Lus aujourd’hui, ils plaisent encore ; ils montrent surtout combien le goût public a changé, et comment on demande moins souvent qu’autrefois aux auteurs de ces vers qu’on appelait spirituels.
Insistant sur l’utilité dont peut être une bonne dialectique pour prémunir contre les faux jugements : « Il est certain, dit-il, que la lecture fréquente des ouvrages de Bayle donne à l’esprit une certaine volubilité sur cette matière, qu’il ne tiendra jamais uniquement des avantages de la nature. » Tout en recommandant particulièrement à son frère quelques écrits de son auteur de prédilection, il ajoute que lui-même est occupé de faire imprimer en ce moment un extrait du Dictionnaire ; il compte que cet abrégé, qui porte principalement sur la partie philosophique de l’ouvrage, se répandra dans le public et pourra être utile : Je suis persuadé que la mauvaise conduite de la plupart des hommes vient moins d’un principe de méchanceté que d’une suite de mauvais raisonnements ; et je crois par conséquent que si on pouvait leur apprendre à raisonner d’une façon plus juste et plus conséquente, leurs actions s’en ressentiraient d’une manière avantageuse.
[NdA] L’auteur d’un livre couronné par l’Académie française et intitulé un peu fastueusement L’Europe et les Bourbons sous Louis XIV, M.
Cousin : « Voilà l’homme que vous avez proclamé le premier métaphysicien de notre temps, et cet homme, il avoue que le point d’appui indépendant qu’il avait cherché à sa fondation philosophique n’existe pas, et, par son dernier mot qui se révélé aujourd’hui, il vient à nous, il est avec nous, au pied de la croix. » — D’un autre côté, les philosophes de l’école positive et physiologique que Maine de Biran a abandonnée pourraient dire : « Toutes ces variations et ces voyages de l’auteur autour de sa chambre s’expliquent : il est faible, il est malade et inquiet, il cherche la vérité, mais sous forme de remède ; et le remède moral que désire si vivement un malade, il finit toujours, s’il cherche longtemps, par le trouver ou par croire qu’il l’a trouvé. » — La vérité est qu’un homme de plus est connu, mais la question n’a pas avancé d’un pas.
Simond, l’auteur du Voyage en Italie, nous a présenté également Fabre sous cet aspect, — un connaisseur dans les arts qui dit des choses singulières, surprenantes au premier abord, et qui se trouvent vraies.
C’était un chapitre du troisième volume des Causeries d’un Curieux, alors sous presse ; l’auteur en avait fait un extrait à part, tiré à 240 exemplaires ; imprimerie de Pion, rue Garancière, 8.
« Il faut, disaient encore les auteurs de cette lettre éloquemment résignée et presque aussi apostolique que politique, il faut subir les lois de la Providence divine qui, par les révolutions, met la foi de ses enfants à l’épreuve pour leur détacher les cœurs de ce monde, afin de chercher avec d’autant plus d’ardeur la patrie et cité permanente du Ciel.
On y loue le livre, on y loue l’auteur, on y loue les aïeux, et il a fallu tout le savoir-faire et dire de son père pour avoir échappé à quelque éloge
En réalité, je n’ai jamais pu me repentir de ce mot, dit une fois pour toutes, sur cet auteur qui n’avait que des boutades sans talent, sans style, et qui était surtout poëte par la vanité. — Mais il a eu du piquant dans ses Fables, dira-t-on. — Oui, peut-être, comme le chardon a des piquants. — Si j’avais à écrire un article sur lui, je ne pourrais m’empêcher de le commencer en ces termes : « Il faut avoir quelque esprit pour être parfaitement sot : Töpffer l’a dit et Viennet l’a prouvé. » Vers la fin sa vie, il me disait en me parlant des poëtes : « Je n’en reconnais que huit avant moi. — Et lesquels ?
. — En Toulousain735, pour découvrir l’auteur d’un vol, pour guérir un homme ou une bête malade, on a recours au sorcier, qui devine au moyen d’un crible.
L’auteur déguise alors sa pensée comme s’il en avait honte ; il en efface les traits saillants et le caractère simple, et ce n’est plus elle qu’on aperçoit. — Quand Delille dit : Et d’une horrible toux les accès violents Etouffent l’animal qui s’engraisse de glands, il ne laisse dans l’esprit du lecteur qu’une image froide et vague.
Je sens que l’auteur doit être un magistrat, un propriétaire rural, un agronome, un chasseur, un érudit-amateur et un bon humaniste.
Enfin — et je suis tenté de dire surtout, — l’auteur de la Vie de César aima l’historien attitré de Rome, de cette Rome dont la période impériale, bienfaisante du moins pendant un siècle, sous Auguste, puis sous les Antonins, occupait l’imagination du neveu de Napoléon Ier, lui présentait à la fois son idéal et son apologie.
et quelle pureté d’intention, que de tact dans la vigueur il a fallu aux auteurs des Lionnes pauvres, pour y réussir.
Ce rôle de Du Marsais auprès de Mlle Le Couvreur est une moitié de celui que les auteurs de la pièce nouvelle attribuent à Michonnet ; et cela me fait souvenir que l’acteur qui remplit si excellemment ce rôle, M.
Après le 10 août, posant nettement le parallèle entre les auteurs de la première révolution et ceux de la seconde, il termine par cette question : « Les premiers ont voulu l’établissement d’une monarchie libre et limitée : qu’ont voulu les autres ?
L’auteur, comme toujours, pousse à l’effet, il force les couleurs, il fait grimacer les personnages qui interviennent, il badine hors de propos ; il se fait gai, vif, fringant et pimpant contre nature ; il dramatise, il symbolise.
Il y a le Fontenelle bel esprit, coquet, pincé, damoiseau, fade auteur d’églogues et d’opéras, rédacteur du Mercure galant, en guerre ou en chicane avec les Racine, les Despréaux, les La Fontaine ; le Fontenelle loué par de Visé et flagellé par La Bruyère ; et à travers ce Fontenelle primitif, à l’esprit mince, au goût détestable, il y en a un autre qui s’annonce de bonne heure et se dégage lentement, patiemment, mais avec suite, fermeté et certitude ; le Fontenelle disciple de Descartes en liberté d’esprit et en étendue d’horizon, l’homme le plus dénué de toute idée préconçue, de toute prévention dans l’ordre de la pensée et dans les matières de l’entendement ; comprenant le monde moderne et l’instrument, en partie nouveau, de raisonnement exact et perfectionné qu’on y exige, s’en servant avec finesse, avec justesse et précision, y insinuant l’agrément qui fait pardonner la rigueur, et qui y réconcilie les moins sévères ; en un mot, il y a le Fontenelle, non plus des ruelles ni de l’Opéra, mais de l’Académie des sciences, le premier et le plus digne organe, de ces corps savants que lui-même a conçus dans toute leur grandeur et leur universalité quand il les a nommés les états généraux de la littérature et de l’intelligence.
Sous cette première forme, Jasmin, auteur de jolies romances, de poèmes burlesques ou même d’odes assez élevées, de ces pièces diverses recueillies et publiées en 1835 à Agen, sous le titre : Les Papillotes, Jasmin n’était encore qu’un aimable, gracieux et spirituel poète, fait pour honorer sa ville natale, mais il n’avait pas conquis le Midi.
Si le style, à première vue, y est plus pompeux et fleuri que celui que Mézeray emploie d’ordinaire, et qui sent parfois le frondeur et le républicain, il n’y a pas de quoi s’en étonner, disait-on, puisque l’auteur, cette fois, s’était travesti en courtisan et voulait rester fidèle à l’esprit de son rôle.
On dira encore que tels auteurs que nous désapprouvons sont des esprits faux ; mais il y a encore là bien des difficultés.
Depuis dix ans bientôt l’auteur de ce recueil a successivement servi, au Sénégal, en Guinée et au Soudan, dans l’Administration des Affaires Indigènes.
… Édouard Drumont est l’auteur d’un livre d’archéologie et d’histoire, couronné dernièrement par l’Académie.
Il y a telles phrases de l’auteur des Tableaux de la Révolution qu’on pourrait recueillir, et qui sont comme des pierres d’attente de l’édifice que de Maistre et Bonald s’étaient chargés de rebâtir… Il est certainement de leur famille, comme le Fils Prodigue est le fils de son père… Il n’a ni la pureté de la vie ni la rectitude absolue d’entendement de ces deux grands esprits ; mais il est bâti sur le même axe, et la force de son esprit historique le sauve toujours des chimériques sottises de la philosophie… C’est par le sens de la politique et de l’histoire qu’il rejoignait la vérité chrétienne.
L’auteur de ce testament l’a signé de son sang, certifié de sa mort.
A la condition de ne pas voir dans cette assimilation de l’organisme ou plutôt de l’hyper-organisme social, à l’organisme naturel, une identité formelle, mais une simple analogie, il semble assuré désormais que la conception sociale organique, malgré les énergiques objections qu’elle a suscitées, demeurera dans ses grandes lignes, la conception de l’avenir, et que les hypothèses bio-sociologiques d’aujourd’hui contiennent en germe la vérité de demain. « Cette assertion…, pouvons-nous répéter avec les auteurs d’un livre récent45, ne contrÉdit qu’en apparence ceux qui protestent justement contre des assimilations exagérées et hâtives entre les organismes sociaux et les organismes végétaux ou animaux.