/ 2164
1215. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre V. »

Sans doute Alcman, esclave étranger venu de Lydie, ou né d’une Lydienne dans la maison du Spartiate Agésilas, en gardant de son origine le goût et le charme de l’art, sut y mêler l’accent qui plaisait aux âmes belliqueuses de Sparte.

1216. (1902) Propos littéraires. Première série

C’est le pain que j’ôterais de la bouche de l’auteur qui aurait eu le malheur de ne pas me plaire. […] Je ne sais pas si cette partie du roman, qui est la plus considérable, plaira à tout le monde. […] Il plaira à tous ceux qui aiment la montagne, et à quelques autres. […] Rod se plaise quelquefois à conter quelque chose. […] Car maintenant elle pouvait s’en aller où il lui plaisait… Elle souhaita qu’il se réveillât.

1217. (1880) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Première série pp. 1-336

Elles avaient flatté l’orgueil d’une féodalité chevaleresque et d’une aristocratie militaire, qui se plaisait à reconnaître dans ces longs récits l’image de sa vie, l’écho de ses passions, le retentissement sonore de ses grands coups d’épée, son armorial enfin, les héros éponymes de sa race et ses fabuleuses généalogies. […] Ou, plus généralement, de quel droit faisons-nous sortir du plan de Pascal, à volonté pour ainsi dire, telle ou telle pensée qu’il nous plaît ? […] Bazin reste donc suspendu sur ce point de la vie de Molière, et nous pouvons toujours, s’il nous plaît, compter « un homme d’esprit de plus parmi les déserteurs du barreau, où il en restera toujours assez ». […] Toute sa personne, aisée, soignée, coquette, « parfumée à l’essence de girouffle145 », avec des recherches et des élégances féminines, respirait le désir de plaire, et la liberté, la vivacité familière d’un homme né pour le monde. […] Rien de plus naturel ; et, s’il faut l’avouer, je n’avais pas écrit pour plaire à tout le monde.

1218. (1911) Nos directions

À l’ambivalence de la notion elle-même répond celle du recueil, à la fois cohérent et composite, comme Ghéon se plaît à le souligner dans son Avertissement liminaire. […] c’est le même qui au Théâtre Français, sait se plaire à Bérénice ? […] Certains dévots du nouveau « dieu » ne se plaisent-ils pas à lui rendre un culte d’autant plus ardent, que ce Dieu demeure pour eux « l’inconnu » ou « l’inconnaissable » ? […] Il vous plairait que le surabondant génie, même Scandinave, du maître tragique se fût enfermé courageusement dans le triangle sacré des règles de la tragédie unitaire. […] Mockel, on le quitte pour le rejoindre, par altérations progressives, soit que l’on se plaise, comme M. 

1219. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Madame de Verdelin  »

Aussi (je crois l’avoir dit ailleurs), aucune femme, pas même Ninon, ne peut se plaire à le lire ou à en parler. […] Tout ce que je désire comme eux, c’est de ne pas rompre. » Ainsi éprouvée et ne luttant plus, se sentant née pour la peine et s’y résignant, elle faisait à Rousseau des offres de service si vrais, si évidemment sincères, et d’un ton si doux, qu’il finit par en être persuadé et touché, et par lui accorder cette préférence qu’elle réclamait, qu’elle implorait en termes si soumis : « Vous êtes persuadé de mon amitié, mon voisin ; vous me permettez d’éprouver la vôtre, voilà la preuve que je vous demanderais : tout ce qui vous connaît a le désir de vous servir et de vous être utile ; peu y trouveraient autant de plaisir que moi : je voudrais donc que vous me fournissiez quelque occasion d’avoir du plaisir ; je voudrais que vous disposassiez de mon temps, de mes soins et de tout ce que j’ai, comme d’un bien à vous ; que ce qui vous manque là-bas, vous m’indiquassiez un moyen de vous le faire parvenir d’ici, où on trouve tout ; je voudrais que vous me traitassiez comme votre sœur : voilà comme je désire être avec vous ; c’est ainsi que je vous suis attachée, en y ajoutant la confiance et la vénération qu’on a pour le père le plus chéri. » C’est sur cette offre confiante et où elle avait mis toute son âme, que Rousseau ému lui répondait, en regrettant pour elle qu’elle eût été obligée de rester plus longtemps qu’elle n’avait compté à Paris (27 mars 1763) : « Une ville où l’amitié ne résiste ni à l’adversité ni à l’absence ne saurait plaire à votre cœur. […] Après l’avoir étudiée de si près et dans ses propres confidences, je crois quelquefois, en vérité, qu’elle est là devant moi, intelligente et parlante ; je me la représente en personne, avec cette physionomie pétrie de tendresse, de finesse, de douce malice et de bonté : l’amour a passé par là, on le sent, non point précisément celui qui enflamme et qui ravage, mais celui qui brûle à petit feu et qui, toutes peines éteintes, laisse après lui une réflexion légèrement mélancolique et attendrie ; arrivée à cet âge où l’on n’espère plus et où l’on a renoncé à plaire, sans pour cela se négliger, dans sa mise de bon goût et simple, tout en elle est d’accord, tout se nuance, et s’assortit ; elle ne craint pas de laisser voir à son front et à ses tempes la racine argentée de ses cheveux où il a neigé un peu avant l’heure ; elle ne cherche pas à prolonger une jeunesse inutile et qui ne lui a donné que des regrets ; elle est aussi loin de l’illusion sentimentale et de l’éternelle bergerie d’une d’Houdetot, que de la sécheresse mordante et polie d’une Luxembourg ; elle a gardé la seule jeunesse du regard, l’étincelle aimante ; elle continue de sourire à cette vie qu’elle n’a guère connue que triste et amère ; elle rêve fidèlement à ce passé qui lui a valu si peu de douceurs, elle a le culte d’un souvenir, et si elle tient encore dans ses mains un livre à couverture bleue usée (comme dans ce portrait de femme attribué à Chardin), je suis bien sûr que c’est un volume de la Nouvelle Héloïse.

1220. (1858) Cours familier de littérature. V « XXXe entretien. La musique de Mozart (2e partie) » pp. 361-440

Au milieu de fraîches bouffées d’harmonie et de gais propos de table qu’il échange avec Leporello, dont il se plaît à surprendre la gourmandise, survient donn’Elvira tout éplorée. […] Sa musique se suffisait à elle-même ; il chante pour chanter, Rossini pour émouvoir et pour plaire. […] S’il plaisait à Votre Excellence… On donne aujourd’hui Don Juan, du célèbre Mozart.

1221. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80

Il se plaisait là où il plaisait lui-même ; il n’avait rien de séduisant, ni dans les traits du visage, ni dans les grâces de l’entretien, excepté son génie, mais il était attachant par son dévouement modeste et exclusif à ses amis. […] Nous ne l’excusons pas, à Dieu ne plaise !

1222. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312

Il avait la bienséance de la vérité ; il plaisait, il intéressait, il émouvait ; on sentait dans sa mâle beauté le fils d’une de ces belles Arlésiennes, statues vivantes de la Grèce, qui palpitent dans notre Midi. […] C’étaient quelques vers lyriques ; ils me plurent, mais sans m’enivrer : le génie du jeune homme n’était pas là ; le cadre était trop étroit pour son âme ; il lui fallait, comme à Jasmin, cet autre chanteur sans langue, son épopée pour se répandre. […] … Alors, alors, peut-être… « Si un pauvre garçon me plaisait, si Vincent demandait (ma main), vite, vite on me marierait !

1223. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (1re partie) » pp. 413-491

Il en était de même avec les femmes : je me sentais beaucoup de penchant pour elles, mais je ne trouvais de charme qu’à celles qui étaient modestes, sans pouvoir jamais plaire qu’à celles qui ne l’étaient point ; toujours mon cœur restait vide. […] La proposition me plut fort, et il me parut alors que, de toutes les servitudes, c’était la moins servile. […] Elle me convenait autant par son caractère que sous tout autre rapport, et je dois ajouter qu’elle ne me plaisait pas médiocrement.

1224. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271

Il n’y a donc point à rétablir un équilibre qui n’est pas rompu, comme on se plaît à le répéter ; et il ne faut pas que la vertu, si elle veut rester pure, pense trop à un salaire dont la préoccupation suffirait à la flétrir. […] ” Socrate lui répond : “Tout comme il vous plaira, si toutefois vous pouvez me saisir et que je ne vous échappe pas.” […] Il faut avoir plus de courage et dire que c’est mon corps que tu enterres ; enterre-le donc comme il te plaira, et de la manière qui te paraîtra la plus conforme aux lois.”

1225. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (2e partie) » pp. 161-239

Il se plaît surtout à côtoyer les murailles, parmi les fragments de rochers, au milieu des touffes d’ajoncs et le long des haies où il attire l’attention par la gentillesse de ses mouvements et la bruyante gaieté de son ramage. […] Leurs mutuelles caresses, si simples peut-être pour tout autre que moi, la manière délicate dont le mâle savait s’y prendre pour plaire à sa femelle, m’empêchaient d’en détacher mes yeux, et mon cœur en recevait des impressions que je ne puis oublier. […] C’est ainsi que les prétendants témoignent à leur belle le désir de lui plaire et de l’amuser.

1226. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IX »

Il est triste de voir Wagner, l’ennemi acharné, irréconciliable, de nos théâtres, de nos concerts, de tout ce qui s’affuble chez nous du nom d’art, de le voir devenir aujourd’hui la proie précisément des directeurs de théâtre et de concerts ; et de voir que, grâce aux agissements de ces industriels, ce sont les habitués de leurs établissements qui forment aujourd’hui la grande majorité de ce qu’on se plaît à appeler des Wagnériens. […] [III] Il plaît à la direction de la Revue d’interrompre la publication de ces annales, qui furent, en quelque façon, les Actes des Apôtres de l’église wagnérienne française. Il me plaît aussi de reprendre mon poste de bataille au dernier jour de la campagne.

1227. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1868 » pp. 185-249

… Et quelquefois, je ne sais quoi de noir et de machiavélique, une méchanceté de Liaisons dangereuses, curieuse d’expériences cruelles, un jeu amer avec les faiblesses de la femme… * * * — Une des joies d’orgueil de l’homme de lettres, — quand cet homme de lettres est un artiste, — c’est de sentir en lui la faculté de pouvoir immortaliser, à son gré, ce qu’il lui plaît d’immortaliser. […] Elle nous plaît sans doute parce qu’elle n’est pas la maison bourgeoise de tout le monde. […] Je plais généralement.

1228. (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80

Ce sujet plaisait tant à l’imagination dépravée de l’auteur qu’on le retrouve avec quelques variantes dans cinq ou six de ses œuvres en prose et en vers. […] J’étais en Italie, en Angleterre, au fond de l’Orient, ou voguant d’une rive à l’autre de la mer d’Homère ; plus tard, j’étais absorbé par la politique, passion sérieuse obstinée et malheureuse de ma vie, bien qu’elle ne fût en réalité, pour moi, que la passion d’un devoir civil (et plût à Dieu, pour mon bonheur, que je n’eusse jamais eu d’autres passions que celles des beaux vers, de l’ombre des bois, du silence des solitudes, des horizons de la mer et du désert ! Plût à Dieu que je n’eusse jamais touché comme Musset à ce fer chaud de la politique qui brûle la main des orateurs et des hommes d’État !

1229. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre III. Le roman » pp. 135-201

La théorie de l’évolution lente chère aux Rosny, devait pourtant plaire aux socialistes, et une sorte de fatalisme dominateur qui se dégage de leurs œuvres, un esprit de discussion trop subtil éloignaient d’eux le peuple. […] Il manquait, pour plaire à notre époque, dans les ouvrages précédents, ce symbolisme clair, cette nervosité, cette inquiétude et cette ironie qu’on trouve à chaque page d’Aphrodite. […] Wells et Novicow se plaisent à le constater.

1230. (1926) L’esprit contre la raison

« Puis où se plaît-elle à surgir ? […] Déjà, nous pouvons la baptiser du nom qu’il nous plaira. […] « Une folle qui se plaît à faire la folle » dit Malebranche, dans De la recherche de la vérité.

1231. (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286

Dans le tronc noueux des vieux arbres on se plaira à voir des ébauches de forme humaine. […] Elle est dans son droit en refusant de se plaire à des œuvres qui ne sont pas faites pour elle. […] Il se doit à lui-même de réaliser son rêve personnel, d’user de ses facultés propres, d’aller où le porte son goût : il ne peut bien faire que ce qui lui plaît. […] Des peupliers se reflètent dans un étang : s’il me plaît d’agiter l’eau pour voir onduler et vaciller leur image, dira-t-on que je déforme la nature ? […] Avant de l’avoir rencontré, nous n’aurions su dire comment il devait être fait pour nous plaire.

1232. (1889) Les artistes littéraires : études sur le XIXe siècle

Ce serait une illusion de croire que la même œuvre d’art — poème, roman, symphonie, statue ou peinture — soit susceptible de plaire également à une multitude d’individualités, qui n’ont pas reçu la même éducation, qui ne vivent pas de la même vie, qui n’ont ni des mœurs ni des passions, ni des idées, ni des aspirations analogues. […] Sans doute, on ne saurait nier leurs erreurs, leurs défauts, leurs folies, leurs mesquineries même ; ils demeurent encore aussi loin qu’on voudra de ce que nos pensées conçoivent comme la perfection absolue ; ils négligent, tant qu’il plaira aux esprits chagrins, les qualités de fond ou de forme sans lesquelles, paraît-il, le génie se stérilise. […] Se plaît-il dans le monde du fantastique comme Hoffmann, ou dans les sphères de l’idée pure comme M.  […] Le poète se laissera aller peu à peu à chercher ses sujets en dehors du monde véritable ; tout au moins, il se plaira à exagérer jusqu’à l’outrance, à concevoir les fantaisies les plus tourmentées, et ce sera même une de ses tendances habituelles. […] Lui qui fut assurément dans ses mœurs l’homme le moins cruel qui se puisse rencontrer, il se plaisait à illusionner sa pensée de fantasmagories atroces.

1233. (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368

Qu’est-ce qui te plaît ? […] Je me suis fait un nouveau chapeau qui te plaira, je pense… Je le mettrai la prochaine fois que nous irons au cirque. […] Je me plais à croire que ton esprit est vaste et digne de l’admiration de la pauvre ignorante que je suis, mais peut-être m’abusé-je. […] Dans Immoralité, il s’agit d’un oncle qui annonce à son neveu que sa maîtresse, qui a été sienne jadis, lui plaît encore et qu’il va l’épouser. […] Le prince dispose de son temps jusqu’au coucher, comme il lui plaît, « pourvu qu’il ne fasse rien qui soit contraire à la volonté de Dieu ».

1234. (1924) Souvenirs de la vie littéraire. Nouvelle édition augmentée d’une préface-réponse

Certaines images de Victor Hugo ne lui plaisaient qu’à moitié. […] Je veux pouvoir rentrer chez moi quand ça me plaît, rester au café, manger, boire, veiller ». […] — Ce cheval ne me plaît pas. […] Ses premiers romans plurent à Alphonse Daudet, qui lui prédisait, sans jeu de mots, un bel avenir. […] Elle n’a pour plaire qu’à laisser rayonner sa nature captivante et maternelle.

1235. (1882) Autour de la table (nouv. éd.) pp. 1-376

— Et Raphaël, s’il vous plaît ! […] D’abord la ressemblance des deux drames, quant à la forme, ne me paraît pas aussi frappante qu’il plaît à Goethe de le dire. […] À Dieu ne plaise qu’entraîné par des dissidences d’opinions, nous venions à dessein analyser ici le fond des croyances de M. de Lamartine. […] Il voulait leur plaire toujours, et il faisait une grande dépense de lui-même pour les charmer. […] Il lui plaisait d’être dans un endroit qui s’appelait la Vallée-aux-Loups, non loin de Fontenay-aux-Roses.

1236. (1891) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Quatrième série

Il leur en donna, comme on dit familièrement, de toutes les façons, pour voir celle qui finirait par leur plaire. […] Car, à Dieu ne plaise que nous invitions personne à relire le Cyrus ou l’Astrée même ! […] Sous les embellissements qu’y ajoutait le désir de plaire à une noble clientèle, il fallait bien que l’on retrouvât, dans le portrait de la princesse Clarinte, quelque chose au moins de la vraie marquise de Sévigné. […] Ou plutôt, il n’est ni long ni court, mais sa phrase, sans rien perdre de la netteté du contour qui la cerne, s’assouplit, se ploie, se brise et se raccourcit, ou s’allonge, quand et comme il lui plaît, avec une docilité, une vivacité uniques. […] Évidemment, rien ne pouvait plaire davantage aux « libertins » ou aux « sceptiques » du temps.

1237. (1858) Du roman et du théâtre contemporains et de leur influence sur les mœurs (2e éd.)

dans le marasme où sont tombées les âmes, dans le besoin de distractions violentes, d’émotions fortes qui en est résulté, il n’y a toujours que cela qui nous plaise. […] Même au point de vue littéraire, l’œuvre est indigeste, nauséabonde, et ne peut plaire qu’à des esprits blasés ou à des écoliers avides de gravelures. […] Faute du génie qui pour plaire et émouvoir n’a besoin que du simple et du vrai, le drame moderne chercha le succès dans le faux et l’exagéré. […] D’autres fois il se plut à nous montrer, comme un contraste piquant, l’infamie sous la pourpre royale, et l’héroïsme paternel sous la livrée d’un misérable fou qui se fait un jeu de corrompre son maître131. […] Comme la vertu, elle se plaît à le mêler à l’infamie, à l’associer à toutes les abjections.

1238. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre IV. Shakspeare. » pp. 164-280

) — Oui, et plût à Dieu que tu le pusses283 ! […] L’homme ne me plaît point, ni la femme non plus294. » Dorénavant sa pensée flétrit tout ce qu’elle touche. […] Ce qui me plaît, ce n’est point l’arrivée, c’est le voyage. […] Comme il vous plaira est une fantaisie. […] Comme il vous plaira est un demi-rêve.

1239. (1909) Nos femmes de lettres pp. -238

Pourtant je me plais à y voir plus encore : un jalon pour l’avenir. […] Et si tu veux plaire aux sereines Déesses, Entoure l’autel des souffles de l’été. […] Je le veux bien, mais plutôt encore : besoin de plaire, première esquisse du geste qui sera celui de toute la vie ; hommage rendu par l’instinct à sa destination future, au rôle, au rôle unique que lui assigna la nature. […] » Plaire ! […] Ayant perdu haleine, elle voulut parler et s’arrêta palpitante, si gracieuse qu’elle faisait d’une défaillance une beauté. » Don des larmes, besoin de plaire, les deux sont liés ensemble, comme un effet à sa cause.

/ 2164