Est-il téméraire de conjecturer d’après cela que Bonaparte, tout en comptant désormais avec raison Arnault parmi les gens de lettres qui lui étaient dévoués et qu’il préférait, ne lui reconnut point cette ardeur et cette trempe qu’il voulait dans les grands instruments de son Empire, et qu’il rencontra en d’autres hommes qui avaient également débuté par les lettres, dans les Maret, dans les Daru ? […] D’après ce qui nous est transmis de ces conversations, on sent combien l’instinct de Napoléon excédait et débordait le cadre de la littérature de son temps : soit qu’il causât avec Arnault, soit que plus tard il causât avec Fontanes, il demandait évidemment autre chose que ce qu’on lui offrait. […] Zaïre, d’après son opinion, n’était qu’une comédie. — Un jour, à la suite d’une discussion sur la tragédie, il avait dit à Arnault : « Faisons une tragédie ensemble. » Le poète avait répondu avec plus de fierté et de malice que de curiosité et de confiance : « Volontiers, général, mais quand nous aurons fait ensemble un plan de campagne. » Revenu en France avant que Bonaparte fût de retour d’Égypte, Arnault avait fait représenter sa tragédie des Vénitiens qui eut beaucoup de succès (16 octobre 1799) ; il la dédia « à Bonaparte, membre de l’Institut », et reconnut dans la dédicace que l’idée du cinquième acte était due au général. […] Il ne faudrait point croire toutefois, d’après ces éloges, que M.
Pour celle qui est accroupie, elle est ignoble, il y a pis, elle ressemble en laid à sa maîtresse, et je gagerais qu’elles ont été prises d’après le même modèle, et puis la couleur de la tête en est aussi sans consistance. à la chute des reins, qu’est-ce que cette petite lumière ? […] L’estampe vous donnera bien la position des masses, la distribution des groupes, elle vous indiquera même le lieu des ombres et des lumières, à peu près le moyen de séparer les objets, mais ce moyen sera très-difficile à transporter sur la toile ; c’est le secret de l’inventeur ; il n’a imaginé son ensemble que d’après un technique qui est le sien et qui ne sera jamais bien le vôtre. Il est difficile d’exécuter un tableau d’après une description donnée et détaillée, il l’est peut-être encore davantage de l’exécuter d’après une estampe.
. — Classification des contes d’après leur caractère prédominant : légendes cosmogoniques, ethniques, héroïques, sociales, pseudo-scientifiques. — Récits d’imagination pure : anecdotes, hallucinations individuelles, merveilleux simplement surnaturel, merveilleux macabre, contes de morale théorique et de morale pratique. — Fables. […] Classification des contestables et légendes d’après leurs caractères prédominants. […] Conclusion. — Le noir d’après ses contes et fables. […] I. — Classification générale d’après les caractères prédominants.
Œuvres complètes publiées d’après les imprimés et les manuscrits originaux, par M. […] Il n’en parlait guère en cet endroit que d’après le timide Dussault.
Les parents ont, pour se faire aimer de leurs enfants dans leur jeunesse, beaucoup des avantages et des inconvénients des rois ; on attend d’eux beaucoup moins qu’on ne leur donne ; on est flatté du moindre effort, on juge tout ce qu’ils font pour vous d’une manière relative, et cette sorte de mesure comparative est bien plus aisément satisfaite ; ce n’est jamais d’après ce qu’on désire, mais d’après ce qu’on a coutume d’attendre, qu’on apprécie leur conduite avec vous ; et il est bien plus facile de causer une agréable surprise à l’habitude, qu’à l’imagination.
Voilà pourquoi les hommes d’aujourd’hui sont portés naturellement à considérer les choses d’après les circonstances les plus particulières qui peuvent rapprocher les intérêts privés d’une justice égale ; c’est l’æquum bonum, l’intérêt égal, que cherche la troisième espèce de raison, la raison naturelle, æquitas naturalis chez les jurisconsultes. […] Dans les monarchies il faut peu d’hommes d’état pour traiter des affaires publiques dans les cabinets en suivant l’équité civile ou raison d’état ; et un grand nombre de jurisconsultes pour régler les intérêts privés des peuples d’après l’équité naturelle.
Avec ces cautelæ reparurent dans l’acte de la mancipation, les pactes que les jurisconsultes romains appelaient stipulata, de stipula, la paille qui revêt le grain ; c’est dans le même sens que les docteurs du moyen âge dirent d’après les investitures ou infestucations, pacta vestita, et pacta nuda. — On retrouve encore au moyen âge les deux sortes de domaines, direct et utile, qui répondent au domaine quiritaire, et bonitaire des anciens Romains. […] Lorsque les universités d’Italie commencèrent à enseigner les lois romaines d’après les livres de Justinien, qui les présente d’une manière conforme au droit naturel des peuples civilisés, les esprits déjà plus ouverts s’attachèrent aux règles de l’équité naturelle dans l’étude de la jurisprudence, cette équité égale les nobles et les plébéiens dans la société, comme ils sont égaux dans la nature.
Le lecteur va juger du caractère espagnol, non d’après les œuvres d’imagination qui le mettent en scène, mais d’après un témoin qui l’a vu. […] Quand on a dépassé la grande entrée, pleine de spécimens, où des fragments du château d’Anet, le portail de Caillou, une fresque d’après Raphaël, des plâtres d’après l’antique font un musée en plein air, on entre à droite dans une petite cour verte bordée d’arcades. […] Alors on estime l’homme d’après la qualité et l’étendue de son esprit, d’après l’originalité et l’importance de son œuvre ; c’est à ce point de vue qu’il faut se mettre pour apprécier l’écrivain et le penseur qui vient de mourir. […] Telles sont les vues d’ensemble d’après lesquelles a été conçue l’École des Sciences politiques. […] Voilà déjà un indice d’après lequel on peut apprécier leur intelligence politique.
D’après l’analyse qu’il fait d’une page de Télémaque, il semble bien que Fénelon n’ait été doué que fort médiocrement de l’imagination visuelle et plus médiocrement encore du don verbal. […] Certaines attitudes de Socrate (d’après Aulu-Gelle), de Diderot, de Blake, de Shelley, de Balzac, donnent de la force à cette opinion. […] Il y a un art catholique ; il n’y a pas d’art chrétien ; le christianisme évangélique est essentiellement opposé à toute représentation de la beauté sensible, soit d’après le corps humain, soit d’après le reste de la nature. […] Or, d’après nos renseignements puisés à la meilleure source, toute l’affaire se réduit à ceci : le conseil municipal a voulu tenter un essai et il a supprimé le français dans une seule école publique. […] Le Subconscient, p. 93, d’après Jahm.
Catherine a lu dans l’avenir, et elle a pris son parti de bonne heure ; on l’entrevoit d’après son récit. […] Je résolus donc, autant que je pourrais, de continuer à lui donner tous les conseils dont je pourrais m’aviser pour son bien, mais de ne jamais m’opiniâtrer jusqu’à le fâcher comme ci-devant, quand il ne les suivrait pas ; de lui ouvrir les yeux sur ses vrais intérêts, chaque fois que l’occasion s’en présenterait, et le reste du temps de me renfermer dans un très-morne silence ; de ménager, d’un autre côté, dans le public, mes intérêts, de telle façon que celui-ci vît en moi le sauveur de la chose publique dans l’occasion. » Le grand chancelier Bestoucheff, à la veille d’une chute et d’une entière disgrâce, s’inquiétait également de l’avenir, comme si de rien n’était, et il avait préparé un plan en prévision du décès de l’Impératrice : d’après ce projet, le grand-duc eut été proclamé comme de droit empereur ; mais en même temps, la grande-duchesse eût été déclarée avec lui « participante à l’administration. […] Une question des plus délicates au sujet de ce fils de Catherine, qui fut Paul Ier, semble tranchée et résolue dans les Mémoires de sa mère et d’après l’aveu même qu’elle ne craint pas de faire tout en faveur de Soltikoff.
Il est dommage qu’on n’ait pas la clef des noms, mais on sent bien que le romancier peint ici d’après ses souvenirs. […] Les autres portraits qui suivent, plus fins, plus nuancés et assaisonnés de malice, sont évidemment d’après nature. […] Collé, au tome III de son Journal (décembre 1763), annonçant la mort du grand romancier, s’exprime sur son compte en termes bien durs, bien flétrissants ; mais il en parle d’après d’anciens ouï-dire et en homme qui ne paraît point l’avoir personnellement connu.
C’est nous donner le change et se payer de mots, que d’identifier le problème de la destinée de l’humanité avec celui de la destinée du moi ; la métaphysique et la psychologie ne détermineront pas l’histoire ; l’individu quelconque, s’observant isolément d’après la méthode expérimentale appliquée aux faits de conscience, n’atteindra que certaines formes constantes de sa nature, certains éléments abstraits de son esprit ; il n’acquerra que des probabilités éloignées sur l’immortalité de son âme, et il ne sera nullement en droit ni en mesure de conclure de là au développement de l’espèce à travers les siècles, à l’explication de sa perfectibilité croissante, de son émancipation progressive, de ses conquêtes au sein de la nature ; à la prédiction de son avenir sur cette terre ; pas plus que le chimiste habile qui aurait décomposé et analysé une portion du lobe gauche ou droit du cerveau humain, qui aurait vu certains gaz se sublimer et certains sels se déposer, ne serait en mesure ni en droit de conclure de cette décomposition morte à la loi physiologique du règne animal et de ses évolutions organiques. […] Quand elle se hasarde à des inductions sur l’avenir de l’homme, ce ne sont que des inductions sur l’avenir du moi, et ces inductions supposent toujours que la dernière grande évolution sociale est accomplie en ce monde ; c’est toujours d’après cette hypothèse que la psychologie s’enquiert des conséquences probables de destinée personnelle auxquelles l’individu est sujet, et dans cette recherche elle ne sort pas un seul instant du point de vue chrétien ; elle se pose l’âme comme substance distincte de la matière, Dieu comme un pur esprit, et l’autre vie comme n’étant pas de ce monde. […] Le fait essentiel d’une religion d’après lui, est de résoudre la question du passé et de l’avenir de l’homme, mais de son passé et de son avenir en une autre vie, de son passé et de son avenir métaphysiques en quelque sorte.
Des hommes animés d’une joie saine doivent chanter d’abord Dieu, d’après de pieuses traditions et avec de chastes paroles, puis demander par libations et prières le pouvoir d’accomplir la justice. […] Sous ces deux titres on peut concevoir ce que, bien des siècles plus tard, et dans une science toute formée des traditions grecques, nous retrouvons sous la plume de Varron, divisant la théologie en mythologique, naturelle, et civile : « La première, ajoutait-il, faite pour le théâtre, la seconde pour l’univers, la troisième pour Rome. » Il paraît, d’après les courtes analyses de saint Augustin, que Varron touchait dans sa seconde théologie à cet antique panthéisme, à cette idée d’une nature éternellement vivante et par là divine, qui semble le fondement des cultes antiques de l’Inde. […] On pourrait supposer Empédocle, d’après quelques vers de ses descriptions imitées par Lucrèce ; mais nulle trace du rhythme connu de ses poëmes ne se trouve dans le fragment cité ; et ce fragment, au contraire, sous la main d’un habile éditeur germanique, s’emboîte, avec peu de changements, dans les libres circuits de la strophe pindarique : Nous terminerons ici une étude trop incomplète sur cette haute poésie philosophique et religieuse puisée aux mêmes sources que celles du poëte thébain et s’animant parfois de la même ardeur.
Stricker, dans son livre sur la parole et la musique, en a décrit, d’après sa propre expérience, un type parfait : ce sont les moteurs par excellence. […] Si l’on s’obstine à réagir, le temps grossit démesurément, jusqu’à une seconde d’après Exner. […] D’après l’auteur, elle est dans l’oscillation des images qui accompagnent la perception sensorielle. […] On ne découvre, on n’invente, on ne résout que d’après les habitudes de son esprit. […] D’après sa comparaison favorite, l’écorce cérébrale ressemble à un lustre éclairé au gaz, à becs nombreux.
Une fois établi, d’après le second cas, que tel emplacement attribué à telle sensation n’est qu’apparent, il suit invinciblement que, dans le premier cas, le même emplacement attribué à la même sensation n’est rien non plus qu’apparent. […] Reste à montrer, d’après la même loi, pourquoi le jugement localisateur situe certaines espèces de sensations au-delà de notre superficie nerveuse. […] À la vérité, pour tous ces endroits, nous nous formons, d’après autrui, une sorte de carte approximative de nous-mêmes. […] Partant, quelques-uns d’entre eux avaient appris à diriger leur regard, et, jusqu’à un certain point, ils savaient, d’après l’affaiblissement des couleurs, juger de la distance. […] D’après son propre témoignage, ce fut seulement au bout de quelque temps, et après des promenades au dehors, qu’il se convainquit que ce qui lui avait d’abord paru un volet de diverses couleurs était en réalité un ensemble de choses toutes différentes ; et de même pour beaucoup d’autres objets.
. — D’après nature23. — Œuvres choisies24. — Le diable à Paris25. — Œuvres complètes26. […] » Un jour, un peintre, Louis Marvy, allant chez Delacroix, le trouva dessinant… devant un Gavarni : « Vous le voyez, dit Delacroix, j’étudie le dessin d’après Gavarni. » Mais quelque carrière qu’eût pu s’ouvrir et se frayer alors Gavarni dans une voie dite plus sévère, je ne pense pas qu’il faille, même au point de vue de l’art, rien regretter pour lui de ce qu’il a été, ni s’amuser à rêver ce qu’il aurait pu être. […] Après La Fontaine, après nos vieux conteurs, après les fabliaux, Gavarni a fait, sans réminiscence aucune, sa série toute moderne, saisie sur le vif, d’après nature. […] Les poëtes s’en sont tenus à compter comme le peuple, d’après le chiffre apparent.
Certes, tu n’es pas fait pour manquer d’aucune, ni de rien de ce qui appartient à une âme forte et supérieure : ne te laisse donc pas entraîner par l’excès même du courage vers le but où mènerait aussi le désespoir. » D’après tous ces passages, on voit que s’il y a quelque emphase, elle est rachetée aussitôt par bien des mérites, par des délicatesses infinies dépensées, et que la Romaine en Mme Roland n’a pas absolument la roideur du bas-relief ; elle est touchante, elle est Française encore, elle est femme, et c’est par l’ensemble de ces qualités réunies que les quatre Lettres retrouvées restent, toutes critiques faites, une acquisition hors de prix pour la littérature. […] Mme Champagneux, qui avait conçu pour lui une grande estime d’après la lecture de certaines pages traitant de sujets religieux et tout à fait étrangères à l’histoire de la Révolution, avait fait acte d’amitié en lui confiant le manuscrit maternel qui, depuis la première édition des Mémoires par Rose, était rentré entre ses mains et était demeuré caché à tous les yeux dans les archives intimes de la famille : « Grâce à cette intéressante communication, nous dit M. […] Mais Bosc, en le recopiant, et tous les éditeurs d’après lui, l’avaient un peu altéré ; M. Faugère le restitue d’après l’autographe.
D’après M. […] « On voit maintenant se former, remarque ce philosophe, la culture d’une société dont le commerce est l’âme… Celui qui s’adonne au commerce s’entend à tout taxer d’après le besoin du consommateur et non d’après son besoin personnel ; chez lui, la question des questions, c’est de savoir “combien de personnes consomment cela”. […] C’est d’après le critérium fortune qu’on juge de la valeur des gens.
» Avant lui, les masques étaient inanimés ou informes ; il les fit modeler et peindre, d’après les types consacrés, plus grands et plus accentués que nature, avec ces bouches béantes, ces yeux caverneux, ces traits saillants, ces chevelures étagées et calamistrées qui frappaient chaque personnage à l’effigie d’une tête surhumaine. […] D’après des titres de tragédies perdues, on le voit aussi affilié au culte des Cabires et des Curètes, des Dactyles et des Telchines, ces vieux Génies métallurgiques, mineurs et forgerons souterrains, qui correspondent aux Gnomes de la légende germanique. […] On pourrait inscrire ces trois mots, avec une variante, au-dessus de la liste des tragédies perdues d’Eschyle : — « Il y avait ici des lions. » Mais on peut restituer le génie d’Eschyle d’après ses débris, comme on recompose les êtres antédiluviens d’après leurs vestiges.
. Cette naïveté de conscience m’a paru plus plaisante que rien de ce que j’avais vu de lui jusqu’à ce jour, et vous-même, si vous l’avez lu, vous n’aurez pu sans doute vous empêcher de rire comme moi, qu’un homme, trouvant dans un livre où personne n’est nommé une grande quantité d’auteurs qui, d’après leurs écrits, d’après des faits, d’après une longue suite de preuves, sont traités de perturbateurs séditieux, de brouillons faméliques, d’hommes de sang, aille se reconnaître à un tel portrait, et déclarer hautement qu’il voit bien que c’est de lui qu’on a voulu parler. […] Le 3e numéro marque mieux la pensée de Camille : sous prétexte de traduire Tacite, et d’énumérer d’après lui tous les suspects de la tyrannie des empereurs, il fait, sous un voile transparent, le tableau des suspects de la République.
Lui aussi ne voit dans une révolution qu’un acte unique et fatal régulièrement accompli en plusieurs temps marqués ; seulement, au lieu d’en mesurer la durée d’après la succession naturelle des passions humaines, il la mesure d’après la succession supposée des pensées divines.
Louis XIV, d’après le sage avis de Torcy, voulait que son ambassadeur gouvernât sans paraître dans le Conseil ; madame des Ursins de son côté, par son autorité sur l’esprit de la reine, et par l’ascendant de celle-ci sur le roi, devait, dans les entretiens de l’intimité, nourrir l’affection du prince pour son aïeul. […] Marmontel, qui avait eu entre les mains cette correspondance manuscrite, a jugé très favorablement madame des Ursins, et en vérité, d’après ce qu’on y lit, il est difficile de se défendre envers elle d’indulgence et d’estime.
C’est là un premier point très important, mais on n’est pas entré plus avant ; pourquoi les raies du spectre sont-elles distribuées d’après une loi régulière ? […] Nagaoka a récemment proposé une explication ; les atomes seraient, d’après lui, formés d’un gros électron positif entouré d’un anneau formé d’un très grand nombre d’électrons négatifs très petits.
D’après l’empirisme, les choses ne sont pas intelligibles. […] D’après eux, il y a entre les choses des relations logiques, des rapports de parenté que la science a pour fin de découvrir et cette logique des choses est identique à celle de l’esprit.
Souvent nous jugerons, d’après l’histoire, les hommes qui ont été loués, afin de mieux connaître l’esprit des panégyristes et l’esprit du temps. […] Que l’intérêt et la crainte prodiguent l’éloge, c’est le contrat éternel du faible avec le puissant ; mais la postérité, sans espérance comme sans crainte, doit être plus libre ; elle peut aimer ou haïr, approuver ou flétrir d’après la justice et son cœur.
La jeune fille, chez nous, on la représente toujours d’après un type de convention. […] Le style, d’après lui, doit être plastique, et cette théorie même est celle de Théophile Gautier : la théorie du style plastique, la théorie d’après laquelle le poète doit rivaliser avec le peintre et le sculpteur. […] C’est justement ce que doit faire la poésie, d’après les décadents. […] À vous maintenant de choisir d’après vos préférences, d’après vos goûts, d’après vos principes, d’après des principes que, j’espère, je n’ai ni choqués, ni chagrinés. […] Doumic sont publiées d’après le rapport sténographique de MM.