Tout cela ensemble forme un air modeste· et de grandeur qui imprime du respect : elle a d’ailleurs toute la beauté d’âme qu’une personne de qualité doit avoir, et elle ira de pair en mérite avec M. le duc de Saint-Simon son époux, l’un des plus sages et des plus accomplis seigneurs de la Cour.
J’en sais, de vos amants, qui vous rendent plus que le culte de l’admiration, qui étudient vos beautés, qui se pénètrent de vos grandeurs, à l’âme de qui se découvrent vos charmes méconnus. » Le brouillard dans ces vallées se lève tard, voilà qu’il semble se lever aujourd’hui.
… Tout ce mouvement est d’une vérité profonde et d’une vraiment durable beauté ; il contraste admirablement avec l’invocation toute reposée, toute radoucie, d’une des élégies suivantes, et avec ce début enchanteur : Calme des sens, paisible indifférence, Léger sommeil d’un cœur tranquillisé, Descends du ciel ; éprouve ta puissance Sur un amant trop longtemps abusé !
Pourtant, à l’examiner attentivement, elle avait toujours sa beauté.
La forme extérieure d’un roman commence au style, et aimer un certain style, c’est pour un lecteur éprouver que les conditions de sonorité, de couleur, de précision, de grandeur et d’éloquence, suivant lesquelles les mots ont été choisis et assemblés, sont celles qui réalisent ou du moins qui ne choquent pas son idée vague de la propriété et de la beauté du langage, idée qui lui est personnelle, qui le caractérise puisque son voisin peut ne pas la partager, qui fait donc partie du cours de ses pensées et aide à le définir.
Son visage, où la beauté de ses traits et la sainteté de ses pensées luttaient ensemble, comme pour s’accomplir l’une par l’autre, me donnait, bien plus encore qu’un livre, le spectacle de cette transformation presque visible de l’intelligence en expression physique, et de l’expression physique en intelligence.
Mais elles ont besoin tout de même, de gagner leur vie et le théâtre leur apparaît naturellement comme le seul lieu où leur jeunesse, leur beauté, leur instruction, puissent leur servir à quelque chose.
Le caractère de notre nature tempérée, c’est une vitalité persistante, mais dénuée de grandeur et de beauté.
Mais leur succès dépendra souvent des armes spéciales ou des moyens de défense qu’ils possèdent ou même de leur beauté, et le plus léger avantage leur procurera la victoire.
On ne leur demande ni beauté, ni dessin, ni pensée, ni contours.
M. l’abbé d’Olivet (Prosod. franç. page 47.) se contente de l’excuser par la raison du repos qui interrompt la continuité des deux sons & le bâillement : mais je serois fort tenté de croire que cet hiatus est ici une véritable beauté ; il y fait image, en mettant, pour ainsi dire, un frein à la rapidité de la prononciation, comme le Tout-puissant met un frein à la fureur des flots. Je ne prétends pas dire que le poëte ait eu explicitement cette intention : mais il est certain que le fondement des beautés qu’on admire avec enthousiasme dans le procumbit humi bos, n’a pas plus de solidité ; peut-être même en a-t-il moins. […] Quoi qu’il en soit, on sent à merveille que la diversité des cinq tons qui varient au même son, doit mettre dans cette langue une difficulté très-grande pour les étrangers qui ne sont point accoutumés à une modulation si délicate, & que leur oreille doit y sentir une sorte de monotonie rebutante, dont les naturels ne s’apperçoivent point, si même ils n’y trouvent pas quelque beauté.
Une voûte bien faite la conservera visible dans toute sa beauté, et le temple de Dieu s’élèvera là où il était il y a quatorze siècles. » En attendant, il donne un bal qu’il nous décrit plaisamment.
De fait, il n’y eut jamais de salon si bien tenu, ni si propre à retenir ses hôtes par les plaisirs de toute sorte, par la beauté, la dignité et l’agrément du décor, par le choix de la compagnie, par l’intérêt du spectacle.
À ce moment, je m’aperçois que l’auteur est debout devant moi, et je me sens obligé de louer tout haut la beauté de l’œuvre ; je tourne les pages, et les paysages me semblent de plus en plus mauvais, et tout d’un coup je me rappelle que l’année précédente j’ai eu déjà l’album entre les mains ; que même j’en ai parlé dans un journal ; que mon article, très peu louangeur, était de trente ou quarante lignes à la troisième colonne de la deuxième page ; devant ce souvenir, je me trouvai si penaud que je m’éveillai.
Un jour il conterait à ses petits-enfants Les beautés de ces lieux, les moeurs des habitants, Et le gouvernement de la chose publique Aquatique.
Une intelligence supérieure est saisie, à proportion de sa supériorité même, des beautés de la création.
« La beauté et la majesté de son visage ne s’étaient pas altérées depuis Rome ; il inspirait tout à la fois la plus profonde vénération et l’amour le plus dévoué.
vous êtes seul infiniment bon, seul très haut, très puissant ; vous suffisez seul, parce que seul vous possédez et vous donnez tout ; vous seul nous consolez par vos douceurs inexprimables ; seul, vous êtes toute beauté, tout amour ; votre gloire s’élève au-dessus de toute gloire, votre grandeur au-dessus de toute grandeur ; la perfection de tous les biens ensemble est en vous, Seigneur mon Dieu, y a toujours été, y sera toujours.
Et la beauté de ce raisonnement consiste en ce que, le principe de M.
Qu’il unisse intimement la poésie et la musique, non pour les faire briller l’une par l’autre, mais en vue du drame seul ; qu’il repousse sans faiblesse, poète, tous les agréments littéraires, musicien, toutes les beautés vocales et symphoniques qui seraient de nature à interrompre l’émotion tragique ; qu’il renonce au récitatif, aux ariettes, aux strettes, aux ensembles même, à moins que le drame, à qui tout doit être sacrifié, n’exige l’union des voix diverses ; qu’il rompe le cadre de l’antique mélodie carrée ; que sa mélodie, sans se germaniser, se prolonge infiniment selon le rythme poétique ; que sa musique, en un mot, devienne la parole, mais une parole qui soit la musique pourtant ; et surtout, que l’orchestre mêlant, développant, par toutes les ressources de l’inspiration et de la science, les thèmes représentatifs des passions et des caractères, soit comme une grande cuve où l’on entendra bouillir tous les éléments du drame en fusion, pendant qu’enveloppée de l’atmosphère tragique qui en émane, l’action héroïque et hautaine, complexe, mais logiquement issue d’une seule idée, se hâtera parmi les passions violentes et les incidents inattendus, et les sourires, et les pleurs, vers quelque noble émotion finale !
Bajazet offre des beautés supérieures, mais corrompues par la ridicule application des mœurs galantes d’une cour française aux mœurs des Ottomans.
Ces progrès se manifestent avec évidence dans l’accroissement de taille et de beauté qu’on remarque aujourd’hui dans la Pensée, la Rose, le Géranium, le Dahlia et autres fleurs, quand on les compare avec des variétés plus anciennes ou avec les souches mères.
Mais ces taches, combien sont-elles rachetées par des beautés de premier ordre ! […] Un misérable, ce jeune architecte, qui spécule sur sa beauté pour amener au mariage une jeune veuve vingt fois millionnaire. […] comme dit le portier dans Shakespeare : Ma langue balbutie, inégale à mes rêves, Et jamais leur beauté n’aura fleuri qu’en moi ! […] Cette scène suffirait à sauver l’ouvrage, qui se sauvera d’ailleurs par la mise en scène, la beauté des décors, le mouvement extérieur et la fièvre ou la tarentule qui tient toujours éveillées les pièces de M.
J’y distingue, à propos de traductions nouvelles de la Divine Comédie, trois articles sur Dante, où il y a force, gravité, beauté et même de jolies choses.
Rousseau, très sensible à la beauté, n’en parle pas.
Qu’est-ce qui inspire mieux que la grâce et la beauté ?