Cette anecdote prouve combien l’indulgence est naturelle à l’égard des femmes, & combien sont plus prudens les Auteurs qui continuent d’emprunter le nom de quelques-unes pour en parer leurs Ouvrages, sans dévoiler indiscrétement le mystere.
Sa plume ne s’est exercée que sur des Ouvrages de Biographie écrits avec chaleur, mais qui péchent par le défaut de justesse & par la singularité des idées.
Avec une imagination vive, une ame sensible, un esprit nourri de la bonne Littérature, le talent de rendre avec intérêt ses idées, comme on en peut juger par l’Ouvrage que nous venons de citer, il eût été en état d’enrichir notre Littérature de plusieurs excellentes Productions.
Cet Ouvrage, dont le style a vieilli, annonce un Critique consommé dans l’étude des Auteurs Grecs & Latins, & donne à l’Auteur le droit de figurer à la tête de tous les Mythologues qu’a produits notre Nation, sans en excepter le savant Abbé Bannier.
On fait qu’il a donné pendant long-temps des Cours gratuits d’Histoire & de Géographie, & composé sur ces deux Sciences, quelques Ouvrages élémentaires, très-utiles par la méthode, la précision & la clarté.
On a répandu du ridicule sur sa personne & sur ses Ouvrages, mais il pouvoit être un homme simple & crédule, sans être un Auteur médiocre.
Les Académies de Province ont souvent couronné ses talens poétiques ; ce qui prouveroit peu en leur faveur, si ses autres Ouvrages ne venoient à l'appui de ses lauriers.
Sautreau a composé un Eloge de Charles V, plusieurs Lettres, & quelques Ouvrages polémiques qui ne l'élevent point au dessus du peuple de nos Littérateurs, mais où l'on rencontre des réflexions morales & littéraires qui annoncent l'homme instruit & poli.
L'Ecriture sainte & les Peres s'y trouvent perpétuellement fondus sans aucune citation, de maniere qu'il faut être très-versé dans la lecture des Livres saints & des Ouvrages des Peres, pour distinguer ce qui appartient à M. l'Abbé Torné.
Ses Ouvrages en Prose, aussi en Latin, sont plus estimés, & ses deux Traités, l'un de l'Epigramme, l'autre de ludricâ dictione, c'est-à-dire, du style burlesque, ont mérité le suffrage des Gens de goût.
S'il veut s'appliquer dans la suite à mettre plus de precision dans son style, à dégager les événemens de certains détails superflus qui refroidissent la narration & affoiblissent l'intérêt principal, nous lui promettons du succès, même pour des Ouvrages d'un genre supérieur.
La méthode, la clarté, la précision, sont absolument nécessaires dans les Ouvrages d'instruction.
Mais étudions d’abord l’auteur avant de nous attacher aux ouvrages. […] Un libraire lui prêta 600 francs pour publier ce grand ouvrage. […] Il faisait tous ces ouvrages avec intelligence et activité, parce qu’il les faisait avec zèle. […] Dès que l’ouvrage eut paru il fut immortel. […] s’écriait-il ; la beauté de votre âme a passé dans votre ouvrage.
Sans avoir composé beaucoup d’Ouvrages, il s’est acquis des droits à l’estime publique.
Le premier Ouvrage a eu une vogue étonnante, & cette vogue se soutient encore dans les Provinces & les Pays étrangers.
Elle abandonna la Philosophie à son oncle, & se réserva pour les Ouvrages d’agrément, où elle a fait paroître autant de délicatesse que d’esprit.
Son Supplément aux rêveries du Maréchal de Saxe, l’Histoire intéressante qu’il a donnée de ce fameux Guerrier, & ses autres Ouvrages sur l’Art de la Guerre, font autant d’honneur à sa plume, qu’il s’est acquis de gloire en en pratiquant les maximes ; en sorte qu’on peut dire de ce Militaire Ecrivain, codem animo scripsit quo debellavit.
Hardion a beaucoup travaillé, mais ses Ouvrages ne sont le plus souvent qu’une compilation où le jugement & la saine critique n’ont pas universellement présidé.
Plein de zele pour la Religion & doué du talent d’écrire avec onction, il a publié plusieurs Ouvrages en faveur du Christianisme, contre les attaques multipliées de la nouvelle Philosophie, où, par des raisonnemens solides & à la portée de tous les Esprits, il prouve la vérité, l’utilité & la nécessité de la Religion.
Le dégoût général, occasionné par les Ouvrages médiocres qui fourmillent dans ce Journal, est très-propre à nuire aux bonnes Pieces qui y paroissent de temps en temps.
On jugera toujours par ses Vies des Solitaires d’Orient, ses Lettres spirituelles, la Comédienne convertie, la parfaite Religieuse, la Vierge chrétienne, &c. en un mot par tous ses Ouvrages, qu’il eût été capable de donner plus d’exactitude & plus de perfection à son style, s’il se fût autant occupé de sa réputation littéraire, que du désir de faire servir sa pieuse industrie à inspirer l’horreur du vice, l’amour de la Religion & de la vertu.
Tout ce qu’il a écrit, porte le caractere d’une ame sensible, d’un cœur vraiment jaloux de l’honneur & de la prospérité de sa Patrie : son Ouvrage de l’Ami des Hommes justifie son titre, & méritera ce nom à l’Auteur dans la postérité.
Les Ouvrages sortis de sa plume n’ont fait aucune fortune dans le Public ; mais les différens Recueils qu’il a formés des Poésies de nos meilleurs Auteurs, ont été accueillis.
Ses Traductions en Vers de l'Essai de Pope sur l'homme, & de celui du même Auteur sur la Critique, font juger qu'il étoit capable de produire d'excellens Ouvrages par lui-même, s'il se fût moins défié de ses talens.
Son Discours sur les Mœurs fait augurer avantageusement, & désirer avec avidité l'Ouvrage plus étendu sur le même sujet, dont il n'est que le frontispice.