Il naquit en Bretagne — terre des rêves. […] Mathias demeura seul sur la terre. […] que cette terre est douce ! […] Ils vous plaisent par l’indécision même de leurs lignes ; ils vous entraînent dans un milieu de rêve, proche voisin de la terre, et qui, cependant, n’est pas tout à fait la terre. […] Il est chassé de ses terres par un jugement et exilé dans une ville lointaine.
Faute de connaître l’étendue et l’énergie d’un mot, on s’imagine que l’usage domestique et quotidien qu’on en fait le rend incapable de tout autre emploi, et dès qu’on quitte les pensées vulgaires et terre à terre, on cherche des mots relevés et extraordinaires.
La nuit s’approche, les ombres s’épaississent : on entend des troupeaux de bêtes sauvages passer dans les ténèbres ; la terre murmure sous vos pas ; quelques coups de foudre font mugir les déserts ; la forêt s’agite, les arbres tombent, un fleuve inconnu coule devant vous. […] Le voyageur s’assied sur le tronc d’un chêne, pour attendre le jour ; il regarde tour à tour l’astre des nuits, les ténèbres, le fleuve ; il se sent inquiet, agité, et, dans l’attente de quelque chose d’inconnu ; un plaisir inouï, une crainte extraordinaire font palpiter son sein, comme s’il allait être admis à quelque secret de la Divinité : il est seul au fond des forêts ; mais l’esprit de l’homme remplit aisément les espaces de la nature ; et toutes les solitudes de la terre sont moins vastes qu’une seule pensée de son cœur.
Et les voici derrière une motte de terre continuellement bouleversée, au milieu de compagnons chaque jour décimés, dans un horizon morne où leurs yeux fixés nuit et jour ne voient pas flotter un drapeau, pas même se dessiner la silhouette d’un ennemi. […] Mais ces morts ne seront pas stériles. » Un de ces combattants écrit : « Nous devons conclure des immenses pertes que fait notre association, non à une désorganisation, mais à un avenir plus beau que son passé ; il rapportera beaucoup de fruits, le grain sélectionné qui est confié en telle abondance à la terre bénie de France. »
On y joue avec les vérités générales ; on en retire agilement quelqu’une du monceau des faits où elle gît cachée, et on la développe ; on plane au-dessus de l’observation dans la raison et la rhétorique ; on se trouve mal et terre à terre tant qu’on n’est pas dans la région des idées pures. […] L’esprit puritain attiédi couve encore sous terre et se jette du seul côté où se rencontrent l’aliment, l’air, la flamme et l’action. […] Wesley est un lettré, un érudit d’Oxford, et il croit au diable ; il lui attribue des maladies, des cauchemars, des tempêtes, des tremblements de terre. […] alors, c’est un saint sur la terre, un Ambroise, un Augustin, non pour la science des livres, qui est une chose toute terrestre, une drogue (car, hélas ! […] La couronne du prince et le privilége du noble y sont aussi sacrés que la terre du paysan ou l’outil du manœuvre.
Le musicien vit la démence guerrière qui bouillonnait sur le visage d’Alexandre, il remarqua ses joues enflammées, ses yeux ardents, et, tandis que le héros défiait la terre et le ciel, il changea de ton et abattit son orgueil. […] Abandonné à l’heure de la peine par ceux que sa bonté avait nourris, il est couché sur la terre nue sans qu’une main amie lui ferme les yeux. […] Si la terre vaut qu’on la conquière, elle vaut bien qu’on en jouisse. […] Que Timothée lui cède la victoire, ou plutôt qu’ils se partagent la couronne ; car, s’il sut élever un mortel jusqu’aux cieux, elle fit descendre à sa voix le ciel sur la terre ! […] Ce miracle, qui n’eut jamais rien d’analogue sur la terre par la précocité du génie humain, fut la naissance d’un fils.
» fait le traqueur, et le chien aux oreilles coupées, à la queue rognée, se remet à courir, le museau en terre, jusqu’à ce qu’il plonge le nez dans une gargouille et s’immobilise. […] Un jour il y vit l’amiral Sydney Smith mettre un genou en terre pour baiser la main de la duchesse. […] Enfin, soudainement, il a improvisé une danse qui était la caricature de toutes les danses, moquant, avec un pantalon qui avait des jours dans le derrière, la marche des salons, singeant la Petra Camara et ses coups de hanche, mimant la lorgnette de Napoléon et sa main derrière le dos, talonnant une bourrée, exécutant les enchaînements de pas les plus compliqués, puis faisant l’avant-deux d’un ataxique avec l’affreux déraillement des jambes, puis se gracieusant comiquement et embrassant les pas de sa danseuse à terre, etc., etc. […] Un regard baissé vers la terre, avec des mouvements de corps impérieux et une voix autoritaire. […] Dans les futaies rousses allant du jaune d’or à la terre de Sienne brûlée, quelques grisards élancés avec des bouquets de feuilles sèches toutes blanchâtres.
Les choses du ciel se modelèrent sur les choses de la terre. […] Jupiter descend en pluie dans la puissante terre qu’il féconde, et les grandes formes des pins vivants et des montagnes ondulent sous la lune dans la nuit « pleine de dieux. » Aujourd’hui dans cet abattis universel des dogmes, parmi l’encombrement des idées entassées par la philosophie, l’histoire et les sciences, parmi les désirs excessifs et les dégoûts prématurés, la paix ne nous revient que par le sentiment des choses divines. […] Les cerfs bondissants et agiles rappellent Diane « qui aime les cris de chasse, et tend son arc d’or » ; et, lorsqu’on voit les grands troupeaux paître tranquillement l’herbe abondante, on pense volontiers à la terre divine, nourrice des choses, qui fait tout sortir de son sein maternel. — Comparez à ces images la mythologie ridicule des auteurs graves.
Ils les mettaient sur la mule qui le portait, ou les étendaient à terre sur son passage 533. […] C’était l’enfance, en effet, dans sa divine spontanéité, dans ses naïfs éblouissements de joie, qui prenait possession de la terre. […] Un moment, dans cet effort, le plus vigoureux qu’elle ait fait pour s’élever au-dessus de sa planète, l’humanité oublia le poids de plomb qui l’attache à la terre, et les tristesses de la vie d’ici-bas.
Quoique sa sympathie pour tous les dédaignés de l’orthodoxie le portât à admettre les païens dans le royaume de Dieu, quoiqu’il ait plus d’une fois résidé en terre païenne, et qu’une ou deux fois on le surprenne en rapports bienveillants avec des infidèles 1232, on peut dire que sa vie s’écoula tout entière dans le petit monde, très fermé, où il était né. […] Il a créé le ciel des âmes pures, où se trouve ce qu’on demande en vain à la terre, la parfaite noblesse des enfants de Dieu, la pureté absolue, la totale abstraction des souillures du monde, la liberté enfin, que la société réelle exclut comme une impossibilité, et qui n’a toute son amplitude que dans le domaine de la pensée. […] Un Apollonius de Tyane, avec sa légende miraculeuse, devait avoir plus de succès qu’un Socrate, avec sa froide raison. « Socrate, disait-on, laisse les hommes sur la terre, Apollonius les transporte au ciel ; Socrate n’est qu’un sage, Apollonius est un dieu 1238. » La religion, jusqu’à nos jours, n’a pas existé sans une part d’ascétisme, de piété, de merveilleux.
Les Hindous pensent que la terre a besoin d’être soutenue par un éléphant ; mais la terre se soutient très bien dans l’espace sans rien qui la supporte. Descartes supposait un medium matériel entre le soleil et la terre pour expliquer leur action réciproque ; mais la loi d’attraction universelle l’explique beaucoup mieux que les tourbillons124.
Ces deux littératures roulent sur le même fond de sable : l’homme et ses vieux malheurs ; très souvent, ils s’en vont, parallèles, l’un à fleur de terre, l’autre dedans, — portant au même but, le définitif oubli, d’identiques barques. […] La synérèse se rencontre à chaque instant : quand une syllabe muette gêne pour la mesure, on la laisse tomber dans la prononciation ; (6) Il ne faut qu’un petit vent (6) Pour envoler les fleurs… (8) Elle fait l’hiver, elle fait l’été (6) Sous le pli de sa mante… (8) Elle fait le rossignol chanter (6) A minuit dans sa chambre (8) Elle fait la terre reverdir (6) Sous ses pieds, quand elle danse… (5) Gentil coquelicot Mesdames (5) Gentil coquelicot Nouveau (Les syllabes soulignées ne comptent pas dans la mesure du vers.) […] J’ai les pieds pourris dans la terre Et les côtés mangés des vers.
À un kilomètre environ de la ville s’élève (s’élève est une expression bien ambitieuse) une de ces cabanes moitié terre et moitié chaume, qui servent aux paysans de vestiaire pour leurs outils de labour. […] Mais la villa ne laissait pas que d’être humide ; son parquet de terre glaise se détrempait horriblement pendant l’hiver. […] Les chats-huants eux-mêmes, l’orfraie, la chouette, toute la bande des oiseaux funèbres, stupéfiés, se retiennent de leurs griffes aux branches des arbres pour ne pas tomber… Une chauve-souris, qui s’entêtait à voler, sent tout à coup ses ailes se détendre, et va sombrer dans une mare. — Par terre sont éparpillés des crânes et des carcasses de squelettes. — Le dos appuyé contre un vieux tronc, les bras pendants, un homme regarde vaguement devant lui d’un œil hébété par la lourde ivresse de la mort ; un autre serre sa tête dans ses deux mains pour ne rien voir.
Le terrible pot de fer contre lequel se heurtait le monde, laissa tranquille dans son coin le pot de terre, sans se douter que l’humble vase, impropre au choc, renfermait un autre génie que celui qui bouillait dans son cratère à lui, — mais qui était tout aussi sûr que le sien d’avoir son immortalité ! […] L’homme de goût glisse jusqu’à cette phrase : « Est-ce que, pour nous élever et pour ne pas être sali par les bassesses de la terre, il ne nous faut pas des échasses ? » Il l’est pour Bonald, non pas flatteusement comme pour Corneille, mais cruellement et pour les mêmes raisons : « Bonald — dit-il avec dédain — a besoin de la terre.
C’est un discours sur la cause de l’écho ; un mémoire sur la Transparence des corps, sur le Mouvement relatif ; un Projet d’histoire physique de la terre. […] — créa une substitution et sollicita l’érection de sa terre en marquisat, — ambition anglaise ! […] Il y parle du xviiie siècle, et il ne salue pas jusqu’à terre ce gros ventre de Messaline, plein de l’enfant de tout le monde qui va sortir tout à l’heure, et qui sera la Révolution française !
Ce livre, dans lequel on a ramassé pieusement tout ce qui est sorti de la bouche sacrée du dieu Gœthe pendant les dernières années de son passage sur la terre, me fait, dès à présent, l’effet de ce fameux collier que les adorateurs du Grand Lama se roulaient autour du cou pour s’attester leur dieu, selon les histoires… Ils disaient que c’était là de l’ambre céleste ; et vous savez ce que c’était. […] Je laisse cela aux gens qui ne croient pas au Dieu qui a fait le ciel et la terre. […] la véritable et la seule originalité de Gœthe, de cet Allemand qui, comme les autres Allemands, était idéaliste et poète, c’est d’avoir, Ixion infidèle, quitté la nuée pour embrasser la terre ; c’est d’avoir fait de la vie un art, bien plus qu’il n’a fait de l’art une vie ; c’est de s’être préoccupé, jusqu’à nous en faire mal au cœur, de l’utilité et de la pratique ; de jouer, enfin, au petit Machiavel, même littéraire, en n’étant qu’un petit Jérémie Bentham.
Ses grenadiers adorés, qui l’adoraient, le mirent dans la terre comme toute sa vie ils l’avaient vu dessus : la face tournée vers l’ennemi. […] Vous reconnaissez là l’idée philosophique et utopique de tous les abolisseurs d’immortalité, qui veulent la justice absolue dans l’espace et dans le temps et le Paradis sur la terre, parce qu’ils ne croient qu’à la terre.
Le critique, selon Vacquerie, n’a pas autre chose à faire dans ce monde qu’à « proclamer les poètes dramatiques, à donner les chefs-d’œuvre à la foule et la foule aux chefs-d’œuvre, à remonter le poète dans ses instants de défaillance, à se tenir derrière lui pendant qu’il écrit, à ramasser sa plume à terre et à la lui remettre entre les doigts. » Ici la grimace recommence : « Critiques, — dit-il, — figures sublimes ! […] Ce qui fait parfois l’unique mérite d’Auguste Vacquerie, c’est la contradiction, esprit qui risque tout et gagne parfois, comme tous les risque-tout de la terre. […] Et Vacquerie continue à nous montrer le travail du poète : « Il fouille, il creuse, il troue, il frappe du front, il pousse du cœur, il va, il perce le globe de part en part, il crève la terre et il roule échevelé dans les étoiles !
En Russie, on appelle âmes les esclaves, et tout propriétaire est obligé de payer au fisc une redevance pour chaque âme qu’il a sur ses terres. Or, comme l’administration, selon Gogol, est des plus vicieuses en Russie et que les révisions des listes du fisc se font à des intervalles éloignés, il se trouve souvent que les propriétaires auxquels il meurt des âmes sur leurs terres sont obligés de continuer à payer la redevance en question comme si ces âmes étaient vivantes. […] et il s’en alla, singulier pèlerin, en Terre Sainte.
Très jeune à l’âge où les autres jeunes gens se dissipent, à l’âge des coups d’épée (il en donna un), il se fait rendre compte judiciairement par son père de la gestion de sa fortune, en proie aux plus affreuses dilapidations, rachète la terre de Buffon que ce bourreau d’argent avait vendue, et le garde tendrement chez lui, ce bourreau qui se remarie, et dont il garde également et élève les enfants ! […] Flourens, qui voudrait couvrir de sa tête tout entière, comme on couvre de sa poitrine celui qu’on aime, les erreurs de Buffon, ces erreurs qui sont souvent grandioses, — « et j’aime mieux, à tout prendre, une conjecture qui élève mon esprit qu’un fait exact qui le laisse à terre… J’appellerai toujours grande la pensée qui me fait penser. »« C’est là le génie de Buffon, ajoute-t-il encore, et le secret de son pouvoir, c’est qu’il a une force qui se communique, c’est qu’il ose et qu’il inspire à son lecteur quelque chose de sa hardiesse. » Et pourtant, est-ce que les paroles de M. […] Excepté l’unité du genre humain et la théorie de la terre, les deux plus grandes solidités de Buffon, l’actif de vérité, dans son bilan, est assez petit.
Mais elle n’était presque pas, elle rasait la terre, on la voyait à peine, et voici que, depuis quelque temps, la rampante bête s’est redressée, qu’elle se nettoie comme elle peut, de ses origines, que l’aile lui pousse, cette aile de papier sur laquelle les sottises vont si loin, et qu’elle sera peut-être une hydre, un dragon à mille têtes sans cervelle, demain ! […] je ne veux parler que des philosophes, et non pas des prêtres positivistes, des philosophes qui prétendent tirer une grande doctrine des six volumes de fatras qu’Auguste Comte a légués… aux vers de la terre, et qui font actuellement de si grands efforts pour cacher le ridicule fondamental de leur grand homme. […] Puis, dans un cercle fort étroit, on avait, pendant vingt ans, entendu cette voix âpre, obstinée, pesante, ne portant pas loin, et qui avait cependant la prétention d’instruire la terre et de la changer !
Cependant, l’orateur, à travers ce grand spectacle qu’il déploie sur la terre, nous montre toujours Dieu présent au haut des cieux, secouant et brisant les trônes, précipitant la révolution, et par sa force, invincible, enchaînant ou domptant tout ce qui lui résiste. […] Il peint la terre sous l’image d’un débris vaste et universel ; il fait voir l’homme cherchant toujours à s’élever, et la puissance divine poussant l’orgueil de l’homme jusqu’au néant, et pour égaler à jamais les conditions, ne faisant de nous tous qu’une même cendre. […] Elle va descendre à ces sombres lieux, à ces demeures souterraines, pour y dormir dans la poussière avec les grands de la terre, avec ces rois et ces princes anéantis, parmi lesquels à peine peut-on la placer, tant les rangs y sont pressés !
En vérité, on pourrait dire que l’âme humaine passe la moitié de son séjour sur la terre à l’état de mutisme, et l’autre moitié à l’état de surdité. […] Rien sur la terre n’est capable de nous donner cette plénitude de bonheur, ni même cette profondeur de souffrance. […] Toutes les choses de la terre se présentent à lui décolorées. […] Tous ils marchent les yeux baissés vers la terre, attentifs à des soins de ménage ou de culture. […] Les nobles et bonnes âmes ne sont-elles pas le sel de la terre ?
Mais bientôt Daphnis reprend l’avantage, et le seul couplet que voici serait assez pour lui assurer le triomphe : « Je ne souhaite point d’avoir la terre de Pélops, je ne souhaite point d’avoir des talents d’or, ni de courir plus vite que les vents ; mais, sous cette roche que voilà, je chanterai t’ayant entre mes bras, regardant nos deux troupeaux confondus, et devant nous la mer de Sicile ! […] » Malgré cela, je ne lui répondis pas une parole amère ; mais, baissant les yeux à terre, j’allai mon chemin. » Ici l’enfant rentre bien dans son rôle ; il parle avec sa pudeur ingénue et encore sauvage, considérant cette parole flatteuse de la jeune fille comme une manière d’offense. […] Tout le reste n’a été, en quelque sorte, que prélude et acheminement ; la vraie grandeur de l’idylle commence à cet endroit : « Mais moi et Eucrite, et le bel enfant Amyntas, ayant poussé jusqu’à la maison de Phrasidame, nous nous couchâmes à terre sur des lits profonds de doux lentisque et dans des feuilles de vigne toutes fraîches, le cœur joyeux. […] Les rameaux surchargés de prunes versaient jusqu’à terre. […] Aussi bien je ne voudrais pas te donner dans des maisons chétives et oisives, toi qui es issue de noble terre et qui as pour patrie cette cité qu’Archias de Corinthe fonda jadis, qui est comme la mœlle de la Sicile et la nourrice d’hommes excellents.
Grâce au duc de Laval-Montmorency, qui y résidait alors comme ambassadeur de France, et grâce à la duchesse de Devonshire, madame Récamier y avait retrouvé en partie son salon de Paris dans les ruines de la ville neutre entre ciel et terre. […] Il en est de même de tous les écrivains, voyageurs ou poètes, qui datent leurs pensées de cette terre ; il semble que ce nom de Rome répété sans cesse par eux donne à leurs fugitives personnalités quelque chose de grand et d’éternel comme Rome, et flatte en eux jusqu’à la vanité du tombeau. […] Que fais-je sur la terre ? […] Quel lieu pour mettre en paix l’ambition et contempler les vanités de la vie et de la terre ! […] Nous suivîmes son cercueil comme celui d’une vierge au linceul blanc ; c’était une âme virginale ; il n’avait aimé que Béatrice, et sa Béatrice restait sur la terre pour pleurer sur lui.