L’Epigramme suivante suffira pour donner une idée de son talent.
Le candidat a eu à traiter, suivant l’usage, un double sujet en latin et en français. […] Même en les suivant, je ne leur obéis point, j’opine comme eux. » Il y avait, à côté de ces libres esprits, ouverts dès lors à toutes les perspectives, d’humbles adorateurs et des sectateurs exemplaires du passé.
Appendice à l’article sur Joseph de Maistre Nous extrayons du numéro de la Revue des Deux Mondes, 1er octobre 1843, les quelques pages suivantes qui complètent ou appuient notre premier travail. […] On a lu ses œuvres nouvellement écloses à ses amis ou soi-disant tels, pour être admiré, pour être applaudi, non pour prendre avis et se corriger ; on a posé en principe commode que c’était assez de se corriger d’un ouvrage dans le suivant.
Est-ce dans ce monde légendaire et fantomal où les femmes, suivant l’expression célèbre d’un rapport de la censure théâtrale, « ne tutoient pas leurs amants » ? […] Pour l’exactitude aisée de ses peintures, Alfred Capus est notre premier annotateur de mœurs, et, autant que d’un siècle au suivant on peut comparer, pas inférieur au glorieux Lesage.
Selon une tradition, Jésus aurait prononcé cette parole, qui fut dans son cœur, sinon sur ses lèvres : « Père, pardonne-leur ; ils ne savent ce qu’ils font 1178. » Un écriteau, suivant la coutume romaine, était attaché au haut de la croix, portant en trois langues, en hébreu, en grec et en latin : LE ROI DES JUIFS. […] Luc, suivant son goût pour la conversion des pécheurs, a ici modifié la tradition.
Mais nous anticipons ici sur la période suivante. […] Lettre de Bussy-Rabutin à mademoiselle de Sévigné, du 16 (ou 14) juin 1644 (ou plutôt 1654). — Lettre de mademoiselle de Sévigné à Bussy-Rabutin, du 17 août suivant.
On a touché ces instrumens differemment, suivant l’effet qu’on vouloit qu’ils fissent, et on a cherché à rendre leur bruit convenable à l’usage auquel on le destinoit. […] Il semble que ces bruits qui ne s’accelerent ou ne se retardent, quant à l’intonnation et quant au mouvement, que suivant une proportion lente et uniforme, soient plus propres à faire reprendre aux esprits ce cours égal, dans lequel consiste la tranquillité, qu’un silence qui les laisseroit suivre le cours forcé et tumultueux, dans lequel ils auroient été mis.
La voix du sentiment ne peut nous égarer, Et l’on n’est point coupable en suivant la nature… Va, crois-moi, le plaisir est toujours légitime, L’amour est un devoir, et l’inconstance un crime167… Les murs de la Caserne pouvaient être couverts et tapissés de ces inscriptions-là comme devises. […] L’année suivante, en 1778, paraissaient les Poésies érotiques, petit in-8° de 64 pages, ne contenant pas encore les plus belles et les plus douloureuses élégies, celles qui formeront plus tard le livre quatrième ; mais le petit volume est déjà assez rempli d’Éléonore pour que ce nom domine ceux des Aglaé, et des Euphrosine, qui s’y trouvent mêlés. Il est à croire que le succès de ses vers éclaira l’auteur lui-même ; l’intérêt que le public se mit aussitôt à prendre à Eléonore, et que vinrent entretenir d’autres pièces à elle adressées dans les Opuscules poétiques de l’année suivante (1779), acheva de décider le choix du poëteamant, et lui indiqua le parti qu’il lui restait à tirer de sa passion : dans les éditions qui succédèrent, les Aglaé, les Euphrosine, furent sacrifiées ; l’inconstance devint un crime, tandis qu’auparavant on ne voyait que l’ennui de criminel ; en un mot, Parny s’attacha à mettre de l’unité dans ses élégies et à pousser au roman plus qu’il n’avait songé d’abord. […] … Tout ce mouvement est d’une vérité profonde et d’une vraiment durable beauté ; il contraste admirablement avec l’invocation toute reposée, toute radoucie, d’une des élégies suivantes, et avec ce début enchanteur : Calme des sens, paisible indifférence, Léger sommeil d’un cœur tranquillisé, Descends du ciel ; éprouve ta puissance Sur un amant trop longtemps abusé ! […] Quoi qu’il en soit, dans les belles élégies qu’il ajouta durant ces années suivantes, et qui sont celles du quatrième livre, Parny fit comme s’il était retourné en effet à Bourbon, et comme s’il avait appris son infortune sur les lieux mêmes.
Suivant ce principe, M. de Villefore a conservé les dénominations usitées chez les Romains. […] La miséricorde de Dieu, dit-il, est comme la partie du visage, & sa justice celle de derriere, suivant ces paroles : misericordiam & judicium cantabo tibi Domine. […] Ce beau sermon est orné, suivant l’usage de ce tems, d’une histoire, ou plûtôt d’une fable qui dut faire une très-grande impression sur l’auditoire. […] Et puis, par le jeûne du ventre, l’homme s’unit mieux à Dieu ; car c’est un principe des Géomètres, qu’un corps rond ne peut toucher une surface que dans un point : or Dieu est cette surface, suivant ces paroles : Justus & rectus Dominus. […] La réunion de ces différens caractères se fait connoître dans le P. de la Colombiere, suivant M.
Cette année ou la suivante, il publie un autre livre jaune qu’il signe exceptionnellement Katsoukawa Shunrô, et qui est l’histoire de Nitirén, prêtre bouddhique, le créateur d’une nouvelle secte. […] Et l’année suivante, en 1800, il signe dans les premiers mois « Hokousaï précédemment Sôri » et, dans les derniers mois, « Hokousaï fou de dessin, en japonais, gwa-kiojin Hokousaï. […] Le quatrième volume paraît l’année suivante, en 1816, avec une préface d’Hôzan. […] Une dame de la noblesse, accompagnée d’une suivante, passant devant une grille où sont affichés des programmes de concert. […] Peut-être cette année ou une des années suivantes, Hokousaï illustre le Yéhon Onna Imagawa, le Livre illustré de l’éducation des femmes.
Soudain, L’Impromptu de Versailles, fait réellement en impromptu, paraît à la cour le 14 octobre, et à Paris le 4 novembre suivant. […] Représentée le 15 février suivant, sur le théâtre du Palais-Royal, en trois actes, et sans intermèdes, elle prit le titre qu’elle porte à présent. […] Les deux vers espagnols et les suivants n’ont-ils pas un air de famille ? […] Les courtisans applaudirent à l’échange ; mais il ne put le soumettre au jugement des Parisiens, que le 10 juin suivant. […] Ces trois premiers actes furent encore joués à Villers-Cotterêts, chez Monsieur, en présence du roi et des reines, le 24 septembre suivant.
[Cours familier de littérature (1856 et années suivantes).]
De tous ses petits Vers on n’a retenu que le Couplet suivant, sur l’air : De tous les Capucins du Monde.
Non pas à la manière de la belle Camille de La Fontaine, qui devient probablement une bonne femme de ménage, mais réhabilitée suivant le goût moderne, c’est-à-dire pleurant énormément et tombant d’une attaque de nerfs dans une syncope. […] Impossible de le savoir ; c’est suivant le temps et rien dans l’absence de caractère qui lui est dévolu, ne peut faire attendre d’elle le bien plutôt que le mal, ou le mal plus sûrement que le bien. […] Rien n’y paraît achevé ou réussi suivant les forces du poète ; on attend toujours quelque chose. […] Suivant nous, il est assez indifférent qu’une œuvre d’art ait cette sorte de mérite qui ressort de l’érudition ; si elle est bonne littérairement, elle se passera de la science de l’antiquaire ; dans le cas contraire, rien ne peut la sauver. […] Suivant M.
Note préliminaire Le Constitutionnel, dans les derniers jours de septembre 1849, publia la note suivante : La littérature ne saurait mourir en France.
Le suivant fut fait aux Petites-Maisons.
Il ne me reste plus qu’à vous faire l’histoire de la distribution des prix de cette année, de l’injustice et de la honte de l’académie, et du ressentiment et de la vengeance des élèves ; ce sera pour le feuillet suivant, le seul que je voudrais que l’on publiât et qu’on affichât à la porte de l’académie et dans tous les carrefours, afin qu’un pareil événement n’eût jamais lieu.
Les auteurs sensez qui ont voulu composer des poëmes dogmatiques, et faire servir les vers à nous donner des leçons, se sont conduits suivant le principe que je viens d’exposer.
., e tutti, n’étaient point des sorciers ni des magiciens au sens vulgaire, et que s’ils peuvent s’appeler mages, c’est suivant la signification irréprochable et pure de la plus divine sagesse. […] Naudé n’appartient en rien à cette école de publicistes déjà émancipée au xvie siècle, et qui deviendra la philosophique et la libérale dans les âges suivants. […] On sent, à ses frais inaccoutumés d’éloquence, qu’il parle au pontife lettré, au poëte disert, à l’Urbanité même (il fait le jeu de mots), à celui qui, suivant son expression, a moissonné tout le Pinde, butiné tout l’Hymette, et bu toute l’Aganippe. […] Rappelé l’année suivante en France pour être bibliothécaire du Cardinal-ministre, il ne quitta Rome que comblé des bienfaits de son dernier patron. […] Nous le rencontrons fréquemment les années suivantes dans les lettres de Guy Patin, et c’est à cette date seulement que la petite société de Gentilly commence.
Napoléon, revenu à Iéna, s’occupait, suivant son usage, de faire ramasser les blessés, et entendait les cris de Vive l’Empereur ! […] Ce vieux guerrier, hésitant dans le conseil, jamais au feu, veut se mettre lui-même à la tête des grenadiers prussiens et les conduire à l’assaut de Hassenhausen, en suivant un pli de terrain qui se trouve à côté de la chaussée, et par lequel on peut parvenir plus sûrement au village. […] Napoléon ressaisit la victoire sur le Niémen, l’été suivant. […] On avait lu aux troupes, qui étaient pleines d’ardeur, une proclamation courte et énergique, conçue dans les termes suivants : « “Soldats, la seconde guerre de Pologne est commencée…” » « Ainsi le sort en était jeté ! […] Qu’arriverait-il, à ces distances, de ce prodigieux artifice d’une armée de six cent mille soldats de toutes les nations, suivant une étoile, si cette étoile qu’ils suivaient venait tout à coup à pâlir ?
On voit passer tantôt des paysans qui vont à Weimar au marché ou qui en reviennent, tantôt des promeneurs de tout genre, qui, suivant les sinuosités de l’Ilm, se dirigent surtout vers Ober-Weimar, petit village très fréquenté à certains jours. […] Je vis entre autres des nids de linots et de diverses espèces de fauvettes, à des hauteurs différentes suivant leurs habitudes. […] On y parla des parties de plaisir des semaines précédentes et des projets semblables pour les semaines suivantes. […] Je trempe mon arc dans l’eau bouillante à six ou huit pouces de profondeur, et après une heure, quand il est bien chaud, je l’introduis entre deux morceaux de bois qui ont à leur intérieur une ligne creusée suivant la forme que je veux donner à l’arc. […] Le jour suivant, on m’apporta deux jeunes rossignols déjà sortis du nid, que je mis aussi avec la fauvette et qui furent adoptés et nourris par elle.
Nous ne faisions que commencer, lorsqu’on vint de la part de la grande-duchesse mère féliciter Goethe de son retour et lui annoncer que la grande-duchesse aurait le plaisir de lui faire sa visite le mardi suivant. […] Nous sommes les esclaves des choses extérieures, et nous paraissons grands ou petits, suivant qu’elles diminuent ou élargissent devant nous l’espace ! […] « Le matin suivant, à la promenade du Sprudel, en passant à côté de moi, elles me firent le salut le plus gracieux, le plus aimable, et je ne pus me dispenser, quand l’occasion se présenta, de m’approcher d’elles et de leur adresser la parole. […] Dans la matinée du jour suivant, jusqu’à onze heures, il y avait eu du mieux ; mais, à partir de ce moment, l’état empira ; les sens commencèrent à refuser parfois leur service ; il y eut des instants de délire, et de temps en temps dans sa poitrine on entendait un bruit sourd. […] Son esprit resta actif, même après qu’il eût perdu l’usage de la parole ; suivant une de ses habitudes, quand un sujet le préoccupait fortement, il traça avec l’index des signes dans l’air ; peu à peu il traça ces signes moins haut, et enfin, sa main, tombant sur la couverture étendue sur ses genoux, y traça des mots inconnus.
Cette idée d’un théâtre national et populaire domine encore les œuvres suivantes du Maître. […] Il admit la doctrine suivant laquelle la Volonté, substance intime de l’Univers, devenait, en l’homme, la volonté, funeste, de vivre, et supposait le monde sensible, le monde de la Représentation, formé d’individus isolés, avec la lutte pour loi. […] L’auteur trouve, à la ligne suivante, le prélude du 3e acte, « excellent de tous points. » Enfin, il y aurait mauvaise grâce à omettre le nom de M. […] Pour terminer, les lignes suivantes : Il serait injuste d’oublier le public de la Monnaie, si respectueux, pour une œuvre qui devait le surprendre et si intelligent dans son appréciation d’une musique absolument nouvelle pour ses oreilles. […] Il proclame les Maîtres Chanteurs « une œuvre admirable, d’une puissance qui s’est imposée devant un public partagé et qui aura une irrésistible autorité. » Cependant le même journal, publie, à quelques jours d’intervalle (22 mars), les lignes suivantes : La musique de Wagner exerce décidément une fâcheuse influence sur la santé.
Mais, si les considérations que j’ai émises tout à l’heure sont vraies, une telle comparaison entre Werther et les œuvres analogues qui l’ont suivi, même en se restreignant à celles qui ont le plus de rapport avec lui, ne serait rien moins qu’un tableau et une histoire de la littérature européenne depuis près d’un siècle : ce serait la formule générale de cette littérature, donnant à la fois son unité et sa variété, ce qu’il y a de permanent en elle et ce qu’il y a de variable, à savoir la forme que revêt, suivant l’âge de l’auteur, suivant son sexe, son pays, sa position sociale, ses douleurs personnelles, et au milieu des événements généraux et des divers systèmes d’idées qui l’entourent, cette pensée religieuse et irréligieuse à la fois que le Dix-Huitième Siècle a léguée au nôtre comme un funeste et glorieux héritage. […] Le soleil, dans son cours, le gouverne ; sa vie dépend de ses rayons ; suivant le mois de l’année et le temps qu’il fait, il erre en furieux dans le ciel ou dans l’enfer. […] Le roman dure deux ans, suivant toujours les vicissitudes des saisons ; et Werther, après avoir passé par l’extrême délire en été, s’affaisse avec l’automne, et se tue en hiver.
Le numéro de janvier 1885 contient les articles suivants : 1° Richard Wagner : motifs extraits de ses écrits. — Cet article composé de passages pris aux livres de Wagner, expose comme quoi il faut juger toute œuvre en tenant compte du milieu où elle a été produite ; 2° Sur Jacob Grimm, en mémoire du 4 janvier 1785 — Jacob Grimm est le philosophe allemand qui s’est le premier attaché à l’étude de l’esprit germanique ; 3° Etudes sur l’éternité, par Philipp van Hertefeld ; 4° Sur l’architecture théâtrale, par Friedrich Hofmann. — Cette étude montre que Wagner a repris l’idée du théâtre grec ; elle compare le théâtre de Bayreuth aux théâtres anciens et modernes ; 5° Observations sur Parsifal : explication de passages douteux ; 6° Un dialogue de fin d’année, au sujet du nouveau calendrier wagnérien ; enfin les communications nouvelles, etc. La Légende de Tristan La légende de Tristan, suivant laquelle Richard Wagner a composé son drame de Tristan et Isolde, fut une « les plus populaires du moyen-âge. […] Le roi tâcha de le réconforter, mais n’y put réussir ; de son côté, Iseult se lamentait de tout son cœur et elle envoya Brangien, sa suivante, vers Tristan. […] Le temps qu’ils passèrent dans cette tour fut un temps de joie parfaite ; mais la femme du nain était parmi les suivantes de la reine, et, au bout de quelque temps, elle découvrit que la damoiselle d’Irlande n’était autre que le chevalier Tristan.