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1128. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article »

Il fit long-temps une Gazette en vers burlesques, où il annonçoit les nouvelles de la Cour & de la Ville, d’une maniere propre à faire rire ses Contemporains.

1129. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 477

Ce dernier Ouvrage lui a attiré les anathêmes de leur Chef ; mais cette étrange maniere de réfuter les bons Ecrits, n’a point nui au succès de ce Livre, & ne découragera pas sans doute le zele de l’Auteur.

1130. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article »

Le Traité de la paix intérieure est tout à la fois un Ouvrage de Religion & de Belles-Lettres : de Religion, par les réflexions sages, les maximes solides, les principes lumineux, les sentimens pleins d’onction qu’il offre à son Lecteur : de Belles-Lettres, par la maniere dont il est écrit, c’est-à-dire, avec netteté, élégance & précision.

1131. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 99

Le seul titre qu’il ait pour être placé parmi les Littérateurs, est son Histoire du Collége de Navarre ; encore faut-il faire grace à sa maniere dure & barbare d’écrire, en faveur des recherches curieuses qu’il offre au Lecteur.

1132. (1927) Des romantiques à nous

Il dit que, pour connaître un homme, il faut regarder de quelle manière il part chaque matin « pour la chasse au bonheur ». […] Les temps romantiques eux-mêmes, et cela dès 1820, d’une manière plus sensible à partir de 1824, imposèrent ce rôle aux porteurs de lyre. […] Une saine manière de penser sur les choses d’intérêt et de goût commun, l’amour du bon sens et l’horreur de ce qui n’en a pas font partie des mœurs. […] Ces maîtres pensent, en général, d’une manière naturelle dans la forme du développement. […] Nous croyons que d’une manière générale l’œuvre dramatique de Saint-Saëns n’est pas destinée à survivre, parce que le genre ne répondait pas à sa nature.

1133. (1896) Le IIe livre des masques. Portraits symbolistes, gloses et documents sur les écrivains d’hier et d’aujourd’hui, les masques…

Le talent de Paul Fort est une manière de sentir autant qu’une manière de dire. […] Cet écrivain est d’ailleurs apte à nous surprendre de plus d’une manière avec tout ce qu’il y a en lui de liberté d’esprit, d’imaginations audacieuses. […] Maeterlinck, de plusieurs modes d’art, de plusieurs philosophies, de toutes les manières nouvelles de vivre et de penser. […] Il paraîtrait donc que, simple manière de dire, elle fût particulièrement impropre à supporter un commentaire logique et surtout un commentaire précis. […] Nous voici au chapitre de la Méthode intitulé : Manière d’art : Instrumentation verbale.

1134. (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362

Soit ; mais « les passions deviennent mauvaises et perfides quand on les considère d’une manière mauvaise et perfide ». […] C’est constater de quelle manière tout ce qui est en nous perçoit ce qui n’est pas nous. […] « De quelle manière, nous aussi, nous sommes encore pieux ?  […] Soyez sûrs qu’elle a été inventée par quelqu’un qui n’était un héros en aucune manière. […] Dans son rêve d´une élite surhumaine qui serait délibérément conquérante et oppressive, il fait toujours entrer les belles manières.

1135. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 458

Son Voyage d’Italie, celui de Londres, sont les plus estimées de ses Productions, où, malgré de petites inexactitudes, on réconnoît l’Observateur judicieux & l’Ecrivain capable de communiquer ses observations d’une maniere aussi agréable qu’instructive.

1136. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 228

Animé, comme ses freres, de l’amour du bien public, il n’a écrit jusqu’à présent que sur des matieres de finance & d’économie rurale ; mais la maniere dont il les a traitées, lui donne le droit de figurer parmi les Littérateurs.

1137. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 323

La maniere noble, facile, & souvent élégante avec laquelle ils sont écrits, eût été capable d’embellir & de faire goûter des Productions purement littéraires, s’il s’y fût attaché.

1138. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 12

Lacroix n’ait jamais quitté la Province, où l’on a souvent à lutter, principalement dans la sienne, contre l’habitude d’un idiome particulier, qui influe souvent sur la maniere d’écrire.

1139. (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Roland de la Porte  »

Le bronze s’éclaire d’une manière propre au métal, que le peintre a rendue parfaitement.

1140. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « en tête de quelque bulletin littéraire .  » pp. 525-535

Le rapprochement philosophique et littéraire de l’auteur des Paroles d’un Croyant et du peintre magnifique de Lélia n’a rien eu de plus inattendu, de plus caractéristique par rapport à l’époque, que le soudain et profond reflet que vient de jeter la manière de M. de Balzac sur toute une partie souterraine de la Chute d’un Ange par M. de Lamartine. […] La plus sûre manière de sortir du raisonnement systématique et de la fougue esthétique est de faire, de s’appliquer à une œuvre particulière ; on y entre avec le système qu’on veut vérifier et illustrer ; mais, si l’on a quelque talent propre, original, ce talent se dégage bientôt à l’œuvre, et, avant la fin, il marche tout seul, il a triomphé.

1141. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Pensées »

Écrire un roman pour moi, ce n’était qu’une manière indirecte d’aimer et de le dire. […] XXXV J’avais une manière ; je m’étais fait à écrire dans un certain tour, à caresser et à raffiner ma pensée ; je m’y complaisais.

1142. (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — I »

Voici encore, en Afrique, une race d’hommes qui ont le crâne, la peau, l’intelligence, faits d’une autre manière. […] Cousin a déjà exprimé de cette manière le rapport de la philosophie et de la religion.

1143. (1874) Premiers lundis. Tome II « Des jugements sur notre littérature contemporaine à l’étranger. »

Sa manière de commencer le procès qu’il nous intente par l’examen sérieux et appliqué de Paul de Kock, doit faire sourire les gens de talent qu’il inculpe, et d’un sourire plus fin et plus malicieux que l’auteur ne voudrait assurément, s’il savait sa méprise : mais il faut l’y laisser. […] L’article en question est, dans son genre, une manière de grossièreté qui vaut (en fait d’offense au goût et à la vraie décence) tout ce qu’il impute à cette littérature un peu relâchée.

1144. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — George Sand. Cosima. »

Il y a là une hardiesse courageuse et qui était en train de réussir ; pourquoi une fausse manière de Geffroy, qui dit bien en général, est-elle venue la faire détonner ? […] En général, il faut le dire, si l’on excepte madame Dorval, qui est toujours à excepter, et Geffroy, qui souvent a été bien, la pièce nous a paru jouée d’une manière insuffisante, sans ensemble, sans célérité, comme si les acteurs entraient peu dans leur rôle.

1145. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la religion. »

La vie se passe au-dedans de soi, les circonstances extérieures ne sont qu’une manière d’exercer un sentiment habituel ; l’événement n’est rien, le parti qu’on a pris est tout, et ce parti, toujours commandé par une loi divine, n’a jamais pu coûter un instant d’incertitude. […] J’ai donc dû, de toutes les manières, ne pas admettre la religion parmi les ressources qu’on trouve en soi, puisqu’elle est absolument indépendante de notre volonté, puisqu’elle nous soumet et à notre propre imagination, et à celle de tous ceux dont la sainte autorité est reconnue.

1146. (1890) L’avenir de la science « IX »

Je vais éclairer par un exemple la manière dont on pourrait faire servir les sciences particulières à la solution d’une question philosophique. […] Cela doit même être admis dans les idées du théisme ancien, puisque, suivant cette manière de concevoir le système des choses, Dieu est regardé comme ne créant plus dans le temps, mais ayant tout créé à l’origine.

1147. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318

Elle aime votre esprit et vos manières, et quand vous nous retrouverez ici, vous n’aurez point à craindre de n’être pas à la mode. » Cette continuation de société intime avait lieu malgré la vie mystérieuse des petites maisons de nourrices. […] Le vice du sujet, et la manière dont Molière l’a traité, annoncent assez que l’opinion de la haute société pesait tout à la fois sur la cour et sur le poète, et n’embarrassait pas moins celui-ci qu’elle n’importunait l’autre.

1148. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Ruy Blas » (1839) »

Du reste, bonne, brave, loyale et intelligente nature ; mélange du poète, du gueux et du prince ; riant de tout ; faisant aujourd’hui rosser le guet par ses camarades comme autrefois par ses gens, mais n’y touchant pas ; alliant dans sa manière, avec quelque grâce, l’impudence du marquis à l’effronterie du zingaro ; souillé au-dehors, sain au-dedans ; et n’ayant plus du gentilhomme que son honneur qu’il garde, son nom qu’il cache, et son épée qu’il montre. […] Mais, si peu qu’il soit, ce drame, comme toutes les choses de ce monde, a beaucoup d’autres aspects et peut être envisagé de beaucoup d’autres manières.

1149. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre huitième. »

J’ai déjà observé que c’est la manière de Pilpai d’amener une fable à la suite d’une historiette ; et on sent combien cette manière est défectueuse.

1150. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XVII. Morale, Livres de Caractéres. » pp. 353-369

Rousseau prétend que le Théologal de Condom (c’étoit un des titres de Charron) pensoit comme son Vicaire Savoyard ; cela pourroit être ; mais du moins le Théologal s’exprimoit d’une maniere moins choquante que l’imprudent Vicaire allobroge. […] Les choses communes ou peu importantes qu’on y trouve, sont mêlées de quelques traits neufs & plaisent d’ailleurs par la maniere ingénieuse dont elles sont exprimées.

1151. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 12, des siecles illustres et de la part que les causes morales ont au progrès des arts » pp. 128-144

Cette surprise fut égale à l’étonnement que les italiens conçurent quand ils virent la maniere dont les françois faisoient la guerre lors de l’expedition de notre roi Charles VIII au roïaume de Naples. […] L’art d’épuiser les provinces pour faire subsister les armées sur une frontiere ; cet art pernicieux qui éternise les querelles des souverains, et qui fait durer les calamitez de la guerre long-temps encore après les traitez, de maniere que la paix ne peut recommencer que plusieurs années après que la guerre est finie, n’étoit pas encore inventé.

1152. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le Christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet »

Sans beaucoup de peine et d’efforts, et en restant dans les travaux de toute sa vie, il pouvait conquérir littérairement le nom d’Asiatique et se faire une gloire éclatante et facile, à une époque où l’esprit d’aberration philosophique qui mène le monde s’est engoué de l’Asie, et poétiquement, scientifiquement, politiquement, — de toutes les manières enfin, — en a monstrueusement exagéré la grandeur. […] » Effectivement, que le Christianisme, en Chine, ait existé à une période plutôt qu’à une autre, il est certain qu’il n’y a vécu qu’à grand’peine, plus ou moins altéré, d’ailleurs, plus ou moins souillé de nestorianisme, et finalement plus ou moins entraîné dans l’idolâtrie générale, ou dans cette effroyable indifférence qui est la seule manière pour les Chinois d’échapper à l’idolâtrie !

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