal-Delaunay publiés par M. Barrière »

Mais n’en demandons pas tant pour le quart d’heure, tenons-nous à Mme de Staal-Delaunay et à notre sujet. […] Après cela, que sur certains points délicats et réservés elle n’ait pas tout dit : que, par exemple, ses amours à la Bastille avec le chevalier de Menil aient été poussés encore un peu plus loin qu’elle n’en convient, il n’y a rien là que d’assez vraisemblable, et raisonnablement on ne saurait demander à une femme, sur ce chapitre, d’être plus sincère, sans la forcer à devenir inconvenante. […] On y admire une sûreté d’idées et de ton qui ne laisse pas d’effrayer un peu ; il y a si peu de superflu qu’on est tenté de se demander s’il y a tout le nécessaire.

1072. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens III) Henri Rochefort »

Je ne crois pas qu’il soit très facile de le savoir ; mais je le chercherai librement, n’apportant ici ni prévention ni haine, mais une curiosité qui, parce qu’elle est très éveillée, ne demanderait qu’à se tourner, s’il se pouvait, en sympathie. […] En somme, il s’amuse et nous amuse, ne lui demandez rien au-delà. […] Rochefort n’est pas de mine à se laisser demander trop directement des comptes.

1073. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VII. L’antinomie pédagogique » pp. 135-157

Les idées qu’on vous demande d’assimiler peuvent être en elles-mêmes et entre elles aussi différentes ou aussi semblables, aussi concordantes ou aussi opposées que possible, elle vous demande non pas de vous en enquérir, mais de les acquérir ainsi. […] L’Église à laquelle l’école d’aujourd’hui se substitue et dont on apprend par cœur le catéchisme avant d’être admis à la communion ne procède pas autrement pour retenir ses fidèles ; les liens sont de nature fort voisine ici et là. » « L’école nous demande non de nous enquérir de ce que sont les idées, mais de les acquérir ainsi. » Voilà un enseignement qui ne fait guère de place à la spontanéité de l’élève et dont l’idéal semble bien être de faire de lui une machine à répétition.

1074. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Le symbolisme ésotérique » pp. 91-110

Encouragé par le clergé de son diocèse, il demande l’appui de Rome. […] » Et il se demande encore : « Pourquoi la littérature catholique est-elle nulle, moins que nulle, négative, un objet de dégoût pour les moins sévères ? […] C’est à la morphine et à l’opium qu’ils demandent leur passeport et leur billet d’aller et retour pour ce voyage à travers l’infini.

1075. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »

Peut-être n’est-il point superflu de se demander en quoi ce mode d’explication est supérieur à la théorie courante des facultés. […] Bain d’être sorti de l’analyse expérimentale pour se demander comment nous percevons le monde extérieur, et pourquoi nous y croyons. […] On se demande, sans doute, pourquoi l’auteur n’a point reconnu un mode particulier d’association par contraste ?

1076. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Pensées de Pascal. Édition nouvelle avec notes et commentaires, par M. E. Havet. » pp. 523-539

Fénelon, on le sait, commence par demander ses preuves de l’existence de Dieu à l’aspect général de l’univers, au spectacle des merveilles qui éclatent dans tous les ordres ; les astres, les éléments divers, la structure du corps humain, tout lui est un chemin pour s’élever de la contemplation de l’œuvre et de l’admiration de l’art à la connaissance de l’ouvrier. […] Il est bien vrai qu’au moment où il se demande si la nature entière n’est pas un fantôme, une illusion des sens, et où, pour être logique, il se place dans cette supposition d’un doute absolu, il est bien vrai qu’il se dit : « Cet état de suspension m’étonne et m’effraie ; il me jette au-dedans de moi dans une solitude profonde et pleine d’horreur ; il me gêne, il me tient comme en l’air : il ne saurait durer, j’en conviens ; mais il est le seul état raisonnable. » Au moment où il dit cela, on sent très bien, à la manière même dont il parle et à la légèreté de l’expression, qu’il n’est pas sérieusement effrayé. Un peu plus loin, s’adressant à la raison et l’apostrophant, il lui demande : « Jusques à quand serai-je dans ce doute, qui est une espèce de tourment, et qui est pourtant le seul usage que je puisse faire de la raison ? 

1077. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre I : Rapports de cette science avec l’histoire »

L’objet de la science étant, non pas l’utilité, mais la vérité, il me semble que la vérité doit embrasser tous les faits, de quelque nature qu’ils soient, tout aussi bien les faits passés que les faits actuels, car, je le demande, de quel droit exclurait-on le passé de la recherche scientifique, et sur quoi s’appuierait-on pour établir que le présent seul peut être l’objet de la science ? […] Maintenant, en laissant même de côté le haut intérêt qui s’attache à l’homme, d’abord parce que nous sommes des hommes, et ensuite à cause de l’excellence et de la dignité de la nature humaine, en laissant de côté les questions morales et religieuses qui font de l’homme l’objet le plus élevé de la spéculation humaine, je le demande, quelle raison y aurait-il pour que les phénomènes par lesquels se manifeste l’humanité fussent moins dignes d’étude que ceux de la nature ? […] Si l’on se demande maintenant quels sont les travaux qui se sont produits sous cette vigoureuse impulsion, nous serions embarrassé par le nombre même.

1078. (1759) Observations sur l’art de traduire en général, et sur cet essai de traduction en particulier

On a demandé si les poètes pouvaient être traduits en vers surtout dans notre langue, qui n’admet point, comme l’italien et l’anglais, les vers non rimes, et qui ne permet rien ni au traducteur ni au poète ? […] Il reste à demander si l’on n’est pas réduit, en vers, à les imiter plutôt qu’à les traduire ? […] Les seuls écrivains qui demanderaient à être traduits en entier, sont ceux dont l’agrément est dans leur négligence même, tels que Plutarque dans ses Vies des Hommes illustres, où, quittant et reprenant à chaque instant son sujet, il converse avec son lecteur sans l’ennuyer jamais.

1079. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XVI. »

Mais cette fois l’éloge était plus difficile, et demandait plus de choix et d’art. […] On lui demande, pour un des héritiers de l’empire, pour un des fils de Livie, cette gloire des armes qui avait fait la grandeur de Rome. […] Mais il ne reste rien que d’exquis pour le goût et la vivacité des couleurs : il n’y manquerait pas même l’enthousiasme, le mens divinior, ce qu’Horace demandait au poëte, et ce qu’il a trouvé pour lui-même, parfois sans y prétendre.

1080. (1890) Le réalisme et le naturalisme dans la littérature et dans l’art pp. -399

Nous demandons à M.  […] se demande le Châtelain. […] se demande le manant. […] L’art demande ses modèles au peuple et l’amuse de sa propre image. […] Puis elle lui demande quelle dame plus il aime.

1081. (1862) Notices des œuvres de Shakespeare

Il fut guéri et Gillette demanda le comte Bertrand. […] On fit dire au comte que la jeune fille céderait à ses vœux, mais qu’elle demandait son anneau pour gage de sa foi. […] Elle persista à protester de son innocence, et le roi voulant que son témoignage fût reçu pour toute preuve, Bellaria demanda celui de l’oracle de Delphes. […] Arrivé enfin au point où il ne lui est plus possible d’espérer, le roi s’étonne, se regarde, se demande si c’est bien lui. […] Le prince demanda la punition de ses accusateurs ; le roi répondit que la prudence exigeait quelques délais, et ne punit point.

1082. (1891) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Quatrième série

Rigal demande qu’on en reprenne jamais aucune pièce. […] demande le même Escobar. […] On peut se le demander, puisque Bossuet le pensait, et l’a dit. […] Ne demandons pas à ses œuvres ni à ses opérations autre chose que d’être siennes. […] On s’est, en effet, demandé plusieurs fois d’où procédait l’étrange acharnement de Molière contre la médecine et contre les médecins.

1083. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Alexis Piron »

» lui demanda un passant. — « Ne le voyez-vous pas ? […] » — Qu’aurait écrit de pire, je vous le demande, le plus grand ennemi de J. […] » demanda-t-il. — « Non », répondit-on. — « Tant pis ! […] Elles sont rudes, obscures, d’une prose rocailleuse et en quelque sorte capricante, hérissées de dictons qui demanderaient des commentaires à chaque ligne. […] Quand on lui demandait : « Lisez-vous le Merсure ? 

1084. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. de Rémusat (passé et présent, mélanges) »

Demandez-lui compte de son travail, à peine saura-t-il vous en faire le récit. […] Les opinions ne demandent aujourd’hui qu’à devenir des lois, et ces lois n’ont point à briser des habitudes, des préjugés, des intérêts, toutes ces entraves inévitables et souvent légitimes qui gênent presque en tous lieux l’essor de la vérité. […] Le fait est que si l’on peut se figurer le corps social d’alors sans les accidents et les symptômes qui masquaient sa disposition fondamentale, il demandait plutôt à être traité dans ce sens ; mais ces accidents, ces symptômes ne faisaient-ils pas une complication grave, qui devenait par moments l’objet principal et qui contrariait la méthode pure ? […] Ces ennuis et ces désirs compliquent la situation présente, tout comme les passions d’alors compliquaient cette disposition rationnelle d’autrefois ; et si l’on voulait prêter l’oreille aujourd’hui à l’instinct public pour savoir au juste ce qu’il demande, on serait vraiment fort embarrassé de le dire et de lui répondre. […] Mignet un autre recueil périodique, et il vint trouver d’abord M. de Rémusat en lui disant : « Sachez que je ne ferai jamais rien sans vous demander d’en être. » Et il a tenu parole depuis en toute occasion.

1085. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Je demande ce qu’on en prétend conclure. […] Nous allons lui opposer son contraire, et nous demander en quoi consiste le tragique ou le sérieux. […] Je ne lui demanderai qu’une chose, c’est de sauver la gaieté du péril qu’elle court au milieu de ces comédies chaussées du cothurne tragique, dopées d’un manteau de philosophe et coiffées d’un bonnet de colon. […] Cette humeur, tantôt didactique, tantôt satirique, est-ce là, je le demande, l’esprit de la comédie ? […] Le riche Mégadore demande sa fille en mariage.

1086. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre IV. Addison. »

Le jeune, homme, après avoir attendu un instant, lui dit : « Cher Monsieur, vous m’avez fait demander ; je crois, j’espère que vous avez quelques commandements à me donner ; je les tiendrai pour sacrés. » Le mourant, avec un effort, lui serra la main et répondit doucement : « Voyez dans quelle paix un chrétien peut mourir. » Un instant après, il expira. […] Le consciencieux protestant, nourri de dissertations et de morale, demande un moniteur effectif, un guide ; il veut que sa lecture profite à sa conduite et que son journal lui suggère une résolution. […] Il demande des jours fixes de dévotion et de méditation qui puissent régulièrement nous rappeler à la pensée de notre Créateur et de notre foi. […] Figurez-vous des hommes du monde qui lisent une page entre deux bouchées de gâteau927, des dames qui interrompent une phrase pour demander l’heure du bal : trois mots spéciaux ou savants leur feraient jeter le journal. […] Il demande des alliances de mots qui, présentant une idée connue sous une forme piquante, l’enfoncent vivement dans son imagination distraite.

1087. (1904) Essai sur le symbolisme pp. -

Je ne veux pas qu’on me demande si cette intrusion des idées classiques outrepassa ses droits, en brisant les frontières de notre tradition nationale. […] Je vous le demande : est-ce bien voir cet âne que d’en tirer un croquis qui rivalise déjà d’exactitude avec la photographie ? […] On en est donc toujours réduit à se demander : qu’est-ce que le réel ? comme on se demande ce que signifie l’expression de nature bien vue. […] La plupart des lecteurs et même des écrivains ne leur demandent qu’un sens.

1088. (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884

Mais on peut se demander si c’est là l’état véritable de la passion. […] Elle revient à se demander si les choses sont réellement dans l’espace. […] Mais on peut se demander ce qu’il est. […] Les animaux qui ne présentent pas la variété demandée sont éliminés. […] Elles veulent toujours aller plus loin, elles demandent d’autant plus qu’on leur accorde plus.

1089. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « M. Denne-Baron. » pp. 380-388

Parmi les stances consacrées à ce lieu commun éternel, il en est une sur Ninive qu’on lui demandait quelquefois et qu’il aimait à réciter : Plus de flottes dans Tyr ! […] On aimait cette lutte courageuse et prolongée avec les maîtres sans se demander si, lorsqu’on est réellement poète, il ne vaut pas mieux peut-être s’inspirer des anciens que les traduire.

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