Voilà de mes braves qui n’osent approfondir leur croyance et qui emploient leur volonté à ne plus vouloir ! […] Et quiconque osera prendre votre défense subira le même châtiment. […] … Il ose parler du génie de la langue, — ce poncif suranné dont nous avons fait justice ! […] Tu diras ce que tout le monde pense sans oser le dire ; et, pour cela, tes frères les poètes te renieront. […] Je n’ose le croire… GRYMALKIN.
Qui oserait la circonscrire ? […] Verhaeren, la beauté est faite de nouveauté et de puissance ; ce poète est un fort et, depuis ces Villes tentaculaires qui viennent de surgir avec la violence d’un soulèvement tellurique, nul n’oserait lui contester l’état et la gloire d’un grand poète. […] Oser cela, c’est être sûr de soi, c’est avoir la conscience d’une maîtrise, c’est affirmer, tout au moins que, venant après Leconte de Lisle et après M. de Heredia, on ne faiblira pas en un métier qui demande avec la splendeur de l’imagination une singulière sûreté de main. […] Négligeant l’observation et le style, dépourvus d’imagination, de fantaisie et surtout d’idées, tant générales que particulières, les façonniers qui assument le métier de narrer des histoires ont déconsidéré la fiction au point qu’un homme intelligent, soucieux de loisirs dignes de son intelligence, n’ose plus ouvrir un de ces tomes et que les quais eux-mêmes se révoltent et s’endiguent contre le flot jaune. […] Ni moi, ni les quatre pattes nageoires de l’ours marin de l’Océan Boréal, n’avons pu trouver le problème de la vie… Quel est cet être, là-bas, à l’horizon, et qui ose approcher de moi, sans peur, à sauts obliques et tourmentés ?
Éloa, cette créature d’amour et de pitié, cette âme née d’une larme, se sent le besoin d’aimer un affligé, de consoler un inconsolable et, parmi tous les anges, son instinct est de choisir celui précisément qui a failli, celui qu’on n’ose nommer dans le ciel, Lucifer lui-même. […] — Tel, retrouvant ses maux au fond de sa mémoire, L’ange maudit pencha sa chevelure noire, Et se dit……………… C’est merveilleux d’essor, de grandeur et, si j’ose dire, d’envergure. […] Il offrit Shakespeare sur notre scène plus fidèlement qu’on ne l’avait osé faire jusqu’alors ; son Othello, représenté le 24 octobre 1829, précéda de peu Hernani. […] L’idée de rivalité (je n’ose dire d’envie) se glissa dès lors dans son esprit et n’en sortit plus.
« Je crois vous avoir écrit, monsieur, que je désirais perdre avec vous le titre de connaissance ; vous m’avez fait l’honneur de me dire que vous vouliez des années pour éprouver vos amis : il y en a si peu que j’ai celui d’être connue de vous, et je suis si peu habituée à obtenir les choses que je désire, que je n’ai pas osé me nommer autrement que votre connaissance. […] J’oserai dire plus : votre motif fondé sur vos devoirs de mère est grand et pressant, mais il peut n’être que secondaire. […] Du moins elle lui resta inviolablement fidèle et attachée ; la dernière lettre qu’on ait d’elle, à la date du 24 août 1771, nous la montre n’ayant rien perdu de son enthousiasme ni de sa sensibilité : « Je voudrais pouvoir vous donner des preuves de tous ces sentiments, mais je connais si bien les vôtres que, pour vous servir à votre mode, je m’en tiens à vous être inutile… Mais non, j’ose croire que je ne suis pas inutile à votre bonheur : le premier, le seul pour un cœur tel que le vôtre, c’est de savoir qu’il en existe un bien vrai, bien sensible, sur lequel vous pouvez compter à la vie et à la mort ; et vous savez en moi ce cœur. » Elle lui adresse cette dernière lettre d’une terre où elle est, en Brenne, au sortir d’une maladie qui paraît avoir été assez grave : « Actuellement, lui dit-elle en finissant, je suis en pleine convalescence et je n’ai plus que des forces à reprendre. […] Elles ajoutent peu à la connaissance de Mme de Verdelin ; mais, en ce qui est de Rousseau, elles m’ont prouvé qu’en certains endroits j’aurais pu accentuer davantage et marquer plus vivement sa reconnaissance bien sincère envers son ancienne voisine ; il s’y découvre chez lui un côté plus ouvert et plus habituellement attendri qu’on n’oserait le supposer d’après le résultat final.
Car enfin, s’ils ont lieu, nous voilà réduits à ne nous plus croire ; nos propres sens seront esclaves en toutes choses ; et, jusques au manger et au boire, nous n’oserons plus trouver rien de bon, sans le congé de messieurs les experts. […] C’est bien assez d’avoir osé, après Kant, dogmatiser un peu sur la beauté. […] Vous avez sur l’Europe un avantage, vous goûtez Aristophane ; vous le goûtez à force d’intelligence et de science ; car j’ose dire que ce n’est plus un goût naturel, et si l’on représentait aujourd’hui ses pièces à Londres, à Paris ou même à Berlin, j’imagine que le public serait trop étonné pour songer à se divertir. […] Boileau s’étonne que l’on ose combattre les règles de son Art poétique, après qu’il a déclaré que c’était une traduction de celui d’Horace.
Celui-ci les a sentis, non pas toujours ; mais deux ou trois fois du moins il a osé les faire entendre. […] Ce livre est le journal intime d’un jeune homme triste, aigri par de grands malheurs de famille, par de longues méditations solitaires, qui peu à peu se sent pris d’amour, ose le dire, et se trouve aimé. […] Et vous avez bon air aussi dans vos habits de femme. » Elle est toute palpitante d’orgueil blessé ; elle balbutie, elle veut, puis elle ne veut plus ; elle tâche de se contraindre pour mieux insulter, et tout d’un coup elle éclate : « Vous qui avez osé forcer nos barrières et duper nos gardiennes, et nous froisser, et nous mentir, et nous outrager ! […] Il y a deux peuples en France : la province et Paris, l’un qui dîne, dort, bâille, écoute ; l’autre qui pense, ose, veille et parle ; le premier traîné par le second, comme un escargot par un papillon, tour à tour amusé et inquiété par les caprices et l’audace de son conducteur.
Jacques Colonna osa se rendre à Rome et y afficher la bulle d’excommunication, sous les yeux des Allemands et du faux pontife. […] Semblable aux anciens esclaves fabulistes qui faisaient dire aux apologues ce qu’ils n’osaient dire eux-mêmes, Rienzi faisait attacher la nuit, autour du Capitole ou du Vatican, des tableaux emblématiques autour desquels la foule se pressait le matin. […] L’ignorance de la populace transtévérine de Rome pourrait seule l’expliquer ; mais en s’élevant contre le séjour des papes à Avignon et en retenant à l’usage de Rome les impôts que Rome envoyait précédemment au pape absent, il se créait une popularité ambiguë contre laquelle ni le peuple ni le pape n’osaient protester trop haut. […] Il osa écrire d’Avignon, sous les yeux des papes, une lettre au peuple romain et au tribun ; cette lettre éloquente et amère était la plus audacieuse satire du gouvernement temporel des papes sur la ville des consuls et des Césars.
Un lettré d’un ordre inférieur osa lui présenter sur le chemin une requête conçue en termes irrespectueux, pour lui intimer le conseil de se retirer du trône et de se nommer enfin un successeur. […] Depuis que je suis sur le trône, toutes les fois que je brûle des parfums en l’honneur du Ciel, je lui adresse cette prière : “Mon aïeul Chen-Tfou a régné soixante et un ans ; je n’oserais m’égaler à lui. […] Il ose accuser notre dynastie d’avoir usurpé l’empire. […] Cependant le lettré rebelle a osé me proposer de me reconnaître coupable aux yeux de tout l’empire, et de nommer publiquement une autre impératrice, en réparation de ma faute et pour l’entière satisfaction de mes sujets.
C’est à nous d’oser le dire, nous qui avons eu le bonheur triste de vivre côte à côte avec lui de son temps, et qui ne devons pas avoir la lâcheté d’attribuer à cet homme unique les torts de la fortune. […] Il lui fallait, pour comprendre sa valeur, un gouvernement dictatorial assis sur la popularité d’un nom indiscutable, et pouvant tout oser. […] Je n’ose les supprimer, parce qu’ils peignent merveilleusement le caractère primordial de mon frère, et que le développement successif d’une telle intelligence me semble intéressant à suivre. […] mais il est si fier, à bon droit, de sa force morale, que je n’osais même le consoler, et la douleur du vieillard fait autant souffrir que celle d’une femme !
Il faisait bien bon dans cette grande cuisine, et le chat gris, un peu sauvage, nous regardait de loin à travers la balustrade de l’escalier au fond, sans oser descendre. […] … Dieu s’est déjà montré cet hiver ; il a vu qu’on avait plus peur d’un homme que de lui : que les mères elles-mêmes, comme du temps d’Hérode, n’osaient plus retenir la chair de leur chair, quand il la demandait pour le massacre ; alors il a fait venir le froid, et notre armée a péri… et tous ceux qui vont partir sont morts d’avance : Dieu est las ! […] Catherine ne pouvait plus se tenir, je la posai dans le fauteuil et je partis sans oser tourner la tête. […] XII Voilà ce roman, vrai comme la nature ; ce roman photographique, si j’ose me servir de cette expression.
Quelques mots d’actualité poétique Le reproche plus ou moins amène m’a été souvent adressé, des regrets ont été exprimés souvent, que mon Œuvre n’ait point été conçue et écrite plus près d’un plus large Public quitte à délaisser un peu de mon idéal rénovateur, insinuaient ces regrets, qui osaient assurer qu’au prix de quelques concessions et de quelque renoncement, la plus grande renommée, la plus vite action, m’eussent été acquises1. […] J’ai osé écrire aussi, vers 1889, en pleine lutte : « J’ai le temps, et mon temps viendra »2 Je crois que le créateur doit être un avec son œuvre, car cette œuvre doit être le produit de son unité réalisée. […] Origines de la poésie moderne A lire l’extraordinaire mélange de noms et de théories, sous prétexte de les classer, qu’osent encore de temps à autre des auteurs d’Etudes sur la Poésie contemporaine l’on se demande s’il est vraiment si malaisé de réunir le document précis sur ses origines et son évolution…. […] Ce temps, il est vrai, temps qui a assez toutes les impudeurs, ose souvent couvrir son impuissance ou ses lâchetés, et son arrivisme, d’une soi-disant loi scientifique : la loi du moindre-effort.
Durant l’Empire, dans l’intérêt de la propagande anti-bonapartiste et républicaine, on n’osait s’opposer à cette cristallisation de la fantaisie, en quête de demi-dieux : après le 16 mai, il n’y avait pas nécessité de troubler les dernières années d’un homme âgé, dont le rôle était fini. […] Les hugolâtres se scandaliseront de ce qu’une critique impie, ose porter la main sur leur idole : mais qu’ils en prennent leur parti. — La critique historique ne cherche pas à plaire et ne craint pas de déplaire. […] Il ouvrit alors au romantisme une carrière qu’il fut seul à parcourir ; ses compagnons littéraires de 1832, plus timides que les bourgeois dont ils s’étaient moqués, n’osèrent pas suivre celui qu’ils appelaient leur maître. […] De Banville avait quelque chose à dire », osât s’apitoyer sur un homme envoyé aux galères pour le vol d’un pain et sur une pauvre fille se prostituant pour nourrir le bâtard du bourgeois qui l’a abandonnée enceinte.
J’ose agir sans rien craindre, ainsi que j’ose écrire ; Je fais le bien que j’aime, et voilà ma satire ! […] C’est contre ces faux grands hommes que Boileau osa ouvrir une campagne de critique âpre, mais courageuse, qui n’était ni sans danger ni sans gloire dans un jeune homme qui n’avait d’autre appui que sa passion pour le vrai. […] Jeune et vaillant héros, dont la haute sagesse N’est point le fruit tardif d’une lente vieillesse, Mais qui, seul, sans ministre, à l’exemple des dieux, Soutiens tout par toi-même et vois tout par tes yeux, Grand roi, si jusqu’ici, par un trait de prudence, J’ai demeuré pour toi dans un humble silence, Ce n’est pas que mon cœur vainement suspendu Balance pour t’offrir un encens qui t’est dû ; Mais je sais peu louer… Je mesure mon vol à mon faible génie, Plus sage en mon respect que ces hardis mortels Qui d’un indigne encens profanent tes autels, Qui, dans ce champ d’honneur où le gain les amène, Osent chanter ton nom sans force et sans haleine, Et qui vont tous les jours d’une importune voix T’ennuyer du récit de tes propres exploits.
Pierre Louÿs osa publier en feuilleton un roman hors du temps et de la réalité. […] « Ce qui fait, — dit Stendhal — que les femmes, quand elles se font auteurs, atteignent rarement au sublime, c’est que jamais elles n’osent être franches qu’à demi : être franches serait, pour elles, comme sortir sans fichu. » Ceci n’est plus vrai de nos jours. Mme Rachilde, la première, osa être sincère. […] Jusqu’à présent les prix n’osaient aller aux ouvrages entachés d’érotisme.
Il accordait à l’Académie française la gloire un peu exagérée d’avoir la première institué la discussion littéraire dans ces termes philosophiques, et d’avoir conclu de l’admiration mal fondée que l’on avait eue pour les vieux philosophes, qu’il fallait examiner de plus près celle que l’on avait encore pour les anciens poètes : « L’ouverture de cette dispute, disait-il un peu magnifiquement, a achevé de rendre à l’esprit humain toute sa dignité, en l’affranchissant aussi sur les belles-lettres du joug ridicule de la prévention. » C’était par là que Terrasson croyait qu’il nous appartenait de devenir littérairement supérieurs aux Latins, lesquels, supérieurs de fait aux Grecs, n’avaient jamais osé en secouer le joug. […] Méconnaissant dans Homère, ou plutôt n’estimant point cette langue si abondante et si riche, qui est comme voisine de l’invention et encore toute vivante de la sensation même, il préférait nettement la nôtre : « J’oserai le dire à l’avantage de notre langue, je la regarde comme un tamis merveilleux qui laisse passer tout ce que les anciens ont de bon, et qui arrête tout ce qu’ils ont de mauvais. » Enfin, s’emparant d’un mot de Caton l’Ancien pour le compléter et le perfectionner à notre usage, il concluait en ces termes : Caton le Censeur connaissait parfaitement l’esprit général des Grecs, et combien ils donnaient au son des mots, lorsqu’il disait que la parole sortait aux Grecs des lèvres, et aux Romains du cœur ; à quoi j’ajouterais, pour achever le parallèle, qu’aux vrais modernes elle sort du fond de l’esprit et de la raison.
Duperreux, le premier, n’a pas désespéré des Pyrénées ; le premier, il a osé croire que, pour n’être pas dans l’Apennin, ces belles formes n’en étaient pas moins dans la belle nature ; il n’a pas craint de nous retracer tels qu’ils sont des objets qui perdraient peut-être une partie de leur charme en perdant leur singularité ; et, renonçant à la vaine prétention de corriger le beau et d’embellir le vrai, il a laissé au modèle le soin de défendre le portrait. […] Il voulait qu’on osât voir et sentir, qu’on se permît toutes les grandes et naturelles impressions, et qu’on ne résistât point à les exprimer.
J’oserais dire que si nous avions tous un bras lié, il ne serait encore en la puissance de l’armée ennemie de nous tuer de tout un jour sans perte de la plus grand’part de leurs gens et des meilleurs hommes : pensez donc, quand nous aurons les deux bras libres et le fer en la main, s’il sera aisé et facile de nous battre ! […] Voyant leur refus, pour les convier par mon exemple, je pris ma compagnie, celle de mon frère M. de Lieux et celles des capitaines Lebron, mon beau-frère, et Labil, mon cousin germain ; car ceux-là ne m’eussent osé refuser.
Et comment voulez-vous que Charron, dans sa controverse chrétienne et dans les discours religieux qu’on a de lui, ait touché au vif la fibre humaine, lorsqu’au fond il a en tel mépris ceux qu’il appelle dogmatises et qui affirment, c’est-à-dire qui n’osent se maintenir dans cet état de balance parfaite où il place le bonheur et la sagesse ? […] Peu de gens, remarque-t-il, ont la force et le courage de se tenir droits sur leurs pieds, il faut qu’ils s’appuient ; ils ne peuvent vivre s’ils ne sont mariés et attachés ; n’osent demeurer seuls de peur des lutins : craignent que le loup les mange : gens nés à la servitude !
C’est-à-dire que, de ces hommes plus sages, les uns rient, et les autres pleurent : les uns se moquent et prennent tout par le ridicule, les autres penchent du côté de la plainte ou de la crainte, n’osent parler que bas et à demi-bouche ; ils déguisent leur langage ; ils mêlent et étouffent leur pensée ; ils ne parlent pas sec, distinctement, clairement : Je viens après eux et au-dessous d’eux, ajoute Charron ; mais je dis de bonne foi ce que j’en pense et en crois, clairement et nettement. […] Si j’osais traduire toute mon idée en des matières qui ne sont pas miennes, je dirais que le médecin Chanet défend le sens général et le sens commun en philosophie, l’opinion des demi-savants et du peuple, par des raisons qui, légèrement rajeunies un siècle plus tard, seront assez celles de l’école écossaise.
J’ose dire être plus propre que qui que ce soit pour cet emploi par le grand nombre d’amis que j’ai en ce pays-là et par l’avantage que j’ai d’être grande d’Espagne, ce qui lèverait les difficultés qu’une autre rencontrerait pour les traitements. […] Cet aimable cardinal croit, comme j’ai cru, que Sa Majesté (Louis XIV) doit décider de mon sort ; mais, malheureusement, je vois qu’il dépend d’un autre (le duc de Savoie) ; de quoi je n’ose rien me promettre, par les raisons que je vous ai déjà dites, à moins que du côté de la Cour on n’ait la liberté de prendre quelques mesures pour cela avec lui.
Saint-Simon et M. de Lassay en disent sur son compte plus qu’on n’ose en répéter. […] Ayant passé presque en un seul jour de l’obscurité entière au plein éclat et à la vogue, il sait à quoi s’en tenir sur la faiblesse et la lâcheté de jugement des hommes ; il ne peut s’empêcher de se railler de ceux qui n’ont pas su le deviner ou qui n’ont pas osé le dire.
Il y en a d’ailleurs de bien fines et d’excellentes, de bien vraies moralement : « Les êtres qui paraissent froids et qui ne sont que timides adorent dès qu’ils osent aimer. » « L’amour élève parfois, crée des qualités nouvelles, suspend les penchants coupables ; mais ce n’est que pour un jour. […] Je n’ose dire pourtant, après cela, qu’on la connaît ; car elle prétend absolument « qu’il faut aimer pour connaître », et, même en la goûtant à bien des endroits, je n’ai pu aller jusqu’à l’aimer.
Don Juan aurait bien voulu que la négociation manquât ; mais il n’osa l’entraver ouvertement, et le mariage se conclut. […] Sur de si grands crimes, sur des accusations si graves, et d’après de simples soupçons ou même de fortes vraisemblances, on n’ose prononcer.
N’ayez donc pas tant peur, Messieurs les doctrinaires, qu’elle ait été patriote une fois comme le peuple : savez-vous bien qu’elle avait plus d’imagination que vous, je n’ose dire de cœur, et qu’elle n’était des vôtres qu’à demi ? […] 1815 a été une crise, et la plus terrible des crises ; qui donc osera répondre de la succession d’impressions qu’un autre a pu avoir en 1815 ?
Weiss s’étonne d’oser louer M. […] L’abbé Fouquet était un intrigant osé et de première force qui avait en lui du Vitrolles et du Fouché.