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2718. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIe entretien. La passion désintéressée du beau dans la littérature et dans l’art. Phidias, par Louis de Ronchaud (1re partie) » pp. 177-240

Quand on sait toutes les œuvres du temps et qu’on en voit les débris sur toute la terre, on l’appelle de son vrai nom, le grand Créateur, mais aussi le grand destructeur du monde, ou plutôt le grand changeur, le grand rénovateur de tout ; mais le grand progressiste, c’est un contresens à son nom, car il démolit sans cesse tout ce que sans cesse il construit, à commencer par l’homme lui-même qu’il sème et qu’il fauche sans en oublier un seul sur la terre, pour lui apprendre qui est le grand ensevelisseur de la création et le fossoyeur des mondes !

2719. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320

chantait-elle en entrecoupant son air de baisers et d’éclats de rire, comme quelqu’un qui pense à revoir et à être revue avec une égale ivresse, le soir de ce beau jour qui commence si bien.

2720. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série «  M. Taine.  »

On reconnaît, à un accent qui ne trompe pas, qu’elle a commencé par admirer sincèrement l’empereur et qu’elle ne s’est détachée de lui que lentement et malgré elle, à mesure que se découvrait la vraie nature de ce terrible homme.

2721. (1914) Enquête : Les prix littéraires (Les Marges)

Quelques billets bleus peuvent sauver en une heure critique l’homme dont la carrière est déjà commencée.

2722. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre quatrième »

Ses poésies sont un fruit de l’esprit français réduit à ses seules ressources, policé par le contact plutôt que fécondé par la pratique savante de l’antiquité, et ayant une sorte de maturité précoce, après laquelle la décrépitude commence.

2723. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Conclusion »

Il était prêt ; il a renouvelé son talent, et ses dernières poésies, vivantes et passionnées, et que remplit l’humain, ont achevé sa célébrité brillamment commencée par les œuvres de sa première manière.

2724. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIV. La littérature et la science » pp. 336-362

On commence à pouvoir parler, dans les limites que je viens de tracer, de critique scientifique.

2725. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 février 1885. »

Il s’agit de nouveau d’un morceau lent, commencé pianissimo, s’élevant peu à peu jusqu’au fortissime, et retombant à la nuance de son point de départ, sans autre thème qu’une sorte de gémissement chromatique, mais rempli d’accords dissonnants dont de longues appogiatures remplaçant la note réelle de l’harmonie augmentant encore la cruauté  ! 

2726. (1904) En méthode à l’œuvre

[Avertissement] Nous commençons la publication d’une Édition nouvelle, entièrement revue et remaniée, de la première Partie de l’Œuvre de M. 

2727. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1855 » pp. 77-117

* * * — Je copie ces quelques lignes dans de vieilles notes d’Edmond : « Quand je commençai à être un jeune homme, je me rappelle qu’allant au printemps dans la campagne, j’avais une impression langoureusement triste de cette terre à la pauvre petite verdure, de ces arbres maigrelets, de toute cette puberté souffrante de la nature, et je me surprenais des larmes dans les yeux, gonflé de désirs, les glandes des seins douloureuses, l’âme, pour ainsi dire, pleine de bourgeons.

2728. (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143

Une troisième période commence avec Broussais, et compte comme principal représentant Claude Bernard. […] Il est impossible de dire où l’une finit, où l’autre commence. […] Mais, aussitôt qu’ils sont en société, ils perdent le sentiment de faiblesse qu’ils avaient primitivement ; l’égalité qui était entre eux cesse, et l’état de guerre commence.

2729. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre V. Swift. » pp. 2-82

Partridge lui-même : est-il probable que j’aie été assez extravagant pour commencer mes prédictions par la seule fausseté qu’on y ait jamais prétendu trouver », sur un événement domestique si prochain, où la découverte de l’imposture devait être si facile ? […] —  Il vit tout juste. —  Voilà qu’on lit les prières des mourants. —  Il respire à peine. —  Le doyen est mort. » — Avant que le glas n’ait commencé, —  la nouvelle a parcouru toute la ville. —  « Ah !

2730. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « MÉLEAGRE. » pp. 407-444

» — Et si vous dites cela, voguez au plus vite, voguez à souhait : Jupiter propice soufflera dans votre voilure. » Démo, la petite-maîtresse aux parfums, lui inspirera aussi quelques vrais accents ; c’est pour elle qu’il s’écriait à l’aurore : « Point du jour, pourquoi, ennemi des amoureux, m’es-tu survenu si vite sur ma couche lorsqu’à peine je commençais à m’attiédir auprès de ma chère Démo ?

2731. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Charles Labitte »

Il était à peine mûr de la veille ; il était à cette plénitude de la jeunesse où la saison des fruits commence à peine d’hier et où quelques tours de soleil achèveront, où l’on n’a plus enfin qu’à produire pour tous ce qu’on a mis tant de labeur et de veilles à acquérir pour soi.

2732. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220

» XIX Le quatrième livre commence par une ode imitée de Moïse, qui semble récapituler toute la sagesse des ancêtres et toutes les vanités de la vie humaine en dehors de Dieu.

2733. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 65-128

Premièrement, le petit chien Zampogna fut tout à fait guéri de sa jambe coupée et commença à japper un peu de joie autour de nous en gambadant sur ses trois pattes, devant la porte, comme pour me dire : Maître, sortons donc et allons chercher ceux qui manquent à la maison ; je puis à présent te servir et te conduire comme autrefois ; fie-toi à moi de choisir les bons sentiers et d’éviter les mauvais pas ; et il s’élançait sur le chemin qui descend vers Lucques comme s’il eût compris que ses deux amis étaient là-bas ; puis il revenait pour s’y élancer encore.

2734. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXIXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 129-192

Quand nous nous fûmes bien embrassés et bien arrosés de nos pleurs, sans pouvoir parler pour avoir trop à nous dire, je passai mon bras droit autour de son cou, lui son bras autour du mien, et il commença à me dire : — Que font-ils là-haut ?

2735. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIe entretien. Madame de Staël »

Voltaire avait abrité en Suisse, à soixante-deux ans, son génie, au moment où sa vie littéraire finissait, et où il commençait sa vie philosophique.

2736. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Paul Verlaine et les poètes « symbolistes » & « décadents ». »

C’est un vers plein d’ingénuité par où commence un sonnet très tendre.

2737. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre cinquième »

Le poète dramatique n’est lui-même qu’un historien qui commence où l’annaliste finit ; il raconte ce qui s’est accompli dans ce secret des cœurs, où les passions consomment leur œuvre et où l’annaliste ne pénètre pas.

2738. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, le 8 décembre 1885. »

Le public, un public choisi, était accouru en masse : l’immense salle était littéralement remplie, et ce qui prouve que la musique de Wagner commence à être très appréciée à Anvers c’est que presque personne n’a quitté la salle avant le dernier accord de l’orchestre. — Cela prouve en même temps que l’exécution s’est trouvée tout à fait digne de cette musique grandiose qui ne souffre pas la médiocrité dans l’interprétation.

2739. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVII, l’Orestie. — les Euménides. »

Le drame commencé dans l’épouvantement se dénoue dans l’apothéose ; l’arc-en-ciel d’une réconciliation merveilleuse est son couronnement.

2740. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »

Je préfère, dit-il, commencer par la perception d’on effet à produire… Je me dis tout d’abord : des effets ou impressions innombrables, dont le cœur, l’intelligence, ou, en général, l’âme est susceptible, lequel choisirai-je dans l’occasion présente.

2741. (1772) Éloge de Racine pp. -

C’est à lui que l’on dut la première tragédie intéressante qui commença la gloire du théâtre français, et prépara sa supériorité.

2742. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Gustave Flaubert »

Il a commencé par être un réaliste, et il est maintenant un brutaliste, comme disent à présent les réalistes avancés.

2743. (1925) Portraits et souvenirs

  Ce furent les Contes cruels, parus en 1880, qui commencèrent à répandre le nom de Villiers. […] Il prouve simplement que cette place brillante que Lucien Muhlfed s’était acquise dans les lettres et à laquelle une mort cruellement prématurée l’a enlevé, il la conserve brillamment dans la postérité qui commence pour lui. […] Durant cette période, en effet, les « idées françaises » avaient commencé à pénétrer à Venise avec les théories des Encyclopédistes.

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