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1969. (1772) Discours sur le progrès des lettres en France pp. 2-190

Ils adoptèrent une partie de leur Théogonie & de leurs cérémonies religieuses.

1970. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1885 » pp. 3-97

Il dit que la cervelle de Renan ressemble à une cathédrale désaffectée du culte, qui contient du bois, des bottes de paille, un tas de choses quelconques, mais tout en conservant son architecture religieuse.

1971. (1920) Action, n° 2, mars 1920

Mon Dieu, qu’on ne le confonde pas avec quelque factum de catéchumène, vulgaire, appelé à être proposé en exemple par les Croix et les Semaine religieuses !

1972. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre I. La Renaissance païenne. » pp. 239-403

Leurs héros ont des vertus humaines, non des vertus religieuses ; contre le crime, ils s’appuient sur l’honneur et l’amour du beau, non sur la piété et la crainte de Dieu. […] Voyez ses esquisses à Oxford et les esquisses du religieux Fra Bartholomeo à Florence.

1973. (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286

Les anciens avoient de magnifiques portiques publics où ils aloient se promener, c’étoient des galeries basses soutenues par des colones ou par des arcades, à peu près come la place royale de Paris, et come les cloitres de certaines grandes maisons religieuses. […] Dans le Ix siècle Hubaud religieux bénédictin de S.

1974. (1894) La bataille littéraire. Cinquième série (1889-1890) pp. 1-349

Réalistes et Naturalistes I. Guy de Maupassant. Fort comme la mort. — 1889. « On ne sait pas le français, on ne le parle pas, on ne l’écrit pas sans savoir quantité d’autres choses qui font ce que l’on appelait jadis : l’honnête homme. Le Français porte mal le mensonge.

1975. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Jean-Jacques Ampère »

Je n’ai rien eu à dire des sentiments religieux d’Ampère, desquels pourtant plusieurs de ses biographes ont cru devoir s’occuper comme s’il leur avait donné des espérances.

1976. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLe entretien. L’homme de lettres »

Au milieu de l’agitation de ces pensées, cédant tout à coup au sentiment qui le pénètre, il embrasse cette brave fille avec une grande effusion de cœur, et prend entre le ciel et lui l’engagement de ne jamais l’abandonner, quelles que fussent d’ailleurs sa position et sa fortune: engagement qu’il remplit avec une exactitude religieuse, dans le temps même où il n’avait d’autre revenu qu’une pension de mille francs ; et pour commencer il tire sa bourse, la verse sur la table et partage sur l’heure avec sa bonne tout ce qu’il possédait.

1977. (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill

L’esprit religieux et l’esprit positif y vivent côte à côte et séparés.

1978. (1853) Propos de ville et propos de théâtre

Comme c’est la coutume, à Londres, après l’exécution solennelle du God save the Queen, écouté avec le respect religieux que tous les Anglais portent à leur souveraine, les artistes qui composent la troupe se sont avancés, chacun à leur tour, pour saluer le public privilégié qui leur témoigne à son tour sa sympathie par des bravos et des rappels. […] La police a dû rendre au peuple ses orchestres en plein vent. — Mais pour rester d’accord avec le principe religieux, qui en réclamait l’interdiction, — on a seulement permis la musique sacrée. — C’est du moins à ce titre que le Postillon de Longjumeau est exécuté à Londres dans les parcs sous le nom d’Oratorio. — On est devenu également beaucoup moins rigoureux pour les règlements, qui obligeaient les dimanches la stricte fermeture des débits de boisson

1979. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Chapitre II. Lord Byron. » pp. 334-423

Nous nous sommes liés à la partialité des divinations religieuses et à l’inexactitude des divinations littéraires, et nous avons accommodé nos doctrines à nos instincts et à nos chagrins.

1980. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »

Ce poëme épique se confond avec les plus vieilles traditions et les plus religieuses crédulités des nations.

1981. (1874) Histoire du romantisme pp. -399

Mais n’allez pas croire que Célestin Nanteuil cherchât le style maigre, émacié, simplifié jusqu’au néant qui semble le comble de l’art religieux à Overbeck. […] Le soin religieux, l’attention soutenue, la compréhensive indulgence qu’il apportait à ces délicates fonctions, dont on ne peut apprécier la difficulté qu’après les avoir pratiquées soi-même, il n’est pas besoin de les dire, et lorsqu’une œuvre bizarre, outrée, extravagante de pensée ou d’exécution, nous passait sous les yeux, avant de prononcer le verdict de refus, Rousseau disait aux vieux de 1830, devenus comme lui membres du jury : « Prenons garde, messieurs ; nous ne sommes peut-être plus que des ganaches romantiques, classiques à notre façon. » À l’une de ces séances, la dernière, nous sortîmes ensemble.

1982. (1905) Propos de théâtre. Deuxième série

On ne sait pas bien si cette organisation est militaire ou religieuse. […] La philosophie de Victor Hugo, sa philosophie générale (optimisme et progrès), sa philosophie religieuse, sa philosophie de l’histoire, sont du plus pur dix-huitième siècle.

1983. (1903) La pensée et le mouvant

Quand parut son livre sur l’Expérience religieuse, beaucoup n’y virent qu’une série de descriptions très vivantes et d’analyses très pénétrantes, — une psychologie, disaient-ils, du sentiment religieux. […] Les âmes que remplit l’enthousiasme religieux sont véritablement soulevées et transportées : comment ne nous feraient-elles pas prendre sur le vif, ainsi que dans une expérience scientifique, la force qui transporte et qui soulève ?

1984. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre II. Le théâtre. » pp. 2-96

De désespoir, elle se fait religieuse, et, pour se venger, il empoisonne sa fille et tout le couvent.

1985. (1933) De mon temps…

Ses obsèques religieuses eurent lieu à Notre-Dame d’Auteuil.

1986. (1868) Rapport sur le progrès des lettres pp. 1-184

. : ceci par lui-même, mais ayant en outre l’honneur d’avoir contribué comme collaborateur à Monte-Cristo, aux Mousquetaires, aux meilleures victoires d’Alexandre Dumas ; Paul Meurice, religieux ami du poëte absent, et qui mérite une mention presque pareille ; Paul Lacroix, assez fort pour soutenir deux réputations ; Jules Lacroix son frère, qui se fit aussi double renommée ; Hippolyte Lucas, ingénieux et savant ; Alexandre de Lavergne, un des inventeurs du roman-feuilleton ; Emmanuel Gonzalès, l’excellent chercheur de chroniques, qui parle aussi quand il le veut la spirituelle langue des boudoirs parisiens ; Adrien Robert, émule d’Hoffmann ; Élie Berthet, trésor inépuisable d’intérêt, bonne et loyale plume ; Charles Rabou, trouveur habile et fécond ; Étienne et Louis Énault, allant d’un pas égal dans la voie du succès ; Frédéric Thomas, transfuge du roman, regrettant peut-être, sous sa toge si brillamment portée, les promenades de sa jeunesse au pays des fictions, et Léo Lespès qui, devenu Timothée Trimm, a noyé sa notoriété de romancier dans l’immense réussite de sa chronique quotidienne ? […] et la Prière pour les morts, hymne védique d’une profonde solennité religieuse, serait approuvée des richis et des mounis de l’Inde, assis sur leurs peaux de panthère entre quatre réchauds.

1987. (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)

L’« oraison de quiétude » introduit dans la quatrième demeure, et alors « l’âme ne produit plus, elle reçoit » ; c’est un état de haute contemplation que les mystiques religieux n’ont pas connu seuls.

1988. (1923) Paul Valéry

D’abord une idée vraiment religieuse et presque mystique de la poésie.

1989. (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale

L’idée doit toujours rester indépendante, et il ne faut point l’enchaîner, pas plus par des croyances scientifiques que par des croyances philosophiques ou religieuses ; il faut être hardi et libre dans la manifestation de ses idées, suivre son sentiment et ne point trop s’arrêter à ces craintes puériles de la contradiction des théories.

1990. (1898) La poésie lyrique en France au XIXe siècle

Il n’est pas très religieux, en ce sens que la religion n’est pas pour lui ce sentiment qui imprègne l’être tout entier ; mais il tient à l’existence d’un Dieu, qu’il considère comme une sorte de policier céleste, dont la fonction principale est de récompenser dans l’autre vie ceux qui ont été sur cette terre de braves hommes de bourgeois.

1991. (1859) Critique. Portraits et caractères contemporains

Les Matines se disaient autrefois à minuit ; on les disait de mon temps à cinq heures ; et maintenant vous trouvez que c’est trop matin de les dire à sept heures et demie, au grand scandale de ce peuple qui n’est pas fâché que ses religieux veillent quand il dort !  […] Dans ces fragments précieux de tous les âges de notre histoire, il a trouvé toutes les parties de son livre ; il a rencontré, dégagés du souci de la guerre, des luttes parlementaires, des querelles religieuses, de l’envahissement du pouvoir royal, la nation ignorée, la nation des agriculteurs, des artisans, des commerçants, des magistrats, la noblesse au dernier échelon, la bourgeoisie et le bas clergé.

1992. (1925) Portraits et souvenirs

Les prêtres, les moines, les religieuses, aussi bien que les courtisans et les ruffians, en usaient également.

1993. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1870 » pp. 3-176

L’appoint courageux apporté par l’Ouest avec sa mobile, avec ses marins, au milieu de la mollesse du reste de la France, ne doit-il pas entrer pour quelque chose dans la formation du gouvernement, ne doit-il pas amener la restauration du principe monarchique et religieux ?

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