Tel psychologue annonce au lecteur une simple étude de « psychologie descriptive », mais en réalité, outre les descriptions psychologiques les plus ingénieuses et les plus savantes, il est bien obligé de lui présenter encore une série de pures hypothèses, et il aboutit, en somme, à des solutions d’un caractère exclusivement mécaniste.
Ils ne manqueront pas d’ajouter qu’aux êtres qu’on aime, on doit garder, dans la maladie, le secret de certains abaissements, de certaines défaillances morales… Oui, un moment, je ne voulais pas donner tout ce morceau, il y avait des mots, des phrases qui me déchiraient le cœur, en les récrivant pour le public… mais renfonçant toute sensibilité, j’ai pensé qu’il était utile pour l’histoire des lettres, de donner l’étude féroce de l’agonie et de la mort d’un mourant de la littérature et de l’injustice de la critique… Maintenant, suis-je un personnage particulier, et mon chagrin et ma désespérance ont-elles besoin de se répandre dans de la littérature ?
Les tragédies qui ont eu le plus de succès en France sont ou purement d’invention, parce qu’alors elles n’exigent que très-peu de notions préalables, ou tirées soit de la mythologie grecque, soit de l’histoire romaine, parce que l’étude de cette mythologie et de cette histoire fait partie de notre première éducation.
En effet, elle a pour objet immédiat l’étude du type normal ; or, si les faits les plus généraux peuvent être morbides, il peut se faire que le type normal n’ait jamais existé dans les faits.
Nous sommes ici pour faire des études ensemble.
Comme ils la reçoivent sans étude, ils n’ont pas le bonheur de la conserver, et toutes les fois quelle leur est donnée, elle leur est toute nouvelle, puisque la nature n’ayant pour objet que de maintenir les animaux dans un ordre de perfection bornée, elle leur inspire cette science nécessaire toujours égale », etc… Une science toujours égale, mais qui quelquefois est inégale et change complètement selon les besoins !
Quant aux autres moins graves de visée et d’études, qui ne sont plus des historiens, et qui, comme MM. de Goncourt, passent leur vie à racler le pavé du dix-huitième siècle pour y trouver quelque loque oubliée qu’ils puissent suspendre à leur ficelle, ou comme M.
C’est la dernière ressource plutôt, et c’est aussi la dernière pâture d’une passion qu’on a vue croître depuis longtemps dans Michelet, et bien avant qu’il fût question pour lui de physiologie et d’études d’amphithéâtre.
Avertissement Plusieurs morceaux ont été remplacés dans cette édition par d’autres qui ont paru moins faibles. Préface Mars 1866. Plusieurs critiques m’ont fait l’honneur tantôt de combattre, tantôt d’approuver ce qu’ils veulent bien appeler mon système. Je n’ai point tant de prétention que d’avoir un système : j’essaye tout au plus de suivre une méthode. Un système est une explication de l’ensemble, et indique une œuvre faite ; une méthode est une manière de travailler et indique une œuvre à faire.
Serait-ce de l’application à l’étude ? […] Or, soit qu’il reconnaisse sa faiblesse naturelle, soit qu’il ait la conviction intime de son savoir, il redoublera d’efforts pour triompher de son insuffisance, ou mettra toute son étude à déployer l’étendue de ses moyens en leur plus grand éclat. […] De sorte qu’ils ont besoin, pour vous parler, de se munir d’avance des ressources que leur fournit une étude préliminaire, et, outre cela, de préparer, de pétrir, et de bien exposer le fonds des matières qu’ils traitent, afin de vous les offrir sous un aspect original et piquant. […] Attaché dès ses premières études aux bancs de la vieille école, vous le verrez, plus ferme qu’un roc, se tenir fixé aux erreurs bien accréditées, et n’en jamais démordre. […] Entraîné par la nature et par son goût à composer des pièces dramatiques, à monter sur le théâtre, et dès sa jeunesse engagé parmi des troupes de comédiens, il sut anoblir sa profession par l’usage qu’il y fit de ses bonnes études, et améliorer sa fortune pour enrichir ses camarades.
Ce n’est ni une étude vraie de la vie moderne, ni un recueil de belle écriture, et il n’y a là dedans qu’un travail d’écureuil, et une dépense de fausse imagination autour d’une situation, tirée par les cheveux. […] Lundi 23 mars Auguste Sichel affirmait, ce soir, que l’allemand de Henri Heine, était un allemand tout spécial, presque une langue particulière, une langue à phrases courtes, sans précédents dans la langue germanique, et qu’il croyait formée par l’étude du français des encyclopédistes, du français de Diderot.
C’est sur ces modes étrangement variés de la conception poétique que devra porter notre étude. […] Tant de marbre, d’études successives, d’efforts de composition, pour nous suggérer seulement cette pensée, qu’il est triste de mourir, ce serait un labeur presque dérisoire. […] Il y aurait une étude spéciale à faire de la poésie des philosophes. […] Passy, Études de psychologie sur les auteurs dramatiques.
Il y a des poëtes dramatiques engagez dans des societez qui ne leur permettent pas l’étude du théatre : ils n’ont, pour s’éclairer, que des arts poëtiques, et la lecture des piéces célébres : ils peuvent bien avec ce secours faire des ouvrages, où l’on connoîtra de l’invention, de la force et tous les talens nécessaires : mais fussent-ils pour le fonds du génie des Corneilles et des racines, comme je le crois de quelques-uns, les connoisseurs sentiront toûjours à certains défauts, et même à des régularitez superstitieuses qu’il leur manque l’expérience de la représentation. […] Jettez dans le monde un homme qui n’y seroit préparé que par de belles leçons de sçavoir vivre, n’y seroit-il pas tout-à-fait étranger, en comparaison de celui, qui sans autre étude l’aura fréquenté long-tems ? […] Je crois donc que l’étude du théatre, par la représentation même des piéces, est le moïen le plus propre pour mettre un auteur en état de bien faire : mais quand un ouvrage est fait, il s’agit d’un aussi bon moïen de le perfectionner ; c’est à mon sens de l’essaïer sur beaucoup d’auditeurs, avant que de l’exposer au public, et de consulter de bonne foi l’impression qu’il fait sur eux, pour en aprendre à peu près au juste en quoi, et à quel point on a réussi. […] L’inconvénient est le danger de la confusion qui changeroit en étude, ce qui ne doit être qu’un divertissement, et de ne faire sur le coeur que des impressions légeres, à force d’en vouloir faire de différentes ; le remede est de disposer les événemens dans un ordre qui les fasse naître les uns des autres, et surtout de les subordonner tellement à un même intérêt, qu’ils puissent rentrer par-là dans une espece de simplicité.
Une Étude sur M. de Talleyrand ne serait pas complète si l’on n’indiquait un peu la physiologie de l’homme, et si l’on ne disait quelque chose de son hygiène et de son régime.
Louise Labé était disciple de Maurice Sève, et elle lui dut assurément beaucoup pour les études et les doctes conseils ; mais, si elle atteignit dans l’expression à quelques accents heureux, à quelques traits durables, elle ne les puisa que dans sa propre passion et en elle-même.
Le soir, lorsque je sors de la chambre d’étude, Quand je reviens des bois, rapportant des moissons De rameaux ou de vers cueillis sur les buissons, Devant l’âtre joyeux où le sarment pétille, Près de l’auguste aïeul se groupe la famille ; Non loin de ses genoux chargés de mes enfants, S’assied la jeune mère aux regards triomphants ; Tandis qu’avec les fleurs, butin de la journée, Ma sœur comme un autel orne la cheminée.
« Jeune, il avait appliqué son esprit supérieur aux plus hautes études, non, comme le plus grand nombre, pour parer une molle oisiveté d’une réputation éclatante, mais pour se dévouer à la république avec une âme affermie contre toutes les vicissitudes du sort.
VI La révolution vraie, selon moi, ne s’exprimait que par trois principes ou plutôt par trois tendances légitimes, résultat de mes études et de mes réflexions sur la vraie nature et sur les vrais dogmes de la rénovation française.
X Quant à moi, — si j’avais, non pas le génie des découvertes que M. de Humboldt n’avait évidemment pas reçu du ciel, mais l’aptitude patiente et infatigable aux études physiques que cet homme, remarquable par sa volonté, a manifestée pendant quatre-vingt-douze ans d’existence ; Et si je possédais, comme lui, la notion exacte et complète de tous les phénomènes dont l’univers est composé, de manière à me faire à moi-même et à reproduire pour les autres le tableau de l’universelle création, je commencerais par une humble invocation à genoux à l’auteur caché de ce Cosmos à travers lequel il me permet, sinon de l’entrevoir, du moins de le conclure ; et une belle nuit d’été, soit sur les vagues illuminées de l’Océan qui me porte aux extrémités de l’univers, soit sur un sommet neigeux du Chimboraço, soit sur un rocher culminant des Alpes, je tomberais à ses pieds ; je laisserais sa grandeur, sa puissance, sa bonté, me pénétrer, m’échauffer, m’embraser, comme le charbon de feu qui ouvrit les lèvres du prophète, et je lui dirais en face de ses soleils, de ses étoiles, de ses nébuleuses et de ses comètes : « Toi qui es !
Il y aurait une étude bien curieuse à faire.
Ch. de Tourtoulon, qui est l’auteur d’une savante étude sur la limite géographique de la langue d’oc et de la langue d’oïl, conclut ainsi une série d’observation faites sur les lieux mêmes où les patois du nord confinent aux patois du midi, où la terre d’oïl finit et la terre d’oc commence.
Qu’on lui donne une intelligente bibliothèque, établie d’accord avec lui ; la facilité d’un voyage d’études ; une mensualité pendant un an ou deux.
Une très belle scène, d’un comique amer, d’une étude savante et poignante, va réparer cet échec.
V La volonté comme synthèse déterminée selon des lois Le résultat général de notre étude, c’est qu’aucun motif ou mobile ne contient l’explication adéquate de la volition subséquente ; l’ensemble même des motifs et mobiles, tels qu’ils apparaissent à la conscience réfléchie, ne contient pas encore cette explication complète de nos volitions.
Il nous répondait qu’il y avait bien songé, qu’il ne cherchait qu’à faire des études d’après nature, qu’il n’y avait que cela de bon, qu’il lui arrivait de dessiner souvent dans les rues, qu’il avait même proposé à L’Illustration de prendre une page, pour lui faire des scènes parisiennes, comme celles dont nous lui parlions, mais qu’on était si peu intelligent dans cette boutique, qu’on n’avait pas voulu.
La connaissance de quelques langues un peu éloignées suffit à purger l’esprit de cette croyance naïve ; l’étude de la transformation du latin en français est encore assez bonne pour nous détromper ; et il n’est pas mauvais, si l’on veut acquérir un bon degré de scepticisme sur ce point, d’apprendre résolument la langue française elle-même.