On lui doit une Histoire générale du Théatre François, en 17 volumes, Production d’un travail énorme, mais sans goût, sans méthode, & d’un style plus que négligé.
Elle a accompli son muet travail destructeur et elle ressort en juron sublime avant de déterminer le crime. […] On trouve ici les traces de la grande conscience qu’il apportait à ses travaux. […] Le propagateur du culte du moi nous donne, sans ambages, le résultat du lent et sérieux travail qu’il a opéré sur lui-même. […] À ce subtil travail d’orfèvrerie morale, Fernand Vandérem apporte son outil bien personnel, une rare sagacité et sa conscience d’artiste. […] Plus de travail libre et joyeux.
Ce n’étoit pas la peine d’employer tant de temps, pour ne voir subsister de ses travaux que quelques lignes, qui effraient le Lecteur plus qu’elles n’excitent sa curiosité.
Ceux qui préferent l’agrément à l’utilité, le chercheroient en vain dans ses Ouvrages ; mais ceux qui savent estimer les fruits d’un travail épineux, l’érudition bien digérée, présentée avec méthode & clarté, la trouveront dans son Amérique chrétienne, & dans son Histoire des Hommes illustres de l’Ordre de Saint-Dominique.
Plusieurs Auteurs ont profité de ses lumieres ; ils auroient dû, par reconnoissance, en faire honneurs à ce Religieux, dont les travaux leur ont été si souvent utiles.
Il fut peut-être un peu trop indulgent dans son travail de sélection.
Léonce Depont, l’auteur des Sérénités , pur, grave et noble livre, qui est, on le sent, le résultat d’un long travail, d’un choix sévère parmi beaucoup de pages condamnées.
Sa Bibliotheque Françoise est le premier Ouvrage qui ait paru en ce genre ; il suppose beaucoup de travail, beaucoup de recherches, mais les inexactitudes en affoiblissent le mérite.
Quant à la méthode de travail qui a présidé à l’élaboration de cette étude, je crois devoir en dire ici quelques mots. […] L’exécution des décorations est donc précédée d’un travail très délicat où le goût et la science de composition ont également leur part. […] Tout le travail d’approximation que serait tenté de faire l’auteur laisserait le public froid et incrédule. […] Les types et les costumes se fixeront d’eux-mêmes, sans qu’il soit besoin d’un travail critique réfléchi. […] Viennent ensuite l’intelligence et le travail, au moyen desquels il pousse la représentation de ces images au degré désirable de fini et de ressemblance.
Si ces durs travaux, réputés salubres, à juste titre, quand on les compare aux travaux de certaines industries, devaient produire une telle déformation de l’être, ce serait à faire prendre en horreur la culture de la terre. […] Les savants, malgré leur persévérance et leurs travaux assidus, sont loin d’avoir la pleine connaissance du cosmos ce qu’ils en savent n’est rien en comparaison de ce qu’ils en ignorent. […] Il est d’ailleurs le plaisir le plus économique, ne prenant que le temps qu’on veut bien lui consacrer, et, s’il n’est pas dérobé au travail obligé, on est en droit de dire qu’il ne coûte rien. […] Pour que l’ouvrier se garde de ces habitudes abrutissantes et meurtrières, il suffit qu’il ait de bons sentiments et le goût du travail. […] Zola est raffinée, voulue, systématique elle n’est pas le fait d’un tempérament, d’une spontanéité de nature, elle est le résultat d’un travail obstiné et d’un effort pénible.
A mesure qu’on s’élève dans la série des organismes, on voit le travail physiologique se diviser. […] Rien n’empêche de substituer à cette perception, toute pénétrée de notre passé, la perception qu’aurait une conscience adulte et formée, mais enfermée dans le présent, et absorbée, à l’exclusion de tout autre travail, dans la tâche de se mouler sur l’objet extérieur. […] Mais à mesure que l’organisme se complique, le travail se divise, les fonctions se différencient, et les éléments anatomiques ainsi constitués aliènent leur indépendance. […] Dans ce que nous appelons de ce nom entre déjà un travail de notre mémoire, et par conséquent de notre conscience, qui prolonge les uns dans les autres, de manière à les saisir dans une intuition relativement simple, des moments aussi nombreux qu’on voudra d’un temps indéfiniment divisible. […] Telle est du moins la conclusion qui se dégagera, nous l’espérons, de la dernière partie de ce travail : les questions relatives au sujet et à l’objet, à leur distinction et à leur union, doivent se poser en fonction du temps plutôt que de l’espace.
Ses lumieres sur l’histoire ont servi à guider beaucoup d’Auteurs dans leur travail ; & sa facilité à communiquer les trésors de son immense Bibliotheque, a contribué à la perfection de plusieurs Ouvrages.
On feroit une Bibliotheque de tous les fruits de son travail.
Il faut convenir, en même temps, que ces matériaux supposent des recherches si laborieuses, qu'on doit lui savoir gré de son travail.
La vie de famille, entremêlée des travaux de sa place, suffisait à ses désirs. […] Il avait ajouté à ce travail plusieurs essais sur la poésie dramatique, qui n’ont pas été publiés. […] Sans doute, il eût apporté dans ce travail des qualités précieuses. […] A-t-il ajouté quelque lumière nouvelle aux travaux de l’Allemagne savante ? […] Ce n’est pas tout : cette singularité d’intelligence ne dénouerait qu’à demi le problème de ses travaux.
Quoique la Géographie ait été le principal objet de ses travaux & la premiere source de la réputation qui lui procura des Eleves de la premiere qualité, & entre autres, le Duc d’Orléans, depuis Régent, il mérite quelque estime pour la partie historique.
Ses travaux & ses recherches sur l’Histoire de France en ont épargné à ceux qui ont écrit notre Histoire.
Tous les ressorts des machines diverses, il les a touchés ; tous les plans et les projets jaillissant d’un front sublime, il les a eus sous les yeux, entre les mains ; et le travail qu’il a fait lui-même en s’en rendant compte, le plaisir qu’il a ressenti en les découvrant, il nous le reproduit, il nous le communique avec largesse et lucidité. […] Raynouard, nommé rapporteur, présente à la Chambre le résultat du travail de la Commission l’historien a là une page que je mettrais volontiers à côté de telle de ses pages de jeunesse sur la mort des Girondins, sur les victoires encore républicaines des jeunes et brillants généraux de l’an V.
Dans la classe de la société qui est livrée aux travaux matériels, l’imagination est encore la faculté dont il faut le plus craindre les effets. […] On s’est trop accoutumé à penser que les hommes du peuple bornaient leur ambition à la possession des biens physiques ; on les a vus passionnément attachés à la révolution, parce qu’elle leur donnait le plaisir de connaître les affaires, d’influer sur elles, de s’occuper de leurs succès ; toutes ces passions des hommes oisifs ont été découvertes par ceux qui n’avaient connu que le besoin du travail et le prix de son salaire : mais lorsque l’établissement d’un gouvernement quelconque, fait rentrer nécessairement les trois quarts de la société dans les occupations qui chaque jour assurent la subsistance du lendemain, lorsque le bouleversement d’une révolution n’offrira plus à chaque homme la chance d’obtenir tous les biens que l’opinion et l’industrie ont entassé depuis des siècles dans un Empire de vingt-cinq millions d’hommes ; quel trésor pourra-t-on ouvrir à l’espérance, qui se proportionne, comme la foi religieuse, aux désirs de tous ceux qui veulent y puiser ?
Il tomba foudroyé en pleine jeunesse, en pleine fougue de travail. […] Tandis qu’on me faisait ce récit, je commentais en moi-même la stupidité du Destin qui épargne tant d’octogénaires paralytiques, tant de ruines humaines, et qui arrache, tout à coup, un homme vigoureux à sa famille, à ses amis, à ses travaux.
Non seulement l’alliance des études psychologiques et morales avec les sciences physiques et mathématiques est devenue un rare phénomène ; mais une subdivision assez restreinte quant à son objet d’une branche de la connaissance humaine est souvent elle-même un champ trop vaste pour les travaux d’une vie laborieuse et d’un esprit pénétrant. […] Nous aurons eu l’oeuvre humi-liante et laborieuse ; et pourtant, quand l’avenir nous aura dépassés en profitant de nos travaux, on reprochera peut-être aussi durement à la science du XVIIIe et du XIXe siècle d’avoir été minutieuse et pragmatique que nous reprochons aux anciens d’avoir été sommaires et hypothétiques.
Le travail, qui les rebute, leur fait dire que le talent peut suppléer à tout. […] Ce travail l’a mis plus à portée que tout autre de juger de l’abus qu’on fait souvent des droits réels de l’usage.
Sans beaucoup de peine et d’efforts, et en restant dans les travaux de toute sa vie, il pouvait conquérir littérairement le nom d’Asiatique et se faire une gloire éclatante et facile, à une époque où l’esprit d’aberration philosophique qui mène le monde s’est engoué de l’Asie, et poétiquement, scientifiquement, politiquement, — de toutes les manières enfin, — en a monstrueusement exagéré la grandeur. […] Idées et influences chrétiennes, travaux des missionnaires, éducation des néophytes, la Chine rejettera de son sein tout ce qu’elle ne pourra pas y étouffer.
Mais il ne faudrait pas en faire un petit… Il y aurait, dans un pareil ouvrage, un regard profond et détaillé à porter sur les travaux d’ensemble de cette corporation littéraire à qui on avait donné la langue à garder, et sur le mérite de chacun des esprits qui à toute époque la composèrent. […] nous ne les méprisons pas ; ils aimèrent les lettres et travaillèrent chacun comme il put et par son bout à cette trame de la langue française, plus avancée par un homme de génie, dans son inspiration solitaire et puissante, que par tous les travaux de fourmi et collectifs des académies.
Un esprit de cette gravité, de cette conscience, dédaignerait, après les grands travaux qu’il a publiés, de jeter au public les larves d’une pensée qui vivrait ailleurs, forte, organisée et complète. […] Nul n’ira plus loin dans ce travail, maintenant épuisé.